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1

M A

I

p>r

~te<

lapidé en Afrique, oü

it

aU>

pr~cher

le

chri–

Oianif¡ne aux

infidd~.

l\i.\IOitQUI': , (

G l4

r. )

les Latins l'ont connoe fous

le nQm de

P.Jim,,;

c'c:ll une

b~lle

&

riche

il1e, capita–

ce

l'lle de

m~IJ)e

nom,

2Yec

un évc!ché fitlfrag>qt ele

Valenee . On

y

cnmpte huir

i

db mille habiun ,

&.

on

loue beauco up la beauté des places pub iques , ·de la c•–

théJcale , du pal ·, ro yol, & ele

b

maifon

d~

<o>tlra–

Oatio",

oU fe u-:J.Üenr les atf.tires du

com~ercc .

JI

y

a

daos cet<e ville un

c~pitaine géo~nl

qui commande

a

tome l'ile,

&

une

~arniCi

o contre

l'incurrion

des 'M:3.u–

rc.s . Les l\.nglois prircm

A'!ail>rt¡H~

en

1

o6,

m3is

elle

fut reprit"e en t 7r

f",

&.

depuis ce tc<n< tllle el\ rellée an<

E t"oaguQ s. Elle ell nu

~-

Q.

de l'ile, a•ec un bon

ba–

vre, á

29

lieues

N.

E, d'

1

vica,

-'1?

S.

f: .

de Bucelone,

17

E. de

V3let)c~ .

L•7t.·

felon Caffini,

20.

o.

lat.

~~-

3f· (

1].

J . )

MAIR!t\IN, (.m.

(Tonneli<r

&

nutra artl mi–

epa».)

bq.s de chc!ne r<fendp

<1)

petir,s plonches, nrdi–

l)a'remen¡ plus

Jqn~l)es

que larges.

11

y

1 deux Cortes de

1f'~tirrai'l:

l'un qui

,en

propre

IJ.U'i:

oovrs~cs

de

meDnife–

cie ;

¡:¡a

1

1

appell~

mairr11;n

J

pe»~t~~tux:

l,autre

qui e(l prQ–

prc

~

f>ire desdnuves & des foods pour

1•

connruéHoo

pe<

fut~illes;

or¡

l'~ppellc

mairr•in n futniltn.

¡_e

ll'«ÍrraitJ

a

futaille,

<11

dilf~re!)t,

fuivant

·~S

lieux

&

)es

différeos ¡o noeaux auxqoels oo le denine. Celui

qu'on delline pour

le~

pipes doit avoir qoarre piés,

c.i–

lui pour les milids rrois piés,

~

c.elui des baqiques nu

dell}i:queues, dcux pic!s & demi

d~

longueur

¡

iJ dnit ovoir

depuis qvatrc jufqu'i fept pOI)CCS de largeur,

&

neuP li–

l:l_nes d'éR4iífcvr . Toutes les pi:ces qui lbr¡t au-defTous

¡ont

réppt~es

mairr'!in

de rebm.

L e

mairrain

dc(jiné pour fnire des fonds qe tooueaux

.doir 3Voir denx p•és de long, fix por¡ces de 13rge ou

moins,

&

Q.cuf

1igoes

d'ép:uífeur;

celui qui n

1

a p"-s ces

dimenljoÓ~,

c:ll q!puté parcillemeot elf>ut>ge ou rebut.

M !\

1

RE,

C.

m. (

J

urijpr11:i.}

linr¡iñe

ch<f

o u

pre–

mier t1'11n trib1111al

ou autrc corps politique; les uns dc!–

rivem ce ritre qe l'allem>nd

m<yer,

qoi figniñe

rhefou

fHri~t<Hdant,

d'>utres du lalin

major.

11

y a plufieurs

fqnfs de

m."tircJ,

r,:l

voir

:

MP¡.tRE EN

~HARGE,

!t'enrend ou

d

1

un

maire

de villc

~rigé

en ti¡rc <l'n fficc; ou

d

1

un

tnaire.

éleélif qui

en

2élueJiemen¡

en

excrcice.

f/•Y!"'-

MtdR!'

PERPÉTUE~

1

M ..,lltE nE

VILL~.

M..,tRE J>U PALAIS,

'{tlafi >lfag/jl<r palatil

feu major

tlomus

r~gili!,

étoir

anciennement

la prerniere di,.;niré du

royaume. Cet office répondoit arfe1. i celui qu'on ap–

Jo it cOez.

te~

R o maius

prlfct

dH

prltoir~.

Le

mairn

Giu

pt~fnis

portoicnt

auffi le titre

d~

princu

ou

dua du

paJais

,

&

de

d'l" de

{i'ranre.

J..'Hinoire ne fai< poinJ

·mcnrion de i!inllinwon de cet olfjce' qui en auffi aq–

cicn que la rnqnarchie; il ell

vr~i

qq'il n'cn en ¡¡oint falt

mentino l"oqs Clovis

l.

tti fnos

fe~ e~

fans¡ ma•s

qu~nd

Gre~oire

de T ouiS

&

Frede¡;aire en parlen! fous 1<; rc–

gne des pctits-fjls de ce prince, ils en porlenr comrne

d'ut¡e dignité déja c!tablie. lis n'étoicnt d'abord éqbli¡

que pour un tems' puis

a

vie'

&

enfin devinreru

~ért!,

ditaires. Leur intlituripn n' érni< que pour comm'\nder

dons le palais,

'!lUÍS

l~ur

puifTance s'accra¡ gr.andl:t11<11f,

ils devlnrcqt l!ientór minfllres,

&.

l'on vit ces rninlllres

fous le

re~ne

de Clntqire

11.

a

la

rete dos arrnées. Le

maiu

é<OÍt

tQUt-a-la·fois le tninillre

&

le

gén~ral

l]é

de

l'éta¡

i

ils t!roieut ruteurs des rois en bas age; on v{t ce–

pendant un

mair~

cncorc enfanr

c~erccr

ce[ offlce !bus

la tutelle de fa mere:

e~

t"ut

Th~odebaldc,

perir-tils de Pe–

pln, qni fu t

m¡¡ire

dr¡

palais

(ou¡ DagoQert

111.

en

7'4·

L'ufurpatian qqe firen t les

mairt¡

d'un pouvoir

Can~

l>ornes nc devlnt

r~n{lblc

qu'en 66o. par la <yraonie du

.,aire

Ebrain; ils dópofnient

Couvep¡

les rois ,

&

en met–

toiem d'autr¡:s en leur

pl~ce.

Lorfqu~

le royapme fu¡ divifc en dJftt!rentes monar–

cbies de Fraoce, 1\oUrafte, Bourgogne

&.

.1\quiratoe,

il

y

eut des

mt~iro

du

palt~u

daps

cfta~on

de C(S ro)·3omes.

Pepin, 6\s

~~~

Chijrles Marte!, !•qoel fut apres Con

perc'

11J:1Ífc Ju

palais

t

éranr parveoo

a

1~

couronne en

7fl

~

mit fin au gquvernement

d~s

mairn

¿,

p4/ais.

eu•

qni

les

onr

rcmplac~~

onr <!té appellts

gra]Jds

jlnlehaux,

&

eofuite

gran4!-maíeru áe

Fr"tt~~,

ou

grmuh·l'fJ•itr~s á~

la

maiftt" d11

Rvi.

V.'lc::;

daos j\lloréry

&

dnns

1\11 .

le prc!–

{idenr Henau·,, la fuuc qes

maires ""-

p,/ais;

Gregpire de

Tours, Pafquler,

F~vin,

D ucange,

&

J'au<eur qu livre

des

mair.s

de la maifon royale.

MArRE PERP TIJEL, di un

mair<

de ville érigt! en ti–

lre d'office .

f/o)'~~ ri-apr;~

M AIRE DI': VJLLE.

M~~tRE

DE

REL!Gt¡;

~.

major,

o n appelloit aiofi daos

guelques mooaneres celui qui étoit le premier en<re les

religieux, qu'on appelle

a

préfl:nr

prJeur .

La lbnJation

I.

A I

ñite

i

foint Mor n- «-Cbamps ,

p1r

Phil'ppe de

1o ·

vilticn; ,

pott:-

qoe le

,,.,,.~

.f.:s rrh u•S'

de

~~

COü \

cnt

prc!fcnren dcux ()onnets ,

·

au

~tttnl.:r

hu'llier des ,;lnt>

&

une <!cñ,t ire .

P•yc~

Dttc>nge

1u m

.11-'J•r

>

l't!–

loge .lu parlement par de

1

ll•une.

M ~

lkE ROYAL,

dl

le

¡o~e d~llnc

juritd iaion

rov~~

qoi

3.

tic

re de m liric o u ptcov

~~.

~

M3.tRE 11E VILJ:.E,

<11

,•

premier offieier municip•l

d'une vi1le • bourg ou cummun tutc!

o

Le

m-lir~

dl

S

f3

t~te

des tdtcvin

o u de' confuls, comme

i

Parí.

&.

dttus quetquc.s autres e.rJnd

\oitl

,

le

rc,*Ó(

des

mn ·

chnnds; dJos

quc:1qu~

r

..>

~OC(

S,

on 1's,ppcUc

,..,~~"*' o

Le$

ma;r,

&

tchevi""

tit oneot

~rmi

nous la

p~

:2C<;–

des offiders que les RomJrn nppclloienr

tlrfa•foret ro–

tJil.:dum.

Ge

fut "er' !e regne de L uis V 11 . que

1~

''illc

:¡che ercnt des fdgncurs.

1~

droit

4c

s•

élirc

dts

mair~

&

écheyiJ1s.

Daos

route~

lei

vill~

un peu im,orrsote , 1as

mairu

m

eme ékélif doivenr

~trc

con6rmc!s plt le roí.

J

l

y a.

.d

s

"illes qni ont drolr de

mstrie

psr

chllrt('S,

Ccll-3 -dire

le

prh•iiCf>.!.e de: s'ét re un

mau·~ -

Les vitlc

de Ch umom, Pooroire, Meobn,

l.ntcs, Eu,

&

ao.crcs

ont d•• cljones

de

Philippe A";tul!e

1

de' année<

1

t8>

&

r

18

,

qui lcur dnnnent le droir de malrie.

On rrou ve aoffi un •n•ndemem de ce prlnee •drerfé

au

maire

de Scns

&

aucres

matrn

&

commune , paree

que dans ce tems-li la ¡nllicc temporelle étnit e ercéo

daos le

vitl~

par les co¡nmunes, dont

tes

m airo

~roient

les chefs;

en

quelqoes cnJro;ts ils ont retcnu l'admini–

nration de la ,un'ce, en d'autres ils n'ont que la ¡ufiice

foncierc ou ba!fe-juolice.

S.

L ottis fit deux

or~oonances

e11

1

:z.s-6,

toucham

le~

11u1ir~J.

11

régla par lo prcrn;ere que l'éledion de<

mairu

Ce–

roit f•i« le Jenden¡aio de

1

faint Sim n fJint jllde; que

les

nouve-aux

mairts

&

lesauaiens,

&

quarredes

prud'h~m­

mes dt la ville viandroient

2

Poris aut oélJvcs de la foint

Martín, pour

r~ndre

COil1pte de leur receue

&

d~penfc,

&

qQ'il

n'y 3oroit

que

le

ma

ir~,

ou

celui qui tient

f

place,

qui

pourroit

arter

en cour ou

r.illcurs

pnor les

3f–

foires de la ville

1

& qu'il ne pourroit avoir avec luí que

deo~

perfonncs avcc le clerc

&

le greffier,

&

c.-luí qui

porreroit la parole.

L

1

nurr, ordonnance qul concerne

l'éle~ion

des

mai–

res

d~m

les b0 nnes villes de Norrn1ndie, ne dirfere da

la prtcédcntc, qu'eo ce qo'elle porte que le lendemai

de

13

f:~int

S imon, celui qui !lora

été

m urt>,

&

les no–

r:tblcs de 12. ville, choiliront trois prud'hommcs, qu'ils

pr~fcnteront

ao R oi

a

Poris, aux oél• ves de lo f.'\int Mar-'i

tin, dout le Roi choifint un pour

~tre

mairr

o

Les

maires

ont été élcélifs,

&

leur fonélion pour un

rems l'eulel]'lettt, ¡ufqu'i l'édjt du moj d' .'\ oOt 1691

1

par

lequcl le Roi crt!a de< moires

perp~tuels

en

titre

d'offlce daos chaque ville

&.

communauré du royoume,

~vec

le titre qe confciller du R ui , 3

l'cxception de b

ville dO" París,

&

de celle

de

Lyon, pour lelquelle

01'!

confirma l'ofage

d~

nommer un prr;:•l'>t des muohauds.

ll

fut

ordoun~

que ce$

mair~t

en titre JOUiroíenr de

OH~mc:s

honneurs,

droits,

óanolumens,

priv•leges,

prc!ro.,

gatives,

r:~ng

&

Cc~ance

1

done

JOUifft,ienr

aop:tr~''atH

tes

m.IJircJ

~leéHfs

ou

:turres

premiers officit"U

municipnux

,

tatir es ljótels de ville ' a!Tembléu

~

cérc!mooies publi–

ques ou

autre5 1icux.

11 fqt anffi ordonné que ces

mairu

convoqoeroieot

les afTemblées générale<

&.

pardculleres b

h6teh-de-vil–

le, oii il s'agiroit de l'utilitt! publique, do bien d11 fer –

vice dq Roi ,

c5¡:

des a!falres de la COQ'ltnUnauté ; qu'ilo

ree<vraien¡ le fermem des échevin< ou :outres ofliciers de

vllle, pour celles ou il n'y a poim de parlemcot .

L't<lit Icor dorme drr;>ÍI de préfidcr

!'examen, audi-

don

&

cl~ture

des comptes des denlers parclmonlau:x,

&.

aurres appartc03ns

3UX

villes

&

commuf12utc!.s .

Le

fccr~taire

des m•irons-de-ville oe doit figner aa–

con rn3ndc:ment

oo

ordre coocern3nt

le payemeot de'(

derrcs

&.

ch1rges de vlllcs

&

commonautés, qu'il n'alt

~té

fignc! ¡l'ab rd par le

mairo.

Le officiers de ville ne penvem faire l'ouverrure

d~

le¡tres

&.

ordr<J qui leur íhn< adrefTt!s, finon en prc!fen–

cc du

mairc'

lortqu'fl en fur les lieux'

Le

mair~

3

une cié des archives

d~

la ville . C'e!t lo!

qui allumc les feax de JOie.

11 a droit de porter ls robe

&.

aatr¡:s ornernen•

oc–

coutumt!s,

m~me

1• robe rooge, dan

les villc:s ou ICJ

prélidi:lus onr drolr de 11 poner.

D•ns les p•ys d'c!tats,

il

a emréc & ft!ance aos érau

1

comme qéputé né de la commooauré.

Le

privilege de noblerfe fut auriboé anx

mairu

en

tltre d'office dans les villes ou

il

a..oi< étó réubli

&

cott·

firmé, comme

i

Poi¡iers .

Un