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1v1

A I

tur

,

m~11rr

IIN

rh~al ~"

mtJ¡,,,

flpt:T~r

Jo

rb,·s

44.111

14

maiw, t.r•vailler de la matn, 4

/.1

m11i11. ¡:-•)'ez

lOUS

ces

t

ermrs

i

lcnrs lettres

.

1\1

A

r

s,

~IT

Urnu

trOrfevr~,

eCl une tcnaillc de

f~r

plao oo moios grolfe. donr

les brooches

(on<

recnur–

bles:'

&

s'eoclaveot dans

f-anne3a

trittn~ulsirc

qoi

en

au

boo< de la

f:mgle,

taquelle cfl aw1chte au noyau du

ntnu1inet du b3nc

a

tirer; les machoires de cene

main,

tai!lte•

:1

dems plus ou moins fines, happem le bout du

lit qui fort de la filiere, & le moulioe< mis en aélion,

ferme les branche•

&

les m3choircs'

&

fait pa!Ter

a

for–

ce

le ñ

1

par le trou de la fil iere.

MAl N

DE

PAPJER, (

Cemm.)

c'dl un paqoer de pa–

pier plit en dcux, qui.comient

vin~tt-cinq

feoilles. V iol\t

mai1ts

J~

pap;er

compofent ce qu'oo appelle Une

ram~

,¡,

papi<r.

Vovn

P APIER .

M

;us,

f.

f.

íe

diE

eocore en

plufieurs

arts ml&han;–

'f'UJ.

On dit une

m.1ht

df

carrt~/fe,

ce foot des mor–

ceaux de fer auachés aux moo<ans & au bas du co rps

do carrolfe, oii l'on palfe les foufpen<es pour le foure–

nir. Le carrolfe verfe,

fi

la

main

vieot

3 manquer. Les

cordons ou gros tiffus de foie qu'on a<tache en dedans

d'"une voiture, 3 cOté des porderes, pour apouyer celui

qui fe fait voitorer,

&

le

g~tramir

d't!cre

balflt~,

dan'i

les carroaes, s'appellent auffi

mains.

Ce qui

embrane

one poulie, le morceau de fer entre les branches du–

que) eiJe fe mer, s'appelle

mnin

ou chappe. La

main

d'un prelfoir efl ce qui fert

a

retever te marc. La pie–

ce

de fer

a

relfon

&

crochet qui cfl auach<!e

3

l'extrc.'–

mité d'une corde de puils,

&

qui ferr

~

prendre l'3nfe

d'un fceau, quand on le dcfcend

&

qu'on le retire, a

]a méme dt<nomination. La

main·d'rru"r•r~

fe

dit en

~~néral du travail por

&

ftmple de

rouvrier-

('lOS

3VOir

tgard

a

la mariere qu'il emploie; a!nfi en Orfévrerie

rn~me,

quel.quefois le prix de la

mai"

J'"'11vr.

furpalfe

celui de la matiere. On donne encare le nom de

main

8

une efpece

de rareau avec lequel on

ramaiTe

l'ar~ent

dpars fur les <ables de jeu. bureau de 6u3nce, com–

ptoirs,

&r.

Une

m .'lln

au jeu de

canes,

on une lc\·ée

des

canes

dtt coup joué, e'

en

la mt:mc

chofe .

AvlJir

la main

fe dit au piquer'

&

a

d'amres jeux

dt)N11~r

In

mni11;

celui quí

re~oir

les

carees

&

qui

JOUc

le premier

a la main;

celui qui me ie

&

qni diflribue 1cs

cartes

1

la donne . La

mam

d'un coffrc, c'e[t fon 3nfe: en gé–

néral la

mai>J

daos un meuble, c'cft l'anfe qui fert

a

le

pofer,

&<.

La main des pui1s fe f•it d'une barre de fer plat, 3U

bonr de laquellc nn forme

un

crochot d'em•iron

fix

pon–

ce>; l'autre partie

di

repliée e

n double de la

longueur

de douze

a

quin7.e,

obferva.ot

de

pr:uiqner un cei1

pour

palfer un anneau; le refle de

1~

barre revieOI joindre le

cro chet, Pun chevaochatH

(ur

l'a.ntre

d•eovirQq deux–

pouces, obfervam que la branchc de )a

mai>~

qui fe rend

au crochet foit en dedans, ele maoicre que

g~nam

cerre

branche , elle s'écarre du croche<,

4

donqe la facili<é

a

l'an[e du fceou d'cntrer

&

de re placer.

Mt\IN

DE SOIE,

(

Soi~rie.)

ce

fonr

quarre

pantimes

tordues enfemble.

J?oyn

l'arti<l<

PANTIME.

MAr

N,

terme .le FaJI&f"nerie,

on dit cé

faucon

a Ja

main

habile , 6ne, déliée, fone, bieo ooglée.

MAr NS

DE

Cl{R!ST, (

Pharmaci..)

on appelle ainfi

certams rrochifques fahs

de fuere

de ro(f:s avec une ad·

dition de perles,

&

alnrs on le; appelle

mamu chrifli

p<rlat.r;

o u fans perles,

&

on les appelle

m:~mu

chri–

fli

fimpli<es.

MArN DE DrEu,

(Pharma<.)\ nom

d'uo empl!ltre

vulntraire , réfolo<if

&

forrifiam.

Pr~nez

hu.il~

d:olive, deux. livres; lithnrge de plomb,

une l1vre;

c1

re

vrerge, une

hvre

quarre onces; verd-de–

gris, une once

1

gomme ammoniac, trois onces·

&

rrois

gros; g,albaoqrp ,

1

opopanaK., de chaque une once;

fagt~pcnum, deux onces;

rn~tlhc,

une

ooce; myrrhe, une

once

&

d.eux gros; oliban, bdelliom, de chaque deux

onces ; anfioloche ronde, une once; pierrc

calaminair~,

deo¡ ooces.

Commeocez. pnr

meure v

otre Jirharge nvec vor.:re hui–

le daos une .g:aqde

b

affi.ne .de cuivrc , enfuite agirn-les

enfemble:

:lJOlltC7..-y

rro1

s

l1vrcs d'eau commune

&

fai–

te ·-les cuire fdon Parr; faile

~y

foodre la··

cire':

aprCs

quoi, redrant vorre batljne du feu, 3J00tez les gom:

mes, le galbs.num,

la gomme ammoniaque, I'Qpopa–

oax ,

&

le fogapenum, que ''ous aurn dilfous dam le

vinaigre, patlós

&

t paitljs;

&

en6n

vous v

m~!ere-z

le

mafi\c, Ja myrrhe, Polibao, le

bdethum

la pierre ca–

Jaminaire, le verd-de gris

&

l'arilloloch~

r<!duits eo

poudre .. .Ce .mél.ange fait, l'emplirre fera

parf:tit.

iJ

e!l

!lla!Uralll,

dige~f, d~terlif,

&

cn6n incarna<íf.

~1

A

I

l\1 .".1

...

BRAZZOI>I,

ce · ,)

conrrée de

Gr~

dan

ls ' 1orée, ou elle ' c.:upc l•

, tie mérid:on le Ju

fameu

pa)'s

de

Lo.:éJé mooe.

Le

BrJ:,:,q

Ji

.tll.u,.

c:U

ren~mé

c-nue

d~u:r

ch:ai–

nes

~e

Jnont-a'(ne,.

qui

'~

:lnccot d.1ns la mer

~

pour

f

r–

mer le cnp de

i\l:.uap311. nonuné

1'~'

1

nnci n , le

pro,.,o.nQtr<

J,

'TI•Mr.

Ce cnp úit

l'ouell le .:otfi: de

Coron, autref is goltc de 1\le!T'ene,

&

l'cfl le

•olic:

L aconique.

Les habillos de

Brn~::.•

Ji

<llain"

fonr

nomm~s

,1¡.,;.

nDtrs ,

ou

...

lT.,¡,notn,

&

oc foot guere qu'J.o no1nbre de

,~in~(

9

''ingt-cinq

mille ames.

On parle bien diverfeLneut de

ce

pcuple: quelqoes-uns

les regardent comme de.

p~

lides

&

de brig>tnd' ; d 'au–

tres au

cuntraire (fCJuvent

c:ocore

dan~ le.~

tlagootes dt.""S

trace~

de ces

grec~

mognanimes, qui

pn!f(!:roic:m

le:ur

1

iberr~

il

leur prnpre vie,

&

qui p3r milie 3élions

h~rol­

que<, ont donné de la terreur

&

du refpcd

201

nutres

nathlns.

/1

c:fl vrai que de 1ous les ptupl s de la Grece, il ne

s'efl <rouvé que les Epiro!e<, ou¡ourd'hui le•

t\lbonois

&

les Magrrotes. déplorables

refle

de

Lac~

émo–

nic:ns,

qoi aycnr

píi chic!lnnC'r

le terrein ao

tvluOJhnans.

Les Albanois luccomberenr en

L<J66,

que mourut C3n–

dcrber¡¡ leur

~<!néral

;

&

d•puis la prile de Candie en

1669, la piOpnn des M1gnores onr

chcrch~

d'nutr<S bn–

bi<arions.

Ceux qui font d meurés dans le pJys,

vivent

de bri–

gaodage autant

qu~ils

pcu cnt,

&

ont pont

dirc:acurs

des calogers, efpec< de nPines de l'ordre

d~

S.

lhli lc,

qu• leur monrrcnt l'cxcmpk.

Us

font

/les

captils

par

tout,

entevent

des Chréticos

qu'ifs

vcndent :.tux Tu

res,

&

prcnn«!nt des

Turcs

qu~ils

vendenr

2u

Chrétien(O

Auffi les Turcs onr forri6é plulie•Jr

p<>r!C< dam le

Br'l-Z..~

o,

ponr len

ir le

M3gno tes en

rofpeCl.,

&

chaqne

poOe efi gardé

p~tr

un aga, qui command• quclque>

y¡–

nilfairc:s.

Mt\ lNE

LE,

Pagtt.s

UHomanm/ir,

(

Glo

. ) provin–

ce

de France.

11

efl

borné au

levant par

le Perche,

ao nord par la Normandie, au couchaur par I'AnJOU

&

la Breragne, au midi par lo Tourrune

&

le Vendomois.

Sa loogueur du levanr au oouch

•nt

cll de 3f lieue< ; fa

largeur du midi an nord de

20

o u en viron,

&

fon dr–

coi< de

90·

Le no

m du

Mah:e ,

anffi b'en que celui du MJns f:1

c:

a.pim.le,

vieot des peuples celtiques,

Ceuomani,

llOin–

t

s auffi

.Attltrci,

nom

qoi lcur étoir commun avec

quclques ao1res peuples d'cnrre les Celtcs.

Les F rancs

fe

rendirenr m:>itres de ce

p.•ys ,

pet1 apres

leur arrivée dans les G•ulc : il

fur

íouve111 délolé

fou~

la

fecond~

race par les Normaods;

&

dans le

~.

licdc,

f()us

1~ rc~ne

de Louis

d'Ootremcr,

i1

vit\t au ponvoir

du com1e Hugucs, qui lailf3 ce

com<~

hé1édi<aire

3

fa

poOénl~.

Philippe t\ugoOe cnoquit le

II'Jai11<

fur jean-fans·Tcr–

re;

S.

Lnois le donua en paruge avcc

1'

t\nJOU,

a

(on

frere Charles, qui fin depurs roí de Sicilc,

&

cormc de

Provence; enñn, il échur par fucceffion

a

Louis

XI.

&

depuis lo rs, le

Main<

ell demeuré uni

a

la couronnc:.

·

C'eO une bonne

province,

oll l'on trouvc des.

tenes

labou rable< , de có1eaux ornés de quelques

vi~.;nubl

es,

de JO!ies collines , des proirie<, des

for~t>,

& des

~taqg,¡.

Ses principales riyieres foot la Mayentre, I'Huifne,

1~

Sarte,

&

le L oir .

/1

y

a dan• le

Mai1u

des mines de fer, deux carriercs

de marbre,

&

plulieurc,

verrerics

Lava) a une

anden–

oc mauofnélore de wiles

nes

&

blancb1cs .

Cene provioce fe divife en hnut

&

bos-M..;,u;

elle

a.

fa coOrume particutiere,

&

efl du relfon du parlcment

de París.

Entre les gens de Je<tres qu'elle a produi<s, c'efl :11fe:.

de oommer ici 13elon, de la Chambrc, la Croix du

!Vlaioe, Lamj, Merfenqe,

&

¡?oupart ,

Belon ( Pierre), a publlé les obfervatioos qu'il avoit

faites dans fes courfes en Grece, eq Egypre, en

Ara–

bie,

&<.

&

d'au1res écrhs fur

l'hifloire na<orelle, qui

font rares aujourd'hui.

JI

fut

!u~ pr~s

de

~aris

par utt

de fes ennemis,

3

l'l,¡e d'envrron

4~

ans .

M. de la Cha01bre, (Mario Cureau) , l'un des pre–

miers des

40

de

l'ac~démie frao~oife,

&

enfui!e de l'a–

cadémie des Sciences.

e~

6t beaucoop de répu!aiÍOO

par

des ouvrJges qo'on ne lit plus.

11

d~céda

en

1669,

l

7r

aos.

La

Croix du Maine, ( Fran<;ois Grad<! de) efl

un~quement cooou par fa bioliO!heqoe frao<;oife, qu'1l m•t

ao dour en

1

r84.

ll fut :Ufaffiné

a

Toors en

t

f9~,

l

la

eur de fon Sge •

Lmli