LYS
champ ou elle t!roit batie portolt le nom d'one ville ap–
pellée
Th!bl.
Adramyne fe forma des ,ruines d!!
Lyr–
" •ff•
felon Hiérocles. (
D.
J. ~
LYSER
¡_¡;;
(Giog. )
perite riviere d'AIIemA_gne;
elle
a
fa fource dans
l'év~ché
de Saltzbourg,
&
fe jet–
te dans la Drave
il
Ortnbourg.
(D.
J. ~
L
YSJ
~RQ
1)
E,
f.
m. (
H•fi.
anc. )
nom .d'un. an–
cien ma11iflrat qui étoit le pomife de
Llcia,
ou le fu–
rinteodant des jeu¡ facrés de cene provtnc,e .
&traban obferve que le
lyfiarqll<
,étoit créé dans un
confeil compofé des députés de .vingt-rrois y illes, c'efl–
a
dire de toutes les villes de
1a
province. dont quel–
ques-unes avoient trois :voix , d' autres 9eux,
&
9'amres
une
feulem~m .
1...:!:
,c.~rdinal
Norris dit que le
ly(i,m¡tu
~réfidoit
en
matiere de rel igion . En etfet
le
/yfiart¡':'•
étoit
~-peu
pres
da
méme chofe que 'tes ar.arques
&
ciriarques • .qui.
quoiqu'ils .fu!fent )es chefs des ,C<;>I)feils
&
des .états des
provinces, étoient cependant
~rincipalement
.établ is pour
prendr.e foin des jeux
&
des fétes qui fe célébroíent en
l'honneur des dieux, dont on les inflituoit les
pr~tres
.,n méme tems qu'on les crj!oit.
Yoyu.
AstARQUES
otJ
CtRtARQuEs .
'
LYSJMACHIE,
f.
f.
(Bota,. }
J'allois prefque
ajodter les caraélerés de ce genre de plante par Linna:us ;
mais pour abréger, je me contenrerai de décrire la gran–
de
lyfimachi<
jaune, qui ell la principale efpece.
Elle e!l pommée
lyfimachia lut•a, major, '[Ud! Diof–
coridiJ,
par C. B. P .
;,4l'·
Tournefort,
f .
R.
H.
141.
lx/ima<hi• /ut<a·, ] .
B.
2.•
•
90· .Raii ,hi!lor.
lyfim,.cbia fo–
liis
lt~nc
~olar.il,e
11m
le
cor;,mb~
,termina!o,
par
L innreus
1
11.
lappon . fl . Les Anglots l'appellent
gr<al
)'.!law
willow
h.rb,terme équivoque; les
,fran~ois
b
nom–
ment
ly/ima~hit!
]aunt!. ,eorn,t!illt!
1
folle~
.tr
it!IH_
1
per.ct!hof–
f•,
cbá.ff<hoff•
,
1
le feul premier nom lm .conv1ent, ti faur
abrogcr tous les autres qui font ridicules .
La racine de cene plante efi foible,
rou~eitre,
ram–
pante
a
fleur de rerre; elle pourre 'plulieurs ,tiges
:l.
la
hauteur de deut ou trois piés, C:!roites, .cannelées , bru–
nes, velu,es, ;t.yant plulieurs preuds : de chaqm d'eux
fortent trois ou ·quaire feuilles, quelquefois .cinq, plu•
rarement .deux ,
.oblqpg~es,
po!nti}CS, femblabi7S
a
eei–
Jes du faule
a
larges (emlles' d un .verd bruo en-de!fus •
blanchiitres
&
¡anugineufes en·de!fous.
Ses t!eurs nai!feor ·aux fommérs des branches, plu–
fieurs
a
c/\ré les unes des
a
utres; elleS n'ont .'IU'un feu]
pétale, djyjfé en cioq
OU
fix partÍcS J3UOeS; elleS font
fans odeur, mais d'un goüt aigre. Quand les
~eur<
font
pallés. il )eur 'fuccede des fruits ,qui forment une efpe·
ce
de
eoquille fphéróide; ils s'ouvreot par la poime en
plufieurs
qu~rtiers; ~
renfermcnt aans leur _caviré. des
femences fort inenues. d'un goilt a!fe-t aflrtngent.
Cene plante · profpere dans les endroits humides .
&
marécageur, proche des rui!feaux,
&
au bord des tof–
fés : elle tleurit en
1
uin
&
1
uillet. '
Céfalpin a remarqu-é ¡:¡u'elle a quelquefois deux, trois,
t¡oatre , ou cinq feuille$ oppofées aui nreuds des
ti~es.
LYS
Son obfervation ell véritable,
&
con!l itue les variétés
de ceue plante; elle n•a point .d'aurre qualité qu e d'em–
bellir la campagne de fes bouquets de tl eurs ' quí fe
mc–
lam avec ceux de la falic•ire, dont nous parlerons en
foo
~ ieu,
.formen! un agréable coup d'reil. On dit que
fon nom 1ui vieor de Lyfimaque fils d'un roi de Sici–
le, qui la découvrit le
~remier;
mais e•en qu'on a bien
.vouln .faire hooneur
j
ce pdnce de ,cette découverte
imaginaire .
N os Boraniflcs ont commis bien d'autres faures; ils
ont nommé
lyfimachú j aun•
~ornu•
une e[pece d'ona–
gra :
lyjimache rOUJ(<,
.une efpece de falicaire;
iy/imachi•
b/,u, ,
une efpece de vérooique,
f;l c.
(D.
J.)
•LYStMACHIE, {
Glog. a11c. ·)
ville de
'la
Thra:~,
qu i
prit enfuite
-le
.nom d'
H<xamilium:
on l'appelle aujour–
d'hui
H<x11mili,
.felon {)ophieo; ,ou
P•licaftro,
felon
Nardos. { D .
J.)
LYSIMACHUS,
.(Hijl. nat. )
píerre ou efpece de
marbre daos Jeque! on voyoit des .veines d'or ou de la
couleur de ce métal; Pline dit qu
'il.re!fembloit au mar–
bre de .Rhodes .
LYSPONDT, {
Comm-'«
.·)
forre de poíds qui pefe
plus ou moins, fuivanr les
endro\ts
od Pon s'c::n
fert
_
A ,Hambourg
~e
lyfpontit
,e!l de .quinze tivres, qui
revíennent
3.
quatone livres ooze
snces
un
gros
un peu
plus de París, d' Amfierdam, de Strasbourg
&
de Be–
r~n~on
oii les poids {om
_éga>,~x .
A ,Lubeck , le
lyfpondt
e!l de feize livres poids du pays, .qui font
a
París qui111.e
livres trois onces .un gros un peu .plus.
A Coppenhague, le
lyfpo>tdt
efl de fei1.e tivres poids
du pays
1
_qui rendeot .quin7.e )ivres pou'l.e ooces lix gros
un peu plus de París . ·
A Dantzick, le
ly[pondt
~(l
de ,dix-huit livres, qui_
en font fei1.e de Pans .
·
A Riga, le
lyfpo,tit
e!l
de vingt \ivres, qui font fei1.e
livres huit onces de París .
D illionn.
d•
Comm. tom•
lll.
pag<
2o6.
LYS$A, (
Littlrat. )
~.;
... ,
¡lignifie
rag• , tirftfpoir ,
Euripide en a fait une divinité, qu' il met ,au nombre
de! furies; ,l'emploi particulier d e celle-ci confi!loit
a
fouffter daos l'efprit ,des monels ja f\ueur
&
la rage .
Ainr. 1unon daos f'!e poete .ordonne
a
fa me!fagere l ris
de conduire promprement
L y_ffa,
.coeffée .de ferpeos ,
aupri:s d'Hercule, pour )ui io(rirer ces terri)>les fureurs
qui lui firent en6n perdre la vie.
(D.'].~
LYST~E~,
1
(Giog .
1
m c. ) L yflra ,
yil)e .rl'Afie da_ns
la Lycaonte; ti en .ell parlé 'dans les
Atfu,
ehap.
xn•.
&
xxvii.
.
c'étoit la patrie de S. Timothée . L es apó–
tres S. Paul
&
S. Barnabé y ayant guéri un homme
boireux 'depuis fa nal!fance,
y
furcnt pris' pour deux di–
vinités .
(V .
J.) ..
· ·
LYTJ-JAN,
f.
m . (
Hift.
tmc. )
m ois ¡le l'anoée des
Cappadociens . Selon un
fra~ment
qu'po Jrouve dan•
U rférius, ce mois ·
~époodoit
¡lU mois ¡le Janvier des
¡1omaios.
M