MAC
Orfchall a fait un
tuit~
de la
m~rtlration
des mi11a,
dans Icqucl
ii
prouvc p1r un grand nombro d'cxemples
&
de calculs, que les mines de cuivre qu'il a ainli trai–
. t~es,
luí ont donné des produits beaucoup plus conlidé–
rables que eelles qu'il n'avoic poinc mifes en
mmJrntion.
Voycz l'orricle
de la fonderie d'Orfcba/1.
Be.:cher approuve cene pratique;
il
en donne plufieurs
proc~d~s
dans fs
concordmt<e cbimi7'", part.
X ll.
11
dit qu'it efi nvantageux de fe
ferv¡r de la
mqdration
pour les minrs d'or qui
font
m~lées
avec des pyrltcs
fulfureufes
&
arfcnicales; il conleille de commcncer par
les
~ritlcr,
de les palvurifer en[llitc,
&
d'en ml'ler une
parue comrc quinze parties de ehaux vive
&
de terre
fufible ou d'argille, arrofde de vingt-einq parties de tef–
live tirée de c;.endrus,
&
d'y joindre quatre parties de
vitriol ,
&
aut:int de
f~l
marin : ponr les mines d'argem
on mema de J'slun au lieu du vitriol,
&
du nitre au Jieu
de fel marin: on
me!
lera bien toutes ces matieres,
&
on
les Iailfera quelque tems eo digenian; apres quoi on met–
tra
le
tout dans un fourneau, l'on do nnera pendant vingt
quatrc heures un feu de charbons tres-violem, au point
de f•ire rou¡(ir parfait«ment le mélangc . Becchcr oenfe
que par ccue opération la mine ell
lixee, maturée,
&
mc!me amélioréc.
f/oyez
CoscoRDANCE CHIMJQUE.
MACE RON,
f.
m.
[>tzJrnium,
(Hijl. nat. Bot.)
~cnre
de plante
:1
fleur en roCe, en ombelle,
&
compo(é
de plufieurs pérales difpofés en rond,
&
foutenus par un
calice qui devient quand la fleur en poífée, un fruit preí'–
que rond compofé de deur femences un peu épailfes ,
&
quelquefois faltes en forme de croiífanr, relevé
e~
en
boífe llriées d'un c6té,
&
planes de l'autre. Tourne–
fort,
lnjl. reí horb. Voya:.
PLANTE .
Le
m#aroll
e!l appellé
fmyrnium femÍiu nigro
par
Bahuin,
J.
B. lll.
116.
Smyrnium D i•fcoridls,
por
C. B . P.
lf4·
SmymiNm Matthi•li,
par Tournefort,
l . R . H .
316.
H ippofolinmu,
por R ay ,
Hijl.
437·
Sa
radne en moyennemenr Iongue, groífe, blanche,
emprcime d'un fue kre
&
omer, qui a I'odeur
& •
le
gor,, approchant en quelque maniere de la myrrhe: elle
poutlo dos tiges
:i
la hauteur de
truis piés, rameufes ,
cannolées , un peu rougdtres . Ses feuille& f<>nt fembla–
bles
io
celles de l'ache, mais plus amples, découpées en
fegmcns plus arrondis, d'un verd brun , d'unc odt ur aro–
marique,
&
d'un goür approcham de celui du perfil .
Les tiges
&
leurs rameaux font terminés par de ombel–
les ou paraft,ls qui fouriennent de perites fteurs blancha –
tres compofécs chacune de cinq feuillcs di(pofées en
roCe, avec autanr d'étamines daos Ieur milieu . L orfquc
ce&
fteurs
font paífées ,
iJ
Jeur fuccede des fe menees
jointcs deux-a-deux, gro!fes, prefque rondes; ou taillées
en croiífanr, Gaunelées fur le dos , naires, d 1un goür
:tmer.
Cene plante crolr aux Iienx
fotl}hrcs , mnrécop,eux,
&
fur les rochers pres de la mer . On la cultive nuffi
<l,.1ns les jardins
!
elle 8<urit au premier prinrem
s , & faf'cmeQce efi mOre en J uillet. C'ell une plante
bls.an–nuelle, qui fe multiplie ai1emcm de graine,
&
qui reneverte tout I'hiver. La premiere année elle ne produit
poinr de rige,
&
elle périt la feconde année , apres avoir
poufié fa rige,
&
a
menÓ fa graine
a
mOtU! iré: fa r•cine
rirée de terreen automne,
&
co nfavée dans
le Cable
pendant l'hiver, deviene plus c•ndre
&
plus propre pour
les falades . On mangcmt autrefois
fes jeunes pouiTes
commo le céleri; mais ce dernier a pris
le doífus,
&
!'a
chalfé de nos J•rc;lins poragers.
S
a graine cfi de quel–
que ufage en pharmacie, dans de vieilles
&
mauvaifes
compofitions galéniques.
(D.
J .)
M ACERON,
(Mat
m!d.)
gros perfil de Macédoine.
On emploie quelquofo's fes femences comme fuccclda–
n écs de celles du vrai perlil de Macédoine.
f/oy•z
PER·
SIL
DE
MAC ÉDOI NE.
(b)
Mii.CHECO!N,
ou
IRIAQUE , f.
f. (
Econ. r'!fl . )
machinc. broyer le chanvre .
f/oyrz rarticle
CHASYRE.
MAC H I\MALA,
(Giog.)
moma~ne
d'
Afri~ue
dans
le royaume de Serra.Jione, prcs des lles de Bannanes .
Voyn.
D aopcr,
d•fcription de I'Afrique.
M ACH '\-MONA,
C.
f.
(Bota"
txot. )
calcbaífe
de Guinéc, o u
calebaíf~
d' Afriquo; c'en, dit Biron, un
fru it de 1'Amérique qui a la figure de nos calcbaífcs.
11
cfi long d'env iro n un
~¡~ ,
&
de fix pouccs de di.nne–
tre : Con écorce ofi ligneu fe
&
du re . On en pourrnit fa–
briquer des rafies
&
d'aurres ullenfiks, com>ne on fait
avcc le coco . Q uand le fruir cll 'mOr,
í.1
chalr a un goOt
aigrelet, un peu llyprique. On en prépare dans le pays
une liqueúr qu'on boit pour fe rafralchir,
&
dom
>n
donne aux ml\ladcs dans les cours de venere Ses fe111e -
ces [ont
~roiiCs
commc des petits pignons,
&
renfermrnt
une amande douce, agréablc,
&
!:aune
ií
mangcr .
(D .
J.)
Tom< IX.
MAC
MACHAN,
f.
m.
(Hijl.
H.tt.)
animal rres-remar–
quable, qui fe trouvc dans 1'1
le deJava . O
o
le regarde
comme une e(pece de Jion; cependant fe peO<< ell mar–
querée de I>Janc ' de rouge
&
de noir'
a
peu pres com–
me .celle des t igres . On d1r que le
macha>t
e(l
la plus
ternble des
b~ces
féroces; il efi
li agile qu'il s'élance
i
plus de dix-huit piés fur fa proie ,
&
il f"air
tant de
ravages, que les princes du pays font obligés de met–
rre
a,..
troupes en
campa~ne
pour
le détruire . C ecte
chstfc fe fair avec plm
de
íuc~es
la nuir que le j our ;
paree que le
machan
ne
difi m~ue
aucun objet dans l'ob–
fcurité, au lieu qu'on le remarque tres bien
:\ fes yeot
enflammés comme ccux des cbats.
Voyn l'hijlor. gl·
"Ir. da
'l'oyagu.
.
MACH .'\0 ,
C.
m . (
Hijl. nat. Ornitbolog.)
oifeau
du Bréfil , d'un
plumn~e
noir, mélangé de verd, qui le
rend tri é<!latam au foleil .
11
o
les pié< jaunes; le bce
&
les
yeur ruugehres ;
il
habite le milieu du pays, on
le rrouve rr.rcmt:m vers les riv::tges .
MACHAR!, f. m.
(Comm.)
forred'étotfe, dontil
fe faic nésocc en H ollande. L es pieces limpies
~orrent
12
aunes; las dotJbles qu'o n no m
me ma.cbari n deJt)l.•
fils,
eo portenr 24.
MACHA'>OR,
C.
m .
(Tblol.)
mot qui ligni6e
cy–
d e,
ell le nom d'un Jivre de prieres fort en ula¡;e che:r.
les Juifs, daos Jeur& plus grandes
f~t<s .
11
etl
tri\s-<liffi–
cile
:J.
entendre, prtrce que ces prierc:s font en vc:rs
&
d'un
O
y
le concis. Bunorf remarque qu'il
y
en a eu un ¡:rand
nombre
d\~ditinos,
tam
en
lt~lie
qu'en Allemagne,
&
en Palogne;
&
qu'on a corrigé dans ceux qui fom im–
primé< :\ Venife, quantiré de chafes qui fum conere les
Chrétiens.
L~s
cxemplair<s manufcrits n'en font pas fort
commuo• ehez les J oifs; cependam il
y
a un allez g rand
nombre de manufcrits dans la bibliotheque de Sorbonnc
a
Paris. Buxtorf,
in btbliotb. rabbiw.
(
G)
MAC HE ,
1:
f. (
Hifl. nat. but. ) v aleria>tella ,
gcnre
de plame
a
fteur monopétale , en for me d'entonnoir ,
profondc!mem découpée ,
&
Coucenuc par un calice qui
deviem dan• la fimc un frui t qni ne conrient qu'une feule
femcnce, mais dom la figure vJrie daos ditférentel efpe–
<!es . Quelquefois il relfemblc au fer d'une lance,
&
il
efl compufé de deux parties, do
m
l'une ou I'aurre con–
licor une femence; d'autres
fois
il
eO ovoYde, il a un
omoiltc
&
trois pointes , ou la femence de ce fruic a nn
ombilic en forme de baffin, ou ce fru"t ell allongé de
fobllquce foogcufe .
11
a
la forme d'un croi!f:1nt,
&
il
renferme une
f<~mence
3
peu p1es cylindrique; ou en6n
ce fruit en
cermin~
par rrois croch<ts,
&
il contlem une
lemence courbe . T ouroefort .
injl. rú herb.
f/oyn:.
PLANTE·.
C'efi une des dix efpeces de genro de pl•nte que le•
13otani!les nomment
vallrianelle . Voyez
V
AL É
R 1
A–
NELLE.
La
mflcht
en la
varianella
artu11/iJ'
fr
.reDX'
hum;–
¡¡,
•
femi>te co>nprc{f'o
de Tourndorr .
. R. H .
1
~2.
Valerianella campt{lris
,
inodura, major
de
C. B. P.
J6j'. Raii
hifl.
392.
.
Sa racine en menue, libreufe, blanche, annuelle, d'un
godt un pcu doux,
&
prefque infipide . E11e poulfe une
titte
a
13
hameur d'environ un
d~mi-pié,
foiblc' ronde,
Coorbée fouvent vers la terre , c:mneléc, crcufe, nouée,
rameuf~,
re [nbdivifanr ordinairement en denx branchcs
il
chaqne na:ud,
&
ces dernieres en plufieurs rameaux.
Ses feuilles font oblongnes,
af!h
épailfes, molles, rcn–
dres délicates, conjuguées on oppo[écs deux
3
deu>, de
coul~nr
herbeufc, ou d'un verd-pile-, les unes
enticres,
!los queue,
&
les aotres crenelée1, d'un goOt
dou~at_re.
Ses fteurs font ramalfées en bouquecs,
oo
en mamere
de parafbl, furmées en tuyau
éva(~,
&
découpé en cinq
parries · elles fbm a!fez JOiics, ma1s fam odeur. L orfqne
ces
He~rs
font t:>mbées, il leur (uccedo des fruitl arron–
dis
un peo applatis , ridés, blanchftrres, Iefquels
rom–
ben'c avant la porfaite matnriré.
Cene
plante crol! prer–
qne pa•-tout dans
J~s
chnmps, parmi
les
~lé<.
Qn ·'"
coltivc dans les ¡ard111s pour en manger les Jeunes tcutl·
les en faJade.
(D.
J .)
MA €HE, (
D i•t<
f.!l
Mat. ml1·)
pot~l•
graffe , dou–
rett<
fal~dc
de chtJ11oiuc.
La
mache
cll communémen!
regardóo comme fort an.tlo;¡ue
a
1~
Iairue. Elle en dit'–
fere pounan! en ce que fnn psreochyme ell pl us
lcrré
&
plus fer me , lors
m~me
qu'il cll anffi renfié
&
auffi
ramolli
qu'il en poffiblc' por la culture
&
par J'arro–
femel1! .' ccue dill"érence <11 eífc!Hicllc dons
l'ufu~e
k plu<
ordinai;~
de:
l' une
&
de l'amre plante,
ctt!O: - ~
dire lorf·
qu'on le< mange en faladc. La texm re plus f-.>lide de '.a
m<Í<he,
In rend moins facile :\
di~érer;
& dans
le fa1t
la
máche
ainfi mangée, en indigeOc pQU( beancoup de
fujers.
Mmmm
L 'ex-