LUV
I
mpc!ri•ux
y
rcmparrer<tH fur ChriClbn l
V .
roí de Da–
n<mark, en
t6l6.
E)le eCl
a
2
licues
N.
O. de Gastar.
Lo".~
28. 8.
lat .
p
.
2.
LUTTERWORTH, (
Clog.)
bourg
a
marche!
d'Angleterre en Leicellershire,
a
72
milles
N.
O .
de
Londres.
Lo»¡r,,
I
j".
26.
latí
t.
S"2. 26.
Je n'ai pulé de ce bourg, qoe paree que c'ell le li<u
de
1~
naiifance, de la
mor~
&
de la fc!pulture de }e2n
Wiclef, dt!cc!dé eo
138i·
[1
s'étoit déclaré hauretnent
pendant
!a
vic contre les dogmes de
I'Eglife romaine.
Son partí dé¡a confid¿¡able dans le royaumc de la gr.ancje
Bretagne, érmt
e!
rayé de la proteé<ion du due de L an–
callre, dont l'au¡oritc! n'étoít pas moins grande que cdle
du
roj
fon frere. Wíclef cxpljquoít lo manducation du
corps de notre Seígneur, 3-peu-pres de la
m~me
ma–
niere que Berenger l'avoít e11pliquée avanr luí. Ses fe–
aar~urs,
qu'on nomma
L pl/¡¡rdi,
s'augmeuJoient tous
les jours; mais íls
fe multiplierenr bien davanragc par
les perftcmions qu'íls effuyerent fous Fienri
1
V.
&
fous
Heori
V.
LUTZELSTEIN,
(Ciog.)
pethe ville de labaffe
Al face ,
il
6
licues de Strasbourg, capitale de la princi–
pautt! de
me
me nom, appartenante
a
l'éleé<eur palatin,
QIIÍ
en fait
hnmma~e
au ro! de Prance.
LUTZEN, (
Clog.)
'petite •·ille d' Allem>gne dans
1:\ haute Saxc,
&
dans l'évl:ché de Merfebonrg, fa–
mcufc par la bMaillc de 1632, oü Gullave Adolphe,
roi de Suédc, périr malheureufement. Elle en fur
I'EI–
íler,
a
2
mil
les
o .
de
,Leipít~k
.
.I;.on~.
30·
q .
lat
j'l.
2.0.
(D.
_"f. )
L UV l\S
011.
J_.UBOS ,
(Hifl.
mod,)
c'e(}
le nom
qu'on donne aux chefs d'une nation i1Uerriere
&
barbare
appellée
CallAs,
qoi depui• tres-lpng·tcms font les Réaux
, des Ethiopiens
&
des Abyffins, fur qui ils fom des in–
cur lions tres-fro!quentcs . Ces
/:1bos
fom
des
fou verains
dont l'autorlré ne dure que pendanr huir ans. Auffi-tót
que l'u¡¡
¡l'eu~
a <!té él u, ir chcrche
a le
llgnaler par
les rava)les
&
les eruaotés qu'il exerce dans quelque pro–
vince d'Etl¡iopie. Son pouvoir ne s'étend que fur
les
atfaires m ili11ires; pour les affaires civil!'¡, elles
fe
re–
glent dans les
affembl~es
ou dictes de la natíon, que le
Jubo
a droit de convoquer, mais qui peut de fon cóté
annnl)er ce q u
1
il peut avoir fait de contrairc aux
lois
du pays.
11
y a, dit-on, enviran foiiante de ces fou–
verains tphémeres dans la nation des Gallas;
ils
fom
u ne rrcs-¡:auvre figure dans leur cour, donr le pere L obo
racon te un
urage
fingulier
&
peu propre
a
engagcr les
o!trangers
il
s'y rendre. Lorfque le
lubq
donne audience
a
quelque étranger, ¡es courtifans qui l'accompa¡¡;nent
tombcnt fur lui ,
&
lui donncm une ballonnadc tres-vive
qui l'obligc
3.
fuir; lorfqu'il rentrc, o n
le rec;oic avec
polite{Je . Le
P.
L obo cut le malhcur d'effuyer ccrte ct!–
rémonic; en ayant demandé le motif, on
lui dit que
c'étoit pour faire connoicre anx écrangers
la.
valeur
&
la (upérioriré des Gaitas fur toutes les autres narions.
L
U X
f\
T
1O
N,
f.
f.
t<rme d< Chirttrl(i<,
Mplace–
ment d'un on de plufieurs os de l'endroir oti ils [out na–
rurellement
~oims.
Les
luxatio»s
fonr en général de
dcux efpeces par rapport
a
leurs ca ufes;
l~s un~s
vien–
nent c;Je caures e xternes, comme ch'tlrtts, coups, fauts,
eAtenliüns ,
&c.
les
au~res
vien11enr de cauCes
internes,
comme
<l'nr¡
rellchement des ligamens, de la pardlyfie
des mufcles, du
~on flcment
des tétes
Je>
os, d'une flu–
x
ion d'l]umcurs qni s'efl faite tour·i-aoup dans l'articu–
lation ,
&
qui en a abreuvé les copfules ligamenteufes, ou
d'humeqrs qui s'y font accumulées peu-ii-peu: u:l cll l'é–
panch(:m~m
de la fynovie , qui chaffe la
ere de l'os de
fa
cavité.
·
La
lux atioH
n'arrh•e proprement qu'au:X os qui o nt un
m ouvemcnr n1anifefie 1 c o mme foot rous
ceux
dont la
joné<ion ell par diarthrofe:
ceu~
qui font articulés par
fy narthrofc n'avam qq'un mouvemem forr obfcur, font
pl us fu¡ets
a
i!tre caffés qu'a fe luxer: les os joiuts par
c harnie¡e ou gynglime fe luxent plus ditlicilemeor qoe
ceux dont la ¡onélion cll faite pao une feule téte
&
une
feule cavité;
&
ils fopt plus fujet;
a
la
I"N.v:ation ¡,.t:om–
pl<tt<
qu'it la
fOmpl,tu.
On entcnd par
lux~ttiO>J complt!~t< c~lle
oii la tete d'nn
os en récllemenr
hor<
de
l
a caviré de celui qui la re–
cevoit. On reco nnoit cetre
lrt.xn..Jion
par une tqmeur o u
éminence que forme la
t~te
de l'os déboité dans un en–
droit qui n'eil pas dell int!
a
1~
lager;
&
par
qn
enfon,–
cemenr que l'on fem daos l'endroit d'oii l'os e!l Corrí.
Ces lignes (ont quelquefois difficiles it appereevoir, fur–
tour
it
la cuiffe, lorfqu'il y
a
gon6emeur.
La
luxntion.
c omplette cll auffi
accompa~uée
d'une grande donleur,
d'uoe abolition du mouve01enr,
&
d'un raccourcHfement
du membre, li la
luxation
ell eu·haut; car le merobre
el1 plus long dans
!a
lttxatio"
qut fe fait en-bas.
LUX
6q
La
luxation ÍNcomp/<tt<
ou
partía!<,
appellée auffi
.f.ub/'.'xation_,
ea un dér>nJlement des os dnns lcur con–
ti~Uité,
m:ltS -9ui fe
couchent
encore par quelque furface.
D ans la
}N.xlftton
incomplett~
't outre la
doulcur
&
l'itn·
puit:fance du 11;1embre, qui font <les
lignl!s communs
&
éqo1 voqu~s
de
l11xation,
l'on
remarc.~ue
1°.
que
1~
lieu
¡le l'ar¡iculation ell plus émioent qu'il ne doir
~tre;
2°.
que le membre ne chauge prefque pas de figure, ni de
longueur;.
&
~o.
que la partie n'ell pas. plus difpofé
a
fe mouvo¡r d un cOté que de l'autre,
)1
.caufe que les
mufcle& rant prefque ég_:tlement teodus, paree que l'éioi–
gnement .de l'os n'eil pas a ffez grand pollr changer con–
lid.érablement la diflancc: de leurs attaches; ce qui n'ell
POlO! de m<!me
d~ns
la
lu~ntioJI
cOrnfllette . L'enrorfc en
une
eípece
de
luxation
incomplrtt~ .
Voyez.
ENTORSE.
Une
lr•x4<Ío1>
ell
limpie, lorfqu'elle n'eCl accompa–
gnée d'aueun accident;
&
compliquée, lorfqu' elle fe
trouve avec
plaie,
iofiarnmation,
fraa: ure ,
&r.
l,.e prognoll ic des
lllxali•ns
ell
relatif
a
leur efpeee,
a
leor
ca
uf~,
&
aux accidens qui les .:ompliquenr.
l.,.a
111xaeion
exige la rédué<ion le plutOt qu'il ell pof–
lible.
Il
y a ¡les complicatioos qui s'y oppofent. Une
fraéfur~,
une grande ten liar¡, une contorúon profonde
nc
permetcenr qut:lquefois pas
dt;
réduire
une
/J~,xation.
Si l'os du bras, par cxemple, éroir fraéturé daos fa par–
tic rnoyenne fupéri<ure,
&
luxé dans l'o!paule, les exten–
Gon
conveoables pour nSduire
la
/Kxat-ion
ne
feroicnt
pas fans inconvénient,
&
il
faudroit ab[olumem ai>an–
donnt:r
}a
/uxation,
3.
ITIOins que!
la
ttre de
l'os
ne
pref–
fh fortemem les gros vaiffe.aux; ce qui meuroit le ma–
lade en
d~nger,
&
détermjr¡eroit
ji
tout temer plutót que
de différer la rédué<ion .
Lorfqu'elle
éll
poffible, il faut faire les extenfioos
&
les contre-extenfions conveoables, qui s'exécutent
par
le
fecours des mains feulement, ou avec des
lacs
&
des
machí11es .
Vqy<:t.
ExTj! NSION, L¡;cs,
M
ACHI NE pour
les
luxatif)n.r.
Quand les extenfions foot fnffifanres, il faur condui–
re la tete de l'os dans fa cavilé
naturcll~,
en faifan t li–
ther doucement ceux qul tirenr, afin que l'os fe repta–
ce. 11 n'ell pas toujours néceifaire de pouffer l'os: les
mufcles
6;
les ligamens qui n'ont pas été trap fo rcés,
le
re~irent
avec aélion; il ell méme qqelquefois dange–
r(lux d'al>andqnner
l'os a
toute la force des mufcles:
on
~ourr
rifquc
1°.
s'til
y
a un rebord cartilagineux, de
le
renverfc:r
en
13chanr
tout-~-coup,
ce
quj pourroit
cau–
fer une ankylofe, du-moins le mot¡vement du mcmbre
dcv iendroit-il fort d iffioile.
2 9'
Quand
me
m~
la viteffe
da retour de
l'o~
ne ro rnproit pas
le rebord cartilagi–
neux, la tete de l'qs
f~roit
une cop¡qtion plus ou moins
forte aux cartilages qu i encrouteni la ti!¡e
&
la cavire .
11 en done nc!ceTraire de co nduire )'os doucement dnns
fa cavité, au moins jufqu'ii
ce qu'on foit aflOré qu'il
en prend bien la route.
11
fam obferver que cette route n'en pas toujours le plus
couu
chemin
que
puiffe
prendrc::
l'qo:
pour rentrer,
n1ais
celui par lequel il en indtqué qu'il ell forti de ra cavtté.
On eíl obligé de fuivre ce chem in , qu¡md méme il ne
feroit pas
1~
plus court; tant paree qu'il ell dé¡a frayé
par la tete de !los luxé, que paree qu'il conduit
a
l'ou–
vertme qui a éré
fstre
a
la poehe ligamenteufe par la
fortle de l'os .
ll
n'cíl pqs bien
¡:¡rouvé que ce dogme
foit auffi importallt dans ,., pra¡ique qu'il en [¡>écieu<X dans
la théoric :
011
dit fort bien que li l'on nc fuir pas le che–
m in
frayé ·,
on en
fair
un atare avec
peine p(!)u r l'opé–
rareur,
&
do11leur pour !e
rnal~de;
que
1~
téte de l'os
arrivant
a
fa cavhé, nc
trouv~
point d'ouverture
a
la
capfule ligamentctJfe; qu'elle la renverfe avec elle dans
la cavité, ce qut empéchc l'e<aé<e rédué<ion,
&
caufc
des douleurs,
de~
gon6e111ens, inflamm:!,tions , dépOts
&
autres accidens funelles. ]'ai vu tous ces accidens daos
¡a
pratique,
&
ils ne yenoien¡ pas de c<;tte caufe; j'ai
q!doit
t>eaucoup de
luxAtionJ;
je n 'ai
jamai< apperyu
qu'on pOt dirlinguer cette ro ute précífe de !'os; on le
réduit tou¡oms, ou piOtOt il fe réduit par la fé:ule route
qui peu¡ lui permettre de reotrer, lorfc.¡ue,
p~r
des mou–
vemens ou méthodiques, ou empyriques, ou a levé les
obllacles qui s'oppofoient au
remp
lac~ment ,
N
ous par–
lerons de ces ca!¡
~~ore
mot machine
pQ.urla réd11flion dcr
luxations .
On connoir que
1~
réduélion oíl faite lorfque daos
l'opéradoo on eutend un certain bruit qut
annoncc
le:
rerou r qe la tete dans fa cavite, 6; que
1~
bonne co n–
formatiotl, l'ufaKe
&
le mouvement ele l'arriculatiou font
rt!tablis.
On applique enfuite l'nppareil contentif de l'os moins
que des topiques néceffaires pour remc!dier
a
la tenfion
des partie•,
&
les conililer de l'effou qu'elles onr fouf–
fert.