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MAL

•ot.

io-fo1 . 11 mourut en t6;o,

a

71

ans .

.

(D. '}. )

MAL-JNTENTIONNE' ,

(Gramm .

&

Mora/e . )

qui

~

le de!fcin de nuire. Votre juge en

mal

intention–

rtl.

ll

y

a des mécontens daos les tems de troubles .

ll

y

<1.

en toas tems des

mal

int~11tiont1IJ.

Le méc:omente ..

rnent

&

la mauvaife intention peuvcnt c!tre bien ou mal

fondé•

L~

mécontentement ne

fe prend pas toujours

en mauvatfe part.

11

ell rare que la mauvaife

intention

f~ír

excufable; elle p'en profquc jamais

f.1os

la diCJimula–

t•on

&

l'h ypocrilie. Si l'on en

mal

í»tmtionnl,

i1 faut

du-moins l' étre

il

vifage découvert.

11

en malhonnéte

de donner de bclks efpérances lorfque nous avons au

fond de notre ca:ur le de!fein fonllé de de!fervir.

MALJUGE'

f.

m.

(JHrifPr..)

figni6e nn jugement

rendu contre le droit ou l'équité.

Le

m•l jugl

donne 1ieu

a

l'appel;

~

1orfque le juge

cl'appel n'c!t pas une cour fouveraine, il ne doit pronon–

cer que par

bim

ou

mal jugl.

11

oe pent pas meure

l'appellation ni la fentence au oéaot.

(A)

MALLE

1

f.

f. (

Gaí

nitr

•)

efpece de cotfre de bois

roed

&

long, mais plat par- de!fous

&

par les deu

t

bouts, couvert de cuir, dont on fe

fert

pour mcttre de<

hardes que l'on veut porrer en campague.

v.y.-:.

CoF–

I"JlE

&

les

PI. de Coff"tiu.

Suivant les llatuts efes maitres Coffretiers-Malleriers,

les

mal/u

doivent

~tre

de bois de

h~tre

neuf

"&

taos

ourdi!Tur~,

don.t les joints IPient áu-moins éloigoés d'un

pouce, bten cutrées par-tout d'uoe bonne toile trempée

en bonne

&

[utljfanre colle. Le

e

uir qui les couvre doit

~tre

de pouraeau ou de veau paflé daos l'ahm

&

tout

el'

une piece; elles doivent

~tre

ferrées de bon fer blone

ou noir, avec plus ou moins de bandes, fuivam

leur

grsndeur . Les couplcu

&

r~rrures

doivent

~tre

porell–

lement bien conditionnés

&

de forme

requife .

VQyn

COFFRETtER.

MALLE,

[.

m. (

Hijl. de

Frqllr< . )

Daos la ba(fe la–

¡joité

mall11s,

malle, eO un vieux mot qul fignlfie

af–

[<mblle.

M. qe

V

ertot s'eu en fervi daos une

differta–

lioH [11r lu

f~rmeni

u/ie,;r parmi la

Frawu.

On voyoir

\lit-il,

a

u milieu du

malle

ou de

l'a!fembl~e

uue hach;

d'3rmes

&

un bouclier.

L

es Francs s'étant jettés daos les Gauks,

&

n'ayont

r.as

encore de lieu fixe pour knr dcmeure, campolent

ilan

s les champs

&

s'y allemb1oient en certains tems de

l'année pour re¡(ler leurs dt!férends

&

trairer dos atfaires

importante<. lis appellerent cette affemblée

mttllum,

du

tnor

mallen,

qui fignifioft

parler,

d'ou ils avoient foit

maa/,

un difceurs;

&

enCuite

on dit

malltrre

ou

aámal~

lQre,

pour ajourner quelqu'un

~

l'afil:tnblée générale.

1-foyez.

M . du Cangc.

(D .

J.)

M

A

J..,

LE' A

B

LE, adJ . (

drt ml<ha"i'f. )

ce qui en

dur

&

duétile, qui fe peut bartre , forger

&

étendre fous

le

marteau,

&

ce qui peut fouffrir

le marteau

f~ns

[e

brifer.

Voy<~

DueTILIT'É.

Tous fes métaux font

malllaMu'

le vif argent ne

!'en point. !..,es Chirr¡ifles cherchent la tixation do roer–

cure pour le rendre

malll ablc.

C'efi une crreur populai–

re de croire qu'on alt rrouvé le fc:cret de rendre le ver–

re

malllable;

fa nature

y

répugne; car s'il étoit duétile

fes pores ne feroient plus vis-:1-vis l'un de l'•utre

&

pa;

c:onféquent

il

ne feroit plus tranfparent

&

il perdroit ainfi

fa prlncipale qualité.

f?oya:.

V

Elli'.E

&

T

R.._ N S 1'

A–

Jll':

N

e

JO:,

Une matiere

tranfpar~nt~

qui feroit

"'"1/lab/e,

ne fe–

fOil point du verre

¡

ll

ell i111poCJible que le verre foit

>nalllable

paree qu'il el! impotlible que ce qui ell fragi–

le

fott

mal/lable :

&

il

en de

la nature c(femielle du

v~rre

d'étre fragile, paree que

ce

qui con(\itue e(femiel·

lement le verre, c•en l'unlon de fels avec terres ou fa–

bies fondus enfemble, qui émnt refroidis font

enfembl~

urt

corp~ compof~

<le

par1ies di!férentes

&

qt¡i e(\ fra.

¡ile.

MALLEAMOTHE,

(Bota,.

exot.)

arbri!fe:\u de

Malabar qul s'éleve jufqt1'i

8

ou

9

piés:

c·~n

le

pa–

'fJttlt

de Parkinfon, le

pnvnt~

arbor, foliis moJi

4Nrt~

de

J.

B.

arbor Malabaroifium, fru t1Jt lmtifci

de C. B.

On fait grand ufage des diverfes parties de c;et arbre; le

plus avantageux en celui de fes feuilles pour

fnm~r

les

terres ,

(D.

J.)

MAL.,LE·MOLLE,

f.

f.

(

Comm.ru.

)

mou!fellne

Oll

tpile de coton blanche, claire

& fin

e, qui nous viem

eles

ln<les

orientales .

MAL (..EO LE,

[.

f. (

Antttomie.)

en une spophyfe

i

la partic

inféri~ure

<le

la jarr¡be,

immédiatem~m ~u­

deflu• du pié .

Voye~

.APOP!i'\"SE,

P1É,

&e,

' 11

y

a une "'"""'•

int~rne

&

une exter

ne.

La

mal/Ioft

interne en une éminence du tiQ.ia,

t~oyn

TalA. L'extcrnc e!\ une éminence du peroné,

voya:.

MAL

l"u.e~É,

&e.

Les deut cofemble forment la cheville

du pi6.

1

7

oy tt;

nos

Planches anatomit¡ues.

MA!.A.,IENS, LES,

(Giog.

<~ne.)

en

latin

Mal!i ;

anciens peuples des Indes, voilins

de•

Oxydraque , vers

la fource de

1'1

ndus . C'eO

e

hez ce peuple que A leian lre

rifq_ua d'étre tué, dit Strabon, en aCJiégeont une place .

Qumr-Curfe prétend que c'étoit chez

les

Oxydraqu~

mcmes.

(D.

'}.)

·

MALLIER, Cm.

(

Marleha/1. )

on appelle ainfi urt

cheval de pone denioé

a

porter la malle deS lett(CS

OU

celle de celui qui court la pofle;

c'~ll

proprement le

cheval que monte le ponillon . Les

ma/lierr

font fujcts

a

étre écorchés'

¡¡

on n'a foin de leur donncr de

bon~

couCJinet~.

MALLOE

,

(Giog .

1t11e.)

ancienne place de

la

~errhébie,

felon T itc-Live . Elle

fu~

pri[e par les E10·

ltens daos la

¡¡uerr~

qontre Philippe, reprife par ce prin·

ce,

&.

en fin por les Romains qui la mirent au pilbge.

(D. '}. )

M

1\

LLOPI-JORE, adj . (

My thol.)

épithcto que les

Mégaricns donnoient

a

Cére , paree> qt\'elle leur apprit,

dit-OR,

a

ocurrir les tro(\peaux

&

a

profiter de

leur

laine; mais Rhodiginus en mie<JX

fondé

:1

penfer qu,e

les premiers Grecs qui tlnrent des troupeaux

nomme~eot

ainfi cette dée!fe. Quoi qu'il en foit, le mot en formé

de

!-'.:..;,,

/ai11e,

& ,:,,,

je

por~< .

(D .

J.)

~

MALLUS,

(Giog.

a11e. )

ville d'Afie en C ilicie·,

&

dans les terres a!fez pres du 6euve Pyram, que l'on re–

montoir pbur y arriver par eal.f quand on venoit de

1'1

cóte . Elle avoit c!té blti< par Amphiloque

&

par Mop–

fus, tils d' Apo!lon

&

de la nymphe Manto c'e!l pour–

quoi l'oroclc de

/l>[a/1,,

ell nommé l'oracle d'

1\

mphi–

loque par Dion CaCJius, daos la vie de Commodc.

M al/tu

de Cilicie étoit la patrie du fameux grammai–

ricn Crates, contomporain d' 1\rifbrque,

&

que le roC

Attalus députa vers le fénat·.

JI

mit le premicr

il

Ro–

me l'étudc de

la

~rammai re

en honneur,

&

fut auCJi

gollté que fuivi dan• les

le~ons

qu'il en donna pet\danc

le cours de fon ambaffadc.

S

traban

le furnomme le

Mall•tes .

MAL

M

E·n

1, (

Glog.)

en latln moderne

Malnmn·

c(arium;

perite ville d'

A

llemagne vers la frontiere des

pays de

Li~ge

&

de

Lu~embourg ,

avec une abbaye Je

Bénédiétins .

Malmldi

en fur la riviere de Recht,

3

2

t

lieues N . de Luxembourg.

Z:.on~.

23. 40.

l.e.

;o.

28.

MA LM ESBU R

Y, (

Glogr.)

en tarin

.M·•Idun.llm ;

petire ville

~

marché d' Angletcrre en Wiltshire.

E l!~

envoie deux députés au parlcment,

&

en lituée

fur

l'Aven,

a

72

milles O. de Londres.

Long.

lf.

36./at.

fl.

36,

Ce licu en romarquable p3r

les ruines de [a célebre

abbave fondée en 66o ,

&

pour avoir donné la naimm–

ce non-Ceulement

a

Guillaume de

Malme~bury,

mais

au farneux Hobbes.

Le

maine bén6diélin qul porte le nom de cette ab–

baye ciétruite

1

florl!foit dans le xij. Clccle.

11

ell autcur

d'une hifloirc cccléfianique d' Aqg leterre,

&

d'autrcs ou–

vrages q11'Henri Saville fit imprimer

1\

Londres en t ;96.

Hobbes (

Thomat),

l'un des plus grands efprits du

dernier !lecle

&

<¡ui en abufa, homm: étonnant par

1:¡

profonqeur do fes méditatioos, naquit en

tra& ,

&

mou–

rot en

1679

11

~~

ans;

cepend~nt

fa mere ,

f•Hlc

de

frayeur

ii

l'approche de l'armée naval

e

d' E:fpagnc , étoic

accouchée

~e

ltti

av~nt

terme . Tout le monde connote

les

d~ngereu~

principes qu'il établit dans

fi>n

traité

du

citoyen

&

ron

l~viathan;

it d6!igne le corps politiqnc

(bus le non, de cette

b~te .

Les

inconv~oiens

du fyllc–

me de cet autenr lngéuleux font immcnfes,

&

les bcau¡¡

génies d'•\nijleterre les ont trop bien O\ÍS

~u

jour pou r

qu'on

puiff~

jamais tes déguifnr

a

foi-méme ou aux

~utre<.

PoJn

l'a•t .

HoBBISME .

(D.

"'/. )

.Mt\L.,MIGNATTO,

C.

m .

(lnj,fl. )

nom que les

habit~IIS

de 1'ile de

Corf~

donn<nt

a

un

~ros

inleétc '

qu'on a pris mal-:1-propns paur la tarenrule de la Pouil –

l'l , L.,'tle de C orfe o

'u

d'autres aoilll3UX veoimeu x, que

le

mt~lmig11atto ,

dont

011

diflin~ue

deux efPeces ; !'une

ronde,

&

l'autre o!:llongue,

fcmbl~ble

a

notrc grotfc

efpece de fQurmi

a

fix jambes ; mais monrtrueu fe en

gro!feur,

&

tri:: -ycnifT!eu[e. C es deliX c(j>eces occalion–

uent,

pl\r

Icor

mor('ur~ , ~" ~candes

douleor , avec une

fenfation de froid, de la lividité

fttr

la ploic,

&

de•

convutfions par tour le QOrps,. Le meilleur remede en

de cautérifer la ble(fure, de la panfer avcc de la

th~ria ·

que de Venife,

&

de prendre

ele

cectc

m~rne

thériaque

di!foute

d~ns

qq vio .

(D.

J .)

MALMISTRA, (Gé<>gr, ) ville eq

C~ra~nanie,

fituée fur une rivicre Je rnen\e

1\0f(t '

entre les rmnes de

Tarfe

&

d' Adcna. Cette ville

e~

encore le llege d'un

évéque grec.

(D .

J .)

MAL-