M
A I
Lomi ( Bc:nlrd ) de l'Oratoirc, fovont en ?los d'un
ncnre
1
COmpof:l feS élémi!OS de mruhe;!m:Hiqucs, d311S Ull
voya~c
qu'tl 6r
3
p;é de Grenoble
a
l'oris.
11
en mrut
en
17 1
f,
a
;o ans
.
Mcrf•nne ( Morin) minime, •mi de D efcort<S, phi–
lofophe doux
&
tronquille,
flll
un des favans hommes
l!ll
plus d'un gcore du ni¡, úecle; il préféra l'érude
&
}es connoiflanccs
l
tome 3Utre
chotC:
~
fes qucflions fur
13
Gcni:fe,
&
fes traités de l'harmonic
&
des fons, follj
!;le bcaut ouvragcs.
11
mourm
f~•ogénaire
en 1648. Le
P.
Hilarioo de Cofle a donné
(a
.,¡e .
. Pouport (
Fron~ois),
de J'ocodbnic des Scicnccs , o,¡
11 3
donne quelqqcs
m6noircs.,cuhiy:1.
beaucoup 1'hi·
,!loire na.rurcllc, qJli el!
pem-tt.reJo fculc phyfique
3
n""
trc ponéc.
11
.vécur p
3uvre, &.mourut
tct,
ayant
tollr
jOUrS mÍCUX: aitné
f!Judier
1
que
de
d)CIcht:C
i
fe prOCU ..
rer tes
commodirés
de la vie .
Tvl'AI~E
LE,
tJif
L~ M~YEN}IIE,
en
l:ttio
M(duantt ,
(
G!og,)
rjvjcr~
de Froncc; elle a fa fource
i
Límie•
res,
:lUX
<mll6ns du
.!J!uine
&
de
ia Normandie, par..
!=OUrt
il
feulc
g~tÍéralité
de T ours,
&
f"' jwc dons
1~
Loir~
.•
il
dcur licues au-ddfous du
p~or
de
~~
en
~
n–
JO\!.
jJ
ferot<
~lfé
de rcndre
cet~
rtv1ere novtgoble Jof–
gu';i
lJ1aynpt~;
&
ce
fcroi t
une
chofe
tr~s·utile,
non–
feulcmcn.t pour
rout le
p3)'S, mais encare pour
les
pro–
v inct:s de
N
orm:wdie
&
di!
Brctagne
.
N,IAINLAND ,
Minlal)áia,
(GI•;!·)
lle >u )lord de
l'Ecofli= , entre
cell~s
<k
Scherhnq. Elle • enviran 10
licues de loog rur cinq de large; elle eil fertile'
&
bi<n
peupl~c
fur les cbr••. Ses licux les plus conlidéra\>les
f<mr L erwich
&
Scalloy¡ai:
c<tt~
11e en
3
1~
couronne
b rironniquc .
(D.'],)
M :\
1NOTES, (
l/ifl.
mod. )
pcuplcs de
la Morée ;
ce
font
le$
dcfccnd:ms
d~~
aqciens Lacédémonicns,
&.
jls
conrs:rvcnt encare aujourd•hui l"'efprit
de
bravourc qui
c.iounoft
a
1eurs
an~lo:cs
13
fupériorité fur les
3\l[TCS
Grccs.
}IS
llC
font
gucrc que
IO
3
12.
mille hommes,
qui
Ont
con(hmr)'lcnt réfiflé
aur Tu
res,
&:
q\>nt point
encare
!!té
r~duiiS
a
Icor payer tribut. Le canton qu'ils habi–
rent efl défcndu par
les
montaKnes
qui
l'cnvlronncnt.
//&)'~':.
C¡J.nteiJ)ir,
hifloirc
oe
oman~.
M .'\INTE
IR, v, oél.
ecramm.)
c'e(l en génér3l
~rpuyor,
&
défendre; il • ce fcus •u fimple
&
•n
fi~u
ré: on
maintient
13
vérité de Cbn fcntimcur; on fe
mdi~:tíeut
d:ms
fa
reli~ion
;
lc:s
ancieus
bitimens
fe
fopr
tpaiu–
U»tts
en taut ou 'en partit: comre le tcms.
MAlXTENIR
&
GARDER LE
CH .~NGE,
(f/t!nerie .)
il
fe dit des chiens , Jorfqu'ils cha!fcnt rmljours la bere
qUJ
teur
a
t té
dopnéc
1
&
1:1.
mai;,tie,nune
dan5 le ch:mge.
MAt NTI(>;<R/'"1
<b(V4/
a!lgalof',
(M•ncgc.)
c'c(l lo
mem~
t:hofc
~1
c»tYctcnjr ,
Voyez
ENTRETE!'liR .
MAI!'lTENON,
(G.!og.)
~ros bour~
de France
cbns l¡t
Bcauce , lur
la rivicre d' Eure,
a
quarrc
licues
de
Charrrcs,
11
y a une colh'J(iale
&
un chheau : ce fu!
pri:s de ce bourg, que Louis XIV. enrreprir en 1684 ,
de
condnire
une
partie des e:tux de
1:1
rivierc d'Eurc
.i
Verfaillcs. L es rrovaux fllrent abandonnés en 1688,
& '
fonr reftés
ÍQul¡¡es.
En
¡6i9,
le
¡n~me
princc érigea la
tcrre.
de
M r.inuno;z
Cll
mar(¡ulfat,
&
en
tit
prérent
a
Frnn-:
~:oife
d' Aubigné, qui prit le tirrc de
marr¡ti[c
á
e Main–
uno>l,
fous
lequel elle deyiut
fi
céfebre par fa
favc~r
nuprCs du
monarq~te
dont elle conferva la confiance tam
qu'iJ
VÓCl\l,
quolqu'~llc
fllt plus agée qui luí .
l,ong.
d~
ce bourg. 19. 1
f·
/ae .
48.
3~·
( D .
J.)
MA INTENf,JE, f.
f.
']r¡rij)>rw>!.)
efl
un j~gemcnr
qui confervc
:l
quelqu'un 1 po!fcflion d'un héfiragc ou
d'un bénéticc .
Ces forres de jugemens intervicnnetll fur le poll1!!foirc;
le jugé
maintit>nt
&
gard~
en poífcffiÓn
celui
~ui
a le
clróit le plus opp11renr .
•
1
L orfqt¡e la po!fcff:on n'e(\
adjug~e
que pr ovifoiremenr
&
pendanc le
proces,
ceue fimple
maintenu~
s':1ppelle
,-lcrl~nct!.
Jl1ais lprfque 13 po!fctfron e(l adjugée détinitivemcht
~ c~lui
qui o
le
Pletllcur dr'oir, cela s'oppellc
la
plánc
mamtc1Jsu.
Ay:mt de procédcr
fur
la pleine
maintcuuc,
le jugc..
mcnt de
r~crésnce
doit
~tre
entlerement ex
!E
curé l
L'nppel d'npe fi:ntcncc de pleineJ,,.;,tmll<, n'l:n ftifpeod
.
pas l'c:cécutlon.
l
••
r
En maticre
·b~n~ticiale,
qq:ind'lé juge royo! a adjugé
ta pleinc
malnt~nut-
d•un
bénfpcC fnr
le va des tiues
1
on oc peut plus al1er devant le .joge d'-¡'_glife pour le pé–
titoirc.
f7o)'C'<.
l'oráomMnC<
d'e ' t667. ,,,,,
XV.
e
A )
MAINTIEN, f. m.
(Grm11m.
&
Mmz!e :)
il fe d;ir
de toutt! l"h!tbirude du
corp3 en repos. Le
lttaintien
f~am
marque. de l'édudtiOil
&
m~
me du jugemenr; il décelo
quclqucfclis des vices: il ne faut pas trop comprcr fnr
T•mr IX.
M A I
7
r
5
te-s
vertns qu"il fcmble nnoonc:cr;
il
prouve plus en mJt
qu'cn
bien.
hlainti~n
fe preud daos un fens
mut·i\-t3ít
ditrérem pour
les
préc~urions
que l"on cmploic, a6n de:
confc.rvcr pne chof.c dans fon J!mt
d'inu:~riu~.
Ainti les
JUges
s'occ:upem c:o nfhmmem au
maín:io::r
des lois ,
les
p:étres
:t.
u
mat1tÚt71
de la
rc:ligion,
te
ju~t"
de
police:m
n~~in
tten
du bon
.ordre
&
de la tranquillité
publique .
MA!NJ]NGEN, (
Glog.)
ville d'AIIcmagne en
Franc:on1c,
fur l:t Wcrre,
cbef-Jieu
d•un per:t étlH
done
Jouir .une branche de la mailon de Suc-G•>tha . Elle ell
á
'trois licues
N .
E. d'Henncberg.
L ong.
18. 10.
!.t .
so.
J6.
(D.
J.)
MAJ C LICA,
(Ares.)
c'cfi
le uom qu'on donne
t"n
ltalic
~
une efpecc de potcrie de lcrre ou de faycnce
fort bclle qui
(¡,
f•briqn~
i
Foenza. Cn dir que ce uom
Jui
vient
de
Jl•TlJ;olo
fon invemcur.
Vo)'ez.
FAYESCE .·
M AJO R,
f.'
tn.
e
1/re. ,ilie. )
doos l'art de Jo gucrre
s=rt
un
nom donné
3 plu!icurs
officiers
qui om
différe:n–
tes
qualités
&
fonél:ions.
MA JO~
GÉN
É.HAr. ,~·en
un
des
principaux
offi.ciers
de t'arméc , fur
lequ.elroulem tom les
détails
du fcrvicc
de l'iufaoter!c .
C'eil luí qui donne
l'ordre
qt~'il
a rc'n
de:
t•officier
g~nérat
3
tous
les:
majors
des briga des;
il
orcfonne: les
détachemen~ ,
&
il
lei
\'Oit
p:uur;
il
affigne
aij' r;qupes les poiles qn'elles do!vcnt
occt~per.
11 doit
tcnir un
rcgHlre
exaa
de ce que chaque
brigade
doit
fournir de troupes,
&
commanJ~r
les colonels
&
lit:u–
t~.nans:
colopels fclon leur
rang . ll
doit
auffi n.voir gran–
de
attemion que
le pain
foit bon,
&
qu'il
ne m:mque ricn
oux lo ldats .
Le
maior glnlrn/ va
au campemem avcc le maréchal–
de-camp de jour: il d;tlrlbuc aux
m"¡ors
des brigades le
te1rciu que leurs brigades
doiv~m
occupcr.
Le jour d'une bataille
1
le
mtJjor glnlrttl
re~oit
du
~~néra\ te pln.n de
fon
armée,
pour 3voir la dilltibuuon
de l'infonrerie. Ses fonétions dans un fiége fon r fort
é–
tendm;s ;
il
avcrtit les
tr~1pcs
qui
montent la
uanchée,
lj:'S dérachemens
,
&
les rravailleurs ;
il comm:wde le
r)Ombre de fafcines
&
de gabions qui
conviene
chaquc
jour
1
&
it
a
foin de
fairc fournir généralemem w uc
ce
l¡ui cll
néc~ri~íre
ii
la rranchéc . Cer cmploi dcmonde un
pfficier
aét:if, diligem, -expérimenté,
& bien
emcndu
eu
tomes choft:s .
On
lui payc tix ccns livres par mois de
4f JOurs
fans
le pain de munition .
11
a pour
le
fou a–
gerdcux
aides
majors
générnux,
&
plulieurs autres
ai–
a.cs;
leS
aidcS
mtajOYJ
généntUX
font d'<ttlCieOS OfficierS
~u'on
prcnd dans
l'inf:llncric;
ils om ccnt écus par
mois
~e
C31l)pogne ou de 4f jours.
Chaque brigode d'infamerie e(\ obligéc d'envoyer un
fergent
d'ordonnancc
che·¿
le
major
glnl-,·al:
il
s'cn
fert
pour
fair~
porrcr oux brigades les ordres qu'il a á leur
¡looner.
Cctte charge cfl de 13 créarion de Louis X 1
V.
elle
ne
donnc
point
rang
parmi les
officicrs généraux ;
mats
1~
majar
glnlrtrl
a coUjours quclque grade, Ci.1it de
bri–
gadier, de maréchnl·de·camp,
au
de licutcmmt
général.
Quand
1t:
m4)or glnlral
\'ilitc les gardes
ordinair~s,
&
autres
détachemcns
poné
s autour de l'arméc ou
aill~urs
\
elles
doivent le
rccevoir
éta.ntfous
les arenes, mms
le
tambottr ne bar p3S .
MajGr de
brigqd~
de
(aval~rie
tJN
J'infanteri~,
cfi
\1~
officier qui preod t'ordrc des
majors
généraux
1
&
qm
!<;:
doQn~
aux
majort
particulicrs des régimcns .
C'cn
3.
tui
ii
tcnir l:l main que les
détach~mens.
ql\'on
commande
de fo
brigo<j~
foiem complers: il doit les mener "' r(ll–
det-vous,
ibit
pour les
gordes,
foit
po~r l~s
détache_–
mens; c'efl lui qui porte l'ordre au bnga
d1cr .
1t
do1t
affiller aux difidbutlons des vivres qu'on
f
:J.ilaux trou–
pcs de
Ca
brigode;
c'~fl
ltti qui foir faire
l'excrcicc "'"'
1roupes dont elle efl compo\ée.
MAyoR dans un
régianenr,
eCt
un officier qni
fait
¡ ...
pctt·pres daos le 'régimen< le<
m~mcs
fona ions que le
maJor
génér\ll
faic daos tome
l~infamcrie
.
ll
eft
charg~
de falre les logcmens, ele porer
&
de relevcr les gardcs,
ae fnire les
d~13chcmens'
d'aller prcndre l'ordre duma–
jor
1
de le
porccr
au commandant,
&
de le donner aux
maréchau)\
dc;s
logis de
1~
cava!eric.
T our
maJor,
foit d'infamerie, de: cav:tlcrie, ou de dra·
gons, rl
enr du jour de la date de (a commiflion de co-'
pitainc
1
ra.ngavec
CCL'Jl
de fon r<!gimcnt,
&
commandc:
3.
lOllS
l
es capitalllC:S
rec;us
aprts
tul.
·
Les
majf1rs
doivent
tenir In
mnin
i
l'ex·écution des
ordonnanccs
concernlm
1:1
poli
ce
& la
difcipline.
lis peuveot vifiter
Je¡
r~gi
men• &compognies,
\~ir
daos tes ville , ou.
dans
le plat
ps.ys, auffi fouvent qu .'1
Te jugenr
a
propO$; ils afli(le
nr al\¡rcvaes que tes
tn·
fpeéteurs ou cornmi!faires
~n
foot-
XIIX~
Uri