LUX
fert . Les bandages font fur-tout néceff.•ires dans les
1'1·
XoJtÍons
de
C3uf
e inrernc, principalerncnt
J
UIJes
qui fon!
produitcs par Ja
relax:J.tiondes ligamens ou la pafalytje
des mufcles' da
ns ces casle feul poids du membre met
la
t~te
de l'os hors de f., cavité.
Apres l'application de 1apporeil, on met le membre
en fitu3tion convenable . Le mahde doit ttre couché
daos les
luxtrtions
du tronc
&
Ces cxtrémités inférieu–
res;
il
n'en pas nécclf'lirc qu'il
le fo i[
q~ns
les
luxa·
1ion1
de la mi.choire inférieure, on des eurémités fupé–
rit!urcs
o
11
f:tut enfuite que le
chirur~·ien
s
1
:tpplique
a
cor–
riger les accidens, fuivont les diverfes indícations qulils
prefcrivenr .
La nature dif.férente des
l11xatiott1,
par rapport B 1a
noture des porties ,
il
la
fa~on
dom elles om été léfées,
2ux cauCes du défordre , iux fympton¡es
&
accidens qu'il
produit, exige des anentions divedifiées & des procédés
particuliers qu'il faut voir Oans l es livres de l'art. Am–
broif< Poré parmi les anciens ,
&
M.
Petit parmi les mo–
dernes, d:1ns fon
trnité
dn
mnladin
á
u
os,
font
1e·s
plus grand; mattres qu!on pui!Ie confulter fur cene ma–
ticre.
(Y)
Machín(
pout;
la
rl union
du
'(ndons ext(n[ntrJ
du
do;gu
&
du
po;.~nct.
(:h;rurg;c , PI. XX. fig. 6.
Cette
machine cll compofée de deux parties , une fi xe,
&
l'au–
tre mobilc, uniCs enfemble par une ch1rniere.
La partie fi xe ell une gouttiere de cjix pans de long,
de
cinq
pouce~
·de hrge,
&
de
d~ux
pouces d9· profon-
d~ur.
'
A
l'eué.rieure
on
voit rrois pieces foudées;
au
milieu
&
a
l'ex.trémité an,t.érieur.e font des efpeces d'anfq quar–
rées , par ou palfent des liens qui affujettiffent cettc gou·t·
tierc
:l
Vavant-bras. Entre ces deui
anneanx
il
y a
une
crémaillcre
a
qua
tre crans, dont l'uf:ige efl de lo•er le
bec d'un croC!het
attac.hé3 la piecc mobile.
0
·
C ctte Ceconde
partie d.e la machine cfl une-efpcce de
femelle, cave
intérieureme
nt,convcxe
a
l'cxt~rieur,
hau'–
te
d
1
en \'irim Cepl pouces,
fi.trquatré pouces
&
demi de
diametre.
IWe a
Cur
les cCltés deux petites feotes , qui fer\'Ctlt
a
pa(fer une bande qui tient la moin appliquée fur la pa–
letee;
&
il
!<:s parties latdrales
&
inférieu res , oti voit Vat·
tache des crochets.
·
·
'
·
'
P.our fe fervir Oe cette machine, on I:t ga rnit
dfun
pe–
tit
lit
de
paille d!avoine, couverr
de
quelqucs compref–
Ces,
&
d'uq bandage
a
dix-huit chefs; on met 113\·ant–
bras fu r ces
pr~paradfs,
la
mrain étenduc; on p:mfc
ia
plaic,
&
on
tOutic:nr
la m:tin
·:lU
Oc~rd
d'c:xtenfion
con~
-vcnoble, par la piece mobile qulon fix e au degré d1élá-
V:ttion
qu~on
jnge 3 propos.
.
.
.
JV[a,hiHt pour la réunio»
du ttndon
d·'athi/1, ,
inven~
tée par
M .
Petit.
V uyn Rl. XXXII.
&
XXXIII.
Une
eípecc de
genolJillere
Oe
cuir fon,
&
couverte
(U
un
cuir
plus pliJm'
fert
de point d':tppui
a
la force inouvaqrc.
L a p mbe
"éto"nt pliée , on place dans le pli du jarret ,
le miheu de cette efpecc de gcnouillcre. D e deux bran'
ches qui la comporent, la plus large gornie en dedans de
~hamois,
comme d'un couffin, entoure le bas de l:t cuif
...
fe, •u·deffus du genou. Elle
-y
ell oflil jcttie por deux ap·
pcndices
d~un
cbir pliam, qui
1
comme deux courroies,
achevent le tour de la cuiffe ,
&
' vont pa!fer
p>r
deux
boucles , a
u
m oyen defquelles on [erre outarit qu "il fout,
&
l'on affujeriit cet¡e portie. du bandage . L !3utre bran:
¡:he qu1 efl un pep plus étroue, cntoure la•¡ombe au def–
fus du mollet; elle eO matelaffée
a
la partie qtll porte
fnr les muCeles gé meou x. Deux courroies
&
deu< bnu–
¡:les la ferrent
&
J?affqjen{ffent comme la premiere . Har
cene difpQiition le$ boucles
&
les courroies ne peuvent
blcffer lo peau,
&
les gros voilfeaux font
i
l'abri de la
compreffion .
A
u milieu de
13
brsnche qui entoure la
cui fle , efl pou r "'"" dire ench30ee
&
coufue une pla–
q ue de cuiv re , Cur le plan de laquelle s'<!levcot perpen–
Giculairement deux montans,
:l~cravers
lefquels paffe un
treuil qui fe meut fur fon axe, au moyen d'ube
ele
ou
chcville quorrée qui Cert de
manivell~.
Sur le treuil en
attac~ée
&
s'emploic une courrpie,
laq~elle
cll .coufue·
par ton autre bout au talan
d'une
pantouHe, qUJ rcc;oit
le pié du bleffé . La direélion de cctte courroie depuis
le talon jufqu'au jarrct, ell donnée
&
co nfervée por un
palfont de cuir ' couru fur le milicu de la petite bronche
de la genollillerc,
vis~3-vis
du trcuil iur 'lequel elle
elt
cmployée .
P./.
XXX II.
fig.
1.
genouillere;
jig.
l.
la
p~ntou rle
&
Ca courroie;
Ji.~·
3·
le treuil ;
fig.
4·
la "ma–
mvcllc. La
PI. XXXL II. fig.
1.
montee· la machine en
~imadon.
A
mefure que por la chevillc quarrée qui pa!fe dans
l':1:tc du trenil._ on le tournc dlns le fcns
qu'il
conviene,
ou
obli¡¡e le
pi~
de
s'~tendre,
&
l!ou
~pprQche le~
deux
LUX
botH6
du <ondon Mais lorfqu'ils Ceront au po"ot d'at–
wuche~cnt.
nécelfairc-
~
le rrc:oil,
&
par conféqucnt la
conrrmc d01vcm Ctre retenus
Ot
f)xés
Cl)
ce ltc:u. Cef:l
fe fait par une
roue
3.
Crochet
&
un
mem~mnet
3.
r~l:.
fort, qni
engrcne
dans
le deots de cc:tte rouc ; par ce:
t:noyen.
c;:m
pem
~tendre
ou relicher pl os ou
moin~
la
courro1e ,
&
fi~er
le pié au dégré d'extcnfion
convcm:t~
blc . U n,e boucle
aLl
lie1._1 du treUll, 1impHfic:roit bc:tucoup
la conO rnél:ion de cette machinC· ma;s elle en fcroit moins
pnrfaite dnns f'ufage .
Ccue invemion ell des plus \triles & des plus ingé–
nic:ufcs. Ge
banda~e
nc fait ª-o.cune compreffion tür'lt:s
partics qui en
re~oivont
l'urilité ; le degré d'ex¡enfion ell
immnable ' non-fculcment le pié
en
~tendu ,
mais
l!t i:tm._
be ell contcnnc en mt!me tems d;ms le degr.é de Hexion,
qui
rel~chc
les n¡ufclcs gén¡eaux ,
&
facilite le rappro–
chement du bout fupérieur du tcndot¡ :
ce~
mufclcs Cont
·~omprimé•
&
g~nés
au point qu'on n'o rien
il
craindre
des trelfnil lctnens involontaires: durant
le fommeil '
ea–
fin ce bandogc lai!Ie la jombe
&
le
talon
3
découvert ,
de maniere qu'on peut "obfer:ver ce qui fe paOC: , auffi
Couvem qu'on le
''""',
&
oppliquer les médicamens né·
cefraires ' fans
ene
obligé de
toucher
3 ce bandagc, av3it–
ta~e
dont on fent tout le prix dans le éas de plaics.
R ten nlétt>it
.li
dong~rcu;x
q!Je les plaies du tendon
d'~chillo, &
e
les rentrent dans
la claffe des plus limpies
&
des plus faciles
il
guérir , dcpuis l'heureufe
d~couver
te de éettc machine, fruit du génic d'un des plus grands
chirurAiens
q\IC
la France
ait
eu .
'
Jl'lafbine pour rláujre
lu
luxntiqns ,
Íll\'entéc P,:tr
M.
Pelir
,'
&
décritc d:ms fon
tr,,itl
des
maladiu
des os .
Elle
cf!"
compo[ée dc .det¡x pªrties
( v•y<.t la
ji~.
2.
PI.
X XXIV . );
l'nne f:tit le corps, & l'autre les branchd .
Le corps ell cotppofé de deu x jum.elles de bois de
ch~ne ,
droires
&
par>lleles <ntre elles , de
deu~
piés on–
'z.e poticc. ifeTc'ingueur
1
&
de deux pouces de largeur,
Cur dix·huit
li~ries
dlépai(feur.
·
Ces jumellcs Com élo!gntes l'unc de l'autr.e de Ceite
Jigncs;
il
y
a
dcux
tr~verfes
qui
les: emreuenuent,
&
y
foni
jóinrcs Par rennhs, mortai(cs
&
·chcvillcs .
A
chaquc jumelle, du cOté qu'ellcs fe regordent, on
a
pratiqué
un~ rain~re
qu
coulilfe dans
le
mllieu de lcur
~paiffeur ,
pour loger de part
&
d'autre les languettcs
diune mou ftc de bois.
.
11 y a deux mou ft es , Jlune en dormante,
&
a un te–
non'
qlli
entre daOs u·ne mortaifc
pr:wqu~c
dans PépaiHCur
de
la
traVerfe
infdrienrc, oU
elle
dl
retenu~
fix cmem
pnr
une chcvillc de fer, 'qtii paffant dans la travcrlc , en pé·
nctrc
la mortai re ,
&
1e
tenou de la mouOt:. L'aurre
mouAe efl mobilc ,
&
!L
deux languettt:s qui entrcnt dans
les couliffes des dcux jtHnelles,
&
qui lui donqent la
li–
b'erté d'aller
&
de venir .
A
Ca
t~te e~
trouve un troú ,
par leque l pnffe une corde en •nfe, qui le rt
a
ottac~er
par le milicn· un laC!s de foic.::, d'une aune de
long•Jcur ,
&
d'une trcffc ou d'u n tiffu
~ripie .
Les boms de
pe l:ics
fom 'noués
d~un
me
me nreud d'efpace en cfpace
l
de r3.–
c;on que les noouds Iom
if
la diOancc de deut pouccs
tes uns des autrcs . Celui qui
ell
:l
l'ex trémité lht de
bouton,
&
k s cfpaces qu'il ' laiffent entre eux foAt des
bouwnniercs, dans lefquelle on cngngci le premier nooud.
On
forme
rainli avec ce lacs une :mlt: plus ou muins
grande , dans laque!le on arr
~ce
cellc: d'un l:1cs qui , com–
mC on
le dira,
sfattache' au
membre
que
Jlon vout.
re-
men
re.
·
Lo chape des
del\~
mouftes ell de bois
quarr~,
&
cha–
CllnC d'el lcs a fix P.Dulics eu deux rangécs . Les trois de
la premiere rangéc 'ont un pouce
de
diamt"tre; ccllcs
d~
la
feconde
ont C:Hx
l i~nes ,
&
touu:s om trois
li~nc::s
d'é–
poilfcur.
Un e
rdon de Cn!e ou de lin d'unc lignc
&
dc–
mie de
diamern:,
&
de
2
7
llU
28
pi~s
de
lor1
m~ur,
c!t
3rreté
d!un bout
a
la chape de la moufie dorrnante ' au;
de'rJo us de la
ran~éc
des petites poulies, paffc enCuite
avcc nrdre par toutes
les pelires poulies rant de !'une
que de l'autre
moufle ~
&
cntin efl arrCté par fon aurre
bout l l'anneau d'un pitan qui traverfe le rreuil.
Vaya ;.
la méthode d'arranger les cordes
au mo•
MQ UFLE.
·
Le treuil e(l de
b
is tourné en bobine, porté pJr deux
moutons de bois joints
aux
jwnelles par deux tc:nons .
Ce treuil a une rotie dcntelte en rochet, qui mefure le¡
degrés d'extenlion.
Les branches de ;:eue machine Com auffi compofées
de: deux jumellcs ;/mais elles ne foqt ni droircs , ni pa–
ralleles entre elles .
P.:u~devant
elles font
cciotr~es
en
are .
Lcur longucur
dl
de dcux piés uois pouccs,
y
e mpris
les tenOns
quarr~s
de quatrc poucc:s neuf lignes de lnn–
gueur , fur huit lignes de diamctre . Ces tcuons
fort·~nt
de chaquc cllté du bout de la partie lo plus
forte ;· ce
qui lert de bafe aux branches . C hoque
t~non
<lltr< d• ns
le