6o:.
LUN
irwemion eíl d•une
trC.s~ pq:ite
utilt!é pour tes :aflres, en
comparaiíon de la clar¡é
&
de la dilliadion, qui
Ion¡
bien
plus
gr:~n.::tes
avt>c deu x feiJI& ve,rres, qu'avec
qu~·
tre a cau(e de
1'
ép>i!feur des quatre ven
es,
&
des hu
u
(up~rlicies ,
qui n•ont tolljours HUe
t,rop P'ioégalités
~
ole
défauts .
Cependant on
a
été fort long·tems fans !'rnployer les
hlndUI
a
deu' verres coovexes: ce ne
f"'t
qo'en
16j'9,
que:
M ,
Huyghens-
i..
""enreur dp micromerre, les mil au
foyer de l'qbjeélif, pour, voir diClinélement les plqs pe–
t i¡s ob}•ts .
11
¡rouva par ce
mayeo
le fccrct de mefu–
rer les
diam~tres
des planctcs ,
~pr~s
ayoi.r connu par
J'ei ~Jéri~l)ce
du palTage d'une t!toile .derrierc ce corps,
~o
mbien de ("econdes de
d~r~s
il ¡¡_omprenoit.
·
C'dl ain(j que depuis l'ytérius
&
Galilée, on a ¡:om–
biné les avantagcs qu'on pourrqit retirer des lentill
qni
eo a¡pofent
IQS
l~nt•les
d'apprqrhv .
On f•it que tour ce
que nous avons
de
plus curicux dans les fcienccs
&
daos
les ar¡s, n'a pas t•t trouvé d'abord dans
l'~rat
oñ nous
le
voyons aujourd'hui:
11)3ÍS
les beauJ génies qui om
une profonde connoiiTanae de "la
M
échsniqllJ'
&
de
1~
G~qmttric ,
qn¡
pro6té des premieres ébauches , fo¡¡vent
produi¡~s
par le
haf.~rd , ~
les ont pnrtées dans la fa ite
au J>Qint de perfc8.ion <jont elles
éto~m
fufceptibles:
(Q,
J.)
..
Lu~ETTI!S,
(
li'ortificat.)
ce font dans la Forti6ca–
tion des
·~fpeces
de demi-lnnes, ou des
Oll\'r'ag~s
3-peu–
pres trlangolaires, cqmpofés de dcuJ faces q11i formen!
un angle faillaqt vers la camoagne,
&
qui fe confirui:
fent
aupres
d~s
glacis ou
au·dF)~
de
l'avam~foiT6 .
f7oy.
p.¡::nquTE~ ,
L os
ltm<ttf'
fqnt ordinairemcnt fortiñées d' un par>pet
le long de leurs faces; leur rerreplefn
dt
an
niycau de
la
c3mp~gqe; ell~
fe placent com111unément \'is-3-vis
le$
an~le$
reotrans du cherpin cony_e:rr.
'
POur
conllrg.ire une
ltf!!rlu
A
au-de12
d•un
av3nt–
f o (j"é
1
foit,
PI.
lf7. de Forlif.
jig.
l·
ce f.qiTé tracé vis–
i-vis
un~
plaa:e d'af.mes
n:ntrante
R.
du chémin couvert
<>n
pren<jr~
des P.oiou
a
&
e,
"fommets des an)(les
rcn~
trans de l'avant-foiTt •
b
~
e
f
de 10 ou
12
toifes · cn–
fuite
~~
ces
poi~ts
pris
pour .
centre,
~
'R'un
inre(va11e
de
3Q
ou 49"' !0!Íes_, on
décnr~
deux are§ _qoi fe cou–
peron,t daq¡ un pQtnt
g
duque) on
tir~ra
les li;¡nes
g
b,
zfL~ui
(erqqt
les
face~
de la
!rmettt.
A.
~
lmutu
~
iJn f?ITé de
~
ou JO tolfes de large¡¡r,
rnené parallelement a fes faces, un parapct de
3
roi(;,s
g'dpaiiTe'!r,
&
de
7
ou
8
de houteQr. Oro él•ve la
ba~
quette
d~
ces
o~·r~ges d~
maniere que le parapcc n'ah
que
4
.P.tés
f<.
demt de haufellr
~-deiTus.
La pcme de
la parue fupéucure ou de la plon¡:ée dll F.rapet
fe di
rige aq bord
dé"13
contrefcarpe '<fu
"foiT~
de la
i'vnetu.
"On
arrondit la gorge
d~
la
11f"'tte
par un árc Mcrit
de l'angte remrant
b
du ¡tJacis pri< pour centfe, "'- de
l'inte¡valle
h e .
L•
partí~
du gl>cis de la place vi<-3-vis
1~. ltoutt~ s!a~rundit
aUffi
en
dé~rivant
du poiQt
h
&
de
lmt~rvalle
b
1
un fecoud are
puallele
au prC'mier.
.,
A
u-dela _de
,l'~v3nf·fo1Té '
t¡'l
décrit un avant-chemin
cou vert
q'l\1
1
t:nveloppe
enuertment
&
qui cnveloppe
aufti
les
llin~ttu.
E létnt."OS:
d~
fortipull _
Lu NECTES,
grande~ ,
(For(1Jicat.), f7oye:e
TENArL-
LONS.
.
·
'
Lu ~ETTE
,
ptlit:u,
(
Fortifirat.)
ce font dans la
F unifjc·ation aes efP.eces de places d!armes retronchées
ou emourées d'un folfé
&
d"un
par:tper qu'on cnnllruir
qudqll~fois -~~ns
les ._ngles rmtr>os
d~
foiT<! ejes bafiions
& des ·demt·lune . Ces
lsoultf'
font fl"nqoées par
le
bafiton
&
par la foce de "la dea¡l-lune
1
dont elles cou–
yrent une par¡fe de la ta!¡e .
.
Llflj~~TE,
(
Hydr.)
'éfl
une piece que l'on ajoute
a
un
mveao
dar]s' les grandes
&
loo~ues
opér:uions, oll
Ja
vue
ue fuffiroir
p2s
pour·'
découvrir facilemenr
les
Obj([S .
.
'
1
•
'
L u>;ETTEl (
Archirefl.)
eíl qne erpece de vodte qui
traverle
I~S
fems
d'no Oerceaq'
& '
r~rt
3 donner du JOUr
2 tOulaqer'la pq·née,
~i emp~cher
ía
pouffc!e
d'1.1ne
vot1r~
en ba ceau.
Lu,nu
te
dir
auffi
d•une
petire Vue pr:ui–
quée 4:ins un comble ou daos une fleche de clocher,
pour
dOnncr
·u~
peu ·de jour
&'·
d'air
a
Ja
ch~rpenre.
On appelle encare
l'l"ett~
un ai< ou planche percée qui
forme le tiége <Í'un
~pc:u
d
1
aif.-tnce.
'
L UNETTE\
(Co~ro.Jeur . ) C~etl
un
inOrument
de
fer
1
dont les corroyeurs
&
autres
ou~yriers
eo cuir
fé fen •ent
pour r3ti1Ter
& ·
¡Y.Jrer
'(e~
'cuirs ; e!Je efi de
ñ~ur'e fphéri~
que
1
plate
&
tres-tranchante por fa Circonférer¡ce exré;
rieure
.
!
1
y
a
~U mi~ieu
u!?e
ou!~rrui~
ronde
:llfe1.
gra'l~
de, pour que · 1.ouvrt<!'r
pUtffe
y
paiT'er la main
\!our
S:
en
(a vir .
f/DJ'~t:.~ÚJ
la fiX·
¿;,·'1./
1101
Plan~b>ts
á•
C~rroyt-ttr !
pii l'oo
a
auffi' reprtfeoté uo ouvrier
qui
pare'" un <:uir
íl
vec la
ftmtlll .
LUN
L uNETTE
J'mre hoiu de mo• tr.,
(
Horlog. )
c'eft cet–
re partie qui comient le cryfial.
1/o)t::.
)3qnE DE
MO~TRE
&
la
}ig.
tia>rl
><OI
PI. d, 1'
J
Jorlo.~er"
.
L u>;ETTE,
fer
a
ltmau,
(
l1arlcb..J/I. )
etl ceTui dout
les éponge• font coupées. O o le fert
d~
cctte
elpece
de
fer dans
cttrtaines
occa6ons.
Luwe<ttl,
ronds de cuir ljU'on pofe fur les yeur
du
~heyal
pour le<
lui bnuch<r.
.
Si l'on veut travailler dans un m1nege
un
cheval qui
a les feiiT)es,
il
faut le fc:rrer
ii
/M,~u,¡ ;
mais H
t~on
vcur le faire tra••ailler a la
c~mpagne,
il fau¡ lo ferrer
a
pomouftc.
f/o;-·~
SE..
Jit'
•
L
u
N~
T TE,
,C1'
terme d'Orfefl. eH l{_rofferie,
e•
en
la
¡nrtie d'un foleil ¡lefiinée
a
recevoir 1'/wfiie. Elle efi fer–
mée de
deux
glacts,
e:ntourée d'uo
nul~e
d"oU forJen t
des rayons.
Voyez
NuACE
&
RAYO,.S.
LuNETTE,
en
t.,rm~
de Pe4Hffier,
c'efi un
inl}ru..
menr dotlt
("eS
ouvriers fe
fervcm
pour adoucir les pe:tux
du c6té
d~
la chair,
&
en coucher le duve¡ du
m~o¡~
c6ré.
La
lunt"tt<
erl
un
outil de fer fort mince, rond,
&
dont le
di~me!te
efi d'environ dix pouces; elle erl <!vi–
dte
~u
centre
"Je
maQiere
a
y placer commodément la
main
~ m:~.is
.conime
cet
ouril ell forr mince, le- diame-–
tre intérie!ur
en
garni de cuir pour ne
po:nt
bleffer l'ou ..
Yrier
qui s'eÓ
fer.r: .' Le diamerre extérieur efl un
J>ell
coup~ot,
ponr racler a(f<!meo¡ la peajl,
&
en
en!~
ver ¡ou–
tes les in6galité
s. f7oy<>:. la ft.g .
.
L uNETTE' (
r.wn!f<Y.)
parue du tour' en un trou
quarrt:,
d~ns
leq
uely
fql}.t
deux
pieces
de
cuiyre
ou d'ér:sin
qu'on
app.ell~
collttl,
qui y f;oot ,retenus
p~r
une picce
qu'on appelle
chaprron,
auac~~·
a la p.oup<!e avec
d~s
Yi>.
f7oyet.
TouR
A
LUNETTE
&
fu
fi.~ur,¡ ,
·
L usETTES, (
1/err~rie'. )
é!_eO
ainli
qu'on
appelle cer–
taines
ol)verrurc:s
pratiqu~(S ;.&.~~
fouroeaux.
J/qyez
i•art,
VERREIUE.
.
.
' LUNITTIER, f. m .
(Art. mlrh.)
ouvrier qui fait.
des lunertcs,
&
qoi les vcnd .
Coll}tnee,c~
for¡t
a
Paris
}.es maitres miroitiers qui fonr Jc.s 'luneues, Hs pnt pris
¡Je~
13 la
qo~liré
de mnitres
miroí.tias~lu'llteiers. He~
rnar–
chands merciers en font
3Uffi
q~~lque
commerce; lnais
ils n'en fqbriqueo.t poinr .
Voy~:t.
'MtROITIER.
·
·'
' LUI:!I~V ILLE,
(Giogr.)
en· latin
L~tn~-t•illa
ou
Lunar.is· v illa,
jolie 'ville de Lorr:l'pe
1
ay~c .~n
bea.u.
chheau oii les <,ll¡cs de Lorraine,
&
pr<!íememenr le
roi
S'r31'islas
tieot fa cour.
Ce
prince
y
a
ét:~.blj
un bon
hópii,l
&
une tcolo de c
adets pour l'éducation de jeu–
nes
~entilshommcs
daos 1
•S.rtmilitJjre. 11 a encore
.esn–
b~lli ceu~
vil le
~
plulieurs
a·m~ é~ards.
E
)le ell dans
nne plaine agrc'able, fur la "Ve1.0U2e
& '
fur la Meune ,
a
5"
lieues
S. E.
de Nancy, 2f
0.
de Strasl¡<>urg ,
78
S. E. de Paris.
L oJJg.
2<4d. 10'. 6".
1~1.
48d. 35"'· 23".
({) .
:'1, )
.
.
- LUNISOLAIRE, adj.
(Af/runomze . )
o¡orq!'e ce
qui • rapport
~
13 révolurion du (C>!eil
&
3
ééJio
"de
1~
lune, cbnfidér<!s enfemble.
Voy'"
PÉR IODE .
'·
A
ooée
hmi(olaire
etl une période d'années form<!e p•r
la
i'nulriplic~tio'l.
du cycle !unaire, qui efi de 19 ans,
&
du
cycl~
rol>irc! qui
e~
de
~8.
Le produit de
COi
deux
nombres efi
n2. '
·
Cene périóde' efl appellée
dio~tyfi,nne,
du nom de
De<1'is le Pe¡jF, fon inventenr. Quaod elle ef! révolue,
les nouvellcs
&
leS pleiQeS lunes reviennent
a
tres-peu–
prf:s anx
m~mes
jóurs dti "mois¡
&
chaq11e jour du mois
fe retrouve précrfémenr
au~ m~flÍes
JOUrS de la femaine..
Dans
l'a!'sf~r¡ cal~n~rier
le JOUr de
Pd q~es
rev_enott
au
m~me
"jour du ¡no1s au bout de la pénnde dton y–
Ítenn{",
'paree
qu•au bour de ceue .Période la plcioe lune
de
Pc!qumox-e
romboit au
m~mc
JOUr du
mo1s
de Mars
ou d'
l\
vnl,
&
qu'ourre ceh
l'année
avoir la me!me let–
!re
dominicale .
f7oye>:.
Al<!<ÉE
&
PtRIOI>E.
Cbam-
beu
.
( O
)
· '
' .,
'
L'UN
~UR
L'A
UTRj',
f~
dit
danr
¡,
B lafon
des
2nimaux
&
qutres
c~ofes,
dont Hune erl pofée
&
éten•
due 3u-detrus
d~une-
aurrt.".
1
·'
C3umonr
en Agenuis' d'a?..Ur
a
trois léopards d'or
9
armés, JampafT¿s
·
&
couronnés,
l!~tn
.fur
l'atttr~.
LUNULE ;
í. f.
(Giom.!tr.)
ti¡(ure planeen forme
de croiffant, \erminée par des P,OrtiOns' de circonférencc
de dcux
'Cer~
es qui fe
COtlpenr'
a
fes'-e;rr~miléS.
Quoiqu'on ne foit point encare venu
a
bout de rrou–
ver la qqndrature
·d~
cercle en
9-~tier
,·ce'pendanr
les
_Géo–
metre~
ont trnuvé moyen de qUarrer
plufieurs p1ttles
-du
cercle : la
'prem'ere
quadnture
p&itielle
'qo"on atr
tTOuvée.,
a été <'<lle de 13
' funrd,
.-
nous l;{ devoos
i
H ippocrate
de Chio.
V oyr<.
GÉoMÉTRtl':.
"
·
•'
.
Soit
A E B (PI.' de Glom/trie,
Ji~.
8.)
un demt•
~ercle,
&
GC=GB;
avec
le
rayon
BC Mcrive?.
aa
·~aar~