M A L
MALMOE',
ou
MALMUYEN,
en
lutin,
Malmogita,
(Géogr.)
petite ville de Suede, daos la Scanie . Elle fut
cédée aux Suédois par les Danoiseo
1658.
Les Flamands
l'appellent
Ellemug~n,
c'efi-3.-dire
coude,
paree qq'elle r'aic
une maniere de recoin. Elle efl fur le Sund,
a
4 l!etfes
S . O. de Lunden , caFitale,
6
S. E. de Copeohague.
Lon~.
30. f4 ·
!at. S3·
).
(D.'].)
MA L-MORT,
malum·mortuum,
(M
/J.c.)
efpece
de ·tepre, que les Médecins appellerem de ce nnm, dans
le rems qu'elle regnoit en Europt, paree qu'elle ren ..
doit le corps livide, & , pour ainfi
~Hre,
mortitié p:tr des
ulceres noirs, fordides,
croiitetn:. ,
fans femimen t , fans
doateur
&
fans pus, fe formznt fpécialement aux hao–
ches
&
aux j1mbes,
&
provenam d'une
d~pravatioo
ex·
ceffi ve du C.1ng
&
des fu es nourriciers . (
D . '].)
MAL M O U L U , adj. (
V,hur
)
On dit, fumées
malmoulrus,
ou mal digérées, en parlant des fnmées des
jeunes cerfs.
M A L O, S
A
t
N T ,
en latin moqerne
M .<clo••iopolis,
(
Glogr.)
ville de France en Breragne, avec un év6ché
fuffragant de Tours, qui vaur aujourd'hui
36
mille livres
de rente.
E lle a
pris le nom qu'elle porte de
SaiNt-Ma~
lo
Con premier éveque, en 1149. Son port efl célebre,
&
tres-fréquenté; ccpendant
il
efl d'un difficile acces'
3
caufe
des rachen•
qui
Fenvironnen~ .
Les gros
b5.timens
vont déchar¡¡er
a
Saint·Sorvand, qui efl pius avam dans
la
baie au mrdi .
.
Saine-Malo
efl défend u par un chiteau, qui eO
a
l'en–
trée de la chautfée,
&
par plufieurs fort>. C'eO une de$
villes du ro·yaumc oú fe
f~it
le plus grand
&
le plus avan-
(t)
C'eft avec rai(on que
le
célébre Eu{bche M:tnfredi
a
dit que
Mal~
t~~h:v~tr ~~o~~it~e~la~~n~~s d~~~¡::xfi~ler:r~so~rq~fre
1
: re~m;:ie(~~~
&
les beaux: arts
~te
la barb:uie
oii
ils avoient été long.tems en–
{évelis , pour les éte:ndre
&
les poaer au plus haut dégr6 auqueJ
iJ
ell
permis
l
l"entendemcnt humain de s'élever . En
Eflct
Mal–
pighi fit dan.. ¡·An:nomic d'auffi brillans pragrCs, qn"en fin:nt
1..7:'1-
Jilée dans la Thé'Qfie
du
mouvement . G:lflCntti d:1ns
la
philofophie
expérimentalc.
&
Defe:trte.sd.1n~
lo. Gtometde: non leulement il
érendit les cnnnoiffances de ¡·Anaromic, mais il Ja releva de I'o.–
bandon oil
die
éroit
tomb~e
&
pour ::l.inli-dire il la régéner,,.
Q.u'il me foit done permis d'emrer
d;~ns
un
détail
:
3.br~gé
(ur ce
gra.ndHomme,
de
f;~.ire
conno1trc de cornbien
de
d¿"couverte:.s no¡u
lui (ommes redevables • de rappellc:r¡ c:nfin comhieo de tr;.ces
lu–
rnineofes
il
nor:u a
laiffées dans
l:t
v:~.fte c;~rriére
qu'il
a
courae.
qui onr fi heureufcment v.uiJé pluúeuu
l~avans
écrivains qui ont
{~u
le8 fu ivr,e,
&
imiu:r ce grand modéle.
Malpig~i
n:1cqnit l'an
162.8
:i:
Crevalcuore bourg
du
ctiA:ril\ de
Boulo!,ne; il eut pour lnahrcs Batthelemi M-afi'arí.
&
Andr~
M
a.
riano
prc.fe(1't:urs en la céléb(u unive:ffité
de:
cc:tre ville , hom–
mes
d'
un r:uc m.irite,
&.
dom il parle fauvenr Jans fes ou–
vrages. I 1 étudia (o:u le pr-cmier
J'
Anatomie .
&
il
.:1pprit du
(e–
cond comblcn
il
c:ft irqportant Jans la médecine de ne poiot
(e
li.
v rer
a
la m6tode tlcs Ar:.bcs qu'on fmvait Jc:puis long.telops,
&;
qu'il c:anviem mic:ttx
(e (aire
un fyllCmc pr.uiquc fondé (ur le•
pré-·
cc:ptes du gr:md Hypocnue.
L'.an
IÓfÓ ,
le Sénat de Boulogne le
jngea digne d'oc:cuper une C'haire dans I'Univerfi1é , De
13
il palf.'1
:lvec le méme grade
~
l'uoiverfité: de Pi(e,
oU il
lia unl érrolie
-amid¿ avec l'•mmortel Barclli. Tom
le
monde fyait combien il
fat avant3geux
a
l'un
&
3
l'<lUtre
de
(e
communíquer Jeun
ab(cr–
•ations reciproqtJes
&
leurs idées philafophiques. Malpighi fur :dnfi
:l
porrée
d~
fe
lignaler
l
la cour du Grand Duc
Ferdin.md, (ous les
yeu'IC duque! fe tenuient divcr(c, l.ffemblées littéraires, auxquelles on
peur rapportcr !'origine de lt célébrc: Académie
dtl Umau•
qui
a
fi
{ore
enrkhi la Philafophie expérimenrale
~
&
dont l"exemple
8c.
h
rc:JO~rraée
ont doqné naiCT:mce ;\ celles de P.lfis
&
de l and,res.
L':.n
t66:J.,
Malpighi fur nppellé 3.
Mc:ffi nc pour remplir la pre–
pticre chairc de l'uni\'erritC: v3camc
pM
h.
rnort de Pierre C30:cllo;
il
rcvint
eri
t6¡ 6'
a
Boulogne o!) il reprit
Con
pollo:: de ProfeReur .
ll
fcrnbloit n.: rouvoir vlvre loin de cene famen(e
vil\e,
tant il l'e.
ftimoit comme l"31ile des fcienccs,
&.
c.:ntr.tiné par le défir d'y
fi.
pir (es jou{s
d.msle
fein de fes arnis;
mai~
ce projet ne lni réu(.
6t point. car il dur fe poner
l
Rome en qualité de premier mé–
~ecin
du Cardin-11 Pig,;uc:lli, lor(qu"e:n
1691
il fut élevé .1u Pon–
'lfk:u
fotu
le
nom d'lhnoccnt
Xll.
Malpighi fut iofutigablc
a
Ro–
me dans l'exc,:ccice de
1:!,
médecine rr.ltiqqe ,
&:
d:UJ.S l.t COIUpt>ti–
tirm de
(es
OQVrOJges, juCqu":i
ce
qu'j) (uccorpba
a
une ::lltt::llque
d'npoplexie
qui
rermin3 fe.s jouu l"an
1694· 11
rnit
au
jour plu–
fieurs
oy.vr.:.ges qlli le rcnJent immorrel,
&
J"amret égalc:ment
otile, ont
éu!
pubiiés .:.pcCs
(a
mort.
11
y a peu de Jlartics du corps humain dont la cannoiífance
n'.ait éré .augmentéc
&
c:nrichi.! ll;'lr Je.s ob(ervations
affida~
de ce
grand :tnaromif\'e: il a me!me
confiderér;~.bleruent
multiplié les dé.
t:auvc:rres fur. cene malié're . 11 's•en fouvenr' .:tppliql!é
a
le, éten–
dre par une JUI'te 3nalogie, en cherchant ;\ le.s
v~rifier
p.1r l'ém–
dc: p;utiqllie:r de1 COfps •1es pollfont
&.
autreJ :tnimaux , pour f.aire
l'applicathm Je (es remarques
:i
la Rrué\uce dtl corps JJum3in : .ain(i
nous voyons ave.: qutlle fcrupul:::ufe
ac
P.!oiblc ::mention il a ana.
to~i(e
plufieurs.
pqil~?n5.
&
qncll-!.. bcll es conféqucnces, ou au
hlouu quclles
m¡;énue:uf~
conjdlures il c:n a tirée" fur les neffJ
r::~~~; ;~;o~: s;:i!:;m:~;:jn:ur: !3t~~~~~e~i;;r~tt;u;ur
l"fc'!
::t
~cu~es q~te
d'autrcs ont enfitite reconnues étre des
~ufs.
Les grc:.
noutlles retme furent un
cho~mp
:i
(es
obferv3tions
(ar
13 circula.
N~~é:c
0
r!~~~
·1;
1
~~rncr~n<l~c K~~uu::;"!~~~~o~: :;.~r~:mc~~·r~d~~
l'~lc:s
Je 1-a jUl\c
iJé:~ 'in~
DOUI
a!an~
des
~OPfDODS ! e~
Jes COO•
M A L
~ageur
commerce, fur-tout avec t'Eípagne pour t' Amt–
riquc,
&
en terre fcrme, pour la p&he de la mon1e.
Elle a formé d'itluflres pilotes , entr-autres jacques
Cartier , célebre nnvigateur
~
&
qui découvrit le Canada
en
IfH·
On fait qu'elle eO
h
patrie de M . du Guay du
Trollln, un des grands hommes de mcr de notre fiecle.
On a de luí
des
métnoires curieux,
impdmés
a
P3ris
en
1740,
in-4
o
U
l'on peut
voir
le détail de fes cxpéditions •
Saint-Malo
ell fitué dans une lle, jointe
a
la
terre
ter–
me r:ar une chauffée
Ol
jettée tr1:s-folide,
a
7. licues
N.
J.
de D ot, 17. N. O. de Rennes , 38. N . O. de
Nantes,
82.
S. O . de Paris.
Long.
C<iou Caffini,
1
f·
d.
21'.
30".lnt.49·
d 16' . i2".
iVlt!m. d< l'ac.
1732.
(D.
J.)
MA LP IGH [, (
corps rleimlair.
de) ,
Anat.
duéleur
en Médecine de l'univerfité de Bonlogne , fa patrie.[! a
publié
différentes
obfcrv:uions anacomiques fur le poumon,
lo langue, la peau,
&c.
11
y a entre Jo
pe<~u
&
l'épiderme
un corps, que rant6t on appelle
corp.1
,-lticr~laire
de Mal–
pighi,
comme daos la hmgue; tantór
corp1
muquer~x
á
e
Malp;gh;,
&
il
s'obíerve dans ditférentes porties . On dit
au
m' ,,
jjf/i!m<
¿,
Malpigh;
fur tes glandes .
V•yn
G
LAN–
DE.
Ses ouvragcs
ront,
Marc.
Mtllp~r_hii
Opera,
Lon –
dres,
1686.
Amflelodami, ;n-4.
in-fol. Marc. M4!p;ghii
Opua p.¡ibuma ,
Loudres,
1697 , in-Jul.
( t )
M A L P IGHIE,
malpi~hia,
(Botan.)
genre de plante
a
fl eur en roCe, compoíe<> de plutieurs petales diípofés
en rond . Le piflil íort du fond du calice,
&
deviene
daos la fui
te
un frnit charnu, mou,
prefque
rond, qui
n'a qu'uue
fellle
capfUle. Ce
fruit
comient ordinairement
trois noyaux ailás, qui ont chacon une amandc oblonguc:.
Plumier,
nova plawt. Ame1·.
g~n.Voya:.
PLANTE.
L~s
fi,ler:ant avec lui co mme Je1 v.:ffi<.ules de peu de c.wiré . ou corn..
me dea perites ecllulc:s
o.¡ui
(t:
comm~aoiquent.
&.
ot\
l"on
rcconnoic
la di(}ributlon d.:s v.:t(es
(::~nguins
, lc:ur.s
anallo~;T~o(es
,
&
les cel–
lules dcltinées
:i
reCCVOIC
&
r.!nvorer l".:tir ra!' la rt:(piruion . L'oti
voit daos (c:s <l!ovrc• pofthumes cambien
il
.:t
en :\
curnbaure can–
tre les aocic:ns
pr~jugés,
&
contrc les (cotiruens oppo(és aux
t'it:.o!
¡.
l"on
y
voit c.ommcnr
il
a ainfi fonrni m:aiéfe :\ ceux qui ont
(uivi
(.:s
tr<lce.s. pour compo(er des OU\Irages pleins
J'~rut.lidon·
(ur
cette p3rtie de l'Anatomic.
&::
(ur
la communieatian des
ccll~le•
de l'a1r . tels
~ue
cenx qn'ont donné ' Villis, Bililao , l}t.)rrichuu •
Stchon , Temphe11 , Hdvetius, \Vintlou
&.
Rutfcb.
U
fin
anffi le
premier qui dC:couvrit
~a
llrutlurc du cerve:¡u , en adroenant de:'
follicuJes glanduleux entre: l'exrrémité des V3iRe.:oux qui r..,rmens
Ja (ubfbncc corricale.
:k
l'.:xnémiré de ceux qui formem la
mé..
dullairc:
o
opinion
cléj3
cannue p.u lel'
forre~
oppolilioru du
célébr~
Rui(ch, m.Jis qui tint long-teros en (ulpen.s le
f~
.w.mtRoc:rhave •
&
qui aura tOllJOUn
(es
parti(ans, étO\nt vérit.1hlcment t.hflicilc de
fe décider paur !'un
des
deux: (enlimens contcaires . lTo1\t l.:s ana–
tomifteJ C,avent cambien
il
clt
,Hfficile de conno1tre
l:t
C'onft:ru..
lHon iméricure de la langue . M::alp!ghi nou•
en
a le premic:r
c::~:
..
pli<¡ué la n:nure • en nout Jéroontraoc qu"dle eft un mufclc: naua
en(..:ignam en mure le moyen
d'c:n
découvrlr tome la llmdnre.
les membunes, les m.ammelons ,
8c.
les fécré1ipns ; connoiR'3nces
qui
ont
~n(uite
t!té
perfeétionnées.
&.
ren~lut:s
plus cl1ires par Vate–
rus .
Morg:.1gni
&
Heiftcr. m.1is fur tout par Bellini
,¡~
•rJ4,.
zNjl_
&
¡ur Fr.:lcJCfato
tlt
li"J'~• .
Les découvenes de Malpigh1 (ur
la
&r;¡iJfe (onr .te la méme date que cclles ci dcRiu:
il
en fait con–
noiue
1-l
n:uure
&
l'ufage,
&.
nqu.s .ayanc com.Juit ;\ J'obfcrv:uioa de
Ion
paO~ge
p:1r la ve10e pacte, il nous
a
donné
licu
de croire qu•
elle concourt be;¡ucoup
l
la formation de la bite. 3inri que: l'ooc:
mieux d¿monrré .1ptC.t
lui
L!l'ter
&
Blal'ius. l 'organe du t..tc.\ ,
la
rcxmre de la pt>.,u.
&
les v:tfes JeR: nés
i\
la liteiJr
\X ':\
la rranfpi–
nnion, la llrué\ure do cU!ur, J11 foie, de la ratc:, Jet reins • de.
os.
des dent•. des glandes conglobée•, de la marric< •
&
de. ranc:
Q"autrc:s parties de llótre corps que
je
(crois uop long
~
d6t.11ller•
~~~~v~;;esl'~b/:;qu~lle~es ~~~~~;a(~~~c~~(~~v-a~~i~l~ ~&.de n~~:s u~i~~~¡
•.
~~~
J.o:~n•
tous les p3s difficile de
¡·~m
ie imporunt dr.: l"anaromic.:.
11
cía
ét~
bien difficiles qu..,un hommr" J'un gén1e
!I.UIIi
vnR-e
(e
fíit borné aux (cules
rccherch~
!nr
le
carps bUID;\in.
Se$
yeu~;
ob(~rvateun
embraRoient toute la Oi\türe,
&. •
Mat
1
,ighi
:~urq1t
vou...
lu
la couno11re entiérement,
8c
ptnéuc:r totn
(es
fccreu:
:;~uai
le..t
f9avans adrnirérent
8c
nous admirons c:ncqre
13
tres-l!xatle ana...
tornie des vers
i
(oye: qu"il nous a donné le premíer ,
&
qui
a
fervi de modélc:
i
Leuvenliock. Bakkcr
&:
autrt!~
qui d'aprc!s lui
ont traité de
CCt
otile infeélt:.
N,>u~
citerons
~ncorc
4
l::a gloire
de
ce grand hornmc (es
merveilleufe~
déeouvc:rces
(J.Irla ltrudure des
rlantc:s . qu'il examina
Íl
exa&cment .
qu'il
y
arper-yut Jes double•
canaux ddl:inés les uns
a
la circui:uion deJ (ucs no1trricicrs. le•
autres
a
la circul.uion de t•.,jr. qn'il défig;il.\ (out h: nom de tra...
chéc:s ,
&
indiquant l'analogic ou
r;~pport
qui cft entre les plan..
tes
&
les anim.1ux , il ouvrit la rome 3 Grc::w. Rcne.1ume, Brad-
!~fr~nG~h~r{pJe;;'lc ~u&e
5
ie 1-~~tc~tc~J~ ((~~· ~~~;~ ~~ch~:n~f~:~P;~
t-xpliqu.lnt p;1r une mé:tode
n~u\•elle
les moyctu de leur féconda–
tion
En fin nous fy:woru combien Arillote, Coicerus , F::abriciu•
~~~~(cuzenc~e~;~~e~i~!i"A~;~tl~li:~u~~Y ¡·~~~~";a;r¡~~~~~tio:: =~~;
Malpighi les
.1
tOUS furpalfés,
8c.
port:l fe• ohfervatiotU ). un fi bnot
dégré d'c:xatluuclc . &. jett:l un
fi
grand jour
(ur
cene trt!s.diffi...
cite:
quc:fiion. qu'il " pc:u
laifT~
a
díre
:i
L3ngley, Stenan. Ma
t..
treje.'ln
6c
amres qui en onr :caité pollérieuremept.
Qui
pour..
roit aprC' cel.1 douter des gr.ands :.vantages que les fcienecs
&:
le•
aru ont retiré des pénibles tr.tvau
1
&
de• r,.,vances
dt'couv~rtes
de
~:~sh~~3~rJm:::,~~~~~ ~~~~~ ~= l~r~~;t~~~1~'1 ·l:i~~¡j:ed~~u~t~~
ouvr~ges
des
f~naps
qui oot fuivi
f~•
rraccs
l
~P)