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M A I

qui fent cell<s qui ent la peint< eu 1• coin des

m1illo

<n haut, lorfque le filet elt teodu ; les

maílla

quorré<s

fen t collcs qui pareilf<nt teutes rangées comme les quar–

rés d'un damicr ·

il

y

o

encere les

mnillo

doubles.

illailler,

e n dit

maillu

" "

filot;

c'df le terme dent

fe ferv<nt ceux qui fem des 61ets .

Madftr

Ce

dit auffi des perdrcaur; ce perdrenu cem·

meoce

.3

m.:sill~r,

c'efi·O.-dirc:,

i

fe couvrir de moüchc·

tures ou de madrieres: k s perdreaux ne font boll$ que

quand ils font

mailllt .

'

·

M A

1

L L E', adj.

t<rm<

de

Fourrmr,

fe dit d' une

chofe marquetéc, pleine de peti1es

taches, ce mme les

plnmes des f•ucens, des perdrix,

&c.

eu les fourrures

·de différ<ntc• b81es fauves .

MA!LLEI\U

1

f.

m.

( Tondwr dt drnp.)

petit

inr

firumenr de bois qui fert

:l

ces

ouvricrs

:l

fai re tnouvoir

le cóté des forces

a

tondre, qu'on appelle le

mal<. Voy.

FoRCES . Quan.d le

maill<ar~

ola poil)t ele manche, OIJ

l'appellc

c~treau.

'

MA l LLER,

w.

aél. (

Art. mili

t.)

c'dl couvrlr d'un

ti!fu de

madi

u. (

Chaf.)

e·ea fe mQucheter

i

l'eflomac

&

aux

:Uies; il fe dit des perdreaux : ils fe

mnillmt.

(

l'lla¡omuri<. )

c'efl conllruire en échiquier

l¡c

a

joints

f.Jbliques : e<

rn~r

ofl

mailftf.

(

Jardinn,t<.)

c'efl bqur–

geonner : c'ell auffi cfpaccr des échallls montaos,

trae

verfans par int<rvallcs égaux. formant des carrés ou de;

lofanges en

croille :

c:en

encare

former un parterre d'a–

pr?:s un de[Ji:in . (

Blnnchi[fage

dts

roí/a. )

c'cfl boure la

toile

de

baptille fur

UJl

m~rbre

avcé un mail let de beis

bien

u

ni, pvur en ab1ttre le ¡;rain

&

lui dem¡er

ur¡

reil

plus fin , ·

M

A1[,.

LET,

C.

m. (

!;rar". nrts m fcha11it¡. )

morteau

de bei¡ .

~

l'ufagc d' un grand qombre q'oqvriers.

Voy<>:.

I<J

articl~¡

[kÍVa

ni .

MAI~LET

r¡E

Pt,QMq, i;:fl rrmunt

d,

Chirurgie,

efl

une ma(fc de plomb de

ri ~ure

cylinJriqlle, qui

3

enviro o

deux pouce;;

&

demi de long fur

quin~c

ligues do dia–

mcrre ,

11

cfl percé dons fon

mili~u

pnur le pa!fage d'un

bout du monchc leq!'el elt de bms , paree que les pores

de

e~ bei~ ~cant tr~s-forr~s ,

lo manche

a

plus

d~

rc!li·

()ance.

Ce manche efl co mpofé d'unc poignée

&

d' une tige,

prné de dtlférenJes t'a¡;ons, fu ivant

1<

g01lt de

l'eu~rier.

Fii(-

í ·

PI.

XXI,

e,

IJ'atflel

fert

3

frapper fur le cifeau ou

la gquge '

pour. cnlc,·er l; s pollqfes .

V•)·~~

EJ¡o srosF;;

C¡s~;":

u

&

(:iou GE.

Oit

(j:

fert du plomb préfér>l¡lemeql

ii

toute autr< ma·

tjere

1

pare,::

qp'é1~nt

plu¡ lot!rd, il ag¡t.p>r fa mJife ,

&

les percufltons en font plus tones , quoique f.•itcs avoc

moins d'a8Íon de la part do chirnrgien ; ce qui occafion–

ne moins de fecou(fe. Si le

mail!tt

avoit moius de poids

il faud reit pour un elfet égal, que la gouge fat froppée

avec plus de \'Ítelfc , d'ou il íuivroit un ébranlement qui

potHreit

~tre

préjodiciable . (

T )

M .. ILLET ,

í.

m. (

Hyd.r.) VO)'<.t

qutils qe

POnt~inier

au

moe

F oNTAJNIER .

M AILLET DE CALFAT, (

Mari1u . )

e~

mail ou

mail,

/<t

cfl <mmanché fort ceurt ; ra tnnlfe

e(\

lon~ue

&

me–

nue , avec une mortaífe

J.

jour de ch:1que cOté; fes

r~·

tes

fom

reli~es

de cerclcs de fer .

11

fcrt

a

calfater . (

]( )

M

A 1 L L E T,

termes

á'

llr~hit~ll11re ;

efpece

de gros

marteau de bois fort en

ní~gc

par111i les artifsns qui 1[3-

v~ill~nt

alJ

cil~at¡;

les Sculpteurs , M a,ons, Tailleurs de

pierres

&

Marbru:rs

s'~n

[<;:rvent;

il dt:

ordinair~menc

de

forme ronde ; ceu( des

Charp.enti~rs,

l\4enui1iers, font

de for me quarrée .

·

MAILLET, (

Artifieier.)

c'~(l

une lllQI{e de b<IÍS dur

{1

pefant, proportioqnée

a

celle de

la· fufée dont elle

doit fonler la cerppofition'

a

grands coups

¡

ainfi chaque

tnonle

doit

a'voir fon

ma '1/et.

'

1

MAtLLET ,

en t<rhus de 'B ijoutier;

~(t

un mar¡ean de

beis ou

~e

buis , dont or¡ fe fcrt pour redrelfcr ou repoijf–

(er los parties d'uue piece qu'en ne veut point étendre ni

<ndommag¿r .

11

y

cl\ a qe tflU!CS

fopl\e~

1

grolfeurs

&

grandeurs .

M A 1L LE T,

(

Ch,arpi!.J1t. )

il efl de l¡eis ,

&

fert qux

Charpentiers pour frapper

tur

leurs ébauchoirs ou cifcaux

jorfqu'ils ébauchcné le'lrs

ouvrag~.

Voye.t la

jig.

P I. dú

outils de

Charpe1stiu.

· MAI LLE T , (

B•~<rrefi(r · )

in!lr\llncnc de bois don¡

íl:

fervent le' Bourrel iers ,

&

qui cfl compofé de deux por–

¡ies, fe;aVOr le

cyfi"Jn

&

le

11J4/fChe,

qui tQilS leS dcUi

font <je boit. L e cylindre a env¡rot¡ quatre pouces de

diametre ,

&

cinq

ii

fix

pouces de

~au~eur;

au milieu de

la haute"r du cylindre , efl pratiquc un trou dans lequel

on infinue le illanche du

mnillet,

qui

t:Jl

~nviron

de huit

~

dix pouces

~e longue~r.

-

'Tom

lK.

·

M A I

MAJLLET, (

Carti<rs.)

efl un cylindre de beis cm–

manché

p3r

le milieu C'un manche auíli de bois

d0m

les Cartkrs fe fervent pour battrc fur un billot ie .car–

ton

doot ils fon1 leurs cartes .

M

A 1 L LE T,

termes

&

outi/ de

C

~i11turicr;

qui

lcur

fert peur frapper fur les

poin~ons

lV<C

lefqucls ils décou–

pem

leurs

o.uvrages ..Ce

maillet

qui ell de

bui5,

,eU

re.:–

préfenré

PI. du

Ccint~tricr.

MAtLLET , . t~utd

áe

Gbarron;

ae

maillet

n'a

ríen

de

particulier,

&

(en anx

Ch2rrons pour

flire

des mnrtoifes

au ciíeau.

Voya;

MAoLLE T t)ES GHAR PEliTt Eit

.

M AILLE'I',

~~~

Ardoilier< en oot de plulieurs Corte;;

le

mail/,t

a

crener.

J•

maill•&

ii

frlpper'

& e.

f/oy<~

i'articfe

A

R

DO ISE.

·

M AJLLET, (

Ftrblanti.r. )

ces

mailltts

font de buis;

il

y en a dont lei deux pons funt ronds,

&

d'amre•

dent l'un de5 pans efl large

&

plat . l is fer yent nu;oc Fcr–

blantier;

l

faire prgndre

a une

piec!'

d~

fer blanc un<O

figure cylindrique, en lo

fniC.ot

tourncr fur ¡.me bigorne

rQnde,

&

frappant avec

le mai

flet

de buis, lis s'en fer,

vpnt plus

volonriers

que du marreau de ft:r ,

ancndu

qu'il

forme mqin1

d'inég~lité .

Voy<.t

PI.

du Ferblanti<r .

1\llAlLLET, (

Eumrhiffiur . )

ce

mailla

n!a

rien

de

par.:r

ticulicr,

&

fert al!

X

['ourb•lfeurs pQur redrelfer les br:tn–

che¡ des

g~rde¡ fép~e~

tj¡uCfées,

& f.

Voy<<.

/Q

PI. de

FourbiOeur .

.

MAILLET ,

tcrme áe

rnqulin

ñpapier;

cferl

une efpece

de n¡alfe de bnis gornic par un bout de p'eoes de fer

appellées

clou:r'

ferrées tottt au tour pu une b.lrre de

fer

~ppcllte

g'!irlande;

les

maillet{

OJ)t

en v~ron deu~

piés ou deux piés

ele

demi de hameur,

&

par l'extrémitt

d'en haut, onr une rportoifc dan!

l~quelle

entrent des

pieces de bois Jongueí

&

plates (

Voy•~

fu

PIMnrha de

Pao.eaie.)

qui leur íervent de manches,

&

qu'on ap–

pe!!e

les qrrttu s du maillets;

ce. queues font traverfées

a

leqrs extrémilés

par

une grolfe cheville de bois

r

'

qui tient

a

un autre allcmblage

eje

beis de la meme hau–

teur que les

m•illets,

&

qu'on appellc

la

ele[ .

Lorfqu'on veut

~rré1cr

un

mnil/et,

il

faut ra(fujettio

daos

IJII

état d éleva¡ion , tel que Farbre de la rone

en

tournanr qe le rencontre poi

m

a

vea fes

lcv~es.

Pour cet

effet

1~

cié

d~s

mailltts

efl garnie

cn-dc~ors

d'qn fort

crochet de fer, que l'on pa!fe fur

l'extré m11~

de lo queue

du

maill<t ,

&

qui l'empéche de retomber , M ais com,

me le

maillet

ell fert pefant,

&

que l'homme n'a point

o(fel

de force pour le ¡ever fcul, on fe fert d' un in–

flru ment appellé

•ngin

qui efl garni d'un IC1ng manche

eje

bois . On introduit le fer de cet inllru m<nt

a

l'ex–

trémilé

d~

la queue du

m•ill<t

;

&

en apP.uyant forte–

menr fur le manche de l'engin , on parviem

a

fa~re

le –

ver le

mai/1<1,

&

~

l'a!fujettir dan; cet état par le moyen

du crochet .

Les nez des

maifltts,

qui cll la p>rrie du manche par

ot1 les IC\•ées du cylindre les élevent, paffent dans les <n-.

tailles des clés qui leur fcrvenr de couliU'e .

I\!l.AILLET'

outil

áe

Plombíer:

c'ctl une: maiTe

CQIJoo

pé~

ed deux dans fa longueur; cn forte qu'·un de fes c6 -.

t~S

en

plat,

l'autre fait en dcmi-ceralo; le mancho

efl

pl~cé da~s

le d!'llli·ccrclc, mais ceuché

&

parallele

ii

la

feélion du cylindre; on s'cn fert pour bottre le

plemb par

le c61é qui ell plnt,

&

quelquefois pour

frappcr fue

d~s

Qptils par up

d~s

beuts .

V oye.t

/'

•rt.

PLOMDIER

&

les

R/.

Ju Rlombier

.

.JV1 .4.. 1LLEL,

(1(

te..rme

4c

T.'abletiCJ··Cprutti~r,

s'emend

d'qn grqs n¡ar¡e:¡u

d~un

bois tres-dur, dont le manche

efl fnrt long; o n s'en fer¡ pour faire entrer{es coins dan•

k s plaques

d~ !~

prelfe

ii.

~oins.

17oy<.t

Con~~ ,

P \tESSE

A

COINS

&'

PLAQUE .

M A

1

LLET.' (

T ollndicr.

)

outil dont

re

ferve~t le~

'tonneliers . C 'efl un marteau de bei< dom la marre

dl

pla1e ,

&

d'environ deux ·pauces

d

1

épailf~ur .

Sn formo

efl quarr¿:e, plus longue que large ,

u,q

oeu cei11trée par

en haut ,

&

échoncrée par en bas; le manche <ll plocé

dans le milieu de

1

1

épsi!f~ur

de la ma!fe. Les Tonue–

liers s1en fer\tenr pou'r cha!fer

~

enfoncer les cerccaux.

MAILLET,

ou

BAT.OIRE, (;m.

(verr~rie.)

ce

mttil–

l<t

reU<:nible :\ oelui du' meuuífier . O

n s'c

n fert pour

former

&

bottre les

contour~

du pot .

11

f.r.ut

que lo baile

&

le

ntaifltt

foieot couvem de toile .

MAILLET, (

8 /af.m.)

petits rnarteaux de beis, donn

quelque<

t!_cus font

onar~és

. On les oppelle

m.ailloch~s

quand ils

(ont

de fer,

&.

pl11s pe¡iiS que les.

,..,;1/,u.

M ,-\J LLEZAl S ,

M alliacum Pitl?nu;n. ,

(

Glo,{r. ).

~ille

de Fra[\CC <n Pe•te.u; Con

év~ché.

fu t transftré

~

la R ochcllc

~n

r64S.

Elle

~lt

dans une íle formée par

la Seure

ll¡

!'

Autife , entre dans des marais

a

huit

licue~

N .

E . de la Rochelle, vitw,•

S. O

de Peitiers, quotre–

víngt'·onie S. O . de París .

L o>;g.

i6d

íí'·

u ".

lat.

46d:,

~l',

t6", (

l?·

J.)

V

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2.

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