7H
MAL
circonnances que l'on obferve d•n• la plllplrt de;
"'""
laJia,
fur-ront
dans
cc\les qui fonr sigues; rclles font
la cot\ion, la crire.
V•y•<-
EFFORT, Cocno>1, Ctu–
u.
ExPE.CTATJON.
Le
c~lebre
Hoffman, •pre< avoir érsbli de bonnes
r.ú–
(on<
pour reJeuer les
d~finnions
de
In
m~laJie
les plus
connu~,
re détermine
i
en donnor une uts-dtnillée,
qu'il croit, comme cela re pr:uique,
pr~férablc
a
tOUIC
aurre . Sclon loi, la
ma/.,Jie
doir
~<re
re¡:udée commc
un
chan~cmont
conlidé!rablc, on trooble fenfible daos la
pr~•ponion
&
l'ordre de. moovemens qui doivenr fe faire
dans les parries rolides
&
ftuides du corps humain,
lorf~
qu'ils fom trop
acc~lérés
ou rerardts daos quelques-une1
de fe1 parties OU d¡,ns toutes;
CO
qui en fuivi d'unc lt–
Jion importante, daos les fécrérlons, daos les cxcrttions,
&:
dans les aotres font\ions qui compofent l'économic
anima le; enforre que ce defordrc tcnde ou
i
opérer une
guérifon' ou
a
caufer la mort' ou
a
é!tabllr la difpofi–
tion
a
une
"'"'"die
difftrcorc
&
fouvent plus perniCICUfc
a
l"éconotruc
anim~le.
M1is ccttc dé6nition en plll1ót une expofition raifon–
née de
ce
en quoi confine la
malaJie,
de
f~s
caufes
&
de fe< effets qu'une id<!e finnple de fa natuee, qui doit
~tre
préfcntée eq pen de mors . J\1ais ccue erpofirion
p3roir tres-conf·•rme
~
la phyUque du corps humain,
&
n'a ríen de contrairc
~
ce
qt~i
vicnt d'ttre ci-devljnt eSta:
bli, que tou¡<; lérioo de lonéli''" confiqérable
&
plus du
moins conlhure, pr6fen¡e l'idée de la
malaaie,
qui la
diflin¡¡ue
fuftif~mment
de ce
~uc
l'on doit entendre par
affe
ioq, qtJi o'e!j qu'uqe ind1fpolition 16gcre de peu de
dur~e
Oll pcu irt¡portaqre, que les Grec• appellent
.,.,¡:t.,,
¡4/i•.
Tel)c
ell
o1¡c petitc <!ouleue innanranée, ou que
l'on fuppoete fans en tcre prefque incommodé; or¡e dc!–
jeétioQ de la naturc de la diarrhée, mais qui
n~
fe re!:
péte pas fouveqt
&
qui en fans coqféquencc,
~¡ne
ver–
roe, une tacl¡e fl!r
la pCli.U
1
une égratigm re ou toure
aurre plaie peu c<>nfidüable, qui
ne caufe aucuoe lérion
elfcnriclle de
fon~ion.
'üo peor
éprouv.erfouveot de
par~ille~
ind1fpofirions fans
~rre
ja¡
pais maladc.
·
L'homrt¡e ne jouit cependant
jaa¡ai~
d'uue f•nré par·
faite'
a
caufc des
dilf~rentes
chofes dont
il
~
befoio de
faire ufage, ou qui l'alfeétent inévitablement, comme
les alimons, l'air
&
fes difféeente• infloences,
&<.
mais
il a•en pas
auffi
difpofé qu'on pourroit fe
l'ima~ncr ~
ce qui peqr caufer des troubles dans
l'économ1e ani–
mal¡:, qui tcndem
ii
rompre l'équlllbre n6celf•ire entre
les folldes
&
les ftuides du corps !)umain,
a
augmenrer
ou
a
diminuer eífemiejlement l'irritabitité
&
la fenfibili–
r61
qqi ,· daos la ·proportion
conv~¡¡able, d~ter!J:!ineot
&
reglem Jla&ion, le jeu de tous les organes, pqofqu'il efi
des gens qui palient leur vie fam aucune
malaJíe
pro-
1>remeur diré.
Voye;:.
EQUILIBRE, IRRITABILITÉ, SEN-
5l~ILIT É , S~sTÉ,
PHYStOLOGIE .
·
Aiofl
~
connoítre la nntore de la
malaJi~,
c,dl
(avoir
qu'il exille 1111 d<!taot daos l'exercice des fooélions,
&
quel efi
l'emp~chément
préfent , ou quelles font les
condirioos qu1 manqueor; d'ou s'cnfujt que telle ou telle
foot\ion ne peor. pas avoir lieu convenablement. Par
conféqu~ar
1
pqur avoie une cooooilfance fuffi!2ote de
ee qu'il
y
;¡
de défeétueux daos
lo
fonélion
léf~e,
il faot
eonnu1tre parfairement toutes les
fon~ions
dont l'erer–
cice pcm re ti¡ire daos quelqoe partie que ce foit
&
les
eotfdníon; requites pour cet exerdce. JI fam done au!li
avoir poe cor¡noilfance parfaite, aut'Ant que le.; feos
le
eomporrenr, de la firuélure des parries qui fom les in–
ftrum~ns
des
fon~ions
quelconqucs. C!V,
~omme
dit
Boerhaave {
ro,n¡. in
i11fli:. meJ.
pat.bol.
§.
~78 . ),
il
f•ut, par exemple
1
le coacours
&
l'mtégrué de mille
eooditions phyf¡ques pour que la vHioo fe faifa
b·~,
que
to ures les fonélions de l'tril puilfehr \'exercer conveaa–
blemeot, ayn une connoilfance parf.Iite de roores ces
coodirions, par
conf~quent
de la difpafitioo qui les éra–
blit,
&
vous faure-z. parfaitemenr en quoi confir.e la fon–
étloo de la vifir¡o
&
tootes fes circonOances . Mais
(j
de
ces mille condirioos il en mwqoe noe C'eule, vous com–
preodrC?. d'abord que cene fonél iorr ne peor plus fe faire
cnueremeor ,
&
qu
1
il
y
a un
déf~ut
par rapport
:l
cene
m illieme partie léfte, pcnd1ot que les aotres
999
con–
dirions phyfiques connoe., ovec les dfets qui s'enfnivenr
rencor telles qu:H fnor, pour que les fonélioru des par–
ties néceffitires
i
la vilion puifTen¡
~rre
continuées .
La coonoi!faoce de
la
mal..die
dépend done de la con–
noilbncc d
3t\ions
1
ÓOO! le vice en
UIJC
m11faJie:
i1
ne foffit pas d'eo fa•o'r le oom,
il
faut en connoitrc
lo
aofe prochsine : il en ai(é de
'appercevoir qu'one
perfonne el'l
2•
eugle pour
pcu
qu'on la confidrre; m2ir
que s'enfuit ·11 de-la poor f'\ gvérifon li elle rn po!lible)
}1
ñot,
i
ca
tgar.-!, lhoir ce qui l'a pri.-te de la Yuc,
MAL
li la csofe en Uteme OU ÍOicrne, eum'oer
Ú
le
~ice
C'fl
dons les enveloppes de< or¡:ane< d.: 1'
, ¡ ,
ou
t'
1 ctl daoa
les
hum~urs
&
les cnrp, narurcllemmt tnnr ren
qui
fonr renfermé!s dons ces env
rpe•.
0..1
li
c'ell d•ns
¡.,
nerfs de ceue partic Vous pourrn proc:urcr
h
gu~ri
fon de
la
maladit
1
Íl
pu hat:.rd
les
c:o,,d.rinns qul mao·
quent pour l'cxerc:1ce de la
ion
·.
n
VO•t> fonr connues:
mois vous ferct abro umo<nt aveuglc
v us
m~mc
iur le
choix des moyens de guc!rir la cécirt! dont il
s·•~it,
ti
le vice qul cor•llitue la
,,¡,.J,r
le trouve d ns le rnon–
que de la condition requife qui c:n
l'uniquc
qu~
vous
Íjlnorct corre millc .
i au contraire vous conn
>iU~"
loutes les caufes qui contliruent la fonAion d•n
ron
élot de perfc:t\lon , vons ne pouvct manquee d'avoít
l'ldc!e de la
m~>laJic
qui fe
préC~nte
i
tr•irer.
La
P>thol~ic,
qui
a
pour objet
la
confldlra~ioo
del
,..,¡~,Jiu
en générnl,
&
de tnQt ce qui cl1 conrr•ire
l
l'économie anim>lc daos l'é¡ar de
(l
aré, en
1
partf9
rhéorique de l'art dans laquclle on trouvc l'expnfition de
tout ce qqi
a
rttpport i
b
nature de la
m.t:nJie,
l
f«
ditférer¡ces,
~
res caufes
& i
fes elfers.
ti.Y~~
PATHO–
LOGI~;
ce qui vienr d'!tre d1t poU\'301 1\J!l\re pour c:on–
noitre ce qu'on eotend p>r
malaJie
propremen¡ ditc
1
il
futlit d'ébaucher l'idé<! que l'on doit svoir de ce qa1 la
produit.
O
a appelle
carlf' Je
¡,.
m•laJi#,
daos )es éQoles, tout
ce qui peut
1
de quelquc maniere que
ce
foit, chonger ,
altc!rer Jlér:nt fain de. folidcs
&
des 6uidcs du corpr hu–
malo,
~onféqucmmcnt
donner líeu
a
la lélion des fon–
t\ioos,
&
difp͡fer le corps
a
ce
déran~emenr,
foil par
dC$ moyens direéls, imméJiau, proch•ms, loit par des
moyen~
ir¡direas,
~loignés,
en érsbliífant un
emp~che¡penl
~
l'exercicc des fonéthns, ou en portaut ancintc
¡un;
coadjrions nécclfaircs pour cet e1crc1ce.
On díninguc plulicurs forres de caqfes morbi6qutt,
dont la rechcrche fair l'ob¡er de la parrie de la Parlto–
logle, qu'on nppelle
aithiolo_~;,.
11
fuffit de dire ici en
g€néral, comme il a dé¡a tr6 prcífenri, que rout ce qui
¡>eur portee atteinte, de quelque maniere c¡ue ce foit,
i
)'éqoilibre oécelfaire entre les parries foh.fes
&
tJuides
dans l'économie animale,
&
a
l'irrieqbilité, 3 In Gnlibi–
!ité de' organes qui
en
fonr fufceptlbiC1
1
renfer¡ne l'idé!e
de coures les ditfé!rcntes
~u
fes des
mJI~>Jru
que l'on pcut
ttdap_ter
a
tous les dítférens fynerpes
:1
cq égnrd' pour
exphqucr ce que l'on y a
trouv~
de plus qccuhe ¡ufqu'i
préfent
1
par exep¡ple
l~s qo~liu!s,
les il)rcrppédes d.,.
u–
Jénlnes, le rei¡;:rrcment
&
le reiAcbemenr dt:s rt¡t'thoii–
nes' les vices de '" circalarion des
hydrnt~liqucs'
Jlo,–
ces ou le défaot d'irritalion
&
d'aaiun des organiquc•–
méchaniciens, le príncipe aétif,
la
nature qes aotocnui–
ques, des nhaoliens,
&<.
PDJ<<.
PATHOLOCIE
A¡–
THJOLOGIE.'
lB.RITABILrTÉ' SE!<SIIIILITt:' GAL>.–
NlSME,
&<.
Tour.e
d~pravation
, daos
l'économie animnlc, qui
furvieot
~
qoelque ltfion de font\ions déJa t1 blic 1 dl
ce qu'on appelle
fympt•m•,
qui ell une addillllo
~
la
malaJie
de laquelle
il
provtcnt comme de
Ca
¡::a11rc phy–
lique. Daos la pleurj!fic 1 par eremple, la refpi111rion ¡¡t–
pte en une :tddnion
a
l'!n6ammatioo de la
pl~vre,
c'en
un e'fct qui en proYicnr, quoique l'in!14mm:uinn n'•f–
feéte
p1S
!OU!C la poitrine: le (ymptomc en une
malA–
Ji~
ml?rne, cmaot qu'il en une ooovelle lé1ion de fon–
t\ion: mois c'ell toojours une dépendonce de la lélion
qui a exiné la premiere, d'oú
il
découle comme de fon
principe.
La confidér.nioq <fe tour ce qui conccrne en général
les (ympromes de la
maJ.,¿;~,
leur nature, Icor diffé!–
rence, cll l'ob¡et de l1 rroifieme
~rlÍe
de
la ParhoiO·
gic, qu'on appel!e dans les
écolC$ffntPifm6.1ol•gi<.
V~y•"PATBOLOGili' SYMPTOMATOLOG lE.
Ce font les dilférens fy.mptOIDCi I)Oi ronl toare ... dif–
fércnce
de~
m«/.uliu
qui nc
íi:
manrfeftent que par leur
cxinence fenfible, par lcur concouo plus oo moons con–
fidérahle . C'en pour déterminer le cual\ere propr e l
chaque genre de
m~l.uiiu,
d'ou on pollre dérivn les
efpcces,
&
lixer en quelqoe forre leur
vari~rc!
in6nie ,
qoe quelques aoteurs fentanr qoe
Jo.
fcicnce des Mede–
cios fera en dériout ranr qu'il nnnqutra une h'fioirc
~~~né!rale des
malaJiu,
ont entrepris de tirer do recadl lm·
meofe d'oqferntions fur toures fortes de
maitu/in,
9oí
jofqu'i préfenr a
ren~
fans ordre, une mé!rhode qo' rn–
dique la maniere d'en diOinguer: les dilfércns car.Betd,
tant géntraux qoe paHicuhers .
Ou a propofc! plulieun
111oyens
d'érsblir cer1c
mt–
tbodr; oo en conuoir troú pri
ncipaos,úvo'r t'ordr-e al–
phab<!tique, l'a·thiologiquc
&
l'
aiW.Om'que . Le r rem'cr,
tel
qu'eO celoi qu'onr adopté!
Buro~r, M1~e1,
confine
a
nn¡;er 1 •
,,¡.,;.,
fulvaol la lr:ttrC1 ia·uales de leon
nom1