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MAL

que l'ol\ a Cuivies pour l'expolition des

maf...lier,

&

eu

égard au>: a'•antages que l'on eft porté conféquemmcnt

1

rechercber dans une méthode qui [oit plus propre quJ:

celles qui (o nt le plus UÍltées

a

[ormer le plan Qe !'hi–

fi oire des

m aladin;

il

parolt que la connoflfance des

>1}a.

J..

din

tirée des

fi~t¡es

ou fymprómes évidens,

&

non pas

de cerraines caufes hyl>othériqnes,

pnrem~or

pathologiql)es

d oit avoir la préférence

a

tous égards.

11

(uffira vraiffcm–

bla~loment

de préfenter la

m~th

Je fympromarique déja

:annoncée, ¡>our ¡uftifier la préférence que l'oo <!roir qu'el–

lc

peut mériter,

a

OC

la con(idérer

m

eme que COI1)11lC

la

moins impufaire de roures cellcs qui om été propo–

fées jufqu'a préfent.

E lle coofifie done

l

former dix chffes de tomes les

"'"ladJ~s ,

dont les fignes parhogoomoniques,

les etiets

o:Te¡wels ont quelquc chofe de commun entre enx bien

f'?nliblemenr '·

&

ne

diffcr'?n~

que par les fymptomes ac–

ctdenrels' qut [ervcnr

a

dtvlfer chaquc claíie en dltlérens

genres,

&

ces gen res ¡:n di.ffércntes ·efpqces •

Dans la méthoJe dont

il

s'agir, roures les

malalin

étaot dillingnées, comme

il

a été dir, en Internes

&

en

enernes, en aiguiis

&

en ehrooiques , on les diflin ue

encore en

univ~rfelles

&

en partlculieres.

Les

m,/adlu

ordinairemenl aigues forment la pr!'miere partie de la di–

llribution; les

maladin

ordina'rement chroniques fo rmcnt

h.

Cecoude,

&

les

muladiu

cl¡irqrgiealcs forment la rrol–

íieme.

l.

Clalf~.

Mq(adiu fibrifu. C araf!<r<.

L•

fr~qnencc

dn

poql~, ~vec l~lfon reroarquabl~

&

con flan re de dif–

f~renres

foné):ions, í'elon les différens genres

&

les

dltf~rcf)tes

efpeces de fieyres.

Voy,

FtEVRE . On pourroir

en ~ore

rcndre

ee

caraaere plus di()iné):if, tel qu'il pel)t

~tre

plus

géu~r~lement ob[~rvé

dans toutes les

maladies fibriles

en .érabliffaQt .qu'iJ C()ll (jfle dans !'excii< OU

l'auumenta~

tioo des

forc~s vlt~les,

abfolue

Oll

refpeaive

fur~les

for·

ces mllfc¡¡laires foumifes

a

la volonré . Confulre7,

a

ett

fujet. les

l~v~ntes

l)t>tc.$ de M. de Sauvages, dans

[a

tro–

du.!l•o¡¡ de 1 h"!maaattqu¡¡ de

M.

l-J1Ies

¡

la differtation

<Je

M.

de; la

~'.'re,

prof¡:l)"eur ¡:61epre ¡:le la f;¡tulté de

Montpel!ter, tntttl)lQe

'IO<•a

th<oria f<bris

l\IJontpcll

icr

1

n8;

&

la ql)cf}ion. fcptieme parm!

les

dn,;ze ·thefe< qu'il

a [ol)tet¡u¡:s

p<~Ur

Ja dtfpute de fa chatre, M ontpeltier

1749.

Les

>?<altrduJ

de ceue claffe font divii'écs

en

tr<'i<

fc–

aious .

J.-a

prcmiere eft

form~c

des 6c\•res intermirren–

~es,

dont les principaux gel)re> fonr la fieyre qnoridicn–

ue,

la ticrce, la qnatte, l'erratique (les borne> d'un di–

a ionnaire oc per_mettcnt pa$ de d<!tailkr ici les ¡:(peces}.

La fecot)de feébon ea

cell~

des tievres aonrinues,

éQ:a–

Jes' dont les

~<:nres

ro_nc la

6~vre

éphdmere' la fyn nche

limpie, la ticvre pUtFtde, la fievrc lente. La trnifieme

fcélton

ell

ceJie des fievres avec rcqoublement, dont les

genres [ont

1~

ñev!e amphimérlnc ou quotidienne aonti–

nue,

l~

trttée ou tterce cominue, la trithiophie ou fievre

ardente, l'hémirritóe, les 6evrcs

irr~!luJicres colli~Juati-

·Ves, Jes irrégulfere$, prothéiformes ,

'

11,

(:l~f')e.

}ltJ.•fadirs flbrilrs compq(lu

ou

injlamma–

toirN . C ar11f/er•.

La 6cvre ;l\'CC redouble¡pens irrégn·

liers, accompagl)ée d'intlammation interne ou cxrcrne,

marquée dans le prem!er cas par la doulettr de

1~

par–

t;e atfc.:lée, avec diftércos fymptómes relatirs

a

la difpo–

!itioo de s:ette ·parrie ;

d¡~.ns

le fecond cas, par la tlllll<·ur,

la

roug~ur,

la chnleur, qui font le plus [onvent í'unfihtcs

daos

la

par~ie ~nfiamm~e,

&

par

d'autr~s fym~tfllnes

abfolus

&

rclattfs' commc

a

l'égard de l'infiamtpation

interne.

Voyrz

hii'L.\MMATto¡.¡.

L es

maladi,s flbrilrs o1t i11jlap;matoir<s

font divifées

en trois feélions

¡

[avoir ,

¡9 . ks

i11fia•nmarjons des vi–

fceres parenchymateux , comme

le cerveau, les potl–

mons, le foíe. Les ge11res ¡jtfférens font le fphacé liCine

ou

l'infiamm~tinn

du cerveaQ dan$ Ca [ubllance; la pé–

rípneumon!c, 1

1

hépatite ou l'infiammation du foie,

cell~

de la rate, des retl)s, de la marrice.

2°.

Les infiamma,

tions des vffceres membraneux, comme les meninges,

la

plevr~

1

le diapllragme, l'eflomaa, les iurellins, la vef•

fie,

&<.

Le$

~enres

[ont

l'cfquin~pcie,

la

pleur~lio ,

la

paraphréné fie, la gaftrit¡! ou l'm rla mmation du ventrl–

cule,

l'enth~ritc

ou l'infiarr.mation des inteflins, cellcs

d~

la

v~ffie,

3°.

Les inf.jammations cutanées ou exan¡he–

mateufes, don¡ les gs:nrcs font

rougeole, la petite-vé–

role, la fievre milliaire,

la

fievre pourprée,

1~ [carlatin~,

l'éréfipelareuf,¡:, la ficHe peftilenrielle.

111.

Claffe.

Ma/adin

fonvu{five,t ott fpnf»tqdir¡tt<I .

Carall<r<.

L~

conrraélion mnfculaire, irréguliere, cot¡-

1\ante, ou par intervalle, par fecoulfes ou vibrations ¡ )e

mouvement, la

rigidit~

d'une parrie

ind~pendammcr¡¡

de

la

volonté

a

j'égar<l des orga¡¡es ..:¡ui

y

[ont

foumls.

Voy<z

CoNVUL~JOll,

S

PASME, NERF, NERVEUSES

(

maladies.) &e.

MAL

757

Ces mafadia

font

·dí(lil)~uées

en trois feélions,

1°.

Les

maladia

tO\liqnes, '}Ui c'>ntiflent dans une s:on.traaion

qui fe

iourient

cooil~mmem,

avec .roideu.r, dans

un~

portie mufculeufe , ou dans rous les mufcles dn ,corps

en

méme terns ,

L~s

genres de cette fc.:lion

Loot,

le fpafme,

auq~el

fe rapportcnt le ftrabifme, le priapi[me,

&<.

ht

contraaure <¡ui eft la Tigid11é qui fe

f.~ir

infenfiblement

dan< une part¡e , le tétaue qui ell la roidenr co nvullive,

an<¡uel

f~

rapporteot l'épi(}:hotóne, l'emproaotóne,

&<.

le ca¡oche, qui

~~~ la

roideur fpafmodigue .

~

0

Les

>1}a•

India

cotwulfives propremcnt dites, .que )'on p.eut ap–

peller

clonit¡rus,

a·vec quelques praticiens, p.arce qu'elles

conlil'let¡t dans

ur¡e

irré~ularit~

de vibraJions mufculaires

de mouvemens jnvolonl3ires, de rrcmblcmeot daos les

organes , quf en font [u[ccptibles, indépendammeut d'au–

cune ,6evre infi·1mmatoirc. l-es gcores fout la convul–

fion propremcnt dire, qui

ea

le mouvemcnt convullif

d'une pan!e, (hns perte de

~onnoilfaace,

le frif)on

1

la

convu

llion hy

ilérlquc, o u les vopeurs, l'h i¡:rauofos , o

u

la col

)vulfi.on

génér~le

fans perte

de

[en¡lmcm, l'épilc–

plie ,

le rremb

lemcnt fan< agitatinJl confidéroblc de<

p;u–

rie< áffe.aées' le fcelotyrhe

Oll

l;t dnnfe de

S.

vVit' le

béribori des fndietts, la palpitatit'ln.

3°.

L es

maladies

dyfp–

l)ol'q ues,

c'~ll-3-dire ,

avec gene, fpalinl!, ou rnouve•

n¡ont convul fif dar¡s les

org~t)es

<le

la

rcfpír~tion .

,l.e$

gen res [ont

l'~phialte

o

u

coahemar,

l'angine fpafmodi–

que ou cotwr¡lfivc, la cnurre haleine,

la

fu/focath n,

l'aflhme, la fanJTe pleu.rélie nerven(e, la fauffe péripocu–

mottie fpaft¡¡odique' le

hocqu~t'

le

&~illemenr'

la paodi–

Clllatfon

¡

les

J!JfqrrS

COOVUllifs

¡~!)daos

a

ptocur<r .qQcl–

qu'~vacuatfon

le plus [ouvenr fans effet

1

rels que

l'éter~

nnment, la roux,

líi

paufée

1

le ¡éne[¡pe

1

)a dyfurie, IJl

dyflocie.

1V.

Claffe .

Maf,dio ptrrafytir¡un. Caraél<r<.

La pri•

yation du monvemcnt

&

du fcmjmcnt

1

o u ílU·moins de

!'u n

des ¡jeux.

Cctte

elaff~

ea partagée el) trois

[c~ions.

ql)i renfcr–

ment les ditférot¡s

l(er1re~

de

,.,/adies

paralytlques. r>R,

L es

fyncop1le~,

qlli conflflent daos J'abatrcmen:, la prj–

vation

des

forces

ÍllQtfpend~tl)metlt

de la ticvrc,

&e,

Les genres font la fyncope, proprerneut dite, la léypo–

thy'llie ou dé t'!ii llance, · l'afphicie, J'atlhémie.

2

°.

Les

aff·a;ons fnporctlfes' Qlli

root

cellc~

c¡q il y

a

une abo–

l'tiQtt

Qlj

djmitlt1tion tres -confidértbl e <!u rcn¡imen¡

&

dq

monvernenr dan$ tOl)t le corps, avec une efpcac

íle Com–

¡peil prof.JtHj

4

cotlflant, fans ccffation de

l'e~craicc

ejes

tl)ClUVCIJ1Cn > vit1tU

1

J.¡es genrcs [ont l'apoplcxie

1

le ea–

rus ou affnupifTemcot contre no.rure,

\e

caraphora ou

[ubeth, qui

e(!

le

conu {omwolmt,,m ,

la

lérhargi~,

la ¡y.

phomanie, ou le [ommeil limu lé,

involonrair~,

la cata–

lcpfie.

3Q.

Les paralyfies externe$ on des organes dt¡

mouvement

&

des fen$. Les genres f<ll)t

l

1

¡!mipló~ie,

la

paraplé~ie ,

h

paralyfie d' un mcmbre, la

¡:~t~ra~c,

111

gonrra feroine, la yqc troublc, la fu rdité, la pene de

['odorar, la mutítt!, le

dé~oa t,

l'inappétence, l'adipfée

ou J'Jqol ition deJa · í'enf4tio l)

dd

la

foif

1

l'arhe~nic

on l'nn–

puiff.1nce.

V.

Claffe.

llf<~fadia

dolorifir¡qeJ. C.craller<.

Ln dou–

lcur pltl< ou moin< cc¡t,fidérablc par

¡;,.,

iqren(jté, pu

ron étendue'

&

par

111

<iuréc'

r.~ns

aucune a!litati•lll con–

vul(jve, <!vidente,

(qns

fi evre

inRammatoir~,

4

fat¡s éva–

ctution de COtlféq•Jence

i

en forte que;: )e

nmtitnent dou–

loqreux ea le f"ym prómc tlominat]t .

Voyc>:,

Po uLI':UR.

On diflfn¡¡nc

ces maladies

en¡rc elles par les doul cms

vagues

&

par les dpnleur$

ti

xcs o u topiqllCS ce qui for–

me detlX rcaions

principale~.

r

0 •

Les d i!férens gellrcs

de douleurs, ql)i affcélent

d· ff~re11tcs

parties fqcocffi

ve–

mene, ou plullcurs en

m~ rne

tems;

~elles

font la gnuttc

&

toures les aft'célion< arthritique$, )e rhut)'latifmc, la ca–

rarrc, la

déqpng~aifon

douloqrcufe des partíe& cHcruc< ,

appellée

prl{rÍt,

l'nnx i~tÓ

a

laqqellc

f~

rapportellt la)Oéli•

gqtion, la lallitude doulomeufc,

~

0

r..,..

¡;l!tl«S difli!rcns

qe douleurs 6 xes, topiques, ¡elles q11e la

aéph~lalo~ie

Ol.)

le mal de ¡€re fans tonlion,

la

oephal~e

04

le mal de

tCte !ivec tenfion

1

la

1n:graine,

le

clou, qui e!l

trC.:;;~fclu.,.

ven¡ un [yJllptónw d'hilléricité, l'ophtalgle on la dou–

leur aux yeux, l'odo ntalgie o u le mal aux

dc~ts,

la dou–

kt¡r

a

I'OrQ!IIc, le foda'

vulgaircm~nt cr~moífqu'

In r.a–

llriquc ou douleur d'cflnmac,

la

d<•u leur au foie

(

VO)'e.t,

lit!:PATITE lcTE Rt::),

ii

la ratc, la colf<l ue propremcnt

di

te,

Q<li

cll

la doul(<m a

u~

fn¡éllins

(voy<:<:

CopQut:.),

1~

pafljon illaque ou mif"erero, l'h ypoconqrlah; ic , quj eft

1~

dolfleur

~

13 régínn du rnie ' de la rote'

l'hifléralgi~'

mal de mere, ou douleur

de

mnrd cc, la

n~phr¡!tique ~

laquelle fe

r~pponent

le cnlcul

enm

me oanfc, In coutba.

ture

la fcia¡iquc; l:t douleur des pardcs

génirnle~.

Vi,

Cla(fe .

Ma/adiu

'!";

a/f'c~cnt

l'rf"prit,_qu'on pcur

appelier aVCC

leS 311CiCl1S

tnal;.dses parapbrWt'!ll'1

·

C4.

raélere.