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LUP

l'amour duque!

Dém~trius

manqua depuis de prendre

Rhodts, ne voulu t pendant loog-•ems fe nourrir que de

lupin~

fimp.lemeot apprC1és, de peur qu¡:

d'a~t¡es

me•s

ne. IUI rend•ífen! les _fens moins lipres; je ne c:onfeille–

ro!' pas ce.

rég!m~

a

to~s

les l}rufles, mais je loue

)e

pnnc1pe qJJI gmd01t

le

nval d' Apelle

&

)'ami d' Ariflote.

1.-~s

comédiens

&

les. joueurs

a

Rome fe

fervoient

que!qucfois de

_IHpins,

SU

Jieu d'argeni ;

&

00

y

imprj.–

molt une

cc~tame

.marque

~our

obvier aux friponneries:

ceue mol?nme 6atve

~ourott e~tr'eux,

pour repréfenter

u•¡e !=erJame vaieur qu1 ne paífmt que

d~ns

lcur fpciétl!.

De-lil vicnt qu'Horace,

ep. VIl.

f.

l .

dit qu'tm homme

fen(é connolt la

diff~rence

qu'il

y

a

~nt<c

l'argent

&

les

/upmi .

·

Nec

lamn• ignora¡ q11iá dijlen;

'"" lupinis.

11

y

a un parrag!' alfez

plaifan

t

a

ce fujet dans le

p"'.

nulus

de

Pl~ut,,

({él..

III.

fc.ne

ll.

)e voici :

4 ¡¡a,

Ai(ite, infpicite, aurum efl.

Col,

P rofello

1

8pech10res, comicum!

Maurato hoc

pingueJ firent auro

1

Í11

barbaria /¡opu.

,

Aga,

o'efl de )'pr,

Col.

oui, ma fol, meiTieurs ,

, c'efl de l'or de comédie; c'<fl: de eet or dom on fe

,

fcrt· en ltalic pour engraílfer les b<rufs , . ·

JI

paroir par uue loi de ]uninien,

liv . l . coá. titrt

de Alcatoribru,

que les joueurs fe fcrvolent fo4vcnt de

lupins,

au liett d'acgeor, con¡!)le nqus qnus fervons

d~

ctton s: ,

Si

quelqu'ljn' dit la !pi,

a

p~rdu

au

jeu des

,

lupins

ou

d'~u1r~s

marques, celui qui a gagné pe

,,

pourra s'en faíre payer la

valeLu.

Je ne fai d'oii vient l'ori¡;ine

d~

l11pin;

mais je ne puis

la tirer du grec

~J"'

,

trifle[J'e,

paree que les anciens

Grecs ne fonr poinr mention di' ce légume; il 11'6wit

connu qu'en h alie; c'efl done plut(¡¡ ii caufe de fon

amertumc, que Virp,ilc

appeiJ~

lupil'

1

trifle ,

t.rifle.

Or¡

corrigeoit, cornme j'ai

dit,

ce défaur en faifhnt <mire la

graine daos de l'eau bouillaDie que l'on jerroir ;

~nrui¡e

on

les égomroir bien

&

on les appréroit. (

D ,

J.)

LUPIN, (

Mat, >Mtd.)

on. n'emploie que

1~

fe

menee

de cene piaDie; elle

une fa,•eur rerp,acéc'

~merl'

,

tr~·defagréable.

·

Galier¡

&

fline alfOrent que de Ieur tems les

lupins

«!toient un al1ment a(fez ordinaire; lt: dcrnier de

~c.i an~

~eurs

rapporto

qu~

Prorogene n'avoit

v~~u

que de

lrtpins

pendaot lo 1ems qu1il étoi• occupé ii pclndre un célebre

tableau . Plufieurs modernes onr av:lJ!cé au

comr~ire

avec

A

verro~s, qu~

la graine

d~

lupin

prif~ intéri~urep¡ent

étoit un poilon,

~

out rapporré des fqhs

li~r

Icfqtlels

lis ont appuyé ceue opinion : mais ces f:¡iiS font peu

concluans

1

&

s'il e(\ vrai que les

lupin.1

avalés avec

toute leur amertume natureqe ayent oc:cafionné une ir–

•ira•(on confidéra\lle dans les organes de

1~

digeflion,

&

méme quelques

~gimions

"on\•uHives dans les ' fujets foi,

bies; il cfl au moins tti:<-vraifTemblable que ce Jdgumo

n'a aucune qualhé dangereufe ,

lorfqu'il a perdu

fon

amer¡u1ne, qoQr on le dépouille facilemem en le faifant

maaéter dans de J'eau . Quoi qu'il en foir, nos payfans

méme tes plus pauvres n't!n

f113n~ent

pas , nqs Peitltres

ne s'av¡fen¡ pas de fe mettre a\l

INpin

pnur tomo qour.

riture lorlqq'ils

ex~cutent

les plus grands ouvrage1,

&;

po ne

les

ordonne

p01nt

interieurement

cornme

remede~

On

n'cmploie

les

lupin1

qu'euéril!urement ,

fhic

en

décoél ion, íoir en

fn bflance,

&;

rédui1s en furine. Lll

péco4ion de

lupins ,

~ppliqu~e

en

fom~n!atlon,

palfe

pou r guérir

1~

dartres, la teig ne

&

les a4tres Qlaladios

de la pea\\.

~l\

farin9 de

lupin

en une des quatre fari–

nes

réfolntiy~s

.

Vayez

F

A,R!l'J\S RÉSOLUT IVES,

(e~

<JUatre. (b)

LUPINASTR~,

C.

m ,

fltp.inajler, (Botan.)

non–

vean genre de plante

~1abli

par Buxbaum, qui \ni a don.

né _ce nom

~ ca11f~

de fa

r~lfe~bla,nce

aux, caraéleres du

lupm .

Les fl.eurs du

lupinajlre

font Ié¡¡umineufes, d'•Jil pour,

pr.e bleu; elles s'élevent twrs du calice, fonncnt une

l~te ,

&

font foutenU<S par un long pédicule qui

fO~t

des

aitfelles des ·feuill eo; le calice el'l djvil'é en plulieurs feg –

mens

¡

l.,s riges, nc montent

qu'~

la, hautetlf de fcpt ou.

huit pouoes ;, les feu illes fonr en évemail, ou, en maif\

ouverte,

longues., d'un

verd

bleu~_cre ,

finement

dente~

lécs

&

élégamlJw~r.cannelées.

Ellc;s naitfent au n'?u;¡bre

de fix, íept ou h01t portées fur une. queue, qut part

d'unc

membran~ jauna~re,

donr la

tig~

e

O

r~v~tuc;

_les

goulfes font longucs , applaries; les graines fonr

n,o~res.

&.

taillées en forme de rein . Ceuc.plante croit en aban–

dance fur les bor<!s' du

V

oiga.

Voyez

les.

]Jflmoire~ ti~

PttmboMrg, vol. ll. p.

346.

(D.

J.) ·

LUS

6o;

LUQUOISE,

C.

f.

( Commerc~. )

forre d'éroffc de

foie; elle efl monté!!

ii

huit lilfcs,

&

elle o a11tant de

Jiffcs pour rabaUre, qu'eJIC el) a pour leYer, dt: m30;ere

qu'.:l ,ehaque .coup de

1•

tC1e ou fait ba;rrer une litfe de

¡abar,

&

.on parTe la oavene de la méme coll!eur, ce

qui fait un diminutif du lunrine.

V•yn

l'artícle

Lu–

STRt N.E. La cha)oe

en

en .tres-menue, ainfi que

1:¡

trame.

LUSACE ,

T.-A,

Lufati.r,

&

en allemand

L.w[nítz,

(Giog.)

province d

1

Allemagne dans la Saxe, bornée

N .

par

1~

Brandebourg,

E.

par la Silé(ie, S. par la

l:loh.Cme, O. par la M1ír1ie. On la di\•ife en ha11te

4

en baile .

La

haute apparrie¡ll

~

l'éleéleur de Saxe de–

puls 163

6, B autz

m,

ou

Budíffin

en eflla capitale . La

barte e

O

porrag.ée

entre le roi de Prulfe , l' éieéleur de

Saxe

&

le ¡

luc de Me¡febou¡g ,

M .

Spen~r

pré1end que

la

L ,ttface

a é1é nommée par les ancicns

am~urs,

paJ!.wt

L uzizorum

1

& ,

eq effer, la dcfcription donnéc par D ir;–

mar de

Lucizi pagus

convient fort

a

ce pays. Com–

me la

L11jace

conri~lll

fix vil

les, favoir Gorli11., Baut–

fen,

Sip~u,

Camilz, Luhen

&

Guben, les A llemand<

l'appellent quelquefois

die fuht St.,dten,

c'efl-a-dire

/u

jix

'l

1

illn.

L'empereur Henri

l.

l'érigea en

tnarquifac..,

&

Henri IV . l'anoexa

a

la Bohe me ,

V•yez

Heifs,

/iift.

.de

/'

empire, fiv.

V l .

~ha

p. viij.

Quoique la

Lttface

foil une affez grande provir¡ce on

pem dire que

M.

Tfchirnaus lui a fai1

honn~ur

par fa

pailfancc en

IÓfl.

11

o

découv~rt,

non fans quelque<

erreurs , 1es

f~menfes canf}:iquc~

qui

ont

reten

u~

fon no

m;

~·er¡

ii-dire qu'il a trouvé que la courhe for mée dans

un quart de cercle par des roynns réHéchi&, qui étoient

yenus d'abord parallelcs

a

un diamerre, étoi¡ égale

:lUX

~

du

diam~!r~ ,

L es grandes verreries qu'il é

tahl

it en Saxe, lui pro–

curerent un m:tgnifiqu e

miroir

a.rd,

ent,

porranc

trois piés

rhinlandiqu~s

de diametre convexe de• dcux cc'Hés,

&

pcfanr

r6o

li•·res . 11

le préiema

a

M ,

le

r~genr,

duc

~'Orléans,

comme une chofe digne

pe

fa curÍL>filé ,

N nn feulemen\

M,

de Tfchirnaus 1rpuva l'art de tail–

ler les plns grande;

ver

res,

mais auffi celui de

fairc

de

la porcelaine, femblable

a

ccllc de la Chine, invenrion

dont la Saxe lui efl redevable,

&

qu'ello

a

porrée

d"!'

puis, par les roleos d¡¡ comte

de

li<>ym, il la plus haute

perfeétion.

,lene fache qu'un ('eul

ouvr~ge

de

M .

de

Tfchirna~s,

&

l'exécu1ion ne répond pas a ce que la

b~~u1é

du litre

annonce.,

M~dicina ~~ntiJ

&

corporiJ, A

Jpfl.

'687 ,

in-4°.

Les vrais príncipes

de

la medccioe du cor¡¡s n'OI]t

pas été développés par norre habile lu f'aclen;

&

il n'a

guer~

bien _fondé la mcdecine . de l'efpri1, en

l'é1ay~nt

fur la L og¡que. Pé1rone

~

m1eux connq la Mcdecme

quand

il

l'a définie,

cqnfq/atio animi;

celui qui

praci–

qne

cet

art, u'a

fou"cnt que ce

feul

av~mra~e

. .

11

ne

pout produire dan. plufietHS cas que

la confolal!otl de

l'~fprit

du malade, par la con fi ance qu'il lui potte .

M. Tfchirnaus efl mort en 1708 ,

&

M .

d~

Fonte–

nclle a fait fon éloge daos

l'hijl. (le /'Qr44. (le¡ Scim–

eos,

"'"'·

1709.

(D.

J .)

LUSERNE , [.f.

mtdica, ( Hifl. pat, B ot.)

genre

de plame

a

Heur légumineufe; il fort du calle!' un pillil,

qui devient enfni1e un fruir en fnrrne de

VIS;

ll

ren–

ferme des fcmences qui relfemblenr

~

un reiq, Tourne–

forr,

l~fl.

rú herb.

Vqya:.

PLAl!T f;.

' LUSIGNAN,

z.,z;niaq¡m,

(GI~~r.)

petite ville

~e

france en Poirou, íur la Vienue,

a

5'

Heues

8.

O.

de Pnitiers,

;3

N

~ -

de

1~ ll.ooh,~lle,

8Q

S.

O, de

París,

l..onif.

17. 4t.

latit. 16.

t!l.

T'our au'pri:s de cette pelite vllle étoir

\e

cM•cau de

Lu/i~nan

on plurór ge

L e:¡s;gm11 ,

en latín

L~ziniacttm

Cafln¡m ,'

oonm~ d~s 1~

xi· .

fiecl~ ,

ayanr des·\ors fes

feigneurS pawcul!ers, q01 devmrcnt

d~ns

la

fui!~

comte<

de la Marche

&

d'•Angouléme . Jean d' i\rras dans foJl

roma

o

&

Boucher slans fes a

nnalcs,

unus

~trurepr

que

c'é\.Qit 't•ouvr'age de

b

f'c:e

l\ll~

llufi.ne;

&

bie11

qfít

to11t

"'"

¡;,it fahles,

dlt llral]lome,

Ji op

ne pe!<f

mp/

par!•;

d'elle .

Ce chareau b3¡i réellemenr par l;fugt\CS

1!.

fe•–

gneur

de

Lufignan'

fut p¡is fu,r

les

Cal

VÍf\i(1~s

eJl

t

>75',

aprcs quatre mois de

fre~e,

par le duc de M ontpenfiel';

&

ce pri[\ce ob\Íilt

d'l;fen~i

ill. de le

raf~¡

de fond •n

comble .

· AinG

fu~

détrUÍ\,

c-on1inu~

Brantom'l-,

1 '

ce cM reau

,. fi

ancien

&

admi,ble., qu'on pouvoit di•e que c'é-

toir la plus belle marq11e d'

fp~terelfe

anJlque,

&

la

:: plus noble décorru;1on vicillc de

tout~

(a

f¡~nce .

,

(D . '].)

·~

LUSIN,

C.

m. (

Maripe.)

c'efl u

o

m~m!(

un. peu plus gros que celui qu.c: l'on

ap(\¡;Jl~

cordage

nurlin.

On '