LYC
JY.lniforme; o n qill ingue
a
peine la Jevre fupbieur de
l' inféricurc; de
f<
rte qu'au premier afpeél cene fleur
fc:n1blc étre divifée en quatre panies;
í1
fort du
c~lice
un pinil attaahé comm e un clou
a
la panie portérieurt:
d e la fl eur, & entouré de quatre embryons qui cjevien–
nent d3nS
1:1
(uuc aut3nt
de
fcmences
arroodies
&
en–
veloppées daos une capfule qui a été le calice de la
6enr . Tournefort,
ln/1.
r~i h~rb. Voy~z.
PLANTE.
L Y C O R E 'E, (
Géog. •nc. ) Lycor<a,
quartier de
la ville de D elphes en Grece , daos la Phocide, oii
Apollo n étoit particulierement l}o noré. C'étoir le
rene
d'une ville antérieure
a
Detphes
méme, do ne elle devint
une partie . Etienne le géographe
die
qu~
c'étoit
llO
v il–
la~e
d u territoire de D elphes; L ucien prétend que
L y–
cot'l<
é toit une montagne fur laquelle Deucalioo fut
a
COUYert du déJuge.
LYCORMAS,
(Gio.J{. anc .)
riv iere de Grece, dans
1' Etolie; on
l'appella daos
la
fuiti'
J?,vmus,
& puis
Chriforrhoas .
C'e(i le
Calydonius a171nis
d'Qvide , & le
C entaurer11
de Srace ;
Con
no m crt la
Fidqri. (D.
7.)
LYCURGE'ES ,
C.
f. pl.
(Anri<¡.
gr•r¡u<~.) ""~'',.:... , retes des l¡acédc! moniens en l'hot¡neljr de L ycur–
gue, aoque) ils éléyercnt un temple
apr~s
foh déc¡!s ,
&
ordoonerent qu'on
tui
tlt des facrifices anl')iverfaires:,
comme on en ferojt
~
un dieu, dit
Paufania~;
ils fubfi–
fioicot cncorc, ces facritices, du tems de Plutarque . On
prétendoit
qu~
lorCque
le~
cendres de Lycurgue eurent
été
:tpportées
a
S parte, la foudre confacra fon tom–
beau '
11
ne l!lifTa qu'un qls qui fut le dcroicr de fa
r~ce; mais fes pareos & fes arnis formerent une fociété
qui d ura des liecles; & les jours qulellc s'afTemblo it,
s'appellercnt
/yfurgid.s.
Lycurgue fort fupérieur au lé–
gislateur d e R o me, fo nda por fon
puiffan~
génie
\!OC
ré–
publiquc inimitable, & la Grecc entiere ne connut point
de plus
g randhqmme que lui. L es R o ma;ns profpére–
rent en
re.nonc;ant ;:tux inOitutions de
Noma ,~
les Spar–
úates q'eurent pas
plut~t
violé les o rdonnances de L y–
curg ue, ¡¡u'ils perdirem J1e111pin:: ele la Grece, & virent
leur état en donger ·
d'~tre
entierement détru it .
(D.
:J.)
L YCl}S,(Giog. pn,c.)
ce 1110 t eft grec, · & veut
dire un
/qup ;
o n Pa donné
i
quaqtité de rivieres, par
allu fion
au~
ravages qu'elles oaufoient lorfq u'elles fqr–
t~ient
cje _leur lit. 1\uffi
co111pte·~-on
ClJ
particqlier dans
1
AGe tntneurc .
plufiettr$
rivieres de ce no 1n; comQle
1°.
Lycus,
rivier¡:: <lans la Phrygie , fur
laqu~lle ~toit
li–
t uéc la L.,.aodicée, qui prit le nom de
L aodich
Cur
le
L ye-su,
2P
~
Lyuu,
rivfere dans ht Carie, qni lÍroit fa
fo urce du mont
Cadmus.
3°.
L )'CIIJ
,
riviere daos
Ja
Myfie,
~u can~on
de Pergame, qui avoit fa
fo urce au
m o nt
P.r~con,
& fe jettoit dans la Ca"ique .
'to·
L yct¡s,
r iviere daos le P-ont, oii elle n¡c!loit fes caux ayec ccl–
les de l'!ris; fon no
m
m qderne e rt
T ofqn{ur ,
& autre–
m ent
la riyiere de
'Í~cat.
f
0
•
L.ycus,
rivíere daos la
C appadoce, ou plut6t daos le P o qt cappadocien .
6°.
Lycus,
riviere daos 1' Affyrie, q11i fe jette dans le
Ti–
gre; Ninive n'en
~toit
pas
éiQi!ln~e.
7° .
~y,~ur, rivi~re
dans
1'1
Syrie
pre• du golf¡:: d'l(fus'.
!¡
0 •
L y<us,
rivie–
r e daos I'IJe
de
Chypre .
9°.
L JCtiJ'
rivicre aans
13
Phé–
nicie , entre l'anciennc Biblos
&
B~rythe .
(D .
J.)
'
L
Y DDE,
(
G t!og. anc.)
~n
nt!breu
Lud
ou
L od,
en
gre
L Jdda
ou
D itifpo/¡, ,
& aujo11rd'hui
Loutld•,
Colon
le
P.
Nau, dam fan
V'i)'age
4•
la 'Teru-fa int< liv. l .
chap. vj.
Ancienne ville de la Palertine, fur le chem in
d e J érqfalem
a
C~farée
d" Philippe. Elle étoit
a
-4
OlÍ
r
licue E . de Joppé, appartenoit
a
la tribu d'Ephrai"m,
&
tenoi~
1¡:
cinquieme rang
cn~re
les ooze
top~rchies
o u
íeig neuries de la J udée. s ·aim Pierre étant venu
a
Lyd–
de,
difent les aéfes des
ap6tre~,
c.' ix. v.
33·
y
guérit
un homme paralytique, nommé
E nt!e.
Cew,: ville eCl aélqellement bien pauvre . Le revenu
qu"on en tire' ainfi que de fes cnvirons'
en
affign~
en
portie pour l'entrctien de l'h&pital de J t!rufa\em, en par–
tic pour quelques frais de la caravaoe de
la· Meque.
C' ert le
tpeto11aflo
,
O ll
imendaot do
fépuJchre , qu i
recueille avec
:;zrande
peine ces re venus, cs r
il
a affaire
a
des
payf~ns
O<
a
des acabes qlÚ .ne do onent pas vo-
Jontiers .
(D.
:J.)
·
·
L YDIE,
(Giog. «nc.) Lydia,
proyince de !'Afie
mineure, qui a
t~é
auffi nommte
Mloni~.
Ell e s'c!ten–
doit le long du Cairtre, aujourd'hui le petit J\4adre, &
confinoit avec la Phrygíe, la Carie ,
1'
Ionie &
l'Eoli–
de. On trouvoit en
.L,ydi<
le
m
0
nt
Tmolus, & le Pa–
élole y prenoit fa fource . Les notices de L éan le Sa–
ge & d'Hiéroclós ditíerem entre elles, fur le no m bre
des villes épifcopales; le premier en comte
2
7,
& le
Cecond
23.
M. Sévin a donoé <!•os le
ruuúl Áe l'a<tuU.,ie du
[,ftriptions,
l'biCloire des rois de
Lydie;
&
M .
Fréret
LYD
y
a JOlnt de favanteo re:!!)erches fur la chronologic de
cette hirloire .
J?y
rt!'qvoie le
l~é}:eur ,
&
je me conten·
terai de remarquer que Je royaome de
Lydi~ ,
fu[
d~·
truit par Cyrus roi de Perfe , f4f ans avanr
J.
C . apres
une g uerre de qt¡clques anuées, terminée par la prife de
Sarc:jes , capitale des L,.ydie,lS, & par la captivícé de Cré–
íus, aui fm le dernier roi de ce pays-12.
(D.
:J. )
LYDIEN,
m
fl'!ufir¡tu,
étoit le no m d'un des an–
ciens modes des Grecs , Jeque! occupqit
le ¡nilieu en–
tre l'éolien &
l'hypcrdori~n .
Euclide d irtingue
deu~
m o des
lydims;
celoí-ci, & un
a
m
re q.¡'il appelle
g rav• ,
IX
qur
~(!
le
m~me
I'}Ue le
m ode éolien.
Voyfz
l\II. OJ;>E.
•
LVQJENS,
'.Ju¡x,
(
Littlr. )
nom qu'on d onnott a
tu
excrcices
&
amufe rt)ens que
les
L yJien.r
inventerent .
Ces peuples a6ariques,
apr~s
la prife de leur
capi~ale,
fe
r~fogierent
la
ptupan
en Euurie , o4
its
:tpport~rcnc
avec eux
leur~
cé rémonies
&
lelJrS
jeux .
q_uelques ro[Jlains ayam pris go\lt po ur
les jeul de
ces étrangers, en if)trodujfi renF I'ufage dans
leur pays,
oii on les nomma
lydi,
& par cqrruptiol)
lmli .
11
pa–
rolt que ces
ludi
étoient éles jeux d'adrene comme le
palet, dont on auribue la premiere ioveolion aux
Ly–
dims,
& des jeux de hafard, comme les dés. Ces d er–
niers dev inrent
(j
communs fou s
les empereurs, que
Juvénal déclame vivement daos fes
fatyres , contre le
t¡ombre de ceux qui s'y ruinoient.
(p.
:J.)
·
LYDIUS LAPIS,
(Hijl.
na<. Mtnl r .)
non donné
par les anciens
:l
une pierre naire, fo rt dure , dont ils
fe (ervoient
pour
s'arfurer
de
la purcté
Jc
l'or ;
roa notn
lui avoit
~té
donné paree que cene pic:rre fe trou vo it:
d11)S
la rivierc de Tmoj us
~n
Lydie. On nommoit auffi
Cel[e pierre
/apiJ
b~rae/j111,
&
fnuvent les
3UlCUfS
(e:
fon ¡,:
fer vis de ces deu• dénon}inations pour d éfigner )' aunam
au m-bien que la pierre de touche; ce qui a produit beau–
coup dlobCcmité
&
de confurio n dans quclques paffagc•
des anciens. !\u
rene .
il
pourroit
fe faire que: le-s ancicns
euCfe'u~
fait ufage de l'aimant pour effayer l'or,
dumOÍllS
eO~ il
conrlant que to utcs les pierres noircs, pourvil qu'el–
les aient affe?- de conrirtence & de dureté' peuvent fer–
Yir de pirrre de fOUche.
Vo y<Z
ToUCHE,
pierr< d<.
(-)
LYGD{NUM
MARMO~,
ou
LYGDUS L// P IS,
(
Hijl.
11a1. )
L es onc'iens
nnmll)oi~nt
¡¡infi
~r¡e
efpcce d<:
rnarbre ou
d'alb~ tre,
d'uc¡e blaocheur
adm~rable,
& qu1
furpafToi~
en P.eau¡é le marbrc méme de Paros, & to us
les au tres m arbres les plus eflimés.
1!
ert compofé de
particules fpathiques, o u de
feuill~ts
luilltn , que l'oo ap–
per~oit
fur-tour lorfqu'on
v iene
a
le caCfer, dans l'en.–
d rol~
de
la fraélure; ce quí f<tif que le
tiffu de
~ette
pierre
ne paroi t pohu. compaae com mC cctui dt:s mar–
bres onj¡oaires; & n¡é'rne
e(
n'a point l'ur fnli1ité,
i1
fégraine facilemeot, & fe di viCe en pet"tes ma!fei. Pn
en trou voit
des
~couches
immenfei en Eg ypte
&
en Ara–
bie; il
y
eq
a auf[¡ en ltalie.
es blocs que l'on tire de
cene pterre ne fon t point co nfidé rables, paree que fon
~iffu
fait qu'!'lle fe fer¡d & fe gerfe facilcment:
les sn–
cicns en faifoient des vafes
&
aes'
o rnemens
.
'
11
y a lieu de croire que cette pierre
~toit
formée de
la m é me maniere qué les Oalaéliqoes; & qu'elle ne doit
pas
t!tre
regard~e
cotnJne un v·rai
tnarbre,
reais phnOc
comme un vrai fpathe . Pline
dit
qu'on le tiroÍt du mo nt
'Taurus en Afie; & Chardin dans fo n
voyag• d< P.rfo,
dit q'l'oÓ tr<iuvoit enco"re pue efpece de marbrc blanc &
~ranfparent
daqs ' une cha1ne de momagnes.
Voyrz
Hill
& Euian . Meodez d'A corta,
Hift.
nat. d<J foJJila.
( -)
L
YG !El'-fS, (
G<ag. anc.) L y¡,ii, Ligii, I.,ugii, Lo–
.rion~J,
'and en
peuple de la grande Gc:rmanie . -Tacite,
d~
m orib.
G~rman.
dit, qu'au·de·li d'une chaine de moo–
tag nes qui coupe le pays des Sucves, il y a plolicurs
oatioñs , entre lefquelles les
L yt.i""
compofeot un pcu–
ple fort étendu, panagé en plufieurs cantons. L eur pays
fai t préfentement partie de la Pologue, en
de~il
de la
Viflule, partie de la Siléúe,
&
partie de la Boheme .
( D ..
1)
LY~ODESMIENNE,
adj.
(Litur.)
furnom don–
n~
a
·n iañe
Orthienne, paree que fa fiatuc:
~toit
venue
de la Tauride
a
S parte, empaquetée daos des lieos d'orier
c'ert ce que délig ne ce nom, compoCé de
,~,.
.. , ofier,
&
r..P." ,
leen .
( D .
:J. )
L Y
M A X, (
G lc¡g. anc. )
riviere do
P~loponnefe,
daos JI Arcadie; elle balgnoit la vil!
e
de Ph1galé , &
Ce
dégorgeoit dons (e Néda . L es Poetes pnr feint que les
Nymp\les q ui affirtercnt
au x
couches de Rhée, lorfqu'cl–
le eot m is ao monde }upiter,
laverent
la déefTe
d~ns
cette riviere. pour la purifier. Le m ot grec
'11.6~·
Cign1fi e
pt~ri¡ication .
(
D .
:J.)
.
L Y M BE S,
C.
m . (
'Tht!.log. )
te~me
confacré
a
~lour
d'hui daos le laogage des Théologccns , poor lign•fi.er le
heu