M A I
C~Ue
re.:eption
CO
foi par
m:tÍH:foU"ll~rnÍIU,
OC:
pCUt
l!tre f:Jice que par les baillis & fénéchaux
& oon par
;l:Ucun .tutre juge
royal
o u
fcigueuria.l .
'
Pour
y
parvenir,
it
faut obtenir en chancc11cric des:
lc:rtrc:s de.;
ma1n-~uveraine
adretfantcs aux b:tillifs
&
fc!–
n échaux.
11 fouc ol!igner le fdgoeu r qui refufe la foi par-devant
Jes officiers d·u
b:~Hliage ,
pClur voir ordonnc:r l'cntérinc–
tncnt des lenrcs de
main-{ouvrraine
.
S'íl
y
n
combar de fief, il faut affigncr
les feigneurs
eontendans
il
ce qu•ils aient
a
fe concertcr entre eux.
.
I\1ai_;
il
nc funit pas de fe faire recevoir en foi par
le
JUge , 11
faut faíre des otlres réelles des droics qui peu–
•ent Ctre das,
&
les confignc:r .
Quand le combar de fief
dl
entre le roí
&
un nutre
fcigucur ,
il
fau t
p~r
provilion faire
la
foi
&
homm:1ge
3U
roi '·
ce
qui opere 1'etfet de la re<reption par
mnin–
fouveratn6,
fans qn'il
f'1it
befoin daos ct:
C<'.S
d ..
obt~nir
des leares de chancellerie .
L e valfal en fe t3ifant recevoir en foi pn
main-{oll–
tJ~rain~,
·
doit inrerjeuer appel des fai fies féodales ..
s'fl
y
en a, nu mayeo dequoi il en obtient l3 main-levéc en
configOBIH les droits.
Voy~z
les corr.mentateurs de la
cotltutne de Paris fur
l'arthl~
6o;
Duplcffis,
cbttp.
vj.
de
¡,.
faifi• flodalc.
o~
a auffi rccours
~
la
m.ain-fouv~rain~
lorfqu'iJ
y
3.
conflH entre dcux j uges de fdgneurs, ou deux juges
royan K indépendans l'un de l'autre ; on s'ndrcffe en ce
ca~
au ¡uge fupérieur, qui ordonno par provifion ce qui
•
lu1 parOH convenablc.
(A)
.. MAl N DO
01
l
en
la mémc chofe que main
de ju·
O
toe.
Mcnre & affeoir la
nMin
d tt
roi
fur un héritagc ·
c'ell
t:
faift r.
(/oy~z
la coutllma di!
B~rry ,
ti
t .
V.
art.
7;
Ponth1eu..,
t~rtul~
J
20.
MAl
N
TIERCE, (
']t~ri.fpmd. )
!igni6e une
pe1for.neentre les m:uns
de
laquelle
o n
dépofe un écrit, une
fom.
1ne d'an;ent ou aurrc chofe, pour la
remcure
a
celu j
an–
qucl elle
apparriendra.
un
débltt!ur qui etl: en m
eme
tems
cr~ancier
pour que!·
qu'amre objet de fon créancier , fah
lui-m~me
une failie
entre
fes mains , commc
en
mnin-ti~rt'~
,
c'efi·:l-dire
co1nmc s'il faiftffnit entre
les
mains d'un tiers.
f?oycz
TIERs s."s' .
(A)
M.l\ t N-AV.'\ NT ,
(M~rrin~ .)
C
9
efi un efpece de com–
Lnandcmcnt pour fairc
paCfer
altcrnncivemcnt les
mPilu
des
rre\•:tillcurs
t•unc devnnt
l'autre,
en tiraut une lo nguc cor–
de , ce qui avance le travail.
JVIA I N-AVANT, (
Mnrin~,
n1nnter
mnin-n1.1ant,
c'cO
Jnontcr f:tns é chclle .. c'eR 1nontcr a\tX hunes le long des
maoreuvres fans enfl échures, 1nn¡s feul ement par adrefic
des mnins
&
des JBmbes .
M<'-
1 N. (
C om..)
parmi les arcifans fe prend ñgur.:'–
Ulcnt en divers Cens.
/lch~ur
IR viande
n
la
mai11,
c'efi l'acheter faAs la
pelcr.
Ltich~r
la
main
fur une marcha.ndife,
íignifie dimi–
nuer du prit qu'on en a
d'ahord
demandé
a
l'achetcur,
en
fairc m cilleur mnrché' la donncr quclquofois
a
pene.
A chetcr une chofe de Ja
pr~mi~re
maia,
c~efi
l'ache–
tcr de
celui
qui
l~a
fabriquée oo
rC'cueillie, fnns qu'elle
ait paiT"é par les
mains
des revendeurs : l'acheter de la
fftcondc
ma;n,
c•en 1•nvoir de celui qui l'a acheréc d'un
autre pour la re:vendre .
On
dit dans le m e!me ti:us,
troi–
fiem e
&
t¡ttatrieme
mttin.
R ien n'ell plus avautngeux
<!:ms
le
commerce que d•avoir
les
marchandifes de la
pr~,.i~re
main. DillioHII.
d~
C om. tom.
JI. (G)
I/~1Jdre
horJ la mdin,
tormc UÍité
a
AmOcrdam
pOU['
eJ: pruncr
lt:'
vcn,res particulieres, c'c0-3-dire cclles oU
t o ut
fe paffe entre l'acheteor
&
le vcndeur, ou
tou r
au
plu~
avcc l'cntren1ife des courtiers ,
fnn'i qu'1l
y
imer–
v ienne aucunc amo riré publiq ue, ce qui les dirlinguc des
vemes a.u baflin. qui
re
font par ordre du bourgueme..
fire,
&
oii préfide un
vendu~mefire
ou corumiffaire nom–
m é par
le ma.giftrat.
Dilli1J11n. de
C omm.
MAr N: (
C omm. )
poids
des l ndes
orientales, qoi ne
ícrt
guCre
qu'i
pcler
le;
denréc1s
qlli fe confommenr
"pour l'urnge de la ,,¡e: on
l'appclle plu' ordinairement
m as. Voyez.
M As,
D itflionn.
d~
comm.
MAl
N,
inllrumenr de cuivre ou de fer-blanc, qui fert
aux m:uchands banquicrs, co tnmis
~
caiffiers, qui
r~~oi
vent beaucoup d'argcnt blanc ,
a
Je
ramalfer
fiu
leur
c omptoir ou bureau aprC:s qu'ils
l'ont
compré, pour le
remettre plus facilc:Inent dans des
lacs.
Cet inOrumenr
appellé
main,
a
cauCe ele fon ufa,ge, efi long d'environ
di
X
pOl\Ces ,
lnrgc de cinq 5
6x,
de
fi~ure
quarrée,
OVCC
une clpece de poignée por en haue. ' 11 a des bords de
trois c6tés, cclui par oli l'on t3Inalfc les cfpc:ces n'en
!l
ant point .
Dill. de comm .
r.,.
IX.
M A I
M
A tN,
~~~ tenu~
de B lmzchiffirie,
c'efl one planche
de fapin, loogue de cioq pié' lur un de 13.rge, dont les
carnes foct bten abtutue) . Elle
en
pofée
a
i'une dt: fe'i
ex-tn!mirés en ovale,
&
gnruie d ..
Wl
morceau de bois
rond qoi lui fert de: poignée; c'efl
av~c
cet intlrumcnt
qu'on retoornc: la cire.
f/oy~z.
le
fi.g.
da PI.
J~
lo Blan–
ch,ffn-ie
d~.J cir~J ,
&
l'.u-t.
BLASCH
1
R.
lVl AtN,
tJutzl du Cirier,
avcc leque1
ih; prcnncnt la
chaodiere pour
l'ótcr
de dt!fius le cagnard, & évirer de
fe
bnller
Jorfqu'eJie
en
chaudc, ou de fe
retnplir les
Jnains de
dre
fonduc.
f/oj•e~
lu
fig.
d~J
PI.
áu
C.rier.
La pre1niere repréfente In
ma
n
féUle,
&
la 1.C.conde, la
main
qui embralfe la chn.udiere,
&
qui loi fait un efpe–
ce de manche .
M A JN
A L•É:PÉE, L
1
ÉPÉE A LA MAI N,
( Gramm.)
11.
y
a de le ditférence emre mettre
1:1.
main
ti
l'lpl~ ,
&
meure
l'lpl~
ñ
l4
main.
L n prcmierc expreffion
ri–
gnitie qu'on fe mee feulcmeu t en étm de tlrer
l ..
épée ,
ou qu'on ne la tire qu'3. dcmi; la feconde- marque qu'on
tire l'épée
tOut- a-fJif
hors do
fourre:lU.
JI
en ctl C mC–
me des termes , mcure
la
main
au
c:hap~a:l,
ou mcure
le
chapeau
J
la
mt~ir.,
&
nutres; on dit tOUJOurs, mec–
tre
la main
fl
~~~
pJume ,
&
j31n3ÍS
fllCtrre
la
p/Hnu
fl
la
ma'n.
(V .
'].)
iVl
A 1 N, (
Ñorlog~rie.)
piece
de la
cad rature d'une
montrc ou pendule
~
répéticion : on ne
s"cn
ffrt prc:f–
que plu.s
::mjoord'hlli;
elle f•liloit la fonaion de
, la
pie–
ce des quarts daos les
anci~nues r~pttitions
:l 13
fr~n}oife .
1/oy~::,
lcr figures
d~
nor Pldn,hcr
d~
/'
H orloge–
,.¡8
1/oy~z..
P1ECE DES QUAR.l'S, R f.PÉ TITION,
&c.
C"efi encare un inOrum eiH
repréfenté
dans
l~s mém~r
PI
..
a~ I'Horloe~ri~,
dont lt:s H orlogers fe fervcnt pour
remomer les fnontres
&
pour
y
travailler, lorfqn'cllcs
fonr fin ies , fans les (Ollcher avec les doigts: on en voit
le plan,
fi.(·
79·
p.
L es porcies
9, 9
9,
f<!m
mobílcs
fur les cemres
e,
t, t,
&
portcnt·
de~
c::rpéces de grif–
fes
9, 9 ,
figure
So.
e,
emn:
lefqndle"o on
ferrc
unt:
des
pladnes pa.r
le m nyen dt..:s vis
'V 'V,
mime
fig.
M
A
r
N, {
/mprtmt'ri~.
)
cfi
un
figne fiJ:ínré commc
une maiu naturclle, en uCage dans l' lmpnmcríe pour
m arquer une note o u une obfervatit'n : e}.emple
a:l'".
M AlN, (
.&/arlcha/1.)
ter
me
qui ,.•emrloie
dans
le'!l
ex–
preílions ruivamcs par rapporr
3 U
che;:val.
A van l m<Jrn '
arrhre-mai11. /
7
oyez. ces
tenne!> 3 la
le
u re A. Un che–
val ell beau ou mal
f:tit
de
la
m ain
en avnnt,
nu
ac
ft,
main en
mri~re ~
lortqu•ll
o.
l'avant ~ matn
ou
l'art t!'"rc–
main
beau ou vitain.
Clu•zutl
d~
main'
en
u
u ChC'va\ de
fc:lle, qu'un palefreuier mene en
mai11,
c'cll-3 -dil..:
f~tn:;
érre mouté detfus, pour ten•
ir
de monturc
ñ
tOn maitrc:
qusnd
il
en cfi befoin .
Ch~'Val
J
deux
mainr,
figoiñe un
cheval
q~i
peut fervir
:1
tirer une voiture
&
3
montcr
deífus.
Un
cheval
~nti~r
ti
une ot:.
ttux
d~uxmaiur. 1/oy~z
E NTt!:R.
L e chcvnl-iuÍ
efifous la m*in
a
un
carroOe,
ett
celui qtli efi
attel~
:l
la drnitc du tima n, du c6té droi[
du
cocher qtti
tic:nt
le
fouct ; celui qui
en
hors
lt~
mailt,
efl
celui qui ell attc:lé
a
gauchc du timon .
AIJ~r
aux
áatX
main.1 ,
fe dít d'un che,'al de carroffe , qui n'ell pa'!l plus
gt?né
a
droitc qu':'i gaucht! du timan.
LI(~T
ñ
ltl
~naill.
f?OJ'~:::.. L~GER. Etr~ bi~ll
d/1111 '" main ..
re
dit d'un
chc–
.vat
dreffé,
& q1.1i obéit avec grace
a
la main du cava–
Iicr.
P~fer
,J
la main,
Voy~::.
PE.SER.
Oblir,
rt!po11árc
tC
la main.
Baur~ , tir~r
a
la
mai•.
Force.,. la main.
Appui
,1
pl~'"e
mai'l.
{/O)'~Z
tOUS CC
termes
a
leorS lfttfCS.
Tourner
ti
totlt~r
mainr,
ft! dit
d~un
che val qui
tourne
aum
aiCémc:nt 3 droirc qu':l gauche. L e
ter
me de
m .un
!o'cmploie auffi par rnpport au
c:tvalier.
L a main de de·
JanJ , la
m,.
in
de
tl~hors .
Voy\z.
D EPt\ NS ,
DEHO~S .
L a
m tlin
.J~
la
brid~,
cO
la mam gauchc:
du
cavalla.
La
ma
in
de
la
f!nuch~ d~
In
lanu
de
/'
lpl~,
c'cfl
h
droire.
L
'r.lfú.
d~
fa
mai11 :
ert
la
m~
me !=ho(O
QllC
l'c~~r
de la
bride
. f/oy~z
BRJDE.
La
matn
haut~,
ea
lll
mnm sauche
du
cavaher
lorfque tenant la bride 'il tient
f!l
maw
fo rt
élevée
au-d~Cfus
du pomme3u.
La
main
baUl!
~
efl la main
de la bridc fort pres du pommc:au.
A vnir la
llánut
tlg~r~,
c'efl conduire la mnin de 13 bride de t3<;on qu'on t·n–
tretiennc la fcnfibilité de la
bouche de
Con
cheval
N'a–
'lloir
point
d~
nwin ..
c'efi ne f.·l\'oir pas conduirc la. main
de 13 bririe
&
échrmtter In b\1uch du cheval, ou en ó rer
la fcnfibiliré. Ces deux cxpreffions fe
ditCm
auffi 3 l'é–
gard
de lamaiu
des
cocher~ .
P
.zrtir
de
/."'
m:zin, . fa
in:
tt11C
pnrr.icd~ main,[;air~
partir
fon
ch~val '~~ la~
un,
ou
ltti.ffer
lchapp~r d~
,,
mm» ,
wut cela fignt6e fa1re
aller
tOUC•:l
coup Con cheval au galop.
On
app~lle
prd/•ffi.
d<
main
l~aaion
vive
&
prompte de la mam du
e~
\'aher,
quanJ
i1
s~-agit
de
te
fc
rvirde la bridc.
Fr.
ire ~tJur~r ~,.
mlfin.
¡....
O.J~:::..
Cot1
R tR .
A.Jf~r·mir
fon
ch~'llf'tl
J.mJla m .un,
fotl.f~nir
]Cm
ch~-z:al á~
l
tt
main,
t~nir
fol!mis [o1.-
ch~l.·tJ/
dans
In
mttifl,
rntdr~
la
main ,
chang~r
tle matn, prome..
X
1:
.x
x
ner,