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.NI

...

~

H

MAGULABA,

(GI•g.

an<.)

ville de I'Arsbieheu–

uufe felon Ptolomée,

''"'·

V l. fh"P·

vij.

qui

la

pJac~

entre ]ula

&

Sylccum.

MAGUSANUS,

(Littlrat. )

épithete donnée

a

Hercutc,

&

dont

t'origine etl inconnuc:; mais o o a trouvé

au temple d'Herculc,

a

l'embouchure de l'Efcaat,

llla–

guf~i

Hereulis fanum

.

11

en efi faic memion dans une

ancienneinfcription qu'on décou vrit en

1

fl4

il

Berteap–

pel en Zélande. Ls voiei, relle que la

rapporte Ortc-

1ius, qui déciare l'avoir bien examinée

Her<uli 11-lag u–

tlmo.

M.

PrimiliNs,

Ter

ti

m.

V. S. L . M. Le nom

-&

la figure de cet Herculc

.t

furnomm~

Magnt11nru,

fe

trouve fur une médaille de l"onhume en brom.e. Tré–

<b<llius Pollion nous 3pprend que cet empereur com–

manda fur la frontiere du Rhin,

&

fut fait préfident

de

13

Gaule, par l'empereur Vallérien.

MAGWIBA,

ou

RIO-NOVO,

(Giogr.)

gr~nde

riviere d'Afrique en Guinée, au royaume de Quo¡a . En

étt

<~tte

riviere efi moins

~rolfe

qu'en hiver;

&

l'eau

qui

y

remonte en falée juH1u'a doux licues su-rlelfus de

la

cóte.

MAHA,

(Giog.)

peuple errant de 11\mórique fe–

ptcntrionale, dans la Louilianc, au uord du Milfouri

&

des habimrions les plus reptentrionales des Padoncas,

par les quarante-cinquierne de

lat.

feptenuionale'

&

a

de"" cens licues de I'embouchure du Miflouri

d~ns

le

M imm pi.

MA HAG EN, (

Gt!ogr.)

vil le de 1'A rabie heurcnfe,

ou elle fép..e les den< provinces nommées

]lmah

&

Tema mah

Elle efi fituée dans une plaine fertile,

~

deuJ<

iournée' de Zébid .

I\1AH'\L,

o"

MAHL,

(Hijloire

mod.)

c'en ainft

qu'on non1me

le pa1ais du

gtand

mogol,

o\i. ce prince

a

fes appartemens

&

ceux de fes fcmmes

&

concubincs.

L'entrée de ce IÍeu ell imerditc méme aux minifires Je

l'empire. !--o medecin Bernier y ell entré pluíicurs fois

pour voir une fultane malade, mais il avoit la ti!te cuu–

"VCrte d'un voile,

&

il

étoit conduit par des eunuques.

Le

maal

du grand mogol efi la me! me chofe que le

fer–

...,,¡

du

~rand

feigneur

&

le

haram

des rois de

P~rfe;

cclui de Dehli palfe pour étre d'une tres-grande mngni–

ñcence.

11

ell rempli par les reines ou femmes du mo·

gol, p>r les princelfcs du fang, pnr les beautés nfiati.:¡ues

dct1 inécs

au~

plaiftrs du Couvcraiu, par les femmes qui

vcillent

i

lcur conduitc, par celles qui les fervent, en–

ñn par des eunuques , L es enfans miles du mogol

J'

re–

tlent apm jufqu'i ca qu'ils foie111 marit!s;

lcnr é

uca–

t ion efl confiée

¡\

des cunuques, qui leur infpirent des

fcntimcns tres oppofés :\ ccux qui font nécelfaires po ur

gouverner un grand

en1pire;

quand ces princcs fon[ ma–

riés, on tour do nnc un

g:ouvernetncnt

ou unt: vice-rayau

dans quelque pro\"incc dloignée.

Les fcmmes chargées de \"eiller fur la aondnitc des

princclfes

&

fultanes ' font d'un agc mar; elles influent

b caucoup fur le gouvernement de l'empire . Le fouve–

rai" leur donne ces offiocs ou dignit6• qni correfpon–

dent

¡\

ceux des grands officiers de l'état; ces dcrniors

íont fous les ordres de ces femmcs, qni ayam l'oreillc

du monarque, difpoíent foU\•ernincment de

leur fort .

L'une d'elles fait

l~s

fonaions de premicr mininrc; une

:llltre celles de fecrétaire d'état,

&e

Los mininres du

dehors

re~oivent

leurs ordrcs par lcttres,

&

tnettent leur

unique érude

a

lcur plairc ; d'ou l'o n peut juger de la

~igueur

des mefures

&

de la profondeur des vqes de ce

t;ouvernemcnt ridicute.

Le ¡¡rand · mogol u'efi fl!n i que par des fl>mmes, dans

l'inténeur de fon patais;

il en

m~me

gardé par une

con1pagnie de ccnt femtnes tartsrcs, armées d'arcs , de

poigoards

&

de fabrcs. La femmu qui les commande

<l

le rang

&

les appointemens d'un

omrah

de guerre, ou

. général d'armée.

M AH A L .E

B,

(Botan.)

te

mnhaleb,

ou bois de

Sainte-Lucic, fe doit rapporter nn genrc de cerifiers. 11

en

OQffilné

C~rD[US

fy/veflris

IJI11P.YtZ,

111Rbtlfeb

p111>ata

1

par

Tourn.

].

R. H.').

13.

1.

2.27.

Ray,

hijl.

>..

If49·

Cerafo atfi>tis, C. B. P.

4fl.

Le

mahaleb

efl une efpece de cerl!ler rau\'age. ou

llll

petit arbre alfe-¡. fcmbbhle au ceri(jer commun; fpn hni

ell gris,

rou~eitrc,

;tgréabte

3 la

VUC,

c9n1paél:, :trfez.

pcfant, (ldorant, couvert d'une écorce bru ne , on d'un

noir tiraot fur le bien; fes feuilles relfemblent

:l

celles

du bnqleau' ou

a

cetlcs du peuplier nolr; m•is elles font

perites, u

u

pcu moins lnrges que longues, crénel ées aux

bords, veineures, d'unc couleur verte; fes

fleurs

font

femblables

i

cetlcs dn cerHier ordinaire,

m~is

plus pe–

tites, bianche<, compofécs chacune de cinq pétales di–

fpnf~s

en rofe, de bonnc odeur, attachtes par des pédi–

c:utes eourts, qui Coneot ptufieurs d'un autre pédicule

7".,.,

IX.

MAH

plus grand

&

rameaux. Q Jand ces fleurs fom rombées

il

leur

luc~ede

de petits frJ•ts rouds , nnir"',

ayatH

la

ti~

~ure

de nos ceri[es, :unc1s, re¡goant

Je~

ma·n\ qu3nd o n

Jes écraCe, pcu charnus,

C0ntenant

uo

Oflyau, Jaus

le.–

quel on trouve une aman k

Jlnere.

Qudqnes-UO\

appel~

lent

Ge

petit fruit

pacc;,11,on,

&

ils prt"teudent que c'('lt

d~

tui dom Virgilc

p:~rle

d•ns ce v<rs :

.11/bn lig1tjlra cadm•t ,

vnccini a

nigra l•guntur .

L3 racine de l'arbre e(t t.:mgue, groffe , branchue

&

~rendoc;

il

croir

anx licux nquatiqul's aux

bord ~

des ri–

'"ieres. Soo fruit comient bcaucoQp d'huile

&

de !i:l

\'0-

13til .

On oous apporte d'Angleterre

&

de plu(ieurs nutres

endroits, l'amande du noyau d¡: ce fr

uit

ícche, paree

que

1~¡

parft¡meurs en emploient dons

l.en

rs f3vonottcs.

On appelle cene amand" du nom de J

'arb

re,

mr.haleb ,

ou

mag<Jieb.

Elle doit

~tre

gro fle comme l'omandc da

noyau de ctrifc, récente, ne1te; elle n ordmaircn1cnt une

odeur forc dcfagréable,

&

approchame

d~

cclle de la

i'unaife

Le bois de Sointe- Lucie qui nous e

eL

apporté de Lor–

raine ,

&

dont les Ebánines fe fervem pnur lenrs beau¡¡

ouvraKeS,

o!l

tiré du rronc de l'arbrc

mahal•b.

11

doic

c!tre

dur, comp3é\, médiocrement pef3 n[, t:•ns nrends

ni obier,

d~

couleur grife,

t1n1H

Cur 1e rouge3tre, cou–

vert d'une écorce miucc

&

brunc,

fembl~bte

ii

celle du

cerifier'

d'u.lle

odour a¡¡rl!abte ' qui augmente

a

mefure

que le bois viaitlit,

MAH:\

l.¡

EU, (

G)Jo.~ .)

cnnodérable ville d'EI(yptc,

capitale do la

Garb'~,

\!'une des deut provinces du Del–

tha. 11 s'y fait un grand

cotnmerc~

de toilcs de lin, de

toiles de coton,

&

de fel

3mmoni~c.

11

y a de

tour~

¡¡

faire éclorc des ponkts p3r la chatear,

a

la

fa~on

des

31lcieo• Egyptien'. Elle en pres de la

tn~r.

l.,ong.

49·

16.

lat,

31. 4·

(D . .'/)

MAHA OM MARAT, (

I-lifl.

mod.)

e'

en le nom

que l'on do nne dans le roy:lu ·ne de Sia1n au

fei~ncnr

k

plus <!ininl(ué de l'état, qui efl le chef de

h

nol" l'ffe,

&

qui dans l'abfence du roi

&

a

la gqerre, fait ks f,>n–

a;.,ns du monarque

&

le repréfent e .

M A

1:-l '\

TTA M, (

Gl~r.)

ilc de 1' .'\

m~rique

IO,pten–

triC'Inale fur la cóte de la nouvelle Yorch"

a

l'~mbou­

chure de la riviere de Hudfon, ainfi nomtn.!c par c:e

t":t–

meux navigntcur anglois, o ni

la déconvrit en 1609.

MAHLSTROM,

o(<

MO KOE<;TROM

,(Giog, )

c'efi ainíi qu'on nomme nn goufre famc'\X plac:é prcs

des c6res de N o rwege, 3 envirnn qnaratue rr,i!Jc:;s au

nord de la ville de Dronrhein1. En cet endroit de la

n1cr on rencontre une fufte

de

cinq

lle' ,

qne l'on

llQtn–

me te diflria

de L ofoqen, qn.,ique ch1o tne de ce• iles

ait un nom particullur. lintre chacune de cc..·s )les !e p:t[–

fage n'a Jamnis plus d'un

qmut

de milie de largeur; mais

au fud-ouell dll di

!Ir~&

de Lofoden, il fe trou

ve

encorc

deux !les

h~bitécs .

que t'on

11<111\lll<'

IP'<Vran

&

R,oeflon ,

qui font f6parée• de Lofoden,

&

les unes des autrc' par

des palfagos nu dótroits

alfe~.

larges. Entre certc

rangé~

d'iles

&

le H elgeland, qui en

une

portian du contincnt

de la N orwege: la mer forme un gol fe. C'efl entre le;

promontnire de Lof •den

&

l'lle de Waron, que p31fe

le courant qu'on no

m

me;

Mahlflram ,

Sa lan:eur du ¡wrd

au fud en

d'cnviron de\\I mil1es ;

fa

longueQr

Ce

l't'rl

il

l'ouefl efi d'envirt\11 cinq milles .

ll

y a anm uo cou–

rant entre l'ile de Wreron

&

cclle de Ro_c!lon,

cnni~

il

efi moins fort que le

Mabl/lr•m,

A u mtlleu du dt!–

troit qui féparc Lofoden

&

Wa::ron, IT\'lÍ< un pcn plus

du cóté du fud, fe

trouve le rochcr appc;llé

Moskoe,

qui forme llne

ile

qui peut av oir

l~O

dcrs

de

tl\ille

de

lonAueur,

&

quelq •e chofe de motns en largeur ;

c<;w;

ile n'efl point habitée,

m~is co~.m~

elle .• Je bon'

pa–

turages

les habitans des 1les votltne< y lmrfem p3!tre des

brebis l'hivcr

&

l'été, C'efi entre e<Uc

!le

de Mn, koe

&

la pointc de Lofoden,

q\lC

le courant c;ll le plus vio–

lent · il devienr moins

fenft ble

il

mefurc qn'il approche

des tlcs de Wreron

&

de R oe1lon .

On rrouve dms pluficurs relations de< defcriptions

é–

tonnantcs de ce goulrc

&

de ce courant; mais

la plil –

part de c<:s

circo!lanc~<

ne

!bnt

fondées que f1!r

des

bruit< populaircs ;

o n

dtt que ce goufre fa• t un brntt hor–

rible

&

qu'il attire 3 uno

tr~<-l( tan

ie dlf\1nce les ba–

leinc;

les arbres

les barques

&

le

vailfea

l X

qui o nt le

tÍlalhe~r

de s'en ; ppro'cher; qu'aprfs

les

3\'o ir

:ll~lr~(,

il les réduit en pieces contre le rorh •rs polntus qut font

au fond du goufre . c ·en de cette pr6tendue prnpriét6

qu'oll vcnu le oom de

M.:thlfl,·,m,

qui

fignifie

c11u r-znt

'1.

11 ;

m-,uá.

L'o n

3JOUte

qu'au bout de quelques

heu~t:s ,

1

¡

rejettc les débris

de <;e

qu'il avoit eoglouti.

C ela

d6

Te

t

t"

m

ot