JUS
Les
l!diles, dont le nombre fot
augment~, erer~oient
auffi en ron nom cc:nsines p:arties de
Js
pulice.
11
y
avoit soffi un pré1eur daos clnque province,
1~c¡oel avoit fes aides comme cclui
d~
Rome.
Sur la 6n de
la
rl!pqblique. les ¡ribuns
&
les <!diJes
e
urules s'auriouerem une JUrirditlion contenti<ure, indé–
pendante de celle du pr<!teor .
L'•utorit<! de celui-c; 3voit déjn été dio>inu<!c en loi
4onnnnt un collegoe pour coonoitTt: des ca
u
res des étun–
gers, rous
le
titre de
pr~r
P-''/!,;.;,.s;
oo lui adjoignit
encare li
1
auu es
prérenrs pour les caofes capit31es. 4es
r.rétcors provinciaur prenoienr
~ufli
rl!loce avec cux peo–
daru un an, avam que de p3rrir pour l<'!rs prnviqces ,
folls
pr~tene
de les infiruire des aff1ires publiques. Qq
infiitua ·aul!i
en~
pr<!reurs pour
la
police des vivres en
particulier. Enñn, fous le ¡riurnvirat ol
y
avoit ¡u!l:¡u'a
foiunre qua1re prérours daos Rome qui avoienr rous
leurs tribunaux p1!rticulicrs, de tnéme <¡ne les rribons
&
les édiles.
'
· ·
Un
d~
premiers rpins d'
A
ugune, lorrqu'il re vir P'!i–
tible po(jelfeur de l'empire, fu¡ de rétbrmer
la
j11jii".
11
réduifit dlabord le nnmbre des préreurs de
la
ville
~
fei'Ze,
&
t!tablit au-.!eflus dleux
le prt"fer de la ville,
dont la JUrifdiélion fut
~tendne
jurqu'i cinqo•me llades
outour de la vllle .
11
connoifloit reul de$ alfsircs ou
quelque fo!narcur fe
trouv
0
ir
iqtéreflé ,
&
des crimes
commis daos toute
l'~rendoe
de fa province :
ll
avoit
feul la police
<!an~
lq ville ,
&
J'~pp~l
des feotenccs
d~f
pr<!teurs fe retevort R•r-devan¡ luí .
Les édiles fnrent <l'abord
ro!dui~
il
lit :
on leur 6ca
la
polic~
&
rout ce qulils avoienr ufurpt! de jurirdiélion
fur le pr<!teur;
&
daos la rt¡ite
Go~
fiantin le>
(irpprim~
totalemcnt; 01 donnq
~u
préfct de la ville ·d'autrcs ai–
des au nombre de quatone, qlli furem nomrr¡és
01ra
~
S~rr1
1<rDi1,
OU
.zdi111torcJ
pr~fel/i
lfCÚÍ{ .
IÍ$
étQICIII ma–
&rfira~s.
du fecond ordre,
>nt!,!fÍ(/ratuJ
minorn.
La
vil le
fot d1vofée en autaru de quartiers qu111 y avqit de
cur~teurs,
& .
chacun d'eu;
fue
charg<f de Faírc
1•
pollee dans
ron quarner. On leur donna
~
chacun deus liétcurs
~
ur
fl!Rrcher devanr eut ,
&
faíre eiécurer
let¡rs ordrcs.
L'empereur Sé
y
ere·
oré~
encare
qqa~qne
aQtres curar
reors;
4<
pour les r;.ire confidérer davaqtage, il voulut
gu'ils' fqlfenr cl¡oifis daos les familles confolaires.
'
Le
préfet ·de la vil!e ne poovanr conooitre yar
lui~
m~tp<?
de !Ou¡es c110res, on luí donna · det¡r ¡ut¡do!lé–
~ués,
1''!".
appellé
pr<t!f<llaJ
annqn;,,
qt¡i ayoíl la
po~
hce des v•yres
¡
l'autre
:app~JI~ pr4f~llHf vigil~m:
ql!i
~?n~m.andoor
le guer .
C~!ut-ci
avoil
qne
!'fpece de ju–
rrfdtfl ron
r~
les vqleurs ' 6Joux, malfaiteurs,
&
'gen~
rufpoéls qut conuneuoíenr quelque défordre peodanr la
nuit; il pnu voir les t)ire arrc!rer
&
confiicuer prílooníer¡ '
m~
me les faire
~nu!r
rur-lc;ch•0P s'il ' fa¡;;ilfoit d'une
faure lé¡(ere; ltlJrs
11
le déhr étort
~tave
ou que l'accu
fé
ftlt une perfém ne de quelque conlldéraríon,
íJ
de>qft
en reférer au-pq!fet de la vil le.
Chaque pm.-ince étoit gonverr¡ée par un préli.Jenr ou
proconful, felon qu'elle étoi¡ do dc!parremenr de l'em–
pére~r o~
_de c.elur du
fén~t
.. Ce m
~ifirat
étoir chargé
<le
l
odmomllrquou de la
tsl{lu.:
les proconfuls avoienr
chac~o
pres <!'eux plulieurs fttbdélégués qutoq appellnh
le{{atl
proc on{tjlum;,
paree qu'ils les envoyniem daos les
d1fféreos lieux de
leur~
gouvernemens . Ces
fubdt!l~¡:ués
11yam
o!ré
dífirib~tés
dans les principales villes
&
y
éraiu
~e
venus
f~dentaores,
furent appellés
{matare~
¡,,,;,
o
u
J~tdrcu
ordm arii
1
&
quelquefojs
li
mpkmeur
ordi,...rii .
C:eot deS
VÍ!ICS
mOÍOS COn.ftdérabJcs fureot OOffiméi
j N–
J rca
peda•w ;
&
en6Q les JUge des bourgs
&
illages
fureor nomm6
magiftri
p.zgorum.
. L'appel dc:;s
ju~r
des
p~rites
villes
&
des bourgs
&
vrllages , étott pnrré
~u
tnbunal de la Yille capitale de
la p"rovínce, de la capitale
a
la LJ1étropole
de la mé–
tr?pole
~
la prir11'!.rie.' d'oi\_l'qn p¡¡uvoil
e~cwe
en cer–
, 1=1JO? cas appelter
~
1empereur;
m~i~
comme cela eoga-
georr
~a
os des dépenfcs uceffi ves pour ceux qui de–
m eurolent
d~ns
les qaules, Connanrin
y
établit un pré–
fer do prétoore poor j uger en derníer relfort les alliíires
que l'oo portO.Í! 30P3rayant
a
l'empcreur.
.
~oos
l'empire
dl.'\dri~q
les magifirars
romains qol
<!wrent eovoyc!s daos les prpvioces, forent
~ppellés
co–
m
lt~!
t¡•11(i
ef~
eoHtitatN priMnfi.t;
paree
qo'on
tes choi–
.{
j.lf~rt
ordonarremrnt dar¡s le conreit
!ln
prince . Ceur qui
cvo~ent
le gou\·ernemcot des pnlvinces fronrieres furent
n ommc!s
JN~u ,
par<:i: qo'ils avoient le commandement
des armées .
•
'
·
borfque les
Franc~ ~renr
c:ooqois les Gaules
ils
y
(:Ooferverenr
1~
ml!me
o~dre
que les Romains
y ·
ll~oient
-<!r~~lr p~or
la
divi~on.
des gooveroemeus
&
pour l'ad–
mt~J!lnmoo
de
la
JN.Jiiu .
Les
oficien Franvois
prir~
JUS
les tirres de ducs
4<
de comtes 2tr1chl!r au
t
gou-.'ernc:-–
men qui leur fureot ditlriboo!s;
m2is
les
otñci~r
d'un
rong inférieur oe troovant
p
s alfe2 de dígnité dsn
le<
litres ¡le JUges
prJ""';
,,.¡
..,..,rifrri
f~>~•n•m,
qoi ltoicnt
ulité$ che1.
les Romaios. conferverenr leun utre$ de
cen~niers ,
de
CÍQ
:¡t¡~tl!eniers
&
diu inicrs,
&
rous ces
mc!mes
rirres oh rendoicnt lll
¡11/fia
dan' les pe 'tes
il–
les,
boor~s
&
viliJ~es.
Quelquc:s·un
croícnt que c'cfi
de-la qn'<:tl ••cnue la difiinélion des troi degr<!s de hsu–
te, moyenne
&
balfc
t•fliu .
)....es ccmeniers au•quels c!toieot fubordonn<!s les cio–
quanumíeq
&
dhainicrs, rclevoicnr det cQrnte des vit-
1
s opí,rales . Ces comrcs
rdcvoicnr eus-mt!ru
des
comres ou ducs de, provinces ou villes
m~rropolitaíncs;
ccux-ci des par6cc< qui prélidoient daos
Jcs
illcs pri–
muialc:s,
&
les pa¡ríces rclcvoieot du roí, legue!
Jll~eoir
fouverainemem
&
en dernier relfon lel
gral}d~
alfil¡
res,
foi[ dan• fon conl'eil
par~icplier
avec le comte ou maire
du palai$
1
quí prir
la
place do préfct do préro:re de
Gaolcs, ou en public 3 la
t~te
de fon parlemcnt, lorf–
<¡o'il
é~oit
2lfemblé.
Les comtes nvoienr des VÍC11Írr1
ou yicomtes qoi
<!roicnr comme leur> lleurenans.
· Pour conrcoir to us ces officicn daos lcur devoir, le
roí eovoyoit dans lcs provinces des commilfnires appel–
l~s
míffi damrnici,
p<>or recevoir les pl3inre.s qu; l'oo
:tvoir
a
faite contre l¡:s jqges ordinaires
des
lieox.
9utre l"'s jugcs royaux, il
y
avoit
d~s
lors d"'uJ au–
''es fot!CS de jufiices en f'r!lllC(:i ravoir les
jN(/i.u
ec–
cl~fiafiiques
&
les
j".!lius
feigneumles;
la Jorirdiélion
eccl~liafiique ~toir
¡:xcrcte pu
1~ c!v~qurs
&
les abbés,
qui coonotlfoicnt chacun daos leur
~erriroire
des mntie–
res rpiriroelles ; des atfqires
~ecléliafiiqu"'s
&
de celles
qui étoienr alor& réputt!es
tcll~s
.
f/oya.
<i-J"'""t
J
v.._
RlSUICTJON ECCLE
JASTI~VE.
' Les
v•lfau~
&
1\rrÍcrc-valfaux des
comr~s
,
&
des
j!v~<¡oes
&
abbés rendoient aulli la
'"Jiiu
daos les ter–
re~
qui leur
éroi~nt
<!onn<!es
~
litre de
b~n~tice
1
ce <¡ui
fut le COfTl!llCOCC!llCill qes
Í~<f/iro
rc:gncuriaJcs.
QueJque tems apres
IQUS
les
bén~fi ceS
des la'ic ayant
~ré ·
traosform<'s en fjefs , les
j~t{lices ~es
comtcs
&
des
dqc~
dtvinreot elles-mEmes des
Juflius
fcigneurialcs,
&
il"
o' y
svoir alors de
iujliers
royales que celles qui étoicnt
e'erc~~ p~r
les otlicrers du roí
dan~
les
rerr~s
de fon
dt•ma1ne,
Lorfque les comtes
&
les duas
chan~ereo¡
leurs gou–
yeroemens en [eigneqrjes héséditaircs'
ols
re déchargc–
renr du ·foil¡ de renqre la
)11/liu
rur des vicom1es, yj,
guicrs oq
prev~rs;
dons les ·lieux ou il y :tvoir un chA –
teau' leurs lleuten:ms furent nommés
rhát.lainr;
d•ns
les limpies bourgs
&
villages, les jugcs qui prirent
la
place des cememers · furent
appell~s
majoro
v il/ar11111,
Jl!aires Ol! principaut des villages; tme qui revennit af–
rez
~ cei~J d~
magijlri
pagorsc~
l
qoi
~WI!
ufité che:¡
les 1\Ql(ltllps ,
Les ducs
&
les comtcs s'ttoienr
n~anmoins
r<!rervé
une ¡urifdiélion rttpérieure au"..delfos de toutes ces
;Njli"
ru,
qo'ols continqerent eljcore pendanr quefque tems
d'exercer avec
leurs paírs ou prÍtjclpaux valfaux qlli
étoÍent
1''""
inter fr:
ils tenoient leurs audieoces 011
alli
r~
avec
eux
quatre fois l'anno!e
&
me
oír:.
plus fou-
• ven!, lorCque cela étoÍ[ nécelfaire, on
y
uaitoit des
af–
f~ires
concérnaur le domaine
& ·
aurres droits du rei–
gnenr, de
celle~
od quelque noble ou eccléliallique étoit
uH<!relré, de crimes quí rp¡!rítoieot la morr naturelle ou
~ivile,
en6Q
des appellarions des juges inférieurs ,
Cecrc .por¡ioo de jurifdiél ion que les ducs
&
les com–
~es
s'c!rooenr réfervo!e, fot encare abandonnée par tux
~
des ol!icicrs qu'oo nomma
baillif',
&
en d'autres en–
droírs,
flnleh4N.r.
·· Let
priiars, les chapi tres
&
les abb•yes de foodation
royale s'érant plaint des entreprires que les joge• roy2ux
faifoient fur leurs priyileges , nos rois
les mircnr
fous
leur proteélion
&
fauve-g2rde, Icor donnant pour )ugc
le prcv6t de París; c'ell ce que l'ou appdle
lt
drotl de
g4rJ,
garJ;,,,, .
·
D'ao aque c6té, les
feigneur~
fupport:lllt
impa 'em–
menr l'iorpcdioo des commílfaires du roí, appell<!s
mij]j
Jominíri,
qui
les rappelloiem
:i
leur devoir ; on celfa
pendant quelque tems d'eu euvoyer, mais :tu lieu de ces
eommrlfairesJ le roí
é~lí¡
quatre baillif pour JUger le5
ap~llatioos
es jnges royaux inf6rieors; le 6exe de ces
baíllages
fot placo!)
V
etmand, au¡oord'hui Ssint-Queo–
tin.
a
Seos,
a
M~con
&
a
Saiot Pierre-le-MoU!ier.
Philippe Aogufle lltablit
en
11"'
<le rembla.bles b•illia–
~
dan•
toOtes les pt:Íncipaks villes de ron dó maíne'
6t
ilaos la faite les ancieos dochés
&
CO!Jlté' ayam é1é rt!–
llllis
par
Civen
90~
.a
la
CQOtoD~K,
Les
pru6tt!s, bail-
lages 1