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MAL

MALANDilES ,

(

Charp.)

endroits gitds

&

I'Ourris

daos les

piect:S

de bQÍS, ·qui en refirciguent

l'cmploi 3

un plus

pl·tir

nnmbre d'ufages .

MALANDRIN,f. m .

(Hifl. mod.)

nom qu'on

donna

d~n<

les croifades aux voleurs

~rabe<

&

ég yptiens.

Ce fur aulli celui de quelqucs brigands qui

firent beau–

coup de dégatS fnus Charles Quint.

1 1~

parurent deux

fois

t!U

F rance; \'une pendant le regoe du roi ] can, l'au·

tre pend•nt le regne de Charles

fon fils. C'éwit des

foldats

liccntiés. Sous la fin du regoe du roi J eao,

Jorfq u'on les no :pmoit les

ttn·d¡-venra,

ils s'étoicnt

pour

ainfi

di

re accoummés

3

Pimpunité. lis avoieut des chefs.

lls s'étoient preCqm: difciplinés. lis s'appel1oient cutr

1

eux

les

graiJda

eomptt~l1iu.

lls n'épargnoicnr duns lcurs pil–

lages , ni les

rtr~ifoo< roy~les

ni les églifes.

lis érnient

conduit:; par le chevalier Vert, frcre du comre d'

l\

u–

:.rerre,

Hu~ues

de C aure\ac , Mathieu de G ournac,

Hl1-

gues de Varennes, G'llltier l--I:Jet, R obert l'Efcor, tous

cheva\iers . Bertrand du Guefclio en délivra le ropn;ne

en les menant en E fp3gnc contre Picrrc le Cruel, fous

prétexre de les cmpl

o yer co

n trc les Maures.

MALAQUE, Pl

EA

.RE DE

(Hijl.

nat.)

no m que

l'on

donne

qnelquef~1is

a

u be?

..

o!lrd de ;>ore, on une pierrc

qui fe

trouve

dans la veffie des cochons de

m.::lat¡u~.

On tui auribue un grand

nombr~

de vercus, en la

fai–

fam

infuCt:r

pendant q oclques minutes Qans nne liqueur

quelconque.

Vuyn

B EZQARD

&

HYSTRlCJTES.

M }\

LA RM AT,

lyra alt<r.•,

Ron

d. (

liift.

n<tur.)

poilfon de m er donr toa t le corps cO convert

d'écaille~

dures, larges

&

épai!fes.

11

y

a

fur le m ilieu de cha–

cune de ce!i éc:.tilles une eípece de

eroc~et

dont l'ex–

trélnité

e

O

dirigée en arriere. Ces crochets forment dt!s

r:w gs de poirues qui divifent

le

corps en

hu it

fa ces dans

toure fa lo ngueur.

L:~.

tCte paroit cotnme eotiereJnem

a{[cufe,

&

(e

terll'1ÍDe

en a

Y!ÍClt

par ·deo

X

prolougemens

larges en forme de carnes

1

ce qnj a

f:tit

donner

a

ce

poiffon le no m de

eornata.

Ces prolongcmens nnr qucl

4

quefois juf4u'a un demi-pié de

longueur. La bouche

manque de dent>; il

y

a a•J·d<vam de la

m~ chnr.e

ftt–

périeure deux barbillons m ols

&

charnus . Ce p>i!Too

relfemble au rouget p1r

1~

no mbre

&

la

po li

don des na.

geoires

&

des piquaos .

11

a

rout le corp>

rnuge quaod

i1

eO

vivaot ; mais cette couleur fe perd des qu'il cfl

mort ;

i1

eCl trés-peu eharnu ,

&

fa ehair efl dure

&

fe–

che. Rondelet,

hi(l.

do

poi([. premirrr partie, liv. X .

thap. ix.

f7oyet.

PoJS..,VN ,

M A LA

T, (

Glo~r.)

montagne de

1' A

mérique íepteo–

trionalc

~u

Méxiqtle, dans la province de Seitnn; c'efi

un des grands volcaos des

1

ndes, qui von1it de terns en

tems par plnfieurs bonches ,

1~

fumée, le

fe~

&

des pier–

re.•

ardentes .

M A LATHI.'\, (

Glo;(r. )

vill~

d' Afie !iJr l'Enphra–

te;

a

degrés

de

/o, g.

&

o

37

de

la1,

Elle #per¡d de

la Syrie , & en

efl

frooticre.

MALAT!il :\H,

(Gio~r. )

ville d' t\fie en Turquie

daos 1' A ladulie,

[ur

la ri viere d' Ar•¿u. C'e(l la Mélr–

tenc; des anci<OS. Elle eCl (jtuée

a

61

degrés de

long.

&

a

39· 8.

de

latttt¡d< .

M :\LATOUR,

(Giogr. )

anci:onem nt

Mars-la–

tour,

en latin

Mt:~rti.t

turris

~

chef-Jieu d'un petit terri–

t oire de Fpnce au pays M effio, fur lequel oo peut lire

L o ru;:_rerue,

de.frript.

de

1-.

Frmt<e,

{l.

partí•, pas.

20~ .

(D .

.'f.)

M-\

l.,

A V !SI:;', adj. (

Gram.)

qui

ª

re~

u un mat¡vais

2v is , 0 q qui s'cfl do nnc:Z

3

tui-me! me un mauvais con–

feil . O o dir, je fus bien

m alavift!

lorfque jc m'eobar–

quai daos une

~ntreprife

qui deyoit avoir

d~

(j

fac~eufes

fu ilt:S.

·

M .'\L.'\XE', (

Pharrna pie . )

du r¡¡ot grec qui figoiñe

ramollir,

Cette expreffion

eO

fur-tout ufjté'e

en p.arlant

• des

e11)pl~tres,

foit qu'on les ramoH ilfe en les manht.nt,

& les prdf:¡nt fu ccelli vement daus les différentes

p~rties

de lcur maffe ,

o~

bien qu'on les baue dans le morder,

foit fetJ IS, foit en njoutanr qn peu d'huile, ou en

fin ' ~

plus

comuné~cnt ,

foit qu'on rnele cofemble plufienrs

empl~trc:s p~r l'un~

ou l'autre de ces manreuvres. (

b)

MALAYE ,

( Giog,)

villed'Afie, dons l'tle de Ter–

n are, une des M oluques . Les Hollandois a qui elle ap··

partient, l'o nt

for dñée.

, M 1\ L C!'! IN , (

Glogr

) Pf<'noncé

M allcin,

petit~

ville

d

.'\llcm~gne

en

Ca(fe

Saxe

1

~"

duci)c! de

Me~kelbourg­

dans la Yandal ie,

~

l'entréc de la

rivicre

de la

Pene,

dans le lac de Cummerow.

Lo11g.

30.

t8.

/at.

53·

r8.

(D . "].)

l\1! 1\ LCOWT ENT, adj.

(Gram,.,.)

i1

tic fe dit

plu~

' g4ere. C'ell

mécontent

q ui eO

d'ufage.

1

Ce fue k liOtl)_ d'une

fa~ioo

qu'on appclla aum celle

d~s

po/tt ir¡ua.

Elle fe form:¡ ep

1

f73 fous Charles IX.

MAL

C'étoit des frondeurs qui fe plai noiont de l'adminiClra–

tion

&

c!e 1'1¡:-¡obfcrv:u iun des

~di~s,

ils dernando ienr l'ar–

f~mbl,:e

des états. lis avoient 3 lenr teJe le dnc d' Aleo–

yDO, frere du roi , H eori <le Moortmoreocy,

&

Guíllau–

me de la Tour vicumte

de

Turenne.

MALCROUD ,'\,(Hijl

no'lt.)

oifeall de 1'1le de

Ceyl:1n

de

la grolfeu r d'un mede,

&

noir commc tui;

on dir qu' il ap;>rend

3.

parler

trC!>-facilement.

MA.LDEN, ""

pllitót

MAL DON,

(Gio~•. )

ville

a

m arché d'Angleterre, daos la proviuce d'Effex, fur le

Cholmer,

ii

dix m illes d.o GolcheCler,

a

dnuze de la

mcr, &

a

treme N . E. de Londres Elle en voie

deu~

députés

a

u parlemeor.

L ow~.

18. to.

lat.

fl.

42.

Plulieurs favans ons prétendu que

Malden

e!l le

Ca–

m rdoáttnnm

des Trinobam6s. L e pere Porcóeron, le

pcre H ardouin

1

&

autrt-s·, do nt l'aurorir<! peut prévcnir

en faveur

d'une

apioiOJl, ont

embr:)Jf~

ce fent itnent d'a–

·prf:s Cambdeo; rnais 11:s raifous du cantraire , donoées

par le íeul M . Gale, [nnt rriomphantes. L e

Camrtlu–

dunum

défigoe une cc>IUne fur h

riviere

C flm ,

donr la

fource e(l auJ frontieres du c6té d'Elfex. D e ces dcux

norns ,

Cmrz

&

DHnum ~

les Romains ont fait leur

Ca–

mu!t~dunum,

qui étoit

h

Waldemburgh des

Sa~ons;

c:cue

colline s'appelle

a

préfent

Stahnrg- /-/i/1.

On

y

a trouvé

une

m~daille

d'or de Claudius CéC.1r, une co upe d'ar–

genr d' un

ouvra~e,

d'un poids & d'une

fi g ure:: qui en

juflilient l'aotiquité;

&

ce fo or des décoliVCrtes qui coo–

vienneru

3.

ce qne dit Tacite, qu'on av.oit érigé daos

cet endroit, un remple

a t1

divin Ctandius; tnais M . Galo

appo rte

un

concours d'autres preuvcs, qu'il feroit trap

I on~

de fuivr

e, & qui

perfqadenr

toutes que ceue cé–

lebre colonie

rom:1.i

ne dont: parlent les auteurs , étoit

dans cet endroit

lil. (D

.

"'f.)

M .'\LDER,

ott

MULDER,

f.

m.

(Comme>"Ce.)

mefure

d~:

contineoce pour les

~rains

dont o n fe

fert

en

quelques lieux d' Allema!{ne. Trois

malde,.¡

font deo x

feptiers de Pads .

Voy~z

SEPTJER,

Dié'liiJnn. d( c(,)m;n.

MALDIVES,

(G.t.ogr.)

i les

d~s

lndes o rientales eo–

de~a

du C-iange, dans la grande me¡

des

ludes.

Elles

commencent

a

huit

dc!{rés de la lig ne équ,inoxble

dll

c6ré du oord,

&

ñoiffeot

a

qnatre deJlréS" du c6té du

fud. Leur longueur ell ain!i de

2=.

Iieues , mais elles

o'ont que

30

a

35"

Iieues de largeur. Elles Cont é loi–

gnécs de

la

terre fertne ,

&

a

j'O

licmei

dn cap C omorin.

Ce fut en t ro6 que dom Laurent d' Almeyda, portu–

gais , tils du viceroi des

lndes, 6t la décnuverte des

~.Waláivn,

enfuite les Porrug-ais

les

om divifées en

trei'Z.~

prnvinccs ,

qu'ils nommcnt

aullon.s.

l..;.a

diviño n ell. na–

turelle , felon la firuation des lieu:.;. Chaque atollan ell

(cparé

des autres,

&

cootieot une grande multitude

d~

Pi=lites

iles .

Ptolomée,

liv. VIl. c. iv.

en rarlaot de ces tles, qu' il

met devam celle de TAprobane, dit que de fon

tt~lll"l

on vouloit qu'<lles fuffent au nombre de 1378. 11

elt

q::nain

que le nombre en ell grand, quoiqu'il diminoe

tous les jotjrS par les

courans

&

les grandes

maréc:~.

J

,e

tour méme femble n'avoir autrefois form é qu'ooe feult!

tle, ¡¡ui a

~té

panagée en plufieurs. La mer

y

ell pa–

cifique,

&

a peu de profondeur.

~nrre

ce• ]les, il y en a beaucoup d'iohabilées,

&

qui

ne font

co~vertes qu~

de

~ros

crabcs,

&

d'oifeao¡ qu'o11

nomme

pmgT'J·

Par la pofJrion de tout

es c

es tles, on doit jugcr que

la chn,leur

y

eO exceffiye;

I.es

j ours en rout terns

y

font

égaox aur. nqhs; mais

l

es

nuíts

y

amenent

une

rofé~

abondame, qui les

raPrai~hílfent,

&

qui fo nt qu'on fnp–

porte plus aifémenr l• l?haleur du jour. l..'hi ver, qui dure

fi~

mois, cooljCle en pluie$ perpétt¡elles, qui fertil ifcot

la

terre. Le miel,

1~ ri~,

&

plu(jcurs Cortes

de

racinC'S

croiffenr atu

Maldives

en abondar¡ce.

Le

coco y

eJl

plus co mmno

qu'et~

aueuo Iicu du monde,

&

la

ban~ne

y

efl délicieufe.

· La religioo des M aldivois e(l celie

d~

Mahomct; le

gpuveroemem y e(l monarchiq11e

&

apfolu; mais

il

y

regne une bot}ne cnutlltl)C bieo

ditf~rer¡re

de celle de la

Perfe, dq .Japon,

&

autrcs étsts defpotiques; c'eil q ue

lorfqu'tlll íe;g neur

eCl

Jifgraci~,

il peut aliar rous ks

jours faire fa cour au roi, jufqu':l ·ce qu'il renrre en

g race; ía préfence defarme le cnurroux dtJ prit¡ce.

On rrou ve dans ces

ik~

une alfez. g rande

polic~;

les

reres y maricnt leurs

fj

lles

dix ao.s,

&

la lol pennct

de reprendre la

femm~

qt¡i a

~té

répt)diée , Pyrard vous

ir¡diqu~ra

leurs autres ulages.

On cro't que les

Mnldiv.s

ont ét6 autrefois

peuplé~s

par les Chingulois; c'e!l le nom que rou donoe

3UX

hab!J~ns

de l'lle de Ceylan .

Cepen~aot

ils ne leur ref–

fem!¡!ent guere, car le$ Chiogulois for¡t ooirs

&

mal–

faits, au lieu que les

j\llal<livojs foot bieq

form~>

&

p!O-