MAL
mauV>ifes difpofitions, ce qui les fait
reguder comme
f•lutaires; ttllcs font pour In pHipart les 6évres éphéme–
res qui guériífent des rhumes,
&
m€me quelques 6évres
quartes, qui onr fuit ceífer des épilepfies habitudles. Les
autres font roujours mortelles, telles qoe la phthilie, la
ñévre heélique con6rmée. D'•utres funt de nnture
a
~tre
t?UJours rc6ardées comme daogcreufes,
&
par conf6¡uent
douu~ufes,
poor la maniere door elles pe:uvent fe
cenni–
ner ; telles f<>nt l1 pleurélie, la 6évrc mohgne,
&<.
V.
SALUTAtR.E,
MoRT.EL, DANGEREUX.
Les
maladin
fe termineot en génér>l, par le retour de la Canté ou par
la more, oo par qoelqu'amre
malatli~,
de trois manieres
o
u par folurion lente oo par crife, ou par
mélafiafc;
ce
qui établit encore la di!linélion des
mnladin
guériaables
comme la fiévre tierce ,
&
des
incurables, comme la
plüpart des paralyfies.
Vuyn
..
TER
M
t
N A
t so
N,
S
o–
LUTION, CRJSE:, MÉTAST .
.I\.
E, MORl'.
6°.
L es différenccs des
mnlaJin
qui fe tirenr du fujet
ou de J'individu qui en en affeBé, conftnent, en ce qu'ei–
Jes l'intérelfent tour entier , on feulemeot qoelques ..uoes
de rc_s plrties: ce qui les fait appeller
univ.rfoll.s
011
par·
luulurn;
qu elles oot leur ftége au-dehors on an·dedans
d? corps,
Ct:
qui les
fait
diHin~ner,
camme on )'a
d~j3
du, en
e_xl~rnu
&
inur'!n;
qu'e1les fom idiopathiques ou
fympath1ques, proropath•ques ou déutéropathiques ; Jorf–
que la
caufe de la
mniRái~
réfide prim;tívement
dan~
la
partie aff•élée, ou lorrque cettc c1ure • fon fiége
alll~urs
que daos la parrie affeélée; ou lnrfqoe la
mala-/i,
ne
dé–
~cod d'~ucun.e
amr7 qui. ait
pré~~dé,
ou 1?rfqu'e11e
ell
1
effc:t
d
un
v1cc qm avott produu
une
prtmterc~: m.,/adi~.
17oyn
la pltlpart de ces différens mots en leur lieq.
7°.
Les
maladio
diff~reot
par rappnrt
a
Jeur cauf'e
en
ce que les unes rnnt
lim~le
, qu! ne d.épender¡t que
d'~ne
en
ufe de léfion de f,méliOnS; les alttres
¡::
0
mpof~es
qui
d~pendent.
de plufkurs, les unes font produires par un
v•~e antér.'eu~
3
la
génér~rion
du fuje¡,
&
qui en
a
infe–
él
e les
p~tnc1pcs.
morJ.i ;ongeniti;
les aurres font co ntr:l·
él ées apres
la conceptio n, pendant
l''inrub:uion ut4rine
&
avam
1:.
uailfance,
morb~
tonnatt;
les unes
&
ft:l§
autres
font.
c!1a~.scs lar~
de la naJtr: mce, comme la czhudica!:on
la.
p,lbbofu~,
ql)l
vienn~n.t
de'S
paren~
011
de quelque
:lC·
c1den~
a.rnvés dans le fe1n marernel ;
les
prC'mieres
fonr
héréduatr~s,
les auHcs fonr acquifts
ou
advemices,
rcl
~
Jcs que
func auffi tomes cclle$
qiJÍ
forv icnnenr
dan~
le
cours de la vic . On dillir¡gue encore refpcélivement
~
la caufe de
maladus,
les
OI'C'S
en vraies ou légitimes
qui font celles qui ont
r~ellement
Jeur fiége dam la par:
tie qui P•ra!r affcélc!c; telle
efl
la douleur de cót6 qui
provenant
en
~tfe~
d"une infl:trñmarion de la pleure:
en
appellée
pleun
1
/i•;
les autres en
fu
u(fes
o u
b~t!lrdes
· telle
en
la
do_uleur rhumatifmak des mufcks imerconaux
~'"ler·
nes,
q111
forme la faulfe plcuréfie avee bien des apparen-
ces de la
vrai~.
·
go_
Les maladies different en6n par rapport au Jieu ou
elles
oaroiff~n¡ ,
lc¡r fqu'ellcs affeélent un
~rand
nombre Je
foJCt$
erJ me!me tcms, fe répandent
&
dominent avec IF
méme caradc:re.
d~n
un
pay~
plur6c que dans un autre,
avec un rcgne hmJté; elles fi>nt
appellé~s
maladiu
/pi–
álmt'fiier ,
c't:fl -3-dfre popuhircs; te11cs fonr la pctite ve–
role, la rougeole, la dyfenrerie
les fievres pcnilentielles
&<.
Lorrqu'elle, affeélcnt ran; d1Ccominuer un grand
n?mbre de
pt:,rfo!lnc:s daus un
m~me
p2vs, d'une ma–
ntere a-p<u· pr_c, temblablc' e) le¡ ront appellées
<ndlmi ..
t¡ut't;
1elh;s font les écrouellc::s en
Efpa~ne,
la peOe dans
le Levout,
:5<.
Lorrqu'elles ne font que vaguement ré–
pandue
en pc::ric
nombre,
&
fans
avoir
rien
'de
cnmmun
entr'clle'i,
au ~moins
pour la plOp:trt
c'efi ce qu'on ap–
pelle
malddru
fporadit¡s~es;
relles ron: la pleuréfie' la 6e–
vre
c~nunue,
la
phrhyiie
1
l'hydropilie , la
ra~e,
qui pcu–
venr
1
trOU\'Cr
en
m~me
te1ns dans un mc!me efpace de
pavs./7u'l
EeJof ~fiQUE,
Esnf. "'JQtJE, SPORADJQUE.
On pcot 3J001er 2 toures
ces
d¡ff~rences
accidenrellcs
des
ma/,zJit
1,
::-elles qui font
tir~es
des
diff~rcnres
faifons
oU cerr'liucs maladies s'él:lblilfeut, puoillent régner plu–
t6t que d'!lurre'i; teJies
fo or les 6évres
intermittenres
donr les unes
fom
vernales , co m'Tle les tierccs ; les
au~
ares :a.mornnales, co mme les quartes; diflinél:ioo qui ren–
ferme tOlllc
l'.mnée d'un
foJOice
3
I'Juue
&
qui cO im–
po rrnme pour le
pro~no(} ic
&
la curauon
~
On ne Jailfc
c cpeodo.n[ p:1s de remarquer daos quelque cas, fur tour
par rapport au x
malaJit'¡
aigui!s
les
maladin
d'ét~
&
celles d'h'v<r.
'
11
y
en • de propres aur différens !ges cnmme la den–
tirulo
3
l'é~ard
dcs
eotans,
les croilfans
'aux
gAr~ons
de
l'.l~e
de pu
ert~,
les p!le--couleuss aot filies do
m~me
A¡:c ; les
h~tn~r~hoides ~u.x
perronnes de 1'3ge de conG–
(\ nce ; J• df(U<IC:
~UI
VICiilHdS .
JI
Yen
0
de par<icoJÍereS
aux d1fféreos fexes, aux différeo¡ tempéramens, comme
MAL
J'hifl.!ric!t~
>?X
femme· , 1•,m
1m
aut p_erf; nne• Canguir
nes
&
btheulcs
11
y en a d atfctlée
i
dttftrent ;; pnfc:f–
IÍons
1
comm~
la coliquc: aoi pl\lmb"ers, d'autres a.u pays
qu'on habite , comme la fievrc quarte daos les contrées
maréeageules,
&<.
Enrin on diflin¡¡ue encare les
,.,~/,.Jiu,
felon les Sthu–
liet!
( qui fom oulli appcllé
41fÍMif/u,
•uurifln),
en
aél1ves
&
en pa!Ti ves .. L e prcmieres font cc:Jies da nt les
fymot6mes dépenjcnt de IJ nature, c'efl-a-dire de la
puiff~nce
m , rrice, de
J¡¡
force vitalc, de l'aélion
d~
or·
g•nes' comme J'hémophty!ie'
q~i
rurvient
ii
lo pléthorc
&
toutes le> évacuotians critiques.
Yo
ya.
N
A Tu R"
e
R
t
S E.
Les dernieres ron! celle• que produirem de;
caufes exrernes, conrre la difpoÍition de la 11.1rure, f'Qns
concours
de
la puiffJnce qni régit l'éconamie anitnJic;
comme l'hémorragie
a
la ruite d'une bleCTurc, l'opople–
xie, par J'effer de la fradure du crine; la paralytic:, par
la
comprclfi
n que fair une tumcur rur les nerfs: la diu.
rh.!e, la fueur cnlliquarivc: par J'effe1 de quelqnc venin
di
troJ
vant, ou d'un.:
fonte
fympt0~1tique d~:s
humcurs.
On vnit par tnut ce qtll vient
d'~tre
dit des dilféren–
ces 3ccidentelle des
m:~l:!.dies,
qu'elles
ont
plutieurs cho–
fe~
commnnes 3vcc les plantes, paree qu'ellcs prenncnt
comme
elle~
leur accroitfc:rnenr, plus ou 1nnins vitc nu
doucemem; que les
une~
finiffent en peu de
J
.1un 1
tan–
dis que d'autres fubfiflent plulicurs mois, plnfieurs an–
née§'
il
y
a
de~
m,/aJiu
qui,
c omme les pl.tr.tes,
fem–
blent avoir ceffé d'cJ iller, mais qui Coot
vivaces,~
done
les caufes
commc d s racines
cach~e•
qui pouaent de
tems en
t~ms
des riges , des branches, des feuilles, pro–
duifem au!Ti dif!éren' fy•IJPtÓm«; telles rom les
m•l•–
diu
récidiv.ntes.
De
plus, comme _il ell de; plantes p¿–
rafiras
il
endes
m4/adi.t1
Ccc
•nda1res cntretcnues
p.11r
d'autr~s,
av.ecJef~uelles
elles ront
compliqu~<S .
<:;om–
mc il ea des plantes qui Con[ propres
a
cenames fatl'on•
¡}
certnins- e limar
3
cerrains pjys
1
&
y
fnnt cornmu–
nes; d'aurrcs que
't'oo
':oit
pa~·to~u rep~odoes
t;t1
~
1¡,
fans affe.9cr :tucun rerre11n
p:~r~1cu1Jer;
d
JUtrcs qu1 foot
fufciptibles d'Prre portées d'une coQtréc d.ms llne autre,
de les peupler de Jenr cfpece,
&
d'c:n difparo?trc enruitc;
il en J!fl au!Ti de méme, comme il
a
étc! dtt ci·devant,
de plnlieurs fortes de
,aladin .
Telle efl
<Q
a~ré¡¡é
l'expo(Jdon _des
diff~reoces
acci–
dentelles
drs
maladi~.J
:
nou,. ne d1roos
qu un mot de'
diff~renco.
eaenticlles' qul feront fuffil!imment établie•
par la di!lriburion méthodique des
maladin
m2mes qui
noos
reOeQt
3
expofer.
Comme la
,.,¡.,,¡;.
e!l une Jéfion dos fonélions des
panie
,
il
s'cofuit que l'on a
c~u
ponvoir
~illingucr
Ir'
malndie¡
en aot:lf)t de genres d1fférens, qu 11
y
en a de
parti<s qui enrrcnt dans )a CQffiPllli¡i?o du
~orp<
humai!'
dont les vice$ conllituent les
ma/adt~¡.
A1nfi commc: 1l
ef! cornpofé eo général de portie
foliqes
&
de par11e•
6uidc•; il efl affc1.
~énéralement re~u d~ns
les école; ,
&
admis dans les trattc!s de Pathnlogte qu1 leur font de–
Oinés
de
tirer de la confidc!ratio n des
víc:c~
de ces p3r·
ties p;incipales ou fondamennlc:s, les
diff~rences
eflemie1-
les des
maladin.
On en
~tablit
done de deut fones
¡
les uoe5 qui
rc\J'ard~nt
les vic:o.:s des
fa
lides, les :a.u1re
ceox.
des ftuides en
°
gt!n~ral;
fans
3\'QÍr
é~:trd
aux fentimeos
des anciens, qui
n'admctt~ienc
point de:
vict:s
dan$les
humeur-s,
&
n'anribuoicnt IOtttes les
malt~áiu
qu'
a.uxvi–
ce< des rolides, aux différentes intemp6ries .
17oyu.
1"–
TFMPÉR IE .
On
d•!lin~ue 1~
ma/.,dio
des fnlides, felon la ph¡part
des modcrnes, en admcuam des
mnlaáiu
des partie5 hm–
ples ou fill)ilaires,
&
des m•ladies des parties ca mpc¡fées,
o rganiques ou iofirumcntales.
Quam au
t
Huides, on leur attribuc
diff~ref)rcs
,a/adiu
felon la différeace de Jeur quantitc! ou de Icor quali11!
vkieufc.
Enfin on confidere enca re les
m~ladia
qui affcélent
en
mE
me rems les parlies folides
&
les par1ies Huid«.
M >is comme 11
<fi
arre-z difficile ele concevoir les
deu~
promieres difl inéllon•, en tant qu'elles ont ponr ob¡et les
vices des rolides,
diflm~:ués
de ceux des Huides,
&
qu'it
n< parolt p1s qu'il pollfe
y
avoir rt!e!lc:m nt de pareillc
ditfércnce, paree qne le v1ce d'un de ces: t;;enres de par·
!ies principales '
D<
peut pas exifle• Glos etre la caqCe ou
t'eifct do vice de l'autre;
i1
s'enfuir qu'il
en
bien pltU:
n ironnable
&
b'en plus ut"Je de confidérer les
~ladic:<
tel!es qu'elles fe préfeatent,.fous les feos q ue l'oq peut
les obforver, que de Cobtilircr
d'apr~s
l'imagiqation & par
abflraélion, en fuppolint des geores de
mal.uires ,
tels
que l'économie 2ni012lc oc les compone 1amais ehacu
ftparétnent-
Ainli, d'apres ce qoi a été remorqo6 précé:lcmment,
par rappoiJ aux incoovéoieos que préfeotent les méthodes
t¡IIC