11-1..
KUB
on prétend que le eonfeil de la ville en lit pré.fent
a
M.
de L ouvois . minitlre de la guerre fous Lou!s
X
l V.
K
R Y
L O
W, (
Glogr .
)
il
y
a deux vtlles do ce
nom; l'une ett dans la RuOic rouge , dépendame. de la
Pologne, dans le pal•tinll
d~
Bol,czo
1
~ur 1~
nvtere de
Bu¡: ; l'autre en en Volbinie, 3 1endrott
o~
le T3mm
fe Jette dans le Boryllene ou
Niéper.
.
K
S
El,
f.
m. (
Hift . na<. B
ot.an: )
c'eíl un gut
~u
Ja:
pon
a
baies rougcs, dont les
teutlles, font femblaoles a
cclles dtl kenkoo
&
vicnn~.:nt
une a une,
::tlteruatlve–
.n,enr oppofées. L e nom japou?is
fignifie
to~te
P';ante
earatite,
&
par exce. llence le
g UI
Ktem?f~r
n en.
Vlt
au
J
apon que ilans un bois de melefe, de la provtnce de
M :k.owa.
Autli les púfans de ce cantan
l'app~llcQt-tls
én¡Í-maaz;
<,:'e{l-~-dire
gHÍ
Jc
J1!C/eft :
KU
KUBBE' ,
r.
m . (
1-lift. moá.
~
les Turcs nomment
sinfi une toul" ou
lW
monum<!rll
d'uu travail léger
&
dé·
licat, qu'ils' élevent fur les
tomb~aux
des ,vifirs o
u desgrands-feigneurs. L es gens du comrnun n ont que
de.uxpierres
plac~CS
de
Qput
1
t'une
a
la
t~(C
&
J'autre a.
u p1é ·On grave le uo m du défunt fur
1
une de ces pterres
1
avec une pc:tite priere. Pour un homme qn met un ntr–
ban au-detfus de la pierre
&
pour une femme, on met
quelqt~~autre
ornement .
1/_~~z:.
Cantemir,
/Jift.
ott~m~ne
·
KUBO-SAM .'\, (
1-lijt . du Japqn . )
on écnt aulli
CUJ30-FAMA nom de l'empereur , o u, comrne s'ex–
prfn1c Krempfcr
'du monarque [éculicr de l'empire dn
j apon ;
voyez
e~
que
nous
en avons dit. 3
l,~rti&/~
d4
J
APON;
&
v•yez
aulli le mot DAilll, qut dé ftgne.
1
er~J
p reur eccléfianique
hé rédita~re
du royaume .
(D.
J.)
K
U
D A
C H, (
Glogr.)
for1ereffe de Pologne dam
l'Ukraine , au palatinat de Kiovie, fur le N téper, vers
les frontieres de la perite Tanarie . Cene fortereffe appar–
tient aux Cofaques .
L ong.
5"3 ·
20.
lattt.
47·.r8. (
D:
J.)
KU FSVE IN, (
Glogr.)
Z eylec dit
~OPFSTEl~,
petite ville avec
ut~ ch~teau
pris
p~r
!e du7 de Baytere
en t703. E lle revtnt a la matfon d Autrtchc apres la
bataille d' Hochllet .
Kufteilf
efl
fur 1'
!no,
a
20 lieues
S .
E.
de Munich,
14
N . E. d'lnfpruck.
L o11g.
29.
46.
lat.
47·
20.
( D .
J.)
K U G E,
r.
m :
(
Hift. moá. )
ce mot figni6e
fcig>md .
Les ¡>rétres japon.ois, tant ceux qui fom
a
1~
cour du
D airi que ceux qui íont rt!pandus dans le refle do ro–
yaumc, preunem ce titre faOuenx . lis ont un
habillett_~ent
particulier qui les diflin¡¡ue des la"lqlles;
&
cet habiiie–
mcnt change fuivant
k
pone qu'un pretre occupe
a
la
cour . Les dames de la cour du D Jtri ont au!Ii un ha–
bit qui les difl ingue des fernmes Jaiques .
KUHRIEM, f. m .
(Htjl. nat. Min. )
c'en ainfi que
l'on nommc daos les fonderies du Har11. une efeece de
mine de fer , aiTez pen chorgée de ce métal, qui en jftune
oú brune,
&
dans l'étar d'une ochre; on la JOint
~
d'au–
tres mines de fer plus riches, donr on a rrouvé qn'elle
facilitoic la fufi ou . (-)
K U L
ou
KOO L,
f.
m . (
H i/f. mod.)
en que, c'en
propremem un domenique on un efclave .
Voyn
Es–
CLA v E .
N ous lifons dans Meninski que ce nom ell c0mmun
a
tOUS les fol dats dans l'Empire ottoman; mais qu'il efl.
parriculier
a
la garde du grand-fcigucur
&
a
l'infanterie .
L es capiraines d'infamerie
&
les capitaines des gardes ,
•'appellent
kú/ :<.abitlers ,
&
les gardes,
kapu klill<ri,
ou
efclaves de aour. D 'autres auteurs nous aífurent que to us
ccu< qui ont quelques places qui les approchent du grand–
feigncur'
qui tieuoent
a
la cour par quclqu,emploi ' qui
font gagés par le fultau, en un mot, qui le fervent de
quelque
fa~on
que ce foit, prenneot le titre de
kúl
ou
.loo/,
ou d'efclaves,
&
qu'il les éleve fort au-detTus de la
qualiré de fujcts. Un
J:dl
ou un efclave du grand-fei–
gneur , a droit de mal trai¡er ceux qui ne font que fes
domeUiques ; ¡nais un fujet qui maltraiteroit un
kúl,
fe–
roit fé verement puni . Les grands-vifirs
&
les hachas ne
dédaignent poim de poner le nom de
ktll .
Les
ltúiJ
fom
enrierement dévoués au capnce du fultau; ils fe tiennent
pour fort heureux , s'il leur arrive d'l:tre étranglés ou de
m ourir par fes ordres : c'en pour eux une efpece "de mar–
tyre qai les mene droit au ciel .
KULKIEHA IA , f.
m . ( Hift . moJ.)
c'eflain!ique
les TGrcs nomment un offi cier génér3l qui en le lieo–
tcnant de leur milice ,
&
qui occupe le premicr ran¡:
3prt:s l'aga des Janiffaires
par~i
les
troupes, mais qui
preod le rang au-deffus de lut dans le confeil ou dans le
divan - C'efl tui qm qui tient le róle des janillaires
auffi–
l>ien que du reOe de l'infanterie; les aftaires quj 'regar-
KUR
den! ces troupes fe
terminent en.tr.e Jui
&
l'aga
o
Voytz:
Cancernir ,
hift. oltomanr.
KULP
LA,
ou
KULPE,
(Giog.)
en latin
Colapis,
riviere du royaume de Hongrie en Croatie. Elle a
fa
fource dans la W indifchmarfch en C arniole , vers Buca–
riza,
&
apres un aCfez
Ion~
cours elle fe jette dans
1~
Save
:l.
Craslnwin. , un peu au-deffus d'Agram.
(D. ] . )
KUPFERNJKKEL,
f.
m.
(1-lift. nat . Min .)
nom
que tes minenrs de Sax e donnent
a
une efpece de mi–
ne dlarfenic quien d'un rouge femblable
a
celui du cuivre,
mais qui trCs-fo uvent ne contient réellement que peu ou
point de ce métal , Quelquefois
il
efl mélé avec les mi–
nes de cobalt; ce qui fair qHe quelques aureurs l'ont re–
gardé comme étant lui-mt!me un• mine de cobalt;
maisil ne fait que nuire au fuffre oy
:i.
la couleur bleue
q.uel'on en
retire.
M .
H enckel crott que cette mau
vatfequalité vient
d'une
t.erre étrangere
qui
s'y
tronvc
&
qu'on
ne peltt point en dégager . L e
la•p(<rniltlul
ne contient
communément que de la
t~rre,
de l'ar(enic,
&.
untt quan–
tité de fouffre qui en tantóc plus , tamOr moins grande:
quelquefois il y a outre
ce!~
,un peu
d~ cuiv~e
qui s'y
trouve accidentellcmenr, votla pourqu01 ce mtnéral co–
lore en verd l'acide
njtreu~
dans lequel on le fait diCfou–
dre.
O
u
préteod auffi qu'on
y
rrouve quelquefois de
J'argent, rnais c,en
encore
par accideot,
&
cela
~ienr.,
fu ivant M. Henckel, d'un cobalt tena
m
argenc qUI s'ell
m~l é
avec ce minéral . (-)
KUR,
(Giogr. )
riviere d'Afie qui fort du Caucafe,
f<!lon C hordin,
&
fe
jette dans la mer Cafpienne . Le
P.
A,.ril prétend que cette riviere 3 fa fource en Géor–
gie,
&
qu'elle enrichit les pays qu'el!e arrofe, par la
quantilé d'enurgeons qu'on y peche ;
e
en le
me'!me
que
le
O¡•rru
des anciens.
(D . ] . )
KU R
AI3, (
Glugr.
)
perite ville de Perfe
a
demi-lieuc
de la mer Cafpienne,
~
prcfque cachée dJns fes arbrj!S .
Quelques-uns l'appellent
K esker.
du nom de la provin–
e<!
dont elle en
la capitale .
~ong.
67.
.fO.
lat.
37·
36.
( D . '}. )
KURGAN
LE,
(Gio7.
r.) riviered'A fte. E lle a fa
fource dans la province de
Kora1.an, vers le
8.r
deg. de
long.
&
le
3f
deg. de
lat.
au norddes monragnes q ui
reanent dans la partie méridionale de cettc province .
.'l.pres un cours d
1
cnviron
6o
lieues d' Al letnagoe, elle
fe jette dans la mer C afpienne
a
l'ouen de la ville d'
A–
nrabath . C'en une riviere fort poiffonneufe,
&
qui fer–
tiliCe les camons du Khornfim qu'clle arrofe.
(D. ] . )
KURILI, (
GloJ!:.)
peuple de S ibérie qui habite
la
partie méridionale de la prefqu'ile de Kamtfchaka;
il
efl
plus pol icé que fes voitins,
&.
l'on croit que c'elt une
o:olonie venue du Japon: leur climar en plus chaud que
celui de la partie plus feprentrionale de la pref9u'ile de
Kamtfchaka; ils font fort pauvres, vivent de potCfon,
&
fe vetillent de fourru res; ils ne payent tribur
a
perfon–
ne, ils brdlent leurs morts malgré
le~
défenfes qui leur
en onr été faires de
la j'art de la Rullie . Voyez
D<–
ftripti,Jn de t•empire ruUún .
KU RO-GANNI,
f.
m . (
1-lifl.
nat.
B ot. )
c'en un
~rbre
du· Japon, dont le
bo[~,
fuivant la fignification de
fon nom, approche de la dureté du fer. Ses feuillcs qui
funt fans poils
&
fans découpures, rcfemblent 3 cell"'
du
telcphtum
commun . Ses baies font de la groffeur des
o
petites prunes fauvagas . On en dilliogue une efpece qui •
fe no mme
luro-J.aki .
KU ROGGI,
f.
m.
(1-lift. nat. B ot.)
c•en un arbre fau–
vage du J apon; il a fes feuilles ovales, torminées en poin–
te, longue<
d~
deux pouces,
&
légerement deorelées.
Ses fleurs fonr doubles , d'un jaune pi le, perit"', garnies
d'un grand nombre d'éramines qui environnent le pinit .
11
a plulieurs fleurs fur un feul pédiculc . ·L es
p~tales
ex–
térieurs font écailleux
&
recourbés . Ses baies font plus
groffcs qu'un pois , oblongues, charnues
&
purpurines .
KURP IECKS,
f.
m . (
Glog- H ift. mod-)
nom qu' on
doone en Pologne
:l.
des payfans qui habitenr un canton
du Palatinat de Mazo.,.i•. lls fqnt
iodépcnd~ns,
ne vi–
vem que de la cha!fe
&
de leurs be!l i1ux. D aus des tems
de troubles ils om
fou vent incommodé la républíqoe .
K U RTCHY,
f.
m . (
;frt .
milit_)
efpece de milice
ou corps de troupes che1.
le; Perfans. Ce mot
figoifi~
dans Con origine
unt armlt
¡
mais il en reflrainr
:1
un
corps de cava!erle compofé de la noble!fe de l'em pire,
&
des defcendans de ceux qui placerent le
Sophi-ffma~l
fur le rrone
o
lis font environ
18oex>
hommes .
L eur colonel s'appelle
kurtchy-bafcha.
C 'éroit jadis le
premier polie du royaume ;
&
le
kuru hy-baftha
étoir
che?. les Perfes ce que le connétable étoit anciennement
en France _
Cbamb"s .
K U R U L T A I , f. m . (
1-lift . modo)
c
1
en •iofi que
foos Genghis-Kaq,
&
fous
Tamerl~n,
on nommoir la
diete