MAA
&
en¡re atmes le rédaéleur qui a rendu portatíf le di–
él ionn~irc
de Richel¡:t ; le fon nafal ect litivi dininétc–
ment du
p
dans
la
prononciation
&
daos l'orthographe
des mo¡s
conumpt,eur, 1'9ntempeibl.e
,
rldcn¡pti&~~,
1'1-
Je,pteHr ,
1\1
en chiffrcs romaJns lignifient
mil/e;
une ligne ho–
rifon tale au·dclfus tui donne une v,aleur
mil/e fois
plus
grande, M vaut
mil/~
fois mi/le
ou
un miJI,on ,
M ,
dam
le~
ordonnances
d~s
)VI.éd.ecins., veut dire
m ifce ,
mele7,
OU
maniptJ/tU,
U
!le poignéc; Jes. ¡;ÍrCOI)–
fiances décideot entre ces deux feos.
M~
fur nos moonoies , jndiqne
¡;~pes
qui font frap–
pées a T ouloufe ,
M, (
Ecriture .)
daos fa forme italienoe, ce foot trois
droi(es
&
1rois courbes; la
premi~r~
en un
1,
f;ms cour–
be; la fecon'de
~n
no
l
p~rfait,
en regardant du ctlté
de fa
courb~;
la
troifi~rne
e(t:
la premierc, la Quideme
~
la troi{jeme , la quatriemc
4
la cinquierne partie de
1'0.
:1,.'111
coulé~
e()
f~i~e
de trois
i
liés
~nfembl~,
11
en en
de
m~me
de
l'm
ronde.
Ces trois
· m
fe formen! du mouv ement compofé des
doigts
&
du poignet.
Yoyez
les
{'lanches
4'
E critllr< .
MA
M A, f. f. (
M:ttbol. )
OO!t!
que la fable donnc
ii
une
femme qui [uivit Rl¡éa,
&
a
qui
J
u
piter coofia
l'édu ~
cation de Bacchus.
Ge
nom fe <lonnoit encore qoelque–
fois
a
Rhéa metpe ' fljr-IOU[ en ¡:_ydie' ou on Jui fa–
crifi oit on rau re3u fqus ce f}Om ,
Diélion. de TrlvfJux .
M AAMETER,
(Giug.)
ville de Perre, autrement
nommée
B afrouche.
Elle e\1
lilu~e,
(elon Taveroier,
a
i7·
3f·
de
Ion~.
&
a
36
so.
de latitude . (D . '].)
MA AYPQOSTEN,
C.
t]l.
((lq:n¡m.)
forte d'étoffe
de foie qui nous vient d(! la compagnie des lndes orien–
tales hollandoife. L es cavelins ou lo!S fom de cinquante
pieces . En
1720,
chaqt¡e piece rev(!noi t
~ ~
ljorins
;
,
1/oyc?:.
le
DilliQ'J.
de C omm,rcc,
·
M A 80
U
J
A,
f,
m.
( B otan. txot. )
pom .donné par
les fhuvages d' Amé ri'lue
~
une racine, do nt
ils
fnnt
lcurs
t]'l~(fucs .
13iron, da11s fes
!=Uriofit~s
de
l'~rt
&
de
1a
nature,
die
que cette racine ert
extrCmetn ent
compa–
éle , cjurc , pelan
te ,
nolre ,
&
wute ¡:ªrtlie
¡j~
na!uds
gros cqmme des ch5taignos. On trouye l'arbre qui la
pro¡luit fur le haut de la rnontag11e de la Souffriere da11s
la
GtJ~~a)q.upe
1
plais pcrfc¡nne p'a décrit >et arbre .
([) . :'f. )
'
.
MABQ UY .'\ S,
f.
m .
(l-Iifl.
1ftlt. )
lé~ard
des Antil–
k s ainfi appell\l par les
fauvages, paree qu'il efl trcs–
laid ,
&
qu'ils donnent communément le nom de
ma–
pouyas
a
!OUt ce qui leur fait
horr~ur .
Ce )éxard n'en
p~s
des plu< grands ,
il
n':l.jatmis la
l or¡gue~r
d'un pié.
S es dotgts
¡out plats ,
la rget-¡. qrrondis par le )>ont, 11¡
terminé> par un petit ongle fcnilitable
a
l'aiguillon d'une
gu~pe.
O n le trouye ordinairement fu r les arbres
&
ft¡r
!•
faite des caCes. L orfque cct animal efl irrité, il fe
JCUC
fur les horn:nes.
&
s'y
auache
opiniitrement ; mais
il ne rno rd, ui n'efl dangereux; cepcndant on le 'cra:nt;
ce n'dl fans
dou~e qu'~
caufe de fa laideur. Pendant la
nuit,
ji
jene ¡:le tems en tcms un cri effrayont , qui
d i
un prononic du
¡:hangemen~
de tems .
H ijl. nat. du
.(lnt.
par le P, dn T er¡re,
tpm•
fl.
pa~e
315'.
MA~OYA
011
M A~OUYI\ ,
f. m.
(Théolog. caraibe . )
no
m
que les
Car~·,·bes f3uva~es
des
iles A ntil)es don–
uent au diable on
ii
l'efprit dont 1ls craignent le malin
vouloir; c'ell
p~r
cene raifon qu
1
ils rendent au feul
ma–
bouya
une efpeoe de cutre,
f~l¡riquant
en Con honneur
de petires ti¡(ttres de bois bifarres
&
hideufes , qu'ils pla–
ccm au.¡leyant 9e lcurs pirogues,
&
quelquefois
dan~
Jeurs cafes .
On trouve fouvent en creufant lo
terrc plulieurs de
c es fi gures , formées de rerre cuits=, ou d'une pierre l'er–
d~trc,
Ol\
d'ttne réfine qui reffemb\e
a
)'ambre JaUJJe; .
c'ell une efpece de cqpa) qui déooule oaturelleJ11ent d'ut¡
grand arbrc nor¡1mé
<ourbaril. V oyez
C ouRDARJL .
Ces idoles anciennes ont différemes formes: les unes
repréfentent des tetes de perroquet ou des
grenouille~
mal formées , d'autres re!femblent
a
des lézards
a
cour–
te queue
00
bien
a
¡:les finges 39Cf01Jpis , toojourS avec
les parues qui défignem le fexe feminin .
11
r
en a qui
0 111
du rapport
ii
la fi gure d'uoe chaqve-(qups; d'autres
en fin fon t fi difformes, qu'il efl prcfqu'impoffible de les
comparer
a
quoi que ce foit . Le
tlQmbre de ces ido–
les , que l'on rencontre
a
certaines
profond~urs
parmi
des vafes de terre
&
autres unenfiles, peut faire conje–
élurer que les aociens fauvages les enterroieot avec leurs
m ores.
MAB
ll en .d'ufage parmí les Car:íibes d'employer encore
)e mot
17}abot;~¡•a
poqr
e~
primer ¡out .ce qui e!l maul'ais :
auffi
~orfGu,Hs
fenter)t une m:mvaife odeu.r , ils s'écrient ,
e n
faifao~
la grimace,
maboHya , cayc, tn
n1,
co mme t:n
pareil cas nous difons quelquefois,
e'
tjl }.e
tliablr.
M.
¡:.E
RoMAJN .
l\1ABY, f. m. boilfon rafralchitfallte fort en ufoge
attx lles d' An¡ériqve; elle fe fait avec de groiles raci–
nes
nomm~es
p_aeateJ:
celles .dont
l'imérieur
~n
d'nn
rou¡;e yiolet, font préféra)>les
a
c~lle<
qni font
o
u jau –
oes o u ,blanches,
ii
caufe de )a couleur qui donne une
.teimure tr,i:s-agré3blc
¡.
l'cril.
Apres avojr pien nenoyé ou éplu¡:hé ces
racínes~
on
)es coupe par
morc~au~
&
on les met daos un vafe pro·
pre pour l,es faire .bouillir daos autan
t d'eauque l'on
y~ul
faire de
mabx;
¡;ene eau étant bien
charg.ée de la fub–
!lance
&
de
ta
teinture des patates, on
y :verfe une fuf–
fif~nte qu.antit~
de fi¡op de fu cr.e clarifié,
y
ajoutant
quelqucfoi~
¡jes
orang~s
aigres
&
un peu da gingembre:
-on continue q,uatre
J¡
cínq bo!Jillons, on retire le vafe
de dcilus le feu ;
&
apri:s ¡¡voir l¡¡i(fé fcrmenter
)e 10m,
on palfe )a liqueur fermentée au-travers d'une chautfe
de drap , en pretfant
fort¡:men~
le marc .
11
fau t ¡epaf–
ler deux
ou
trois fois )a liqu.eur pour
l'éclair~ir,
eofui–
te de quoi on la verfe dans des boutcilles dans chacu–
ne .defquelles on a eu foin de mente un ou deux clou x ·
de gérolle. Cene boiffon en fon agréable
il
l'reil
&
au
goftt lorfqu'elle efl bien faite' elle fai t fauter
le bou–
chokl de la ,bouteillc, mais elle ne fe
~onferve
pas ,
&
el le
.en
un peu_ .venreu(e.
M.
¡:.¡¡
RoMMN.
MAC ACOUAS,
f.
m.
(Hijl.nat. )
oifeauduBr~lil qui , fuivant.les voyageurs, el! une
ef'pe~e
de perdrit
de la grorreur d'une oie .
. M
AClE,·
(Giogr.
anc.)
Daos Strabon
&
r ¡olomée
ce
fom des
peupl~s
de
1'
A rabie heureufe fur le golfe Per–
lique; dans H érodot,e, ce font des peup)es ¡:l'Afriq ue,
.au voifinage de la Cyrl'naique.
( D .
J.)
MACA F, [.m.
(lmprimeríe.)
c'enla peti:e
li~ne
)lorifomale qui join< deux mots enfe mble daos l'écntu–
re
héb~ai'que
¡
comme dans cet exemple
fran~ois,
vous
aime-t-il? Macaf
vient ¡le
peca[,
joindre. Les grammai–
¡iens
hél>ra)T~ns
pronot¡cent
maccap/, ,
les autres
macaf.
MACI\1\1,
r;
¡n . (
Hi/1. nat . B ot.)
petit fru it qes In–
pes orientales de la groiTeur
&
de la forme de notrc
pomme (auvage; il a un noyau fort du r au milieu,
il
efl acide : l'arbr¡o qui
)e
porte en pctit ;
il
rclfcm ple ailez
par fes feuilles
&
fon port au coignaffi• t : fa feuil le ect
d'un verd jaunitre.
Le
ll)Ol
m acan
en de
la
langlte po<–
¡ugaife, il lignifie
pomme.
M
A C ...
'f'J,
(
Gl qg.)
ville de Corailane .
Lo11g.
95'·
~o.
lat.
37· 3f·
(D ."/. )
MACANDON,
f.
¡n.
(Botan . exot.)
arbre cooi–
fere qui croit au Malab¡¡r, oii, on
l'appell~
cada calava.
Bontius dir que fon fruit en femplabte
a
la pomme de
pin ,
~vec
cene feule dilférence , que fes eones ne font
pas
ft
pointus,
&
qu'ils font t¡n pcu mols , d'un goút
atfez infipid,e.
11
)ul donne des 6eurs
íembla~lcs
a
celles
du mélianthe. !,.es habitans de M alabar font cuire ce fruit
fous
la cendre,
&
)e mang<nt daos la dyffen¡erie; il
en folutlire daos les malacjies des poumons, 1clles que
)'aflhme,
i
caufe de
la
vcrtu einplafl ique de fes parties
muqueufes . Ray en parle ¡:lans fon
bifluirr
¡/ps
plantos .
(D .
'}. )
MAC}\
NIT.IE,(Gio¡¡r.
awc. )
peuples de la Mau–
ritanie
Tin~itane ,
Dion dit que le moat 1\tlas-¡!wit dan$
la M acennitide. (
D ,
'J.)
MACAO, f, m. (
Ornitb.)
nom d'un genre de per–
roquets qu'on
dining~e
anffi par la longueur de leurs
queues.
11
y en a trois différentes efpecres qu' on nous
apporte en Europe qui ne diflerent pas feulement en grof–
fcu r
&
ii
d'autres égards, mais encare en coulcur.
La
pre–
¡niere efpece, qui efl la plus grolfe, el! j oliment mar–
quctée de bleu
&
de jaUJ¡e; la feconde, plus pctite,•ect
rouge
&
Jaune,
&
)a
¡roifieme ell roqge
~
bleue.
11
n'cll pas rare de voir des
mara•
¡out blancs,
&
ce foot
ceux·
1 ~
qu'ot! appelle en part!culier
cockatouu,
quoique
quelques-uns fa!fen¡ ce norn
fynonyme
~
celui de la
~latfe gén~rale
<les
rnacao , ( D . ']. )
M ACAO, (
Glqg.)
ville de la 'Chine fi tuée daos une
!le
a
l'emboqchnre ¡:le la riviere de
C~n¡on .
U
ne colo–nie. de portugais s'y établit il y
a
enyiro11 deux
fiecl.es,par une ¡:onceflion de l'empereur de la Chine ,
a qu1la
nation portugaife paie des tributs
&
des drolts pour
y
jouir de leur établilfemen¡ . Q o
y
compte c11viron trois
mi!le portugais, prefque tous métis . C 'étoit autrefois
une Yille trl:s-richo, tres-peupléc,
&
capablc de fe dé–
fendre comre les gouvcrncurs des provinces de la Chine
ge Con voifioage, mais elle en aujourd'hui
~ntieremeot
déchae