MA
J
C'dl
ce mois, dit Aufooe, qu'Urani¡: aime fur tout
:a.mre ;
il
orne nos vergcrs , nos campagoes ,
&
uou;
fournir tes délices du priotems; mais la pcinture qu'en
donne D ryden el\ encore plus riante.
For
the~,fw~at
month, the
grovngrun /i'i,/riu
w~ar,
l.f not eh, firft, the f • ir<ft of the yoar.
For tbee tbe
gr9.ces
feaá the d&ucing hours,
.Aná natrtre'.s readi pencil p,;int.s tbe
florp>rs .
Each gene/e breafl with kindly warmt.h tbou
movo,
ln.{piru new
ftt~mu, reviv~s
ex:.ingrurh'á /oves.
When th)' sbort reign is pafl, tbe feu'rish
[uN
T he [Hitry tropidu fears a11d goes more
sl~wly_
on.
(D . '].)
M Al,
f.
m. (
l'rl arine. )
c'efr une efpece de plancher
de bms fait en grillage, Cur lequel on met égoutter le
cordage lorfqu'il el\ nouvellement forti du goudron .
Voye:c P I.
ll.
M arine ,
la
v\\e
d'uoe étU\'e
&
de fes
travaux.
(2)
iv1
A
1 , (
Hifl. mod. )
gros
a~re
d' un rameau qu'on
plante pRr honnear devam la
nle.~fon
de! ce.naines per–
ibnnes aonodérées. L es clercs dNa bnoche plontcnt
rous les ans un
mai
daos la cour du palais . Cene
cér~m onic fe pr3tique encore dans nos vil13gos
&
dans quel–
q ues ·uncs de nos villes de province.
MAt, (
E conomic rufli9'".)
c'efl le fond d'un w-ef–
foir,
1•
table fur laque!le on place les <!hoCes qu'on vcu t
rouler pour eo exprimer le fue.
MAt (
E conomie domeftiruc.)
efpcce de coflrc oú l'on
paitrit la pa te qai
f~it
le pain quand olle efl cuite.
Vuy.
l'articlc
PAIN.
M A IDA, (
G!og.)
petite ville d' ltalic au royaume
de Naples, dans la Cslabrc nhérieure, au pié do
tnf\llt
Appennio, &
a
8
milles de Nicafl ro; c'ell pcut-crre le
llfnlanius
d'Etienne le géogrophe.
M A IDSTONE ,
(Gio!(r.)
en latín
Madus
&
v,–
.fniacum,
vil le
i
marché d•Anglererrc an pays de K enr,
fur Medway . Elle ell aífez conodérable , bien peupléc;
elle en voie deux députés au parlemem, & efl
a
9
licues
E.
S.
de L ondres.
L ong.
18.
20.
lat.
p.
2-1 .
MAIED,
(G!o!(. )
lle d'Aoo dansi'O éan oriental,
fu r In c6ce de la Chme,
'3.
trois journées de: navigation
de l'íle Dh•lah . L es C hinois y font un grand trafic.
M A lENNE, LA, (
Géog.)
ri,•ierc de Frauce.
Vuya:.
MA t>lE,
le (G!ug.)
MAtENNE, (
G!ograph.)
vil le de F raoce.
Voyn
MA–
YE><NE. (
D.J. )
MAJESQ E,
·('Jurifp•ud. )
terme ufité dan s le
B~arn
pour e¡primer le droit que quelqu'un a de ven–
drc feul fon vin pendant tout le tnois de M ai 8 I'ex–
cl urion de tomes antres perfonnes . Ge drou a pris
C.t
dé–
n uminntion du mois de Mai, pendant lequet fe
fuit
ceue
vento. 11 en nommé dans les aociens titres
mai"aeü,
ma–
j.neque
&
majef'!He:
c'cll la
m~
me chofe que ce qa'on
appelle ailleurs
elroit
de
banvin
_
Centule, comte de Béarn,
Ce
réforva le droit de ven–
dre fes vins
&
fes pommades ou cidrcs, provcnans de
fes rentes o u devoirs pendant tout le mois. Co droit
dt
domanial,
il
appartic:nt au fouverain dans les terres
de fon do maine
1
&
am:: feigneors particuliers daos lcurs
villages; mais pféfememem ce droit
n'ell
prefque plus
u
lité,
auendu que les feigneur.s en otH traité avec les
comn1unautés moyennant
uoc
petile redc:v::tnce
en
argent
que l'on appelle
mai• dc.
On a auffi donné le nom de
majefquc
au contrat que les commuuam(!s de vin paf–
fent avec un fcrmier pour en faire le fonrnifi'"cmem né–
celfaire,
au ~
conditions qui font
arr~rées
entr'enx ;
&
comme ces Cortes de monopoles fom défcndus, ct:s cun–
t rats de
maje[t¡llr
ne font valables
qu'aucant
que le par–
lemc:nt en accorde la pern1iffion.
f/oyez:.
M . de Marca,
l:ifl. de B t!ar", li·u.
IV.
ch. xvij.
&
le
gloJfairc
de L a
u–
riere,
au moe
MA"iADE.
(A)
MAJE S TE' ,
f.
f.
(
H ijl.)
titrc qu'on donne aux
rois vivnns,
&
qui leur
ten
fouvent de
nom
pour les
dillioguer . L ouis
XI.
f~ t
le prcmier roi de
Frooc~
qui
· prit le thrc de
majejll,
que I'empereur feul portoit,
&
que la chancellerie allemande n'a jnma;s
donu~
a
::wcun
roí Jufqnj3. mas deroiers lems . Dans le x1j. liecle les rois
d e Hongric
&
de Pologne étoient qualifiés
d'cxcell•nce;
daos le
19.
liecle, les rois d'Arragoo, de Callille
&
de
P ortugal avoiem encare les titrcs
d'alteffe.
O o difoir
:i
celui d' Augleterre voue
g~nct!,
ou auroic pu dire 3 L ouis
XL vorrc
defpotifmt!.
Le titre meme: de
maf~ftl
s'éta–
blit fort lentement ;
il y
a
plulicurs lettres da !irc de l3our–
deille daos lefquelles on appelle H <nri
Ill.
tJDtre alee/fe;
&
quand les érats accorderem d Catherme de M écllcis
l'adminiflration du royaumc, ils,ne l'hoporerent poiot du
titte
de
majql!.
·
'Tome JX.
M A
J
705
S'?'"· la république romaine le titre de
mai<fll
aponr–
tenol! a tout
le
corps du peuple & au fénat réuni: d'<>U
vient
que
mai~flotem minuu·~,
diminuer., blcffer la
mn,.
j•Jil,
c'étoit mauquer de rcfpeét pour l"état.
L:t
puir–
fancc étant palfée dans la maia d'un fcul, la ftmcrie
tranfport3 le litre de
maj~fll
:l
ce fcul m:ritrc &
a
~~
famille
imp.~rialc
,
majtiflas ang1tjli
1
ma¡ejlat divince
áomus .
Enfio le mot de
majef/1
s'employa §gurement dan<
la langue latine, pour peindre la grandenr des chofcs (lui
:utireot de l'adminuion ,
P~cl:u
que les grandes adions
répandent fur le vifage des hé10s,
&
qui iofpirent du
rcfpeét
&
de
la
crninte au plus hardi . Silius ltalicus a
employt
ee
rnot mervcilleufe:nen[ en ce dcruicr fc-ns,
dans
~a
defcription d'une confpiration furmée pa-r qncl–
qu~s
Jeunes gens de C3poüe.
11
f3it pnrler :tino un des
conjurés ·: , Tu te trompes
li
tu
crois trouva
1\
nnibal
, défarmé
a
rabie! la
mmdJI
qn'il s,efl acquife par rant
, de batailles , ne le qniue jamais;
&
fi
tu
l'::~.p•
raches ,
tu verras
.:Iutour
de luí les:
JOurnées
de
Cannes,
de 1'ré...
,, bie
&
de
Tr:~.fymCne
;avec Po mbrc du grnnd
Pj\llus ,, •
Fallir te
ma:fas
intcr quoá rrt!áis inermem ,
Tot
/u/lit t¡:ttefita
viro, tot
cteJihru
armat
Ma¡enas
tetern::~
áucem:
ji
admov~ri.t
ora,
e
anna.t
&
Trrthiom
lln&e
O&ula.t'
·Trafimenajl!~
bujl.J,
E 1 Pauli
fiare inge;,um miraberit umbram.
(D. ').)
M ATESTÉ.
('Jurifpr.)
crime de
lcfe·majeftt!. Voy.:';
l'artide
LESE·MA.JESTÉ.
M AJEU
R, (
]urifpr. )
el\ celui qui a atteint
l'age
de
ma
¡orité, auquel
la
loi permet de fuire cerr:úJs
:'lB:
es.
Comme il y a pluoeurs Cortes de majorités,
11
y
a 3U!fi
plufieurs
forres de
maiet1r1,
favoir ;
-
Maj~ur
d'ant ,
c'efi-3-dire cetui qui a atteint le nom–
bre d'annc!'es
:;.uqud la
maj orité
ett
parfaite .
Ma,cnr
ro:uumier
efl
~ehri
qui
a
aucint la majoriré
coucumkr
t
ce qui n'empéc;he pas qn'il ne fmt encore
mineur de droit.
Voyez..
/'
ar&iclc [uivmJt
&
les
nota
Ju.t·
Artois., p.
414.
Ma¡tur
de
majorité
coutJtmicr~
cfi
celui qui
:1
aueint
1':1ge
auqut'l
les comumes
perm~ttcm
d'adr:'!inillrcr fes
bicns. Cet igc efl réglé diff<rcmment par les comu–
mes: dans _quelqnci-uncs c'clt 3
20
nns , dans d'a.utri!S
a
18
ou
a
1
r. .
·
Maj~ur d~
majoritl
flodale
en celui qui a ntteim
P5~e
auquel les cautumes permctccnt de porrer la fui pour ks
fiefs.
Voy•c ci-aprh
MA] OR I1'É FÉODALE.
M ajcur
dt! majorité parfaitc . .
f/Q)'t!Z.
ci-11prh
MAJO·
RITÉ PAR FAITE.
Ma}eNr
eJe vingt
cint¡
ans
en celui qui ayant atteint
1
'3.gede
2f
:ms accomplis., a ncqui par
ce
moyen la
f::~.culté
de fairc tous les nétes: donr les
ma}t>m·¡
fonr ca–
p¡tbles, comme de s'obliger, refler, cOer en
ju~emem
1
&<.
Voyez
MAJORIT É; MI NEUR ,
&
MINO–
RITÉ .
(A)
MAJEUR, (
Comm.)
dans le né¡:¡oce des
~chollos
du
Levanr, fi¿nific un tn:trchand qui
fa1t
le cnmmerce pour
l ui· m~me,
ce
qui
le dHlingue des commiffionn:11rt:s, fai
aeurs, coagis & courders. Ceux·ci appellent quelque–
fois leurs commettans
lcurs
m• .,jeurs.
{/ore:.. F..ACTE.'U R
1
C o..AGt,
&c.
D iéliomuúre
d~
Commcrce:(G)
MAfEUR, ndj.
(l'rlnfiru•.)
en
le nom qu'ou donne
en mulique
~
cenains imcrvalles, quand ils fom aulli
gruuds qu'ils peuvcnt l'etre fans devenir faux. JI f.Iur
expliquer cette idée
11
y
a des imervalles qui ne font fujers
a
aucune va·
rintÍOil,
&
qui
a
C:\U[t!
de ceJa s'appeilcnt j.ujlu
Oll
par–
fnits,
voy("z
I NTERVALLfS.
D 'auncs, Gnis chaoger
de
nom, font fufceptibles de quelque d.iíféreuce ·par laquellc
ils
dcvit=nn~nr
maieurs
ou 1nincurs, felc.'n qu'on la pofc
ou qu'on la rerranche. Ces
intervallcs
variables fout au
no mbre de cinq; favoir le fe mi-ton, le ton , la tierce,
la fitte & la fept!eme .
A
l'égard du ron
&
du fe mi–
ton, leur difit!rence du
ma¡eHr
au tnineur ne C·u"lrnit
s'eiprimer en
notes, mais en nombre fculcmt:nt: le fc–
mi~ton
mineur
en
Pintervalle d'une note
a
tOn diCfc ou
a
Con bémol, dnnt le rappnrt cll de
24
a
>f.
Le femi–
ton
maiel!r
d l l'imcr\•alle d
1
onc fecondc mincurc,
com~
me d'ue
a
fi
ou de
mi
a
fa'
&
Con
r:tppOl
t
efl de
I
f
3
t
6.
L:t dift"ércnce de ces
dcux
fe mi· tans ftlrmc on in–
tervnlle
que
quc:lquc:s·uns appellcm
d,¿fi: ma;cur,
&
qui
s'c:xprime par les nombres r
2f.
u.8 .
L e
ton
ma·cur
en
1:1
différeocc de la quar te
a
l:t quin–
te,
&
Con
rappott cll de
8
i\
9·
L e ron mineur
dl
la
différence de la quintt•
a
ln fi xtc
lnlt}uu·c ,
en rapporr de:
9
¡¡
10.
La différencc
de
ces dcu1. tons, qui ell
en
rap•
V
v
v
v
port