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/

MAC

rnéprifé une, forte de poéfie dont on pent dire <'n gén6-

ral:

tttrpe

e{l

d!tficiles

h.>bet·•

nugas

\..

&

flnltra

labor

efl

imptiarum.

L'

A)lemagne

&

les rays-bas ont eu

&

mtrne eu aífez. grand nombre lcurs poCmes

m.'lcaroni–

fUtJ,

emr'autre le

c¡rtnm~n

&atholi&um cttm

cah•inifth,

par Martinius Hamconius Frinus,

ouvra~e

de mil le deux

cens vers, dont tous les mots

commenc~nt

par

la let-

tre

C.

·

MACARON-NE'SOS,

(Glog. anc.)

en grec

MIIL"•f~»Jirüoc;

c,élOit

le

nom

de la citadelle de ThCbes,

en

Béotie,

&

Thebes

m~me

porta ce no

m.

(D. '].)

MACARSKA, (

Glog.)

petite ville de Dalmatie,

capitale de Prímorg•e, avec un évéché,

fufrr~gant

de

Spalatro. Elle

dl

fur le gol fe de Venife,

il

8

licues S.

E .

de Spala¡ro,

&

9

N.

E.

de Narenta;

long.

3f·

;p.

¡,, ,

43· 42.

(D.

J.)

M

:\Cr.S'ii\R, (

GloK.)

MACI\.CAR

o1t

MAN–

CACAR; royaume contidérable des lndes dans l'ile de

Célebe>, dont

il

occupe la plus grande partie, fous la

Z one T

orrid~.

Les chaleurs y íerofent infupportables fans

les vents

du nord,

&

les pluies abondames qui y tombent quel–

ques jours

a

vant

&

apri:s les pleines lunes,

&

pendan¡

les deux moís qne le Coleil y paífe.

Le pays

<ti

exrremement fcrtile

~n

cxccllcns fruits,

mnngues, orangcs,

tnt:lons

d'eau,

fi~ues,

qui

y

font

rnurs en tous

le1

tems de

J'anr¡ée. Le ris

y

vient

~o

abondancc¡ les canncs de fuere, le poivre, fe

b~tel

&

l'arek

s'y

donnent prefquc pour ríen; on trouve daos

les

monca~nes

dt!s carricres de belles pierres, chofe trCs–

rare aux

lndes, guelques n.ínes d'or, de cuivrc

&

d'é–

tain . On

y

voit des niíeaux inconnus en Europe; mais

on s'y

palf~roir

píen de la

quanrit~

des

ljuges

~

queuc

&

fans queue, qui

y

fourmillent .

Le

gouvernemcm y en monarchique

&

defpotique,

cependaot la couronne y efi héréditaire avec cette clau–

fe,

que ks freres

fucceden¡

ii

l'~xclufion

des enfans.

La

r~l igiou

y

ell colte de Mahomet, melée d'autres

íhpcrfiitions.

lis

n'cn mai!lot<nt point les enf•ns,

&

fe

coote¡uent

~pr~s

leur nailfauce, de les metfre nuds d•11 s

des paniers d'ofier. lis funt conlifier la beauté

1

com–

rne plulieurs nutres

peuples , dans l'applotiífement

du

nez, qu'ils procurent artificiellemenr; d:lns des

0ngles

courts ,

&

pdnts de différentcs couleurs ain

fi

que les

deors,

.

Gervaife a puhlié Ja del'erip¡io•! de ce royaume,

&

l'on s'apperc;oit bien qu

1

il !'a faite en - partic d'imagina–

tion. C'efi un roman que íon hitloire de l'établifiement

du mahométifme

d~.ns

ce pays-la,

&

el

u hafard qui lui

donna' la préfércncre fur le chriflianifme .-

(D. ].

)

MACI\.551\.R, (

&log.)

grande vil le de l'ile de C€–

lebes , cápitalc du royaumc de

Mncaf!ar,

&

la rélidcn–

ce ordinairc des rnis. Le• maifons

y

fout prcfque tou–

tes de bois ,

&

foutenues en l'air fur de grandcscolon–

nes; on y monte avec des éch.clles. Les wits font cou–

vcns de granJes feuipes d'arbres, que la pluie ue perce

qu'ii la lom;uc .

i'llaca({qr

ea

fituée daos une plaine

tr~s­

fertil e , prcs Fen¡bqqchure de la grande riviere, qui tra.–

verle tOl!t le roy; ume' du Nord au Sud;

lung.

13f·

20.

lt~<.

mlrid.

f · (D. '

J.)

JYI!}CI

}TUT.IE

,

(Giog. anc.)

peuples d'Afriquc

dans la Pen

tapole, í

eloo Ptoloméc,

li·u.

IV. chap.

i'l!.

(D.].)

.

(

1~

Comme l'on

n'o~

:mcune ceniruJe fur

l'auteur deJ

JíYrcs JeJ llh.c–

chabéc•,

il

(emble

9ué

le jugemém lt> plus pruden<e

&

le.s

phu

fo–

JiJe

fur

j:CUC

maLtere de controverfe. íoit

c~lui

¿e

'R..!'"""'

dans

ft>n

trotficmc 'livre du l'univers chap.

1,

&

de S. HiJore d.1ns fon

trait4" des

officcR

eccléfjaRique• : ces deux. autenrs avancenr comme

un

fait cenain qu'il

q'y

;1

que Ditn feul qui (acbe quel

eft l'au-

teur des livrei des

~l:lcchabéet.

'

Si pour a!fl!oir un

jqg.eonent

fage

8c

prudent en matiere de cri–

tique les conjtB:ures peuvcnt mériter qllelquet reftt"xions, les au–

teun qui

Ont

été

d'avis

~¡uc

c-hacun'

de ceux des

M:\cchab~e•

qui

avoicnt le cqmmandcment, ont

rcc..ligé

p:~r

écm

rout

ce qui

étoit

arrivé au peuple Jnif

(t>\a

lenr

gouvernemc[)t,

o~

peuvcm

~".mj.

rer le

rej,rocbe

J

1

avoir prononc¿

av~c

trop de

pricipifation,

d'au–

sanr

phu que

le~

l•onti(e.s ,

&

les

l'~C:tro:s

du

P~uple

de D1eu ,'avoient

courume

de coofigner 1

la

pollerué,

une hiltoire

(uivie

&

p.u

éuit

1

de

tont

ce

qui

s'étoir palfé

Jc

lcur ,emt: tel eft

le

.po¿moi–

gn1$e

qn'cn

rend

llhd~orien

Jorepllc

d:~ns

fon

premicr

livre confre

'1\ppm'?. C'ell préci(em..:nt

ce

qui a facilité

a

Jeao Hirc:.n

1

le moyen

~e

rc:cueillir Jet

altio~s

d1,1

pc:1

1ple de Dieu des diver(e•

éoriu.~

oU

~1

le• a trOO\•é•

1

pour n'c:n

compo(é~r

qu'un (eul volqmc qut efJ

renfermé

dam

le prc:mier hvre

des

Macch3bée&

1

Je.s p.:arole.s dQ qu.:a–

to~zieme

vetfc:t du

Jc~xieme

chapitre du

fc:cqnd

livre det

Mac–

ch.lbé~s

donncnt qne

grande

AutoriJ:é

:1

~ue

opinion; on

lit dans

ce vcdet

1Hd•s .u,.oit

'futuil!; tous

/u '"'""mms p•r ltrit

t¡11'

'"

tfv•it ptrrlns ptnd•"'

1~

J.Htrrt

¡,.fi,rt•

&

;,, ,.,;,

,.,

pt~tplt

7,.,¡

..

Ces

pMoliJ

du

'cxte

(:l.cré '

doonent licll d't!n coni:lure._. -{ qucJque

foit le (c:numellt d'alltres a\ltt:UU fur julfas dOD'

U~

ViCAt de var.

.

.

-

......

.

MAC

M ,'\ CA X OCOTL , ( m_

(

Bot.

uot.)

fruic des

Indes occidentales.

11

eft

rougc, d'une forme

oblon~ue

de la grolfeur d'une noix ordinaire., conrenaot des

no~

ynux aífcz gros qui renferment une pulpe molle, fuccu–

leme, jaune au-ded_:ms comme le nuytu. Ce frui[

re:

maoge ,

&

les Européens qui

y

Con

e

accoutomés, en font

beaucoup de cas; il efi d'une dt>uceur méléo d'un peu

d'aeidité, ce qui le rend tres-agréable au goftt. L'arbre

qui pone ce

fruic, nommé

par

Nierember~

arbor Ma–

caYocot/iftra,

a la groffeur d'un pronier commun,

&

cro!t daos les lieux chauds, en plein champ. On em–

ploie fon écorce pulvtrifée pour detféchcr ies ulccrts.

Les femmes fe (ervent des cendres de fon bois pour

peindre leurs chcveux ea JOUnc.

V•yn;

Ray,

flijl.

Pl4nt,

(D.

'J.)

M

A

ce

HA SE' ES,

LIVRE DES,

(Criti'f.

[a<rle)

nous avons quarre l1vres G,,us ce nom, q01

m·érJt~nt

quel•

ques détails approfondis.

Les livres quí contiennent l'hill<>ire de Judas

&

de

fes freres,

&

leurs guerres avec les rois de

S

y

ríe, pour

la défenfe de leur religion

&

de leur liberté, font ap–

pellés le premier

&

le fecond !ívre des

iVIacchableJ;

le

livre qui fait l'hifioire de ceux qui pour la méme caufe,

avoienc été expqfés

a

i\!exandrie aux

~léphans

de Phi–

loparm,

ert

au(fí appcllé

le troilieme des

Mace

bables;

& c

eluí du rr¡artyre d'Elénar

&

de• feot freres, avec

Je.ur

rr¡ere, écrit par Jofephe, ell norr¡mé le quawc me .

L

e prcmier approche plus du fiyle

&

du génie des

livres

~ifioriques

du canon qu'ancun autre lívre ; il

fut

,écrit

e3

chaldaique, te! qu'on

le parloit

i

Jérufalem,

qui étoit la langue vulgaire de toute la

J

udée, depuif

le reto\jr de la captiviré de j3abylone.

11

Í.;

'trrmvoit en–

core dans cette langue du tcms de faiot Jéró:ne; car il

djt

in

prologo ga/eaf•,

qtt'il

l'avoit vú. Le titre qu'il

avoit alors, c!toit

sharbit fat bene el;

le fceptrc du prince

des fils de Dieu, titrc qui convenoit fort bien

a

Judas,

ce brave général du peup!e de D ieu perfécutc!.

Voyez

Qrigene.

in cummmt.

ad

.pfalm.

yo!.

l.

p. 47·

&

liu¿

febe¡

hifl. eul. VI.

2f.

Qnelques

(~vat¡s

conjeélurent qu'il a été écrit par Jem

1-Jytcan, fils de Simon, qui fut pres de tren¡e aos prince

des J uifs

&

fou V'll!lin facrificateur,

&.

qui entra da

o•

cene charge au tetM ou finit l'hifioire de ce livre .

ll

y

a beaucoup

d'a~parence

!JU'il fut écrit effeétivement

de fon

r:ems ., imq.édiatement

aprC

s ces gnerr'"es, on pat'

l~i-méme,

ou par quelq\j'un

fo.us

lui : car il ne va pos

plu~

loin que le commence

meot d

e fon gouverncrnent,

&

comrr¡c on s'y fert des archiYtS,

&

que l'on

y

ren–

voye dans cette

hifio~re ,

il fant qu'elle ait été compofée

fous le! yeux de quclqu'un qui fUt en autorité. (

¡ )

Elle fut tradu'ite dn cha¡dalque en grec,

&

e

0

~uite

du

grec en lotin _ La verfion anglc¡i(e

ell

faite fur le grec _

Qn croit que ce fut Théodotion qui la mit ·le premier

en grec; mais

il

~

a appare••ce que cette verfion ett

plus ancienne., paree qu'un voit que des anteors auffi an·

ciens que lui, s'en font fervis, comm'e Jertu11ien, Ori·

~ene,

&

quelques amres auteurs.

J.-e f<cond livre des

Macchabln

ell un recueil de dif–

férentes pieces; on ne fait pc¡int du wut qui en ell l'au–

te~r.

ll commenca par deux Ie¡tres des

Juifs de jéru–

falem,

it

ceux· d' Aléundrie en .Egypte; pour les exhor–

rer

a

célébrer la féte de la dédicace Ju nouvel autel que

6t faire Judas, quand il

purifi~

le

templ~.

Cette déd.i-

cacc

l:rl)

que Juda• íodependamment de

ceJ

monamcns par

~crir,

avoit

~ncore

rt!(femblé les

coromt:nc:lire'

(ur l;t

guerre

6intc: que (on pere

Math2tiat ,

&.

lui mémc

:wo(enr fourenac

centre Jes Ruis de l'Afie

pour la Mfé:nce de la c:m(e

le

Dieu.

~

Je

J:1

rcligiou .

Lt:

Jome

rur

la ,qucllion de

(~avoir

q"d

eft le

vrai .1uaeur

du

fecood

livrc

de'

Macchabéé

dt encare b1c11

plu.s

granJ,

puilqu'o.n

o'a p;u pll

paryenir

a

déC!)\lVrir

q11el

el\

CC

Ja(on

ClrenéeD.

qu'o!l

Pr~tentl

avoir

écdc

les

dnq livrcJ.

qut

Ont fcrvi 3

coruro(cr

l

1

abreg~

?a~~r~oréc~i~u! ~t~u~~p'~~~edur

1

ev;~m!~:r,e d~~e &~:c~~~~ee

5

~ou~

1

o~~

fou'rni de.s

vd1:ige• qui

nient

pn

nous fatililer

la

connoa!!ancc

de

cet

écrivain Caeré.

Le

feul

point qui

(oit

certain, rft qae ce fc:eoa.t

livre,

:ainl'i que

le preruier, eft canonique,

~

qn'tl elt d'autor¡cé dio..-ine , de

m~me

que rout

ceux dont

le

corps de 13 S. Bible , eA:

compor~:

l'é

glile

(1'ltholique

qui eft

l':1ppui

incbranlable

de

b.

vérir~.

&.

qai

•ft.mt

fOUjoun gui.Jée,

&

éclairéc par le S. Efprit, tontea

les

fois

qu

'el~e

prooonce

en

m¡]tiere

Je

foi

1

jouit

du privile.:e de

r.c

pouvoJr

t"rer, a

placé

ces

dc:ux livre.s comme tc:l.s

d.1ns le corns de•

(aintes

écritareJ:l

d'oi\ il

fui

e'

que cette

m~

me Eglifc reconnoi(fam Jes

deux

)ivreJ

tles &hcchabées comme

ay;~nr ét~

diél:é.J par

Je

S. Efprit, il

ne

peut

y

;:avoir

d'errc:ur,

a

moins qne

les

copifles

n')' en

ayent

in(eré

par

h2r.ud

dans qoelques copies , On ne

~ot

done

pas fup•

pofer Mue

l'auteu

r

Je

ces dc:ux

Hu~•

ait

~té

un payen.

&:

QD

homme

proFane. comm.c:

l'~réfiarqLie

c,./viD

le

pcofe a.vec

tJnt

~·impi~;~ ,

(W)

.