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.M

A

t

, p!1T"age l une efpece de

c~lindre

cre11X , membraneux,

" blanc

&

tranfparent' qui parvenu

a

la hauceur de crois

,

ligues

.&

de.mi

e, reprUente

une pecite tour terminé

e

, par hmt pemes

découpur.es

en forme de crénaux oi¡:us.

, Touces ces .dé

coupur;s fo

nt.

e1les-m~mes

chargé.e

a

,

leur extrémJté de pcmes émmences en maniere de cor–

' ' nes)

&

de chacune de ces M.coupures naft un

tilet

,,

d~llé,,jaunatrc,

abomiífant

i)

la bafe de cette efpece

de pettte tour ,

&

qui 'P>rolt fur la membrane tranfp4 ·

,

r~me

dont elle en formj!e . Sa

k•

fe en teiJemem en–

" vrroonée de ces huit.s

rayan~,

qu'elle fait cQrps

av~c

cu~.

Entre ces manreres de crénaux on voi¡ un plan–

" cher copcave J><:rcé dnns fon milieu

au-delfous do·

,, que\

eft

placéc dans l'intérieor de

cett~

tour qne .efpece

, de v.effi e allongée, jaunacre , qui 3 f.1 bafe ell garnie

, de c1nq fi )ets déllés,

e~tétÍeurement

coorbés en are

, pre' de Icor origine,

&

cnfuite perpendiculaires

&

plu

~

' gros

a

leur

cxtrémit~.

.

, Telle efl

l'~pp~repce d~

ce qui fort de chacut¡ des

" mameloos de

la

m~;,

d(

mrr

t1lnt

qu·~pe

en dans

,

l'ean de la mer ;

&

e

quf ne laflfe aucun qoute que

, ce foit des animaux, !='eO que pour pen qu'on e¡¡ tou–

''

e~

quelques-ons, on voit leur cornes , que oot•s avons

,, comparée¡

a

des

cr~naux.

re

recqu rb~r

&

fe rctirer

,, vers le centre du plar¡cher qui efl au' fonimet d'e ces

,,

fo~es

de

tour¡,

&

ne -repr¡!fan¡er plus quburi nt do

1'

cylmdre¡ dont l'exrrémité

~(!

arrondie,

lefquel~

1

li

l'on con¡fnne

a

les

toua~er, '

renrrent infenliblement

,

d~n~ 1~

cavité

d'o~ fl~

'éroient fortis

&

reparoi!fent

7 ,

peu qe te

O]

S

qprc~

foos leur premiere forme, ce qui

1 ,

arrlv; de m!rne lorfqu'on leur (He ou qu'on

le~r

don-

" ne 1cau de mer .

'

, 4e aorr.s de

1~

"!";,,1{,

mcr

conlic!érée

ir¡téri~me'' lll COC

eft

ae fubflnqce

fo~gueu fe,

plus molle

qu~

celle

1 ,

de ron exrérieur

~oi

erl coriace ;

&

par

1~ qu•ncit~

des tuyqt>X qoot

>1

e0

perc~,

aboutiCfont aux mame–

" Ion extéric\lrs

1

reffemqlc aux loges d'un ga ceau d'nne

,

~.n~he,

cl!actme de

fquel

les cqntient le petit poi ype que

,. J

•1

décm,

&

un

P.cu

<!

eaq

fnllfs~¡re

, .

J',l[em. de

(l.uad.

roya/e¿,~ ~f

ime,

annéc

1740,

par M . de Juffieu .

M A

I N~

1 (

Crtt'1"•

faf rle. )

ma1m1

felon· la vul¡;nte :

Ce

tnot

qans 1'f;criture

f~ime

fe prend quelquefois- pour

l'étc'ldoe :

h~e m~rc

mal{lfllt?;

&

Jpatiofum

manibus,

'Job

:<xvu;.

8. 11

fe prend auffi pour la

puilfan~e

du fain t–

Efprit, qui fe fait fentir ' fur un prophete:

Faéfa

•fi

.fupcr.

•um

maous

p.,;,;.

E~uh.

iij.

22 .

D ;ctr 'p.crlo

,;

fon

pmplc PA!' la

main

du prophctu,

c'eO-ii:qtre par leur

·bt>uche . La

m~i"

1/ev.!c

marque

1~

f11r

,

'1

1

autorité .

A

in~

il ctt di! que :qieu a tiré fo n 'peuplo de 1 Egypre

1~.

mam

ha14tc

&

~lev1e .

Cette

expr~flloq m~rqqe

auffi.

1

11\foleoce du péclieur qu! slélcve contré Di<u.,

pcrc~rc

~ltt'tá

manu. .

La

mai11

exPrime

encore la vengeance que

D ieu cxercc contrt!

quelqu'un:

la

main

du Súgnenr !'ap–

pefa nt;t

fur

In

Ph;J;¡¡;ns;

il

fe met pour

foil.

D aniel

&

fes compagnoos fe rrouverent

di~

mah11

plus fa•es

q'uc tous

le~ m~~iciens

&

le~

dcvins cju 'payi.

]<ttcr"'d,

l'eaN

[Nr

In

mam>

d< <¡tult¡N.Itt;,,

c'ell le ferv ir : aiqr.

Elifde jettoit de l'caq fur' ics

m,;,,

dlEJie, c'efl-:l dire

qu'ir étoit ron. fervitellr.

L av<r fu

mains

dmu le

jim~

tlu

plcheur~ ,

c'ell

appro,uy~r f~

vengcnnce que D ieu tire

de k ur iniquité. Le infle

/~w

fu

mains

par

m;

In

in–

"""" • c'ell-a-dire elllié

~'amitié

ayeo

eu.~.

Pilare lave.

fes

mai11s

OOl\r marquer qu il efl innocent de

la

OlOr\ de

j<fus-C~rill . B~ifcr

la

mai11

el! un aétc d'adoration , Si

j'ai vu le foleil dans Con dclat,

&

li j'a!

bn,.ifé ma

mai11,

dit Job

1

Rcmplir fu

ma;•¡s,

lignifle

cwtr~r<

cn po(Jcf!iolt

a:H~< dlgttit/.faterdota!~'t

pa¡ce que dans <;,Ctte cérémo·

n1e on..menou daos les

mam1

du nouveou

~rerre

les par–

ties de la vraime qu'il devoit offrir .

Do""" les

,.;,,

íiguific

[aire aiNAnCc, jsrcr tVnit;¡f .

Les

l

uifS, difent qn

ils ont

ét~

obligés de donner les

mtt;ns

aux Egypriens

ponr ayoir du pain , c'eO·l·dire de fe reodre a eux.

(D .

J.)

,

-

.

MAtNS , (

lf,th¡.

rqm.)

Le grand nombre. de "'";,,

ehargées quelquefois de fr mboles de

div~rfes

divinirés

qui le erouyent parmt les aóciens monlllhens, ' dér1,gnent

des' accomplilfemens de vceux . Elles étoient appenducs

daos le

temples des dfeux

a

qui elles étoient

xou~es ,

eo reconnoiiTilnce de quelque favcur ligoalée re, uo; ou.

de quelque

miracule~re gu~ri(on.

S.

Athaoafe

a

cr que

ces

main/

&

toutes

le~

aurres. pa,rties du corps

pdíl!~

fé–

parément, étoicnt honorées par les gemils comme des

diviait~s .

On peut

r~procher

aqx payens tant d'objets

réels'

d'idol~trie,

qu'il ne fau t pas leur en attribucr de

faux .

(D . '}. )

· M AlN, (

Liulrat. )

L'in~galicé

que la coutume, l'é–

ducarioo &.les préjugés ont mis entre la

ma;,.

droire

&

la.

m_a;,

gauche, erl.

ég~!em~o~.

comraire

~.

la nature.

&

M

A I

au

bon. fens .

4•.

nature a diípenfé fes grnces <H•ec une

proporuon égale

a

toutes les partfes des cnrps

ré~uliere­

ment organifés. L'oreille dwite n'emcnd pas mien

x

que

la

gauc~e;

l'reil ¡¡auche voit égalcment comme l'mil

droit;

& )

on ne marche pas plu> aifément d'un pié que

de )'autre . ,l./onaromie la p)ns

d~licate

ne remarq ,,e

no–

cune ditférence fenlible emre les nerfs, les

t)'lalcles

&

)es vaiiTeaux ¡les parríes doables des enfJn bien confor–

més. S1 1elle oblervation

11'a

pas

lieu dans

l<s corps

plu~ avan~és

en age, c'eO une fuite

d~

1\tfagc

a~ulif

quj nous

~(fujettit

:i

tout faire de la

ma;.,

dro<te

&

a

l¡¡iller la

gal)c~e

daos une Jnaé'tion prerque co tinuelle

~

d'ou

il

rérulte un écoull!ment beaucoup plus confidé–

rabl

e ~es

Cucs nourriciers pans la

"'";"

¡¡ui ell tonJm>rs

en

~éb.on

1

que dons cel le qui fe repofe .

JI

íeroit done

~

f

ouhait

er qu'au

JiCU

de

CQrri~er

fes

~nfsns

qui ufen t

inditféremmen~

de l'une ou Pantre

p:ain,

on }es

a~cou­

fllt)l~t

de bonne heure

a

fe fcrvir de Icor

qmb;· dcxtlritl

naturellc, 4otlt ils

tfreroient de grands

avant~l{C

clans

le cours de la

vi

e. Piaron le penfoit ainli,

&

défaprou–

voi~

curémement la préti!reoce doni Qn

~onoroit

déja

~e

fon

¡e~

la

main

drqite •u préjudice de

la

lW!Che;

ti footeno11 oyec raffon qn'en cela les hommes n'cntcn·

dq1~nt

pas lcurs vrais in¡érets,

&

qqe, fous · le prétexte

ridicuJe dq bqn air

&

de la !¡onnc grace, il5

fe

pri–

y~ient eux-m~mes

de'l'qtiljt6 qu'ils pouvoient

.re~irer

en

mtlle

rencqntr~s

qe

Jluf~ge

des deux

,.,aim .

11

ell éton–

nant que daos ces dcrnfers tiecles on nc re (ole pas avifé..

de rcnouvellcr daos l'art milicaire l'exercice

ambl·d~xtrc'

¡¡u1 donne une gtande

fupériorit ~ ~

ceux qui y

tbnt

dref·

Cés .' limri ¡y;' fit 'fortir de fes gcndaqnes cinq bons

fujets, P.a,r la ' feule raifqn q'u'ils ttoient gauchers, tam

les préJu¡¡és de la !l)ode

&

de la coqtume

9111

d~ forc~

fur l'cCpnt de J¡ommes!

(D. .

!J.)

MA¡ 5·JOt NTE

,

(llrt

nu~¡tif""{f. )

Le rype de deur

ma;m-jo;ntn

c11 frdqueni fu r

les

m~dailles

latmes

&

égy

ptiennes;

il

a pour légc-nde ordinaire

concordia

~xerci·

tNum.

En cffct, Tacite notiS apprer¡d que du tem de

Galba, c'écoit uuc coOmme déja ancien(\e, que les vil les

voir.nes des quanicrs

de~ lé~ions

leur envoyalfcnt deux

mainsJo!ntel

en ligne d'hofpitalité:

m;{trat c;v;taJ Lin·

gqnt(fl!

t

'VtUrc

illflltNJQ. , do11a

/:g io11ihttt, dextrllJ

ho–

J!fit;¡

i~tfigtt~.

Et pendan¡ fa

1¡(\WC

civile d'Och

lQ

&

de

Vilellius, Sifcnna,' ccncur{on, porte de Syrie

3

Rome

anx préro¡iens des figu res de main droite pour gage de

la concorde que vouloic emrcteqi¡ avec eux l'armée de

Syrie:

untJJrionem, Si.fo1f..na

dexertu,

CfJI'{tardi.e

i~t/ig1Jia,

fyri;~ci

exerrit1u nomine

ttd

pr'ftorimtq,s

{eru1~cyq .

Ces

fymbo\es étoient repn!lencés en bas rclief ftt r l'a'rain

&

fur le marbre, qui devenoient

di~ncs

de

l'attcntiQn

¡lct

princes , quand ces monnmrns

~voicnl

p011r oilw les

affaires publiqt>es;

les particuliers me!me> orn•>ienc de

ces figures les monumens. de famille . Sur u.r¡

rn~rbre

trou •·é daos l'qncien pays des M1rfes , fe

v~yem

deux

m~im-jointcs

pnur fymbolc de la foj

con)n~ala ,

&

au·

deOus une infcritior¡

donnée

P."'

f\4.

l\4urntori:

D . M.

S.

Q.

N iifniq ,

.

F.

{lre11.vo

S(viro

att~-

Fiueia

janltd•

ria conji,

gi B . . ¡;: & jib

j.

( D.

':/} ·

·

M A\'\

HARMONIQ.UE

, (

Mtt/i¡nc . )

eft

t

et\ m.ufique ,

le oóm ·q

ue douna l'Arét

in

a

une fi,¡ure,

pa~

laqudle>

il

expli'\l>oi~

le rapport de fes hexacordes , de

(~s

fep!

lettres;

&

de fes

lix fyllabe> ou'l_ cinq cetrsco(des des

Grecs.

cue figure repréfentoir une main

ganch~,

fnr

les doig1s 'de laquelle écoient. ma(qués rous les fons

de

la gamme

av~c

lcurs

letrre~

correfpondantes,

&.

~es

df·

verTes

fyllf\beS

done. oo les

cle~oi

nommcr felon

1~ re~

le

des m1lance , en chamant

pJ~

b6quarre ou par b.émol .

Voycz

G'\MME, IVJUA NCE

,

OC.FtER,

&e.

E-1:)

MAl N, (

111ar;,u . )

forre ·de petice fourche de fcr ,

donr on fe fcrt

~

tenir le 61 de caret d ms

l'at~e

quand

ou le gaudronne.

~At.N. ,

(

'Jt<rif'PrH.J.}.

C~ t~rme

O

dnns

Cclte

m~tiere

plnoeurs ligni.fi.qtious.

dif(6rent~s.

ll lignifie fouvcn,r

p~tif­

fa11t~

\

alftorilt!',_

ga~J~,

ton(trvntio.7t.,

&c.

M tttr<

en Jtt

m~;,,

c'ell

f.qifi~.

féodalement

~

rnettre

fous la.

11!~';"

de,ju.Oice, c'efl fallir

&

arr~ter,

f•t!l,r-exé·

cnttr , ou !1lilir réellement .

·

Le

valfal doit

fol\. feigneur

/~

botrcbc

f.!/

/~1.

mair.s ,

c'erl-~-dire ,

qll'il doit JOindre fes,

maim

eo

c_~lle.

de fon

feigneQr

eq

luí

faitilll (

la, foi

&.

ltomma~e ,

&

que le fei·

gn.eur '"' baife en la bpuche en li¡rne de pro¡eét¡q_n .

Les autres. f¡gni6catlons du terme

ma;,

vopt

~tre

ex–

pliquéts dan

S

les di'(ilions fuiV,'\¡ltCS, ou, ce, terme

re

trouve jpinf avec un autre. (

11

),

MAtN-A S,S I

1!

oN

MAI!I·Mt ' l!, , ell une des rrois voiec

uütées daos certaines coOtumes·,

telles qu'Amiens

&

Arto1s,

&

a.utrcs coGrumes' de 'P.icnrdie

&

de 'Ch•mpa –

gne, qu'oo appellc

toútumcs ác

11«nli.f!~ment ..,

Pour .aa·

·

·

quér1c