MAC
ríe oñ <!toient les Thraces, les Triballiens
&
lts D nces.
1}
...
fo01nic
dans 1'1\fie.J.. 1:' prefqu'ile de l'Afie m ineure.,
ltlc de Chypre, l'AIIyne , une partie de I'Arabie
k
l'et_npire des Perfes q ui comprenoit
la Médie ,
la 'Ba–
élnnne, la Perfc propremcot d íte,
&c.
11
joiguit encare
i
toutcs ces conquétes une p.1rtie de l'lnde en·des:ii du
G ange. En fin, en A fríq ue
il
poffc!doit la L ybie
&
l'E–
gypte . 1\pres fa mort, cette vane monarchie fu t divifée
en
pluÍieurs royaumes qui
tomberenr
fous
la puilfance
des R omains. Alllourd'hui cette prod il\ieu fe c!tendue de
pays renferme une grande pauie de l'cmpire des Turcs
une partie de l'empire du M ogol , quelque chofe de
1~
grando: Tartaríe ,
&
tout le royan
me
de
la
.Pcrfe mo–
derne . (
D . '.J.
)
M A
e
É
Do
t
N>:, (
Glo~.
anc.
&
moJ. )
royaume entre
la Grece
&
l'ancieone Thrace . Tite· L ive,
lib. 'XL. c.
iij.
dit
qu' on
la no mtna
prcmieretn crH
P wonie
3.
cauCe
fans doute des peuples Preons qui habitoient v'ers Rho–
dope; elle fut enCuite appellée
./Emathie ,
&
enfin
Ma–
cldiJine,
d'un certaia
Mttcedo,
dont J'origine
&
l'hiOoire
fonr fort obícures .
E lle étoit bornée
au
midi par les
monra~oes
de Thef–
falie '
a
l'uricn[
p3r
la Béorie
&
par la
P lerie
lviau
C0\1-
c hant par les L yncenes, au fep<entrion par la
igdooie
&
par la P élagonie : cependant fes lim ites n'o nt pas tou·
jours été les m<!mes .
&
quelquefois la
Jl'fatld•ine
en
coufondue avec la T helfalic.
C 'c!tai< un royaume hc!réditairc, mais
(j
peu con (i dc!–
r:tble daos les cotnmencetnens, que fes premiers rois ne
dédaiguoient pas de vivre fous la proteaion tantOt d' A –
thenes
&
tantl'>t de Thi:bes .
11
y avoit eu neuf rois de
M nddoine
nvnnt Philippe, qui préteodoient defcendre
d' l-lcrculc par Cf\fanus,
&
étre o riginaires d' Argos
enforre q ue cotnme tels , ils étoient adtnis parmi les au–
tres Grccs aur jen•
olympiq~es.
L orfqne Pl1ilippe cut c:>nquis une portie de lo Thrace
&
de l'lllyrie , le royanme de
M•cldoine
co mmen<;a
:l
d e\•cnir célebre daos l'hinoire.
11
s' étendit depuis la m er
.Adriatique jufqu'au ftcuve Strytnon,
&
pour dire plus,
.commando daos la Grece; en ti
o,
il étoit réfervé
ii
1\le–
x:~ndrc
d'ajo\lter
:1
la
Macldoin~ ,
no n-feulcment la Grcce
enr iere , mais encare toute
l' A
fic,
&
une partie confidé–
rablc de
1'
Afrique , Ainli, par les mains de ce cooqué–
ranr, s' éleva
l'en1pire
de
Mncláoin~
fous un ras immcn–
fe de royaumes
&
d~
r6publiqnes ¡¡recques;
&
le débris
de leur g loire fit un nom
lipgulter
a
-des barbares qui
a voicnt é té lo ng-tems tributalres des Íe\lls Athéniens .
Aujourd'hui la
M ndáo•ne
eO une prov ince de la Tur–
quie
europ~enne
qui a des lirrJifcs
c~trC.memen t
étroites.
Elle ell bornéc au
feptentrion par la Servie,
&
par la
Bulgarie , 3 Potient par la Romanie
propr~ment
dite,
&
par l'Archipel , uu midi par la L ivadie,
&
~
l'o ccidcnt
por
1'
A lbauie .
L es Tmcs appellcnr ceue provlnce
MagtlotJia
Sa–
loniki en ell In capirale; t;:'t!toit autrefois Pella oñ na–
qnircnt Philippe
&
Alexandre.
Mai
la
l't1a~ldoin~
a eu l'avantage
d'c?~re
un des pays
ou
. Paul aunon<;a l'évangile en perfon ne.
11
y
fonda
les églifcs de Thdfalonique
&
de Pltilippe,
&
cut
la
confola tion
de
le
voir
llorilf~ntcs
&
t ombreufes .
( D .
"f. )
li\CE'DONIENS,
f.
m .
plt1r.
(Hifl.
acllf. )
-hérétiqucs du
iv.
fiecle qui nioient la divinité du S .
Efprir,
&
qui furen t aiuli nommés de Macedo nius leur
c:hef .
et hé rc!fiorque qul é toit d'abord du partí des Ariens
fut élu par leurs intrigues patriarche de
onllan tinople
Cll
342; mais fes VÍOlences
&
quelques aaions qui dé–
p.ufcnt
a
l'cmpcreur Conflance
~
engagerent Eudcn:c
&
A cace pré lats de
Co n
partí
1
qu'il avoit d'ailleurs offenfés
a
le f.lire dépofer dans un co ncite tenu 3. ConU:mtino–
ple en 3f9· Maccd•>nius piqué de cet affroot devint auffi
chef de pani: car s'étant déclarc! contrc Eudo>e
&
les
autres vrais Rriens,
i1
foo tint raujours le
fils fc:mblable
en fubnance ou
m~me
co nfubnonticl au pere felon qucl–
ques l\llteurs ; mnis
il
co ntlnl\a de nier la divioité du· S.
E fprit co mme le
purs ariens, foutc;:n:mt que ce n•étoir
qu' une créature femblsble aux
~nges,
mnis d'un rang
plus él vé . T
liS
les
év ~ques
qui avoient été dépofés
2vec tui
-a
u concite de ConO:mtinoplc, embrntferent la
m~me
erreu r
~
&
qudques catholiques mCtnes
y
tombe–
rcnr, c'efi-:\-dire que n'a •ant :1ucune erreur fur: le fils,
ils tenoient le
aint Efprit pour une fimple cré:uure. Les
Grcc - les no mnlerent
-"YP.•~•!-'•1.-•',
c"efl-3.-dire
enn~mis
Ju
'aiHt
E {j>nt.
Cette hérc!Cie
fu t coudamnc!c d.ans
le
o n·t icmc cOncite général tenu
:1
Conllantinople , l'an de
J.
C. 3
t .
T ht'odo ret ,
lit~.
/l.
r. v;.
Socf"t.
liv . ll. r.
,_ ¡t,,
S o zom.
li<t.•.
)f/
e, xx'l·i;.
F leur •,
H '.ft.
~ulef.
tam.
lll.
l.v.
XIV." ·
30.
MAC
MI\CE DO
lEN, adj.
('.Jr~rifprud.)
ou
foHatrifH tt ·
fN/u-ma&ldoni~n,
é toir un decrct du fcn:u, qui fut
3infi
nommé du non1 de Macédo fa meux ufurier
a
Poccali on
duquel il fut rendu.
Ce pauiculier vint 3 Ron1e du tetns de Vefpafien;
&
pro fitant. du goOt de déb>uche dans lequel é toit la jeunef–
fe romame, tl prl!to it de l'argent aux fils de fam ille qui
é to ienr foui
la puiCfance pnternellc, en
leur fai (ant re–
conno?tre le double de ce qu'il leur avoit prctc!; de fotte
que quand ils devenoicnt ufan s de lcurs droits, l:a plus
grande partie de leur bien fe
trouvoit abforbée p:lr les
ufurcs éoormes de ce M • cédo. C'ell pourquui l'cmpc–
reur fit rendrc ce fcnatus confuhe
:~ppellé ·man!doni~n,
qui d<!clare toutcs les obl igations faites par
les
tils de fn–
Jnillcs nu11es,
m~tne :~pres
la m orr de teur pere .
La difpofidon du fenatus confuhe
mn~IJonirn
fe trouvc
rappellée daos les capitulaires de Charlemagne .
E lle en obfer vée dan s tous les pays de. droit écrit du
reffort du p:lrlement de P arís; mais elte n'a pas licu dans
Jes pays co utum icrs: les défenfes qui
y
ont
tl~
failes en
di,'ers rems de
pr~rcr
aux enfans de famille , nc conccr·
ocnt qne les m ineurs, mtendu que les enfa ns ma¡curs
ne font plus en la puiff.·mcc de leurs pere, mere ni au–
tres tu reurs o u curarcurs.
Vo;'~Z
au digeOe le tilre
aJ [e–
""ttu-conf tdt .
macc!do n.
&
le
r~cu~il
Je
t¡HejlJDns
de
M.
Bretonnicr,
a
u m o t
ftls
de fnmille.
(A)
MA C ELLA,ou MACA LLA .
(Gi og. nnc.)
Tite–
L ive
&
Polybe placcnt ceu e vil!e daos la Sicile. Dnrri
en fai t u ue ville de
1:~
Ca tabre-,
JV
prérend que c'eO au–
jourd'hni
Strongili
3
trois m illes de la mer .
(D . '.J.)
M/IG'ELLUM,
f.
m . (
/l»tiq. r•m . )
L e
mace/1m,.
·
de R ome n'étair point une bouchcrie, mais un marché
couvert fitué prCs de la bouchcrie,
&
oU l'o n vendo it
non-fculcmcnt de la viande, mais auffi du poiffon
&
3u–
rres viéluaillcs. Tércnce nous la pcint
a
merveille, quand
il tait dire par Gnathon, dan
l'Ennuque,
a8. Il.fam
i.j.
lnt~reñ
/oci aá
Jl"':lccllum
,,{;¡
adv~nimus,
C onu1rrunt
/~ti
mi
o!-v iam cupedinarii
omnes ,
C aarii, lanii, corui,
fartoru,
pi(catores, frttcuper .
, N ou!\ nrrivons au march é:
:~uffi-tót
viennent au–
devant de moi, avec de grands
tétnoignagcs de fadsfa–
étion, tous les confifcurs, les vendcurs de mnrée, les
bouchers , les traiteurs, les
rOtiffcurs,
les pecheurs,
les chaífcu rs,
&r.
,
On
pent voir la forme du
1nacei/Nm,
dans une mé–
daille de N éron, au rcvers de laquelle , fous un
~diñce
mag nifi que o n
lir :
mac. A ug.
e'eft-<l·dire ,
macell~tm
.llu~ujli.
E ri1,1.0, dans fes
dichiaraz.
¿;
m~dagl.
ant.
p.
tr ¡.
en
le
premier qui ait publié cette médaille;
elle
en de
moycn
bron~c,
&
repréfente d'un cl'> té la téte de N é –
ron encore
JCUOC,
avcc
12
J~gende 'f\T~ro.
Claud.
C .J!filr .
/lug. G•r. P . 111. Tr. P . Imp. P. P.
Au revers un édi–
fice orné d'un doubte rang de colonnes •
&
terminé' pnr
un dOme. D ans le tni1ieu on voit une porte
a
1aquelle
o n m o nte par quelqucs degrés qui forment un perro n:
eo-dedans de cctte porte en une natue de N éron de–
bout ;
13.
légeode de ce rcvers efi
m•~.
A ug.
daos le
champ S. C.
Erina
a
10
maullum
/lugujli,
fo ndé fur
un paiTage de D ion qui dit exprelfé menr que Néron
fit
la dédicace d'un mnrché deCliné
ii
vendre
tourt"s les
cho fes néceffaires
a
la vic '
QbJoniorum
m~rcatum
mncd –
lurn
n u,1tc11patum
á~áicavtt.
L 'erplication d'Eri1.1.o n
été
foivie par tous les anti–
quaires , jufqu'au P . H ardouin qui entreprit de la corn–
bottre ,
&
qui a expliqué ceue médaille,
mnufoln<m
e,_
foriJ
ATtg'llfli;
m ais outre que les argumens du P . Har–
douin contre t'explication commune
~
ne font rien mmos
que convainqnans, cc1le qu•il a donnée n'cO pas hcn reufe.
1°.
On
ne vo it pas pourquoi
mAufo lntm
feroir
délign~
par deux lettres, tand is que
e
trf ari.s
e(l ex primé par une
lenre feule .
2."'.
L es
trois prcmierc:s Jcures
lVla~.
fo nc
j ointc:s enfemble, tOtlt conune les rrois dcrnieres
A ug.
le poiot cft
e
m re deu x ; pourquoi done les trois premieres
formeroot·elles deu. mots,
&
les dernieres un feul? 3°.
L'édifice que naos vuyons fur la médaillc de Néro n,
ne relfemble point au maufolc!e d'Augune .
v~yn
MA V–
S OLÉE.
(
0 .
7J
M ACE- M
TINE,
r::
f.
(Hifl. m od.)
monnoie
d'or. P ierre
11 .
toi d' Arragon, t!tant \'enu en perfon–
ne
a
R otne, en
1 2.04 ,
fe faire coorooner p:1r
le pape
Jnnacent 1!1. rnit fur t'aute} une let.tre·patente, par la–
quelle
i1
offroit fon roysume au Caiot-Gége ,
&
le lui ron–
doit tributaire
s'obligennt Oupidemeot
i
paycr 1ous les
ans deut: cent' cinquante
mar~·mutines .
L a
m,u~-mllli-
ce