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LYC

licu ou le. ames de< SS. patriarches étoient dé tenues,

a•aut que

J.

C. y fdt dofeeodu aprcs fa mort,

&

U\'ant

fa réfurrcél:ion, pour les délivrer

&

pour les faire jouir

de la bé•titudc. L e nom de

lymbu

nc fe lit, ni daos

l'Ecricure, ni dans les ancieos peres , mais feulement celui

d'o1[~rJ, inf~ri,

ainfi qu'on le voit

dan~

le fymbole

á•fcmdie ad inferor.

Les bons

&

les méchans vont dan;

l'enfer, pris en

ce

feos; mais tourofois

il

y

a un grand

cohos, un grand ab!me entre les uns

&

les aurres .

J.

C.

defceodant aux enfers ou :..ux

lymbu,

n'en a déliv ré que

les 13ints

&

les patriarches .

f/oyez ci-devant

E

N FE R

,

&

Suicer dans fo n diél:ionnaire , des P P. grecs, fous te

nom

A4H::!:,

t om. l . pag.

91.

9~·

94·

&

Marrinius dans

fon

/,xicou philologimm,

fous le nom

L

r

M B

v s;

&

M.

1

Ducange, dans fon diél:ioonaire de la moyenne &

ba(f~

:a

latinité, fous le m Cme mot

L

T M B'V

s ;

&

enñn les

f

Scholafiiques fur le quatrieme livre du maitro des fcu-

tcnces ,

diflinél.

4

&

1).

On ne .:onno!t pas qui el\ le

premie• qui a emplnyé le mot

lymbur ,

pnur' défigner lo

l ieu ou les ames des C•ints

p:>t·

··--'-, s ,

&

fo!qp quelques–

uos, celles des enfanr rr

1 .m~

baptl!me font détenu.:?s:

on nr

. w

trouve pa!!.

t...li

ce tens dans \e mairre des fen–

tenceG,; mais fes commcntateurs s'en font

fervis.

f/oye~

Durand ,

itt

fnrt. difl.

u.

qu.

nre.

T.

&

in.

4 ·

difi.

21.

'!"·

t.

art.

r.

&

alibi {apitu.

D .

Bonavent.

in.

J i(i.

4í·

art .

t.

t¡u.

t.

refpunf ad

nrgum.nt

. /imbur.

Car.

c'crt

ainft qu'tl

en

écrit,

&

non

pas

l"mbus;

c•ect

com–

rne le bord

&

l'nppendice de l'enfer

~ Calme~,

dillion,

¿, lu B ibl. tom.

lf.

pag.

574:

:{..Y

M

E, (

G!o!f.)

petite ville

a

marché en Aogle–

tcrre, en Dorfetshire, fur une perite riviere de

m~1nc

nom

1

avec

un havre peu fréquenté,

&

qui n'eft connu

J

dans l'hilloire que paroe que le duo de Montmouth

y

prit terre,

forfqu'il

arriva de Ho1\ande, pour fe mt:rtn:

:l

la tCte du partl, qui vouloit lui donncr

1:\

conronnc

de Jacques

JI .

L yme

envoie dcux dépurés

au

Parlement

&

efi a no 01i11es

S.

O. de L ondres .

Long.

'4· 48.

lat.

fO.

46.

(D.

'J.)

L YMRHAT IQ U ES,

( A natom.) vtzi./Jeau lympha,

tiques

1 •

font des pedts

vaiffeaux

tranfp:uens

qui viennent

ordinairc1nent des glandes.,

&

reporten

e

dan$ le fang

une

liqueur daire

&

limpideappellée

l¡omphe

. .VoyozLYMPHE.

Quoiquc ces vaiffeaux ne foient pas auffi vifibles

que

les

a

utres '

a

esufe de leur petitefle

&.

de leur

traof~o­

rencc , ils

ne JailTent

pas

d

1

exificr

daos toutes les

parries

du corps; mais la diflkulré de le; rcccnnoltre

a

emp&–

ché de les décrire dans p!ufieurs partics.

L es vaiífcaux

lymphntiqtur

ont

a

des diflances ioéga–

les, mais peu

conlidérables,

deux

valvutes femi·lunaires.,

!'une

vis-:1-vis de l'autre,

qui

permettent

a

la

lymphe

de

co uler

vers le

crear,

mais

l'empCchent

de rétrograJer .

lis fe trouvenr daos toutes les

parties

du corps,

&

leur origmc ne peut guere c!tre un fu¡e< de difpure; ear

il

en certain que tontes les

liqueurs du

corps'

a

l'etce–

ption du eh

y

le, fe féporent du faog daos les vaiffeaux

capillaires , par un conduit qui efi différrnt du conduit

commbn ou coule le reCte du f.'lng . Mais foic

que

ces

conduits

foient longs o u Courts, viliblcs on invifibles ,

ils donnent néanmoins paffage

a

une certaine partie du

fang, randis qu'ils In

refufc::nt

aux au

tres .

f/oycz

SANG.

Or, les glandes par le[quellos la lymphe po/fe, doivent

c!tre de la plus PE'tire e[pece, puifqu'ell es font invilibles

m time avec les meilleurs microfcopes. Mai5 les vnif–

feau~

lymphatiquo'

a

la fnrrie de ces glandes ' s'uniffeot

les uns

atu

autres,

&

deviennenc plus gros

:1

mefure

qu'ils approchent. du cceur. Cependanr ils oe fe déchar·

gC'nt pas daos un canal commun, comme fonr les veines,

car on trouvc quelquefois deux oo

trois

vailfe:tux

~\'m•

pbntiq~ter,

& mt-mc davamage, qui font placés !'un

:l

cót~

de

l'autrc, qui ne communiquent entre eux que par

de petits

vaiffeaux intermédillires

&

trCs-eourts, qui fe

réunilfent,

&

auffi-tót apres fe féparent de oonveau.

Daos

leur

chemin, ils

touchent toujours une ou deux

glandes

conglob~es,

daos lefquelles ils fe déchargent de

\eur lymphe . Qnelquefois un vailfeau

lymphalique

fe dé–

charge rout entier daos

u, '

glande; d'antres fois il

y

envoie fenlemcnt deux:

ou

rrois branches, tandis que le

tronc princrpal paffe

outre

1

&

va joiudre le¡

vaiffe2.ux

lympbati'l."es

qui viennent des córés oppofós de la glande

&

vont

re

décharger dans le re[ervoir commun.

L es glandes de !'abdomen qui

re~oivent

les vai(fcaux

lymphatiqtus

<!e

tQutes le• parties de cette cavité, com–

me :1uffi

des extrétnités inférieures., font les glandes in–

guinale'i, les facrées, les

iliaques ,

les lbmbaires, les

mefcotériques & les hépariques,

& c.

qui toutcs cnvoient

de nouveaux vaiffeaux

lympbatiquu,

lefque\s fe déchar–

gent dans le refervoir du chyle, commc ceux du thorax,

de la

rerc

&

des bras, fe déchargent dans le cl\nal tha-

'I'ome

IX.

LYM

rachique, daos lts veines jurulaires

&

dans les foucl;!–

vieres .

.Voya;;

GLANDE

&

CoNGLOBÉE.

11

ert un

autr~

geure de

vailfeaux,

auxquels on a don–

né le nom de

lymphaeifl''"' :

car comme il y a daos tes

cc;>rps animés des particu les. hlanches, le

~ang,

a-t-on

dtt, n

1

y

péncnre done pas

~

ti

faut doac

qu'1l

y

air des

arteres qui ne fe dfargenr que de la lymphe,

c

1

ell~3-di­

rc des fue• blancs ou aqucux .

M .

Ruilch a fur-tout

obfervé ces artcres

lymphattqttu

dans les membrancs de

l'ceil

1

& il

n'efi p:1s le feul;

H o vius

a vu les mCmes

vaiffeaux:

ce font, felon

tui,

des

arteres

ly mphatiqttcJ.

Nuck les a décrires avaar cct écrivain qui a

é té

fon

copille, ou q •i a copié

13

nature apres tui .

./7oy•:t la

iettres fur

Ir!

norn;enr~

fyj/Cme de la voix,

&

fur lt!s ar–

teres_lymphatit¡un.

L

Y

M P HE,

( Chimic .)

ou nature de la

lymph, ,

.Voy<

:t.

6ANG,

( Chimie),

&

SunSTANcES ANIMALES

(Chimi<).

'

LYMPHJE A,

f.

m . pi.

( Littl rat.)

efpcce de grot–

tes

arti6cielles,

ainli

nommécs

du

mot

lympba,

eau

par:ce

qu'eltes

~toiem

formées

d'un

grand

nombre de

ca~

nau

K

&

de perits ruyaux cachés, par' lefq uels on faifoit

jaillir l'ean

fur

les fpeétateurs, pendant qu'ils

s~occopoient

3.

a~mirer

la

\'Briété

&

l'arranKemeot

des

coquilles de

ces grottts . Les jardins de

V

crfailles abondent en ces

fortes de jeux hydYauliques.

LYN,

(Giogr.)

ville

a

maFché

&

forrifiée d' An·

g!eterre, dans le comté de N orfolck; elle envoie deux

députés au parlement'

&

efi fituée

a

l'embouchure de

l'Oufe , o

u

elle jouit d'un grand porr de mer,

3 7f

mil–

les

N . E.

de Londres .

Lowg. 17.

fO.

lat.

p .

43·

(D.'].)

L

Y N

CE , (

Htjl.

nat.)

pierre fabuleufe formée, di–

foir·on, par

t'urioe

du lynx-; on prétendoir qu'ellt> de–

vc:noit

molle lorfqu'on l'cnfouiffoit en terre,

&

qu'clle

fe durcitfoir daos les lieux feas. Sa couleur étoit mélée

de bl anc & de noir. On dir qu'en la n•ettant en terre

elle produifoit des champignons. Boece de Boot croil

que c'efi le

lapis (un!(ifer'

ou la pierre

a

champignons.

L YNCESTES,,

( Gl•gr. ane

)

L ynaft.e,

Strabon dit

Lyncift"";

pe~ple

de

1•

Macédoine; leur province nom–

mée

L ynuflides ,

étoit an couchant de l'Ematie, o u M n–

cédoine propre. La espitale s'appelloit

Lyncus.

T ite-Li–

ve en parle

liv. XX/7!. chap. x xv.

(D.'].)

LYNCURlUS LA PIS, (Hifl. wat.)

les natura–

liOcs modernes font partagés fur la pierrc que les ancicns

défignoient fous ce nom. TheophraOe dit qu'elle étoit

dure, d'un tilfu folide comme les

pierres

pré tieufes,

qu'elle

avoit

le

pouvoir d'atrirer

comme t'ambre; qu'el–

'le

étoir tranfparente

&

d'one coulcur de flamme ,

&

qu

1

on

S

1

en fctrvoit pour

~raver

des

C3

hcts.

Malgré cette defcription, W <>odward

&

plufieurs au·

tfC'

naturalHles

ont cru

que

le

lapis IJrncHrius

des an<:iens

étnit la belcmnite

1

qu oiqu'elle

ne poífede aucune

du:

qualités que Theophr2Cle tui 2ttribue . Gefher

&

M .

Geotfroy fe fom imaginés que les anciens vouloient par–

la

d~ugner

l'ambre; mais la délinirion de TheophraOe,

qui dit que le

lap;.r lyncHritu

aniroir de

tn~me

que l'am–

bre,

&

qui compare ces deux fublhnces , détlllit cette

opinlon.

M.

H ill coojeél:ure

av~e

beoucoup de rolfon, d'aprcs

la defcriptio n de Theophrafie, que ccrtt pierre éroir une

vraie hyacinthe , fur laquelle on

vo ic

que

les anciens gra–

voient sífez

volonti{'rs.

Les anciens

ont diflingué

plu·

fieurs

efpeces de

lapis /yncurius,

telles

qlle le

ly_ncrtriHr

mole & le

l¡'ll<uritu

fcinelle , le

lynmriHf

tin.

M .

Hill

penfe que c'éroit des hyacinthes qui ne

ditféroi~nt

cmr'el–

les que par le

plns

ou moins de vivacité de leur

cou~

leur .

f/oy~z.

Theophrafie

1

tr11itl dtJ

pi~rrtJ, ~~-zuc

la·

nota d,

H ill;

&

voy•~

HYACINTHE. (-)

L Y N X,

f.

m. (

Hi(i. nat.) lynx

ou

lonp·cn·vi<r,

anilnal

quadrupcde;

il

a enviran

deut

piés

&

demi

de

longueuc depuis le bout dn mufesu ¡ufqu'i l'ori¡¡,ine de

la queue, qui n'etl

longué

que d'un de1ni ·pic!.

Cet

ani–

mal

a

beauco•p de rapport au chat, tam pour la figure

que pour la confonnation.

11

y a fur la pointo des oreil–

!es un bouquet de poils noirs en forme de pinceau long

d'un

ponce

&

detni.

Toutes

les p:uties fupérieures do

)'"animal,

&

la f:1ce externe des

jambes

ont une couleur

fauve.,

rouffAtre

trC foible , mélée de blanc, de gri ,

do

brun

&

do noir; les parties infórieures

&:

la

f.1ce

"interne

des jambcs fom bloucbes avec des tdntes de fauve

&

quelques tachc:s naires; le

bout

de la queue

dl

noir,

&

le reO:e a les

mt:mes

couleurs que

les

parties inférieures

du corps

¡

les doigts font au nombre de cinq daos les

piés de devant,

&

de quatre dans cenx de derriere .

11

y

a

des

lynx

en ltalie

&

en A llemagne; ceux qui font en

Afie oot de plus be

!le>

couleurs;

i1

y

a auffi

de

la va.

riété daos celles des

lyn.<

d'Europc.

On a

doon~

a

ce¡

Kkkk~

·

w~