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'

MAL

fea

la

pe, o

u

l'on vcnoit aurrefois de toute

lo

terre pour

obtcnir la guérifon des

mal~dies

les plus dé[efpértes.

Le porr de la oouvelle

fl!alvaúa

n'en pa<

r.

bon que

cdui de l'ancienne,

&

ne méritc pas comme elle le fu r–

oom de

Lmuro,

néaomoins cettc ville en aOe2 peuplée.

L es Grccs y ont un archevcque.

Le. favant i\rfenius, ami particulier du pape Paut

111.

!Y-

qu¡ 6t

(]¡

foumiffion

a

t'égtife romaine , a été le plus

tllunre

d~os

cene p!ace'

a

ce 4l1C dlfent les Latins; maii

fa

mémOJre elt odieufc aur Grecs qui préteudent qu'apri:s

fa mort

1

il

devint broncolakas, 'c•en-il-dlrc que te dé–

mon auuna fon cadavre

&

le fit errer dans rous les en–

droirs o

u

il

avoit v6cu'. La nouvelle

fl!nl...

~;"

en

a

~o

!ieues

S.

E. de M irtOra,

&

30

S,

O. d'Athencs.

Sohman

11.

la prit fur le< Vénitlens en

lf40.

Long.

41.

18.

lat.

36. f9·

Mi\

LV E

1

L LANCE,

&

M ALVEILLANT ,

(

Gram. )

qui a la volonté de

fair~

do mal, ou plus exa–

élemc~t peut-~tre,

qui vcut mal

ii

quelqu'un, par le

reffcnt!mont du mal qu'il

a

fait. D'otl il porolt que la

malv~tllanu

cll toujours fondée, an lleu qu'il n'cn eO

pas atnij de la rnauvaife intentio

n. 11 e

n facile aux mi–

nitlres de tomber dans la

malv<

ill.mu

du peupJe · fur,

tour lorfque les rems (hnt difliciles.

1

MALVERSA

TI

ON, f. f.

CJ••ifprud<~«.)

fig nifie

toute faute

grav~

commife en l'cxercice d'une cho.rge

commiffion, ou m•niemeur de denierl. (

11)

'

MALUM, (Aw•tqmi<.) os

malt~m

1

Voye~

PoM-

METT¡;:.

M !\LVO ISIE ,

(B•t~~.)

la

malvo!fi,

en un roifin

de Grece d'une efpcce particuliore, dont on

f~ilbir

le

vio clairet , auquel

il a

donn~

fon nom. On coeilloit

les grappes ayec foin, on ne pronoit que celle<qul étoient

parfai1ement mOres pour les poner au preffoir. Qnand

le

vin

avoit fuffi

ramment

fermenté

t

011

le tiroit en

fu–

railles ,

&

l'on y je1toi1 de la chaux vive, afi n qu'il fe

eonfervit pour le ¡ranfportcr dans rous

le< climats do

mondef

L'ancien vin de

"'alvoi/i<

croiffoit

~

Mat vort•, pt<ilc

!le de Grece

da~s

la mcr qui b•igne In p2rrie oriemale

de la Marte .

11

étoit encore un des plus célebre dans

le fiecle

pafl~.

On fait qu'Edouard IV . roí d'AnRic–

rerre, ayan¡ condamné f?n

frer~

Gcorges, duc de Qla–

rance,

a

la mort,

&

IU!

ayant p<rmls de choifir celle

qui luí fembleroit

la

plus douce , ce prince

demanda d'~rre plongé

dan~

utl tonoeau de

mal~oifi<,

&

finit ainfi

fes JOUrS. Ce vin de

mttl·voifie

ne venoit pas reulemenr

i

Malva~a

&

fur la có<e oppofée, on en rccucilloit en–

care fous ce nom en <:;aqdie; a Lesbos,

&

en plufieurs

a

utres lles de

1'

Archipcl . Aujourd'hni nous ne le gou–

rons plns, la mode en en ?affée. c;e que nous nom–

mons

viN

J~

malfJoi/it

n'e(l point un vio de Grece , c'cfl

un vin quj fe recueillc daus le royaume de

aples, ou

une

efp~~e

de vin mnfca< de !>rovence , Gtl'on cuit juf–

qu'a l'évaporation

1

du tiers,

&

dont Ot\ fait peu de con·

fommatioo.

·

Le vio de

malvoi/i<

des anciens Grecs n'en polnt celoi

que les Lalins appelloiem

A'vifi•m

'Oi»~<m,

aomme le

<lit le djé\ionnaire de Trévoui; c'en

1~

vin d'Arvis,

monta~tle

de l'ile

QC

Scio, qu\ porroit ce nom.

(O.

'}.)

MALVOISIE,

v , um

mah¡aticum, ( Ditte

&

Mat.

md.)

efpece de vin de liqueur

fouv~ot

demandé daos

Jes

pharmacop~es

pour cc;rtaines compolidons officinales,

&

que les J'v\edecins prefcrivent aum fpécialement quel –

qu<fois cqmrne

reme~e ma~illral.

Ce viq ne

poffed~

d'autre qualité réclle que les vertu<

communc;:s

des vins de

liqucur .

f/oytz.

l'areicle,

V

J

N,

Dúu

&

Mar.

mrd.

(

b)

MAIVl'\C UN .'\ S,

(Hijl. mod. wlu.)

c'ente nom

que les Péruvicns, fous le gouvernement des Incas , don•

noient aux plus igées des vierges conracrées au foleil;

elles é10ient cl\.rgées de gouverner les vierges

les

~los

jeunes . Ces fi lies éroient confacrées au folcil des

13r,e

de huit ans; on les reufe¡moit dans des cloltres, dom

l'cntr~e ~toit

imerditc aux hommes;

il

n'éroit poim

per–

rnis

:t

ces vicrges d'entrer dans les temples du folcil,

teur fonaion éwit de recevoir les offrandes do peuple.

D ans la feule ville de Cufco on comptolt mille de ces

vierges. T ous les vnfes qui leur fervoient,

éwif!tH

d'or

ou d'argem . Daos les intervalles

qu~

le4r lainoicnt les

exercices de la rcligion' elles s'occupoient a filer

&

a

faire des ouvrages pour Je roi

&

la reine. Le fouverain

cho

1

fi tfoit ordinairemem fe$ coocubines

par~ni c~s

viergec:

confacrées; elles fortoicn1 de leur couvenr lo¡fqu'il les

faifoit appeller ; celles

q~i

avojem fervi

3

fe< plaifirs ue

reotroient plus dans leur clo\tre, elles pallqjent au fer–

Ti« de la reine,

&

¡amais elles ne pouvoicnt

~poufer

perfonne; celles qui fe

laiffo~·n(

'¡¡orrompre étoiem en-

MAL

terrées vires,

&:

l'on condamnoit ao feo ceux qui les

avoieor Mbauchées.

MAMAPEBAD, "' MI\MED·ABAD,

(Gioxr.)

perite vlllc d'Arte dans l'lndoutbn,

a

cmq licue¡ de

• –

riad. Ses

habir~ns

fom Banians, & fom uo grand rra5c

en fil & cotan .

(0 . '].)

MAMMAI~ E,

adj.

m 41fatomi<,

fe dit des partic<

relolives aux msmmelle<.

Voyn

M.utMELLES.

L'artere

ma11JI'J1aire

infcrne vieot de la panie sntérieu–

re de la foucla viere, defcend le long de la pa rtie !até–

role interne du flernu m '

&

va re perdre dans le mufclc

droit du bas ..

v~ntre; ell~

cotl)munique avec la

mttmm~úre

errern~, ~vec

les arteres intercollales & l'artere

épig~flrique.

Voyn

EP¡GA TRIQUE,

&<.

L'artere

rnammairr

euerne .

V.

THORA CHlQ,UE .

M

M

AN

G A,

f.

f. (

Boe.

cxol.)

arbriffeau fort

commun au Brefil, dtcrit par Pifon dans fon h'lloire

naturelle do pays.

S

a feuille approche de cclle do

al–

rronnior. majs elle en plus

0]0"~

&

un peu plus lon–

gue; fe¡ Heur< font jaunes, att:tchées

a

de¡ queues,

&

pendantes.

JI

Jettr fuceedc des liliques oblon:¡_ues, verres

d'abord, nolres enfui<e, qui fe pourriffent aitémcnt . El–

les fom remplies de femences. Ses fieurs paffem pour

~<re d61erfiv~s

&

vulnérair<s , On tire de fes gouffes un

fi!C

huilieur, propre

i

amollir

llt

~

fatre réfoudre les ab–

fces.

( O.

1.)

MAMBRE'

oN

MAMRE' ,

( Hijl.

ml<f)

c'en le

nom d'une

vall~e

tres-fcrlile

&

fort agréable da os

la

Palertine , aa

vo'ifin:~~e

d'Hébron,

&

a

3 I

milles

CO\•i~

ron de ] é¡nfalem. M . Moréry, je ne fais fur 4ucl fon–

dement. en fait une ville

~

:1

la vérité' l'ép,ilhett eje

vil/,

ftrtile

prouve que

e'e

O:

ou une

f:mte d'impreffion, ou

d'inadver¡ence de

fa

parq ce lieu ell

~élcbre

dans l'E–

crirure fainte, par le

f~¡our

que

1<

parri•rche 1\braham

L

fir fous des ¡entes, aprcs

s'~tre fépar~

de fon neve

ti

oth,

&

plus eocorc par la vifite qu'il y

re~ut

des troi¡

anges

ou mefbgers

c~letles,

qui

vittrenc lui

annoncer la

miraculeofe

naiff~nce

d'lfac .

L~

cpc!ne, ou

pi~1Ót

( comme le

prél~nd,nt

prefque

tous les commentateurs, on ne fai1 trop pourquoi)

(e

térdbinlhe , fous le<JO<I le parriarche

r~ut

les ang.s,

a

~ré

en grande vénération d1os l':tntiquit6 cht7. les Hd–

preui; S. )éróme alfure qu'on voyoit encare de foo

tems, c'e(hi-dire fous

l'~moire

de Conftnnce le jcune,

cet arbre refpeélable

¡

& ,

fi

l'on en croi1

q~elqucs

voya–

H<urs ou

p~lerin<,

quoique le rérébin1he ait été déttuir,

11

en a repou(fé d'au<rcs ·de fa fouchc qu'on momre,

poor marquer l'endroit m\ il étoit . Les

rabbin~

qui om

l'art,

comme on le fail, de répandre du

mervcilleu~

fur

tour ce qoi a quelque rap,por< avec l'hifloire de lcur na–

¡ion,

&

fur-1our

:1

celle de leur; peres, on1 prétendu

que le

térébimhe de

ll'[a>t.brl

étoit aum anclen que lo

monde. Joteph

,;,

8dlo,

m.

f/.

<ap. <•ij.

E t biem6t

apres par un nouveau mlracle , qui difficilemc;nr pcut

s'accorder ayec ce prodige, les judicieux rabbins difent

que cet arbre

~tolr

le

b~10n

d'un des

rwi¡ angc , qui

ayaat

61~

pla•Hé en tc¡rre,

y

¡uit raclne

&

devint

lll\

grand arb¡e .' Eunach.

ab Allaelo

•/Ji<.

Honoré

<te

la

pré–

fence des angcs

~

du

V

crbe éternel, il deyoit particlper

a ''

gloire du bulffon ardent d'!ioreb. ]ni.

A

frie.

•P"ti

Sy11cell.

Auffi

les rabbins n'ont poln1 m:mqué de diro

qne qu•nd

(lO

m<IIOÍt le feo a CC lérébimhe,

tout-tfun•

um'p

il paroif!q_it wflamrn,l;

mais

qu'apr~s

av01r

~teint

le feu , l'arbr<; re!loit

f~in

&

entier comme auparavant.

Sanpte

(in foare. fid. crucis

p.

n8.)

f•it au térébimhe.

de

Marnrlle

méme honneur

qll 1 11ll

bois de la vrnie ('roir,

'&

aff~re

qu'on monrroi1 de fo11. rems le tronc de cet

arbre, do_nt on

arrnchoit

des m rceaux, auxquels on at·

tribuoit les plus grandes vertos. Au rene, ]ofephe, faint

Jéróme, Eufebe, Sozomene, qui parlent tous de ce vé–

oérable 1érébimhe, comme exillant encare de

leurs

ÍOUr5 le pfacent

a

des dinanCCS !OUieS difti!reOICS de

la

ville d'Hébron.

M•i• ce qu.i en digne d'obfervarlons, c'el\ que le re–

fpea particulier qu'on. avoit, foil pour le

tér~hinthe,

foir

pour le lieu ou il é10i1,

y

attira un fi grand concours

du pcuple, que les Juifs natnrellement fort porrés aq

commerc

e & tra

fic, en pritent occafion d'y établir une

foire qui

devi.nt

<r~s,fameufe

dan< la fu ite. E; faint ]é–

rÓ!lle ( Hicr.

in

'Jrrtm. XXXI.

&

;n Zaeb. X .)

alfd–

re qu',.pres la g!U!rrc qu'i\drien fi1aut J uif¡ ,

o~ ve~dit

a la foire de

M•mbr!

grand vombre de

~ap11fs

¡mfs,

qu'Ón y donna

a

un prii tres-vil;

&

ceux qui ne fu–

rent potnt vendos, (urent tranfportés eq Egypte , ou,

pour

la

piOpart, ils périrent de maux

&

de

m)f~re .

Le j¡¡i\,

panag~

entre la fuperOition.

&

l'a~!ntage,

fut

accréditer les foires de

Mambr!,

en y mtéreffant la dé–

voriou,

&

les convcttillint, en quelque forre, en des

fc!t~.