M AL
long-tems avant d'l!trc évacué; m u!s ce f'era une
m<Jla–
dh
particulierc wm-a-fait dift'éronte de cdle dont il
cll
ici quenion _ L'ameur de ce ¡ou rual M. de Vander–
monde, médecin de Paris, a aufli fort improprement
cnraél érifé du
ticre
de
maladie
11oirc ,
nne tievre m:lli–
gne accompagoée d'examhemes nuirs
&
de déJeétions
de )a
m~me
couleur. (Mai
'7f'l,
tom~
f/l.
p<~g-
B6)
Le pronollic de cette
maladi~
e[l prefque
t 'liJOUrs
trcs-n\cheux _ Hippocrate a décid.! que
les dé1eéttons
naires, l'excrétion de l'atrabile, ayaut
lieu fans
fiévre
ou avec fi é vre ..
au cotnn1enccinenc ou
:1
l.t
ñn
d'une
maladie,
éroient tri:s-dJtH(ereufe<
(
J;b.
IV. aphor.
21 _
&
22.);
&
que li on l'obfervoit dans des pcrfonnes
eHénuées, épui[ées par des débauc/les, des bterrurcs ,
des maladies
:lntérietues, on pouvoit pronolliqucr la
mort pour le lendemain (
apbnr.
"3 - )
Lor[que
11
mo rt
ne termine pas promptement <!etr¡
maladi~,
el
k
don na
nainance
ii
l'hydropilic afeite, qm ell alors dc!terminée
par les embarras du bas-ventre, quí augmentent
&
pren–
nent un earaétere skirrheuK; ·Marcellus D onatus, Oo–
donée
&
quelques autres rapporcent des excmples de
cette terminaifon. O o a vu quelquefois auffi, qu.-,ique
tres ...
raretnenc,
<!CS
déjeél:ions
tlOÍr<?S
devenir
cririque>,
mettr<! fin
a
des dérangemell$ d :ms l':tétion du f,,ic, des
vi!ceres abdominaux, diffiper les
mal,.dio
qui en dé ?cn–
doicm: Hippocratc a vd guérir par-1:1 une fiévre
ai~tte;
&
dilparo7tre une tumeur
confid~rable
:i
la rute.
(Epi–
dem. lib. lll. feO. vi¡.)
H eurnius
:1
aufli obfervé ces
déjeEhons [almaires daos une 6c!vrc aigue. (
Cumme>tt.
in, apbor.
:1-1 ,
lib. IV.)
Fa>fius, fur la fin d'un iébre
tr •-lo ng,
&c.
11
arrivc aufli quelquefois que la mél at¡–
cwlic fe guérit par cette voie.
Voye~
MtLA!<COLIE .
11
ell
rnre qu'on pui(fe adminif!rcr efficacement d-.
remede; dans cette
maladie;
cetn- cepcndant qui paroir–
fcnt devoir ctre les moins
inf.ruétueux '
fbit pour fo tt–
Jagcr,
o u
m~
me pour guérlr totn-3-f.'lit,
s'il
eil cncCJ–
rc rems, font
les anti-fpafmodiquc<, les calmans, l"s
rcrreu x, les fondans aloétiques, les favo noeux, le• mM–
tiaux,
&c.
Ces d;tférens remedes, prudemmcnt admi–
nillrés
&
babilement variés fuivam les cas, remplifTem
toute
les indications qu'on peut fe propofer. A inri le
camphre, le nitre, le callar, pourrom étre
employ~s
:wec
fucccs lorlque les fpafmes font fréquens, les coli–
'JUCS
vives, les douleurs aigucs;
&
lorfque les matiercs ,
rejettées par le vomi(fement ou les
felles , manifeilent
Jeur acidi1é par le feotiment d'adllriétion qu'elles impri–
ment 3 la bouche, par l'agaceml'llt des dcnts, par
le
goílr,
&c.
c'ell le oas de faire uf.'lge des abforbam ter–
reux. L es autrcs remedes fondans, favonneux, l'aloCs
le lartre vitriolé, le favoo , la rhuborbe, les préparatfon;
de Mars
&
fur-tom les eau'l: min érnlcs
&
ferrugincu–
fes,
[,>nt
plu. appropriés au fond de la
maladie;
kur
aétion eoufine
a
eorrigcr la bite'
a
en rendre le cours
iibre
&
fhcilc,
&
;\
emponer les embarras du bss-,·en–
rre _
11
faut feconder leurs etfecs par des purgatifs eon–
venable,s, ménalagogues, qu'il faut, fuivant
k
conrell
d'Hippocrate, réitérer fouvent. On doit bannir du trai–
tement toutes les comporitions huileufes, f.•dcs, Cncrées,
grnffes,
&
fur-rout les acidcs qui nu foroient qa'ail(rir
la
maladie ,
ou du moins fernient inutiles,
colnme
l
1
out
éprouvé ceux qui ont voulu les cmplnycr (
vo)·~~
l'ob–
fcrv. citée jonrnal de Médec. juin
•7;8.)
animés par
leurs merveilleux fucd:s daos les prétendues
maladia
;,oiru
dont on donne l'hill oire-
(!bid.
Février
'75'7,
pag.
83.)
il'l.
M~Nv.H.T-
MALADIE
DP. VIERGii:
ort
DE
FU. LE,
( M Jdec.)
*llirgin~tts
nzorbtu.
Ce font les
pa
les-coulcurs, ou ce que
l'on appelle nutrement
chlorojis-
Voy~~
CuLOROS IS
&
PALBS -COULEURS-
MALADRERIE,
C.
f.
(Poliu.)
h6pital pul:¡lio de
m:.tlades,
&
particulieremem de léprenx :
A fad,
noiz.ord
place,
wher~i11
n11e
laid
N~<mbers
•f al/ dtfeas'd •f al/ maladies!
D ire
ÍI
1be toffing, deep the gr·oa•u; de{pair
Tendt tbe jiek, bt!/)' from co11ch to eoJtr.h;
/lná over thcrm, triuMphant
dt:~th
hii dart
Sh«k<I, bJtt delays to f/ rike, thd oft invok'd
Wieb vowt , at theirt ehúf good, a»d final
hop~ ,
C'ell la peinmre qu'en fait le célebre Mil ton,
v•y•~
INFIRMER IE, L ÉPROSERI.E-
(D.
'J. )
MAL ADROIT, M-\L-ADRESSE,
(Gramm.)
ils
fe
difent du pett d'aptftude :1ux exercices du corps,
aux
aflaires.
11
y :1 Ot!tte ditférence entre la
mal-adre,Ue
&
la
mal-hahilnl,
que celle-ci 11e
[e
die que du m•
n–
que d'1pti1ude aux fon&iom de l'e[prit. Un j'>ucur de
loillard efl
>n11l-adroit,
un né¡;ooiateur elt
mRl•adroit;
ce
'fome IX.
MAL
7Ó1
f'econd ell aum
mal-babil~,
ce
qu'on
ne <lira
pas du pre–
mier .
MALA-ELENGI,
(Botan. exot.)
arhre du M ala–
bar, d'environ
viRgt
piés de: haut, todjonrs verd,
&
qui porte du fruit une fois par an _ L'auteur du jardm de
i1.1alabar appelle cet arbre
arbor bacci(cr.•,
i.~dica ,
fio•·c
compofi••
_ L e& habitan du pays font de
[«
tl curs, bouil–
lies avec du poivrc
&
du cnlamus aronutiq ue dans de
l'huile de Séfnme, un linimem pour les aftcétious cé-
phaliques.
(D .
J.)
·
M .\ LAG .'\, (
Glos_.)
en latin
li'Ialaca;
ancierine,
belic, richc
&
fMte vtlle d'E[pal("ne, an royaume de
Grenade, avec deux chateaux, un
év~ché
de vingt mil–
le duc:us de revenu, futfragant de
Grenad~ ,
&
un bon
port qui la rcn:J trc? s-commerr,:ante _ Les Anglois
&
les
H o llntldois y vont
char~er
des fruits exqu is ,
&
des \'Íns
délicieux que; [on terrein produit en abondnnc" . Elle ell
rur
le
rivage
de la
aner
l
nn
pié
d'une
tno nugnc
c:-fcar–
pée,
3
vingt-denx lietH'S
de
Gibralt:tr,
3~
S.
de
Cor•
douc, 2) S. O . de Madrid.
L u>tg.
•3 - 40.
lat.
36. 45'–
(
D .
.
7.)
M .-\LAGME,
f.
m. (
P harnla<i• .)
en ordinnlrement
fynonyme au
catal>la(m~ J,no/1;~>11.
C'eil un médic1ment
topique
&
peu ditfércnt de l'emplfttre; on ne donna ce
nom dnns le comrnencement qu'aux cataplaftnc-s
~mol
lieus, mais on l'étendit dans la fuite anx allrin!(cns _ Le
mala~m~
cfl cotnpoft!
prmcipa.len1ent
de gotnmes, d'a–
ro mat'i,
&
d'antres
ingrddicns
flitnulans,
tcls que les
fels
&
d'au tres fnbflances femblables ., L e cataplaftne, le
mala,!!,me
&
l 'empl~tre,
fonr rrois corrlpolitions dans le[–
qudles il enrrc.peu de
graifl~,
d'huile
&
de cire: on
pu lvéri!e d'ab.>rd les
iugrédien~
!olides,
enf..1ir~
on les
humcéte de quelque liqueur,
&
on los applique fur les
partic< alfeétc!es.
Malagm~ d~
1'
Arai.Jt!, pvtú·
ler
ttnneurs fcrophult!ufiu
&
pour les
tHb~rcrdeJ.
Prenc:z
n1yrrhe,
[el :unmoniac,
encens, réline ·
f..~Jche
&
liqoide,
croco,na~ tna,
cire, de
chnque un gro . CeHb,
lib. V. cap. xxviij.
L e
mnlag–
me
d' A rillogcoe . pour les nerfs
&
les os ,
re
lrOUVO
dans le
n>c~me
au1cur _
M AL ,-\GOS,
C.
m. (
Hifl.
nat.)
o!fea
u
aqumi4ue dn
cap de Bo nne -Efpérance, qui efl de la ;¡randeur d'une
o1e,
tn~i
dnnr k beo
e
O plus
court que
cclui d'un
cn.–
nard.
11
e:l garni de dems couri<S
&.
pointues _ S es pln·
mes fonr
n;~lécs
de blanc, de gris
&
de noir. Ses
j~m
bes [onr fnrt courtes
&
proches du croupion, ce qu i lo
fait marcher d<!Cagréablement _
11
[e
nourrit de poiriim _
MALAGUETTE,
r.A
c6TE DE,
(Glo;r .)
ou
la
c6te de
ll1nnigrutte,
gr:md pays d' Afrique dans la Gni–
née, le long_-de
la ·mer _ On borne ordinaircmcnt ce
pays de¡mis
~io-Sanguin
ju[qu'au cap de Pa lmcs. Cct:o
cóte en
p~rtagée
en plufieurs fouvorainerés, dom la prin–
cipote cll le royaume de Sanguin _ Elle cll arrorée d<>
quantité de rivieres. Les ncgrcs du pays f<mt
~rand< ,
forts
&
vigoutcux _ L es hommes
&
les femmes
y
vont
plus ouds qu'en aucun& amre< lieux de In Guinée.
lis
ne porten< 3l1 plus qu'nn fnrt pettt chitr.m nu ce q ui
diningue un fexe de l'autre. Leur pnys qui
efl
bas , uni,
gras, arrof(! de rivleres
&
de
ruifreau~,
efl
<Xtri:mc–
mem ferti Je,
&
propre
a
produire
tolll
C'C qu'011 y
[c–
tneroit. On en
tire
do l'ivoit e, des efe laves, de
t•or
en
poudrc.,
&
fur-tont de la
tn.nni~uene
ou
malmuuu~,
qui
donnc le nom nu pays; c,cfi une graine rondcleue, d
la g ro(fenr dn C'hénc vi, d'un g<>llt piquam,
&
apprnchanr
::le
celui du poi vre, d'ou viem qn'on l'appcllc nufli
po•–
vre de GuiHio,
(
D .
J-)
MALA!SE,
(Awatomie.)
nnm d'une apophyre do
l'os de
1~
¡mmmette, qu'on appellc n•tlli
ot m .d.,ij<,
&
d'uoe apophyfc de l'os maxill.tire qui s'articule avcc Ce\
os,
Voycz
Po~nq;;r TE
_
MA LAISE, f. m .
JVL\
LAtSÉ', adj. (
Grmn.)
manque
des choros nécerrnircs
aux
bernins de la vie_ On dit dnns
ce fens, il efl daos le
malaif~.
Cct ho mme l'll pau\' rc
&
mnlai(l.
Mais i'a::ljc.frif
m •.lai{l
a une ncception q\10 n'a poinr
le fubflnmif
malaife;
il efl . fynnnyme
i\
di{firil~.
Ccrte
afhirc ell
mal~iJ'h
_
De
l'nd¡eélif
mal rifl
pris en C'C fens,
on a fa it l'ndverb::
m ,J,¡.i{l.n.:nt ,
&
l'on a dit, une ame
fenriblc s'accomode
malai¡;:,.6Ht
de In [nejétc! des hom–
mcs; elle y trouve uno inritlÍlé de petitcs peines qui
l'~n
dégouteut.
M 1\L.'\ NDRE, (
Merlcb
•l . )
maladio de chevnnx
qui a pris ce
nnan
du
lnt)t
italieo
m llrtndart!.
:1tlcr n1nl.
Elle fe manifene par ccrt aines crevaUes ulcéreufes dans
l'imérieur de la jambe de devant, préciré ment au pli <fu
genoux , qui rendent une
hum~ur
rougc;,
k
re
&
pi-
quante- D d d d d
lVIA-