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6ro

LUT

premiere, l;t fecoode,

f¡_

h

qoatriem~

<:le poil ,

&

hiífe

en 1':\ir la troifierpe qui doit \ier.

Que la cinquieme

\~ve

la

pre¡¡¡ier~

&

la quatri<me de

poil , bai!le la troifieme,

&

laiífe en l'air la

dcuxiem~

qui

doit baiífer au coup

d"'accompaglJ~ge

fu1vam

.

Que la fiKicme

leve la deui< ieme

de

iiuin, baitre

1

..

deuxicme

&

la tr<>l!jeme de poi! pour aceompagoer,

&

leve

la

premiere

&

la quatrieJTie.

Que la

f~prieme

leve la

cinqui~¡ne

de fntin, bailfe la

dcu xieme

~

lq.

qi.Jatriem~

de rabat, leve la, premiere, la

qua¡ri11m~

&

1~

rroi(Jerrc

d~

pc¡il,

!X

Jaiífe en l':úr

)a

deur

~icmc

qui doit (crvir au

)ia~e.

Que la

hui¡i~mc

leve la troilieme

&

la quarrieme, baif–

fe la de11xieme qui doi¡ Jier,

~

!alOe en l'air la premie–

re qui doit acoompagner au cqup qui Cuit.

Que la Qeuvi

0

me

le~ela

hl)i¡ieme di: fado, baiífe la

premiere

&

la

deu~ie¡pe

de pqil pour accomNgoer, le–

ve

la

troif¡~me

&

1~

quaÚiemc .

Que la di xiell}e

leve la troilic!pe de f:t¡ip, baifCe

1~

premiere

&~

la

troifi.eme d

e

rabpt,

leve la deuxime, la

troilieme,

&

la

q.uatrie.me

de poil ..

&

laifi"e en

l't~ir

la pre.–

micre qui

doi~

lier au co

up qui fuit

.

Que la on(l.ieme leve la deuxieme

&

la

troilieme de

.poil, baiífe la prem1eoe,

&

lailfe

e

o 1 'air la 'quattieme qui

doit

accorpp~~o'er

coup fuivanJ .

. ·

.

Que

1~

dquzieme en fin leve la prem1cre de fann, la

deu;i<me

§<

la

rroif¡~me '

de poil,

&

baiOe

1~

premiere

&

1~

quarrieme

po~r aceompagon~r.

.

T ous les trbls coups de navette paífés, O!)

ba~ífe

une

marche de liage, pqur brocher. On voir que l¡t litre qui

bai(fe

a

chaqu~

coup,

en

la mE01e

~qui

étoit

~n

Pair

a~

c:oup de

luflri»~, ~

qui Q'liífe feuk

au

coup de rebo

rdure.

On

rp~t

·ordjuairement un .qqjnze eje peign; aux

lufl.ri–

•o,

ce qui

faít

dou2e 61s par

dcu x;

&

quau4 o

n me

t

un dix-huir

d~

peigne, il

fou t un poi! de dix-huir por–

tées,

e~·

q"ui fai t dix · fils par deux,

&

rous les cinq fils

de coai¡¡e un

61

de 'poi!.

'

.

l.,a

luflrin•

a

Uf}

'b~u

fati<)' un peau

gros-de-Tour~

figuré,

{!.

une pelle

dorur~

par'

J'~ccompagnage.

11

eij

~vidl!nt

par

cette

arll)ure

que

le mouvement

du

poil a l'

accompa~nage.

c(l précif"ément celui du "raz-de–

faint-lYJ.al:

!r·,

o~

dn

ra?.·4ci'-faint~Cyr;

&

comrn_e

tQ~$ le~

accomp~gnages

font les

m~m~s dan~

les

~toffes

nches

1

uccp¡é

'elle~

q!Ji foqr liées par )a corde ou

1~

décou–

pure, dQnt

l'accompagnage dóic to4jours

~tre

armé

en

tatfet~s

ou gros·dc-Jours; nous nous ferv1rons du ter·

me

de

raz-de

faint-Maur,

pour le

mouyemcqt

des

Jif·

f<s

1

)e .méme que

c~lqi

de

)a

Cerge,

qu~qd ~lle

q'a qqe

<¡U)ltre il!les.

LUSTRINE, (

ll'lanufallure m foia.)

i'our faire le

lu.flr.i'n/

1

il faut

deu~

choi'nes de la m€ me cquleur

&

du

rn Cn¡e no mbre de porrées:

!'un~

rer¡

a

faire le éorps de

J'érolfo en gro;·de-Tours, par le moyen du remeuage

&

de l'armqre

¡

l'aurre faft le foqd

f~~onné ~

la tire ,

&

n'ell:

poÍI~l

paffée

dans

la 'remife; on en fait en dornre

-

"

cpmm~ ~n

(ole . La largeur de

!'CUX

de Lyoo ell de

Vv:t<z

E"

T

o

F F E

n

E

S

o

rE.

·

On

faifoi~ ~ntrefqis de~

fuf!rinés;

mais certe étoffe

n'ell plus en

ufag~

1

LlJSTROIR,

C.

m.

(ll'lanufallNre de glarc.)

On

sppelle ainq daos les man}lfaétures de glace, uoe perite

T~Jlle d~

bois dqublée de

chape~

u, <je trois pquces de long

fur un pouce

&

demi de Jarge, doot

011

fe ferr pour re–

cherclier

¡e~ ~~~ce~

aRres qu!cJJes

qn¡

été palies ,

&

pour

~nkver

les raches qui ont échappé au P.Oiiffoir . Cet in–

ftntmrnr fe oommc auffi

mol~t'te .

V'DyeZ

Gi.ACE.

·

LlJT

& 'LlJTER,'(Chimie.)

ce mor efltiré dq

latin

l11tum,

boue

,~

paree

qu'u11

des

l:rtJ

le

plu~

commu–

nemcn¡ eu¡ployés

1

eft qn; li\me oq de la

t~rre

dérrempée.

On appelle

lut

rome matiere ténace

qu'on

applique

sux

vai!feaux chirpiques,

&

qu'oq

y fa

ir

fonem'enr

adhé-:

rer, tOit

ponr

les mllnir contrc' l"aétion

imrpédiate du

feu,

fo!t

pot.ir

fermer les jointures

dd

ditféreos vailfeaux

qu'or1 ad

apte l

es

Ut1s

~qx

·

autre~ daq~

leS

app~rehs

com:

pofés, folt entjn pQur boucher les femes des vaiífeaux

félés,

~o

affermir

&

retenir les parües dans leur

ancien–

ne union' pu meme )es

réonir

lorfqu'elles

font

entiere-:

P>ent Céparées .

·

·

Ce

dern1er ufage o'ell abfolu"lent

que

d'économie;

n¡a1s cette écqoomie el1 prefquc de

o~ceffiré

dans

les

labor;ltOÍrt!S de chimie;

car

s'il

falloir

mettre

en rebut

tous les yaiífeaui, Cor·rout de verre , félés

&

caífés, la

confammarion en déviendroit

rri:s-difpendi~u(e'

les deux

"'"res

1,1(~ge~ ~es /,.t~

font

prefqu~ a(>f~jumenr

indifpen–

fobles.

Premi~rement,

quaof

aux

lutr

dellinés

3.

prémunir les

·n ifCcaux conue l'aétioa immódi:ue du feu, ce

n'~ll

au:

LUT

tr~

ehofe

qu'on garni,

v~ytt.

GAR}'II,

on

enduit

de

~r­

re applíqué au

vaiffeau

dans

toute fa furf3ce

ext~r1eure

&

dom ,voíd les ayama¡;es :

Ce

ne foru

que

les

vaifleau~

fragilcs,

&

fragiles par

l'a~ion

du feo,

&

paf conféquent

,ceux

de

yerrc

&

de

tene ,

qu'on s'ayilC de

lta~r;

car

appli~u~r

un

lt¡t

~'e(l

lute,r.

f/oye:z.

Y

A

J

s

5 E A

u

x,

(

Ch,rmte.)

Les vallf<aux de verre

&

de rerre ne le rOil)–

pcnr

an feu que lorfqQ'il ell appliqué bn¡lquell)OOt on

j:négalcmcnt. Or un enduit d' une

certaine

épaiffeur, d.'u.

!JC

11J3.tiere

ÍOCOll~b~tCliblc

&

maffi

ve

de terre

1

ne

pouvanr

~rrc ~chau!fé

ou refroidi,

&

par canféquenr commun_iquer

la chaleur

&

Je

froi9

qu'ayea

une certaine

Jemeor;

i1

eft

clair

que

1~ pr~ll)ier ~vantage

que

procure

une

bonn~

~ouchj!

de

lnt,

c'ell

de

prémunir

les

''aiffeaux

contre un

coup de feu fot¡dain, ou l'abord brufquc d'un air froid,

4es io¡ern¡edes appellts

baim

(

voyez

BAt>l

&

biT¡;:~MED.E,

Chimie) ,

procurem

exaélement

Je

m~

me a

van~

tage;

~u(jj

ne

/uee·t-on

pas

les

vaiffcaux qu'on

expofe

au feu de ces bains, dont la fulceptibilité de chaleur

nle(} pos borntc, comme les

b~ins

de lable, de limaille

de .cendres,

&e.

M.ais

il~

onr daos les app31eils ordinaires

Finconvc!niel)t de ne

diriger

la ch:1leur vers

le v:ti(feau

qqe d"une maniere peu

avant~geufc::

·, de

n'en

c.hauffcr

que

1~

p2rrie infériet¡re, ce gui rellrainr confidérablemcnt l't–

tendue du

de~ré

de feu qu'oq peur cnmmodémenr ap–

pliquer par le tl)oyen de ces b•ins; au-Jieu que les vaif–

(eaux

lueh

Cont difpofés, par cette défenfc, le plus avan–

¡agenfemenf qu'il e!l poffible pour €rrc e•po(és atl feu de

reverQerc o u eoyironnaot, 4 en fouttrir le dcgré

extrCm~.

Quand j'ai di¡ que les painf pulyérulens étoicnt d'un

emploi moins commode

&

pi

u~

l:>orné que le

lut

1

j'ai

~joaré

dans

les

appáreil~

ordinaires; car ji

y •

moyetÍ

de difpolér cjan¡ un fourqeau de reycrbere

¡me

copfulc

¡:omenal)t une perite couche de Cable,

&

de pofer def–

fus une

cornue

ou une

cucurbire

Qon

lttté~

avec tqut

avanrage du

lret

donr oous avons

p~r)é

j4fqu'a pr.éfent.

'Voyez.

l'nrtirle

DrSTILLA

TtO'f.

J e dis

~e

premier, car

le

lut

en a Üo :JUC"re

P,lus

eífenric::l.

P.

lO$

particulier, dont

nous

fcrons menrio n d:tns un

inClam.

11

faut obfervcr

auparavant

qne

quoiqu'il foit

fi

fu.pchieu remenr

commo–

dt: de

travailler

daos Le feu tres-forr avec les

vaiífeaux

ge vcrre

&

de rerre

fretls

,"

&

m€ine dans le de

gré q

uci–

C!onque de

feu mis

CJ,vec

les vailfeaux

de=

vcrre

/Ur.lr,

ce–

pendon¡ les

l¡on~

artif!es n'onr pas ablol ument

bcloi

n de

ce fecours,

du~rnoins

pour

les

vaiffe:wx

de terre;

&

qu'il

p'efi poiur de bon Gqvrier qui ne fe

cbarge~r

d'exécuu:r

;lYCC

l~s

vaiffeaux de terre non

/y

th. le

,. opérntioqs

qui

fe font

ordfnairerqent

avet: aes

yai

!feal.JX

lutlr,

il n'au–

roir befoin pqur

cel~

que d'u n pe

u plus

d'affidui¡é all–

prés de i'<Jn

~ppar<il

1

~ "de

faire tooJOurs

t~u Jui- m~mc

¡

ílU:Iieu

que ca

m

munément

qn

fe!

contente

de

f:~ire en~

trerenir le

(<:u

par Jes 'appreorifs

&

les

!]10ilq!Q

vre~.

ll

faut favoir

encare

que

les

vaiíreaux de verrc rri:s-minces

te:ls

que

ceux qu'on

appelle

daos

les

boutiques

phioln

a

mt!áe.cin~,

peuyem

fans

erre

IHtls

fe pl3cer fans mén3-

gelT)eqt

3-travers un braiier ardent .

Cet

aurre

avanta~e

plus effemiel du

lut

dont o n en–

dnit

les

vaiffeau>; de verre

qU

de rcrre

d~llinés

ñ

ctTuyer

u

u

feu

tres·fort,

c'efi

de

les

renforcer , de le$ maimc–

nir,

de lcur · fervir pQur

3infj

dire

de fi.1pplémenr

ou d'en

tenir lieu, lorfqqe

les

ygiffeau x ·

fom

détruits en panic

par

la

violence du

feu.

Ceci

va

devenir plus

clair

pnr

le perit détail f11ivar¡>: les cornucs de yerrc ell)ployées ;\

des di!lillarions qui demanden< un feu

rrcs-violent

~elle

do nitr9 on du

fel

'Ql'lfiti

avec le bol, p:tr exem–

ple) , co4knt ou fe fondent fur

la

6n

de l'apéradon;

fi

done

elles n'ét0ient

foutcmues par

une enveloppe

tixe

indellruéti~le,

,par une efpeae de fecond V<lífcau

1

il elt

cla1r

qu'une

cQt'lllUe

qui fe

for:~d

laiJTeroit répandre

1

tom–

~er

dan

le (oyer <fu foorneau les m1tieres

qu'o11 y avoít

reofermées,

&

qu

1

ain(l l'opéradon n'iroit

pas jufqu'3

la

fio.

U

qc bonnc couche de

fue

bien

oppliqu~e,

exaéte–

ment moulée fur le vaitfeaq,

devic:m

daqs

ce~

cas le fc–

cood

VO\iífeau,

&

confiem

Jes

marieres, qui daos le tems

de l'upération, font toujo urs feches jttfqura ce qu'oR les

~ir

épuifées par le feu. On

luu

auffi quelqucfois les

caeu[ets dans

les

me!mes

vdes,

lorfqu

1

on veut fondrc

daos

ces

v~1lTeau,:

des marieres

trCs·fondantes, o u

dot1ée~

de la propriété

d~s

flux

1

(

voycz

FLUX

&

FoNDMir,

Chimi~,

M ita/,)

&

qui aHa<:)uent

entamem daos

la

tOn–

te le creuft:t

m~mC,

le péñcrrem', ' le críbJem, cqmme

Cela

::trrive

f~uvom

en procédaf1t

a

l'c:qtmeJI

dt!s pi,..rre:;

&

des rerres par

1•

fufion, fel on la méthode du célcorc

M .

!'ott.

Voy<z

L!THC!GEOG NqsiE , PrERRES,

I"EN,–

RES.

Le

lu.e

3

cuirafTer

les

vaiffesnx

(le

ter

me etl

techo~.

que, du-moins

en

larin ;

loricarc ,

lo

ter,

loricatio,

o-él i<m

d<¡ Juter) ell diverfement décrit dans prefqnc

wm

les

-....

auteun;