LUJ?
ncs
~en~
qni n•svoient
poinr encO{e de
hnbe.
etc
concir
les rue1,
!lYec
tes
luperq
\J.CSun fooct
~
la
m1in .
On ne devine
potnt
la raifon qui
plH
détermioer Au–
gull~
il
rétahlir une
f~
e r1dicule, puii'qu'<lle s'apoliffoit
d~elle-meme;
mais
it
en
encore
plus
étn.nge
de voir que
cetre
féce
v.i1H
:l
reprendre unt: rel1e
vogu~,
qu•ene ai,t
été
continuée ft>us
les empercu¡s chrédt:ns;
&
que lor(–
qu'enfin le
~pe
Gélafe
ne
voulut plus
la tQiérer, J'an
i9Ó
de
J.
C.
tl
(e
trouva des chréuens pormi les fén•–
teur~
méme'i qui t3cherent de
la maimeoir,
COIJlll)C
il
paroit par I'ap logie que ce p
:t.peécrivit contr'eux,
&
que Baronius
nous
a
conrervt
etoute emiere au
tf¡me
V/.
de
(es
ceuvres,
dd
""""m
496,
n° .
2.8
&
.f<'f·
Je finis par rema.rquer avec Flutarquc, · que ploGeurs
fcn¡mes ne fe fauvqient
puin~
devon¡
les
luperques,
&
qoo loin de craindre les
co~ps
de fouet de leurs cour–
rQies, elles
')'y
ex=pofqient nu conrraire
yoiOI}tairen)eor,
cjons !'efp<!rance de devenir fé<ondes
li
elles étolem Oc!–
riles, ou
d'a~couc~er
plus heureyCt:ment
fi
elles éroienr
grpíTes.
Le mot
lupcrcal~
vient
peur-erre
de
lupus,
un loop,
paree
'itt
'on ftt-eriñQit au dieu Pan un chien, cnnemi du
loup, pour
prier
ce dieu de
garantir
1es
troopeaux contre
les !o up<.
·
L'uf~ge
de quelqucs jennes gens qui couroiont dous
ceue fc!re
prefque
nud~ , s,~rabli1,
dit-on, en
rnémoire
de ce qu?un
jo~r
qu'on ctHébroit les
'"P"r{p/u
1
on vint
~u1ertir
le peuple que
q\1clques
voleurs
s'éwiem jettés
fur les troupeaux de la cnmpagne;
a
ce récir plufieurs
fp<ébteurs
(e
deshaqillcrcnt pour courir plus vite opres
ces votcurs, eurent le Óonhcur de les attcindre
&
de fau-
v er lcur l>..!tail
.
·
Qtt
pent icí confulter Deny< d' H.tlicnrnalfe ,
l .
J.
T ite· L ive,
lib. l . ctrp.
v.
Plutarque, dans la vie de
~o
Jnnlus, d' ntoine,
&
dans h:s
qucllions romaines:
O
vi–
de,
f-1/fa,
/iv.
I r.
J111lin,
lib,
XL 111. V
~rron,
lib.
V.
V .tkre-Max ime, l?ervins[ur
I'En<~d<
1
lib.
17111.
v.
342..
&
.(Í63.
Scaliger, Met,rltus, Rolinus, Voffins
&
plu–
li"urs autres ,
(D.
J.)
LUPERQUES, Cm. pl.
l~<perci,
( L itt!r.)
pr~rres
pr~pofés
3U
cuhe particulier du dieu
Pan,
~
qui
célé–
proi(!nt les lupercales.
Cummo
on
attribuoit
leJr
inflito–
tiory
il
Romulus, ces pr2rres paíToicnt pour les plus an–
ciens
q
ui
ayent
été
établis
3 Rome . .
lis étoient divifés 'en deux communautés, cclle des
Quintiliens
&
cellc
d-e~ F:tbien~,
pour
p~rpétuer,
di
t-on ,
l:l
mémOI(C d'tHJ
Qltintiliu
&
d'un Fabitls,
qui
avoicnt
été les chef<,
11411
dq
partí
de
l~omuh¡s
&
l'autre de
s:elui
de Rt:mu . Cicéron, dans ((.m difcour pour Ccx:–
J iu~ .
rraitc
le corps des
lupcrt¡JteJ
dt:
(ocié
té
:1greflc
j'ormée avant que les hommes fulfent humanifés
&
po:
licés. ·
Cepcndan~
Géfar ,
qui
avoit qefoin
de créatureS:
da~s
tous les orcjres, fi¡ c!ri¡;er par fqn
crédit
&
en fo n
hnnueur , un trottieme collcgc de
htp(rt
¡rt.es,
aqqucl
it
;Jnril.nude bouli revenus. Cette troiftcrn
e communauté
fut numméc
Ct-llc
de~ '}rtli~71J,
i
la gloire d4,. fonda–
JCUr: c'clt
ce
que
nous ::tpprcnncnc
Oion,
liv. XL IV .
&
Su~tone
ánm .fn
vi~
de Clfor , cb.
lx.n<j.
·
Marc Antoinc pour flmer Ion otni, fe
fit
aggr<!ger
~
ce trqilicme
coll~¡¡e;
&
quoiqo'il
f~t
confu!, il
fe
rendir,
~raiff~ d'ongu~ns
&
ccint par le corps d'uoe peau
de brcl:¡is ,
a
lo pl3ce publique, ou il monta Cur la tri–
bnnt: daqs cer aj
lflernent, pour
y
har:111gucr
le peuple .
Cicéron en plefn
f¿:n·:ü
tui reproch3
cette indt<cencc, que
n'a\·oit Jamais c6m:nife avant luí,
non-reu l~mt!nC
aucun
!='C?l"J(ul
1
mais
pA~ m~tpe
aocun
pr~teur,
édilc ou tribu o
d~
peuple .. Marc-Aqtomc
rach~
de ¡uctifier
r~
conduite
por f• quoltté de
l~tpn··1"' ,
mnts Ctcc!ron
lt11
répondjt
que In
qualité
de coqrul
qu'il avoit alors dc;vqir
l'em~
portct rur ctlle
d~
(t!f"9'",
& que pcrfonnc n'ignoroit
que le ,oq(ulot ne fqt une dignité de
tant
le P"uple,
dont il fallo't
'conf~rver
par-tout la mojellé,
f~ns
Jo
des~
hQnorer comme il avoit fair.
·
P.~ur
ce qui regqrdi: les
c~rémonies
que les
lupuquu
devo1ent obferver en ,racrifianr
1
elles étoiem fan'i doote
2ffez
linguljerrs , vu ·qu'entr'autres chofes
il y falloit
d_enx ¡eqnes garc;:ons de f:tll)ille noble qui
(e
milfent
a
nre
avec
éclat forfque Pan des
lup~rt¡tta
leur avoic tou–
ché
le
front avec un couteau f3ngl:am,
&
(¡ue
l'amre
le leur ovoit ciluyé ·ovec de
13
laine
tremp~e
dans du
l:tit.
f?,y~z.
l:l ·derfus Plurarque
Jan~
la vic
d~ RomtJ!rt~.
Quont aux roifon$ pour quoi ces
pr~tres
c!to;ent nuds
:tvec une fi_mple ceimure
pcqdant
le ferv ice divin,
-voye<;
9vlde, qut en rappqrte un grond nombre au
l!.
liv.
du fnjlcs.
11
1
en o une plaifonte
tirée de la méprife
de Fannus,
c'efl-i-dire du
dfeu
Pan
amonreux
d'Om–
ph~le,
qqi voyageoit ovec H ercule . 'Elle s'amuf• le foir
~
changer d'habit- avcc le héros; Fau.ous,
dl!
Qvide,
LU P
aprt-s avoir fait le récit de
c~tte
3V'lnture,
prit en h r–
reur
les bJbUS quj
),.lVOii!Ut
trompé ,&
\'OUIUt que
f
pr~crc:s
n"en p nalfent poim
penda.ntla
céu!: ,nlltliC
de
(on
culte.
(O.
J .)
~UPIIE,
(Giog.
411<.)
Aov.-•••,
f~lon
S tra
:)1),
J.h.
Vf.
p.
2
2..
&
Lupia,
felon Plin,,
Hu. 111.
.-h.
"f.
aocienne ville d'lt,¡lie dans
la
Colob e, fur
lo cóte de
la mer, entre arindes
&
trame. C,ét.Jit une e
lo nie
¡om{line: on croit que c'etl pré(eutemcnt la
Tour de
Stri11t·Cdtnld<.
J.,.
UP1N , C
m.
IHpinus,
(
Hift. '"''·
Bo&.)
g~ore
de
¡Slante
a
6eur
lé~urnineufe;
il fort
4u
calice un pt(lil ,
qui devient
d:t•l~
lo · fu ite une liliqoe remplie de
fe
meo–
ces plates daos de$ efpeces de ce genre,
&
rondes d'ns
d'ou tr<:S. Ajoutn
:l
ces caroéleres que les fcuilles
(ont
difpofées en
évcntail,
ou en
mainouverte fur leur p_s!...
dicule. Tournefort,
lnjl. r<i
h.rh.Voy<"-
I"LaNTIL
' Parlons
:i
préfent des efpec
es delup;.u.
M. de Tour-
nefon en
com~te
dix-fept, qu· font toutes •gréobles par
lo varic!té de lcurs 6eurs
&
de leurs graines . La plus
commune que
~ous
allom décrire, ell le
lapin
cul tiv<!
3 fl.curs blanches,
lttpinur fativur,
flor~
11/bo ,
C .
)3.
P.
347·
J.
R. H . 392.
Sa racine
en
ordinairement unique, ligneufc:
&
gnrnie
de plulieurs
libres capillaires .
Sa
ti!¡e ell haute _!l'uQe
coudée o u d'one coudée
&
dcmie, médiocrement épJiJfe,
d.roite, cylindriqur:
1
un peu velue,
cr~ufe
&:
rc:mplie de
mo!Hie. Aprcs que les Jleurs placées ou fommet de cette
rige fon féchéc:s,
il
s'éleve trois
rameaux n.u-dclfous ,
done ch3cun donne atle'L fou.ven c deux nutres ralJleaux
,
qu!!lquefois
trois de la
mt!me
mnnierc:, fur-tout
lorfque
le
lupin
a c!té femé d_oos le tcms
conv~nnble,
&
que
l'été ell ch•od.
Se<
feuilles Ion< •Jternes ou placées fans ordre, por–
_tée$~
ft-tr
des queues longues de deux ou trois
lignes,
cornp<'i'ées le plus fouveot
d~
fegmens oblongs, é troits
qui naiiTent de l'extrJ!mité de lo queue
d~ns
le meme
point, com tTte dons la quinte-fcuille . ÜQ peu,t les nnm –
mer a(fez bien
fntilln
tn
l veJÍtails
~
ou
futilles
(fl
mai/11
ouwrlc.
Elle~
fon t d'un verd-fqncé , enticres
:i
leur
bc:>rd ; veloes en7dcffqus,
&
garnies d'un duvet bl2nc
&
comme argenté;
les pords de leors fc::gmcns s'approchenc
&
(e reiTerrem au coucher du f('IJeil,
s'ioclin~nt
Ycrs
la
que~e
& fe réfléchlffent vers la terre.
Les fleurs font rangées en épic
au
lbmme¡ des Jiges;
~lles
Iom légmnineufes , blonches, ¡oortées Cur des pé–
dfcp!cs courts.
11
fort de
leur colice un pillj! , qui fe
c~~nge
•n
noe gouífe épnilfe,
lorge, applatle ,
IOIJ)(UC
cqviron de
trois pouces, droire,
plus petite
qu~
la
feve,
¡>nlpeufc,
jou n~ trc,
9n pou velue en-dchors ,
lilfe en–
dcdans.
Cet:e
~;qulfe
contient einq
Otl
fix
graines •lfn gron.
des-, orbiculaires, 011 peu anguleu[cs ,
9ppl~tie
.
·F.Ilc1
reuferrnenr
une plantulc
f,,r¡
appareme,
~
tOnt
c.-('\¡f~~f
lé¡¡eremcnt 'en nombril
(!p
cllté qo'elles
tiennent
:i
1~
gouíTe,
blonch~tres
en-dehors,
joun~tres
en- dedans,
&
fort ameres.
· On fcmc cette plonte dans les poys chauds
de 1• Frqr¡–
¡;o,
en lt:¡"!ie, en Efpogne
&
en Ponugal. Lo fa ,;ne de
fo gmine ell de 'quclque ufoge en tnedcdne dons les ca-
tapl~mes
réfolmifs .
·
On
cultive
l~s
lup;,u
en Tofcanc , non-fcu1ement
pour fervir de
nourriture
an
p~uple,
ma1s' encare pour
eng;r:tiffcr les terres . On
les emplnyoit
déja au
m~
me
u foge du tems de Pline, qui les vante cqmme un
e~cellent fumier pour engrai(fer les oh•n¡ps
ilf
yignobles.
On les
fCIIlF
en Angleterre partni les paoois pour lo nour-
rimrc do
bé~ail.
1
•
•
On cultive les plus belles efpeces de
lr1P,i>Js
o
flears
blcue~ ,
j:mnes,
pourpres,
incarnares
1
pour des bordu–
res de jardins, oñ elles donnent un co up·d're"l
agr~"ble, en produifont pendant
long-tem~
une fucceffiotr de
fteurs, lorfqu'on les !eme ea Avril
en Mai
&
Juin
dons le mEme endroit ou l'on veut !es
laiíTe~
o
demeu–
re;
VDJ'""
M"ll!er qui yous ap
prendra les dc!totls, tandis
que
jt: vais
dire
un mot de l
'uG.geque les anciens o nr
f:tit
de
la graine, qu'ils nom
moicntlupiu
comm~
nous.
(D .
J . )
L pP tN,
(Littlr.)
en latin
l11pinus
ou
lupilf/lm,
fe-
menee
de
IJtpin.
.
Dn tems de Golien , oo faifoit
fouvent ufoge des
graincs de
lrrpin
pour
hi
table;
aujourd'~uf'on
n'en man–
ge
plus.
Lorfqu'on les macere daos
l'cau
chaude, ils
perdent leur omerturr¡e
&
devieQnent agrénb!es
ou
go t –
On
le mangcoit cuits avec de la faumure fimplc , ou
ayec de lo fnumure
&
dn vinaigre , ou m2me alfaiífon–
nés f<ul ement avec un peu de fel . Pline rappQrtc que
Protc¡;coe travaillaot
a
ce chef-d'aeuvre du jalyfe, po'!r
·
1
amour