KIM
KILLAS,
f.
m. (
IIijJ. wat.)
nom donnl!
p~r
les on–
'Qriers des
miDes
de Cornouai lles
a
une cfpece de::
terre
d'un blanc
gris~
<re , mElée de beaucoup de particules de
ípath calcairc , qui fe di(fo
ut daosles
acid~s,
fans que
Ja terre en foit attaquée . Cet.te terre
fe
crouve par
c onches qui ont deux ou trois piés d'épaiífeur,
&
qu!
-acconlgagnent les filons de tnmcs d'étain. On donne auffi
le méme
no 1n
en
Anp leterre
3 une cfpece de •rchifie ou
d'ardoiíe,
do ne
on éouvre fes. malfons en quelques en–
droits .
Suppl<mmt de
Cha mbers .
K l LLIN, (
Glog. )
a
!fez
grande ville de la Turquie
européenne, daos la
Be
Ocrabie ,
i\
28 licues de Bcnder .
Lo~tg.
47· 10.
lnt.
49. 6.
(D .
'.J.)
K 1 L
lVl
AL OC K, (
Glog.)
ville d'lrlande, dans la
provin~e
de M o"unller,
a._U
co mté de Limerick., dont
elle eO
a
16
milles au S.
Long.
8.46./ae.
p ..
s8 (
D
.1 . )
K ILLYLAGH,
(Giog. )
peme ville d'lrlande dans
1a province d'Uitcr, a u comté de Down, fur le lac de
~tranforg.
Elle efi
a
17
n1 illc~
de
Dro mnre,
&
envoie
deux dépurés
'lll
porlement d'lrlande.
L ong.
11 .
22.
lnt.
54:
3o.
C
D . '].)
KIMI,
(Giog.)
v ille de Snede, capitale de
la pro–
vinte
a
e
m~me
n o m dans la Laponie, fur la riviere de
l<imi,
pres de Ion embouchure, dans le golfe de B01hnie
i
4
lieu~s
S . E. de Tornea .
L ong.
41. 45"·
lae.
6s.
40.
(D .
"'f . )
KIMPER,
ou
QUI!VlPERCORENTIN ,
(Gio.g.)
::1infi furnommé de faint Corentin
fon
pre:nier
évéque,
qne
quelques ·un
dif~nt
avoir vl!cn
fous
Da~obert
vers
l'an 630.
ll
e(\
vraiffemblable que le
C orifopitrlm
de Cé–
íar
e
O
norr~
K i
mpt>r,
m o r
q ui en
breton
fi gnifi e
petite
'Viflt'
murée .
C'eO
une
ville de France en baffe· Bretagne
;¡vec u
o
évtché fuffragant de Tour>; elle e(\
(ilr la ri·
-viere d'Oder,
ii
12 licues S .
E.
de BreO, 42 S. O. d e
Rernes, 12.4 S .
O.
de Parjs .
Long.
13d. 32". 3>"·
lae.
47' . s8. 24.
Kimper
e
O
la
parrie du P . Hardouin jéfu ire .
11
eO:
(i
COI).IlU
P:l r fon é rudition, !a fingulnrité de
f~
fenriJnens,
íes doaes révc:ries ,
&
fes vifinns chimériques, qu•il
me
d oir fuffire de tranfcrire ici l'épit>phe que tui fit
M.
de
!J'??.e, qui peint a(fe?. bien roo caraé'tere.
I n expet!latiene jrtdi&ii,
·
H ic jacet
H ominum
pnradoxota~os;
Natiune
,xr11/tu,
religione
romanus
·
Orbi.J
litt~rati
portenttlm,
'
Vourand-A! aneiqHitat is
cllltor,
&
dlj'lruRor;
D oélJ
fehricita ns,
Somnia
&
inaudita co.,mt'H!a
J/if!,ilmu
edidie;
Scepticum pi; egit;
Cr~á11iitate
puer.,
au~daci.-T
ftlVenis,
D clirtis
fonex.
JI m ourur
il Paris en 1729,
a~é
de83 ans .
(D . '] . )
KIMSKI,
(Giog.)
vilte de la T a rrarie m o fcovire
dans le
Tuoguska, entre des
rochers
&
des
m ontagnes '
lui
une petite riviere de
meme
norn .
On
trouve
au
roo;
pe
,c.ette
Villc
quanriré
de
tnanhcs
2ibélines,
plus naires
qu niiieurs .
(V . '].)
KI~I-TE- ~ C HIM, (Gio.~.)
vaOe&mogniñ9-ue
bourg Oe la C hme,
dan~
la prnv ince
de Kianfi,
&
d1ns
la
dépeo da nce de F eulea ngi . C'eO:
ce
lieu qui ln•-[eul
fonr~11
,\'refque . Iume la belle porcelaine de
la Chine.
Qllo 1qu
ti
ne
fon pas enrn nré de m
railles
il vaut bien
Wlegra nde
\'ille
pour la beauré
de
res
rue~
qui ront ti·
~
é.es3\1
COrd eatt
1
pou.r
~ e
U0 1nbre de fes habitans que l'on
f
a![11"101HCr
3 uo mili Ion,
&
pour
le comt!lerce
qui
y
cft
prod1gieux.
K im-Te-Tchim
en
placé
cians une plaine
environnée
d e hao
re~
tn nnt:.lgnes;
&
peu r-erre
ceue
enceintt!
de tnon–
tag oes
~Onne-r-cl le
une
lituation propre aux
ou vra~es
de
p or<:elame.
On
y
con1pre
rrois m itle
fourneaux-
qui
y
fon t
detlmés;
~uffi n~ell
il
,pas ftup:-enant qu'on
y
voye fou–
Vent des
HlccndJelii;
e c:fi
pour
cela que Je gé'nie
du feu
Y a
plufic-urs
rcanplc.lii:
m3i ·
le
cuhc
&
les flonneu rs que
l'o n prodigue
:l
ce
géuie.,
ne rendent pas les embra fe–
!llens
plus rarcs.- D 'un autre córé un Jieu
Ít
pcuplé, oU
1!
y
a •anr de r!cheífes
&
de patwres, & qui n'cO poinr
fer_mé de
mura1I Jes,
en
gouvcrn~
par un fenl mandarín ,
qu1 pa_r fa bonoe police
1
y
ét:~blit
un o rdre
&
nne s'Ore–
té
enuere.
//oye'<-
de plus g'rands d<'rails dans les
latru
t!difiantu, tome
~11. pn<~e
2ff·
&
frúv .
(
D .']r )
K
1
N G, (
Hift.
mod. P hilofop .)
ce m o r Ítgnifie
d o–
Brj!'~
fNúlime.
L es
Chinois do nnenl ce nom
:\ des 1ivres
qu 1ls rcgardcnr comme facrés
&
pour qu i ils 0111 la plus
profonde v énl!!atioq. C'eO:
u~
mélapge confus de
m
y-
KIN
Oeces
incompréhen(ibtes, de précepres
religieux, d'or–
donna nces légaks , de poéli e' allégoriqnes, & de trairs
curieux dn!'s de l'hifio ire chinr,ife. C e!s
livres qui font
a u no mbre de cinq, font l'oO jet des
é cudcs
des lettrés .
Le pretnier s'appeJie
y
Rin~;
les Chinois
l"anribuenl
a
F o hi
leur
fondareur:
ce n'efl qn'un
amas de
fi~ures
hié–
rog lyphique<, qui depuis long-tems om exercé la raga–
cité de ce people. Cet ouvrae:c a été commenté par le ,
célebre Confucius, qui, pou:' s,accommo der
3.
la cré–
duthé
des ChinoiS',
ót
un com lllt"nt:lire rrC:s -phitofophique
fur ·u n
ouvra.gerem pli de chimercs, tnais adopté par-
í:a
muín n;
il rrtcha
de perfuader
:1ux
Chinois,
.&
il
parut
lu i-nH~n"'e
convaincu,... que les
fi~res
fy tnboltques con–
tenues dans cet onvrage renf..::rmoient de grands myfle•
res po ur la condttite des
érat~.
I1
réalifa
en qne_tque for–
re ces vo ines chitnere:s,
&
il
en
tira mérhodtque1nent
d~cxcellenres
induéHons
~
D JJ
tf'U
le
ci~l
&
l•
serre
fu –
rt'n t pr;dttitJ,
die Confucius
1
to~s /~.1 autr~.J
étres ma–
t /rir-ls
~xíflt>rt'nt;
i/ y
~ue
áet
a_nimat4x
.des
dutx
ft!'~es.
Qunnd le m ále
.'..!f
la
r~nulle
exiflerent, ti
y
eut
mar#
&
(onm e,
i/ )'
~ut
pere
&
fih;
t¡uand
i/
y
~~~t
pr-re
&
fils
il
y
rrtt
prtnc~
&
fitiet.
D e-1 3
1
Con~ucH~s .
co nclut l'o.–
ri"!inc
des lois
&
des
devoirs de
la
vte ctvlle.
11
íerott
diffi cile
d'ionaginer
de plns beanx princ!pes de . morale
~
de po litique; c'erl dommage qu'one ph•lofoph1e
Li
fubh–
tne ait
elle-mCme pour bare un
ouvrag:e. auffi .
extrava–
gant que le
y-lún~.
Voyez.
CH INOIS,
Phtlofof!hre
des.
Le fec-ond de ces livres a été appellé
chu-l<tng_.
ll
con–
tient
l'hiOoire
des
rro is prernieres dynafiies .
Out
re les
f!lirs hifloriques qu'il renferme,
&
de l'a';lthenlicité def–
oue!!_•ous nos favans européeos ne convJennent pas, o n
y
rrl'l'llve de beaux préce¡>tes & d'excelleotes m:tximes de
condnire .
L e troifieme q u'on nnmme
chi-lting
1
ert un recueil de
poéfie
anciefVleS , parlie dévoies
&
partie
ilnpi~s,
parrie
m orales
&
parr'e liberdnes, la plOpart rres-f•o•des. Le
pt>nple accoütnmé 3 refpeaer ce qui porte un caroél:ere
facré,
ne
s'appérc;oir
point
de l'irrél igion
1
ni du
liben!–
nage de ces poé fies; les do aeurs qm voyeot plus clatr
que le pl'u ple, d ifenr pour la défeo fe de ce tivre, qu'il
a éré altéré par des mains profanes .
•
Le quatrieme &
te cinq uieme
/.:ing
ont .été compile!•
par Confncius. Le premier eO. puremen[ hitlorique
1
&
f-ert
de co ntinnation au
chi-kin~l!; l~autre
l raite
d7s
rires,
des u lag
es,
des cérémonies légates, & des devorrs de la
fociété civile.
Ce [ont
la les ouvra¡¡es que
les C::hin ois regardeot
comme facrés, & pour lefquels ils o nt le refpeé't le plus
profo nd ; ils font l'objer de l'émde de leurs lerrrés, qui
pafTenr route leur vie
3
débrouiller
les mylleres qu'ils
renfennent.
KINGAN ,
r.
m .
(Comn¡rrc~.)
forre d'éroffe
a
fond
bleu' qu i re fabrique
au
]ttpon
qui
en
fournit beaucoup
a
la rerre de
} e<;
o. Elle eO: ordinairemem
ii
tleur,
Cem–
btabte
ii
celle de nén uphar.
KlNG-HORN, (
Gtfo~.)
v ille d'Ecoífe, d aos la pro–
vine-e de
Tif~
fur te Fonh,
i\
3
tienes
N .
d'Edimbourg
11 2 N. de Londres -
L oniJ·
14.
f .
lat.
66. 23.
(D.
'.J.)
KING-KI -TAO,
(Ceo~. )
c'erl le
~om
que les
Tar~
tares qui
re~nent
préfentement
a
la Chme'
OJH
donné a
In
capital e d e la Corée; les Chinois i'appellcm
Pingiang ,
ran di• que tes J apono is & les Hollandois qui om long–
re•ns ft!journé dans ce pays-la, la nommem
Sior.
Que
d'erreurs cette mnlripliciré de n oms
(i
diífemblsbles,
doi1-dle caufer dans In Géographie, pour d es lieux qui
ne fo1H pas
auffi
fameux que h
capitale d'un
fi
grand
pars? S a
lon~ieude,
fuivanr le P . Gaubil, efi 133d. 33'.
30
1
./at
37' deg.3o'
•9"·
(D.'] . )
(( 1
N G O
l::
m . (
H'.ft. nne. B oe. )
c'efi uue plante
du Japon;
elle' a
de grandes fleurs b1anches qui s•ouvrent
le n1arin . L e kos
&:
kudfi,
vul~airement
firagav• ,
en
eO
une aurre
qui
s'épanouit
3.
m ad i;
l'une
&
J'au(re (e
cuhivent dans les
jardins .
K 1
N G SAL E, (
G log . )
villc
a
marché d'lrlaode,
dans
1:1
province de M ounfler, au conné
&
a
12.
mil–
les
S .
de G o rk . Elle
e
O peuplée, march•nde, &
a un
excellenr port .
Lon,v;.
9·
ICD.
lat.
p .
36. (
D_.
'J. )
K INGS-COUNTY, (
Glog. ) regu comrtatru,
con–
trée d'lrlande dam la province de LeinO:er. Ce co ruté
dl de 48 milles de long, fur 14 de Jarge, il comprend
'' barnnies: Philips-Town en ell la cap11ale.
(D.'] .)
K 1 GSTON, (
G l •.g. )
ville d '
An ~ lererre
daos le
cotnté de Surrey fur la
J
atnife, 3
JO
JnÍile!s
de
L ondres
c'eO: ou
[e
tieunenr
les allifes .
L ong.
17. 18.
la<.
j"I .
24. (
D
/.·)
Kl G TOWN,
ort
PHLTIPS-TOWN,
REGIO–
POL
!S,
(
Glog.)
ville d' l rlande dans la province de
L einller,
ca
pirale
Jn
K lngs-Couuty,
io
18 m i
!les
N .
Fr.
de