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it-
b9o~t fup~r~r
ck e qae J1Unell
du co
liS
e
1:t
m>–
ch ne, lequel
boo
ell ¡:arni ¡nr un cnllc<
de
f« qui le
rcc:on"'"
m eoliu,
c:rc:ep~
le c:6té ¡nr
oo
les
JOm~lles
e
rcgardent .
L es
eur~mil~
e:!«
JOntéll"' d., branche< font mouf–
f«
&.
arrondics
pont
re loger úcilemcnt d:tcu deos
pl–
nu
qui fom
&Ot
Ulr~mités
d'une eípcce de lli.C< nommt!"
nu·b-ta"t. lb. PI. XXXI!!.
fig.
3·
!1
cll
compofé d'on morcoo de eoucil, de
lt
longoeor
d' un
pít,
d
troi• pooces de lorgcur , fcndu
en
boucon ·
u i«e ¡nr le mílieo fuivanl fa
lon~ucur,
Ccuc
feote ou
uiODilÍerc
:l
ncof
poocct;
&
le focpi•JS d
coutil .¡Bi
,,..,11
poiot fcndu, borne
~~slemen1
1«
dcux
errn!mít~s,
;au-dcOous de ch1cune defqoellcs ell pratiquée uoe poche
ou
~a1nc,
q
i fcrr
:l
loger let extrémité< de< br:tocbes
.de
12
machme. Toure ceue piecc de coutíl ea revérue
de chamoís, pour ne poim blelfer le corps, ni le mem–
brc qai doit ¡n(fer por la fen¡e ou boutOnniere.
lA
píece ou le loe• qui doic ferYir
:i
tircr le membre
losé (
fiJ{ .
4·),
e/1 compofé d'un moreno de c:hamois
doubl{
&
coufu, ayan1 qao1orze pouccs de long,
&
dcur
&
demí de large. Sur le milieu, dons fa
longu~or,
cfl on cordon de
íaie
:1
double treOc, de
la lougueur
de troi quarcs d'aune, Jorge de dix ligncs, palfé dons
le< dcux anfcs d'un lacs d
tire-bouc ,
rcv~ru
de chamois.
Le cordoo de foie en couíu
~
la p•cce de chamois , íur
le millcu
&
prcs des ex1rt!mi1és , de maniere
que
certe
couturc n'empl!cl¡e poinr qu'on éloigne ou qu'on rap–
prochc l'one
efe
l'amre, le• anfcs du lacs de
1ire·bou~
rcv~lU
de phomoi1, afin qu'il puilfe convenir aux ditll!–
renles ¡¡rorfcu rs des membres aurquels on l'auuche. Ce
)ac quo
a
di -huit pouces de lon¡:ueur
&
un de large ,
fait une
on(c
de
Ot'Uf
pouces; la poccc de chamois fni1 le
rour
d
tnt'mbre,
&
forme une compreifc circulaire,
aón que les lacs ne puilfcm bleOer . Le cordoo de íoie
fai1 deux 1oors fur le chomois ,
&
on le líe d'un limpie
na:ud ou d'unc role.
Pour fe fcrv ir de ceuc machine, on la place tome
mourée nn-dcrrous du membrc. Quand on • poíé l'arc–
l:>oulant
&
k
In«, o n engage les bouts des branches
dons
les dcux pochcs ou ,¡>'loes de
l'nrc·boo~:~nr.
On
parrc le lncs de 1> moufte mobilc dons l'aofe du lacs qui
cfi :ltlaché QU membre,
&
00
arr~te
Ce
Jaas en palf>nl
le na:od de Ion
ex<rémil~
dans
!'une de fes boulonnie–
rcs :
on mer olor 3 l'e(lieu do <reuil la manivelle,
&
1)11
tOUrlle Olll>lll qu
'iJ
en nécelfaire pour allonger
,3c
réduire
le mcmbre démis.
Cene machine pcu1
~1re
¿tppliquée poor fairc les ex–
ren!ions dans cert:tincs
fraéture~,
en prelfoo1 dilll!rcm–
ment les lacs.
Pour fe fcrvir de oettc
m3chine:
aux
lr~xa!ÍD1U
de ht
cuilfc,
l.
Petir a OJOUté dcux eípcccs de croi(]"nus oux
!>ranchos
(1l•)'<:t
fig.
¡. ),
do nr l'un appuie fu¡ l'os des
tles,
&
l'nu<re fur In portie moyenne de la cuilfe . On
prend
u~e
fcrvicuc dom on noue enfcmble deux
nn~les ,
pour en formcr une anfe dans loquclle on
pn(lo
la cuif–
fc ¡ufque dan
lln!nc, on en nuochc l'nnfe nu cordon de
In moufle mobile,
&
on 1ounw lo mnnivclle: par-Ji on
f•ir trois efforts diffúrens. Le croilfan<
íupt!rieur arc–
bourc cantre l'os de In honche; l'inféricur pou(Je le bas
de lo cuitfc cn-dcd:1ns, In fervieue
tire le hour du
fé–
tnur en·dchors.
&
p:u le
concours
de ces
trois mou–
vcmens, In réduélion fe fait prcfque tOujours fans pei–
ne,
&
fans qu'il foit néce03irc de faire d'aurrcs eMcn–
fions: on oc por le i¡:i que de 1:1
111~atiou
de
la coilfe co–
bas
&
en·dednns.
11
faur voir rous les dé1oils dans l'auleur pour fe met–
tre ao f.1i1 des pankulnri1és dnns leíqucllcs nous ne pou–
vons eqrrcr . On trouvc une mnchine dcllinée aux mé–
mes ufllg<>s daos 1• chiru rgie de Platner, mais
(j
l'on
fait bien nuemion aur regle
pofées par les meillcurs
nutcurs ,
&
fondt!cs
en r:1ifan
&
en cxpérience,
pour
la
rdduétion
d
lttxtlli•n.s ,
on
fentir:a
cambien peu
l'on doit
nuendrc
de
fecours de ro ures ces machines. L a rédu–
étion des
!~Jxnti•m
dépcnd rlc pluficurs mouvemens com–
biné> . Choque efpccc de déplaceme•H exige que le menl–
bre foir tirn.! diftéremment, pour que fes muleles qui
fonr
acddemcllcmcnt
dnns une tcnfion contre naturc, nc
folenr ps• cxpute
l de nouvelles violcnccs pttr l'effcr
de$ exrenlions
n~cdfaires;
o n riíqud de déchir.r
l<s
muleles ,
&
de l<s arrod¡er d>us une opér>lion mol di–
rigéc. ll fuur filremenr plus de lamieres
&
d'adrdfe que
dC
forces,
poor fuirc
-3
propos tout ce qu'il
con' ienr,
luiv~nr
In
(iru~tion
de In 1cre de l'os qui peor
~<re
por–
t6c
en tlant, en·bns, cn·devant , en-a.rrirrc, en-dcdans,
cn-deho"
¡
ce qui f.1it que k'S membres íouo mOl plus
)ong · , t8nt0t p\us courts
1
fuiv~mc
l't-ti>rce de
ht.:ration.
"onunem done pourroit·on réoffic
2V(C
un
iofirumcnt
Tom
fX.
.
LUX
6r
qoi n•-:og;r.
c!ir
oc
pcut
·~ir
q
fuh 101 une f""le
&
un!–
qoe direél;on?
de•
qu'íl eJI cuo03Dt q
•,¡
f~ot
comb1ner
les moovemeos poar rcl!cber
á
propos ccrnins
mofcles
en ltc.odrc d•aocccs
:tYe=
d« effi rts v.uil;. en di tren¡
fcns,
i
mñure c¡oe lo
rlrc
de l'os fe rapprocbe d
ti
c:aYitt!,
ar y tue r<placée. C'ell
ce
qoi
ell
e:r:pofé
dons un plus gran
d<!tail , duH le difcoors
pr~li
minaire
de la dern[erc 6diúnn do
tr11itl
Jn "'"l.u/iu Ju
oJ
d
feu
M. Peú, en
r
r11.
V.,_·a ..
A
M
lit .
¡}.f•chiMn
po11r
arriltr
Ü.J
hlm•rrh•Jial
oyn To
Jl –
NlQ ET.
Macbine powr reáreffir
In
••f-s 1>•./TMs,
PI. V
l.
fi.
.
;o.
VIIJ<Z-
R.-.cnrn .
M,uJneu
pour
1~.1 h~r•iu á~
romllilic,
PI.
J.
fiz.
3·
&
PI. XXIX .
voyez
ExOMPRA LE •
Ma,hi~te
po11r
lu
fra8ur~s
c•mplu¡•ln
ti~
1.
j4tn
"'"Y."'·
Bo'lTE. (
T)
L .
XE ,
c'-eO
l'uf~ge
qo'on
fi
't
de<
ricbclfes
&
de l'in–
duUne pour fe procurer une c-.illence agréable .
Le
l11xe
2 pour c3ufc premiere ce
m~conu:nremem
de
notre
éw;
ce dclir d'o!tre mieuJt' qoi en
&
doil
~lre
d•ns 1ons les hommes.
11
en
eo eur
1•
caufc de leurs ¡nf–
lions.,
de leun
\'Crtus
& de
leor'
vices .
Ce:
ddir
dof[
néce(fairernent
leur fnirc aimr-r &
rechercher
IC's richef–
fes; le detir de s'cnrichir entre done
&
doit eotre:r d:1ns
le n
mbre des reffons de tour gouverncment qui
n'efl
p~s
fondé fur l'é¡¡olité
&
la commuoauré des biens; or
l'ob¡ct principal de ce
d~Ílr
doit
~rre
le
luxe;
il
y
~
done
du
luxe
dans
tous
les
ét:tt~,
dnns
tOO!
les
focié–
rés: le faovage
~
foo )1amac qn'il nchete pour des peaux
de
b~1cs;
l'eoropécn
n
Con
c~napé,
fon Ht; nos
fe1nmc~
mouenr do rouge
&
des
diam•ns , le · femmes de la Flori–
de metrent du blcu
&
d<s boules de verre .
L e
luxe
~
éré
.:fe
tom rems le íu¡<r des
déclam~tions
des Mor>liOes' qui l'ont cenruré 3Vec plos de morotirt!"
que de lamiere,
&
11
cll depuir quelqoe rems t'ob¡er de
élog<s de quelques politiqoe qoo en ont
parlé plus en
morchonds ou en commis qo'ep philofophes
&
en hom-
mcs d'érar ,
·
lis onr dir que le
luxe
contribnoir
~
la popula1ion.
L 'ltalie , felon T itc- Live, dans
le
rcm• du plus haur
degré de la grandeur
&
do
luxe
de la république romoine,
~toit
de plus de moi1ié moins peopl<!e que loríqu'ellc
éroit diviféc en pctites républiqnes preíque fans
lttxe
&
fans induOrie.
Jls onr dit qne le
l11xe
enrichilfoir les é1ars.
JI y a peu d'ét-alS ou il y sir un plus grat1d
l~txe
qn'<n
flo nugal;
&
le Portugal, avec los relfources de fon
Col ,
de fa fitoarion'
&
de fes colonics' en moins richc que
lo H ollande qui n'a pas les rnémcs ovamagcs,
&
dans
les mcenrs de laque
JI"
rcgnem .encore la frugalilé
&
la
(lmplicité.
l is ont dir que
le
l11xe
faciliroir
la circulation des
monooics .
Lo France en aujoucd'hui une das na1ions ou
regnc
le plus grand
l11xe ,
&
on s'y plaint avec: raiJon du dé–
faut de eircuhuion dnns
les n1onnoie¡ qui paCfeot drs
pro vincos daos la capirale, fans
rcftuer égolernonr de la
capilale
dan~
les
provinces.
l is ont dir que le
lttxe
adouéilfair les ma:urs ,
&
qu'il
répnndoit les venus privées.
11
y
a bcaucoup de
lt~x<
au }opon,
&
le> m<rurs
y
íonr roujoors atroces, 11
y
avoir plus de venus privée<
dans Romc
&
dons Álhenes, plus de bienfaiíance
&
d'humanité daos le rems de Icor pao,vrdé que dnns le
tems de lcur
luxe .
lis onr dit que le
lttx<
<!roir fa vorable oox
prcgri.<
des connoi(fances
&
des beaox arrs.
Quels pro11rcs les beoux ons
&
les connoi!faoces om–
ils i'oit chcz les Sihari1cs, chtt les L ydiens,
&
chez les
Tonquino>s?
·
lis om dit que le
luxe
augmemolr égalemenr la poif–
íance des nations
&
le bonheur des ciroycns .
L es Perfes fous Cyros avoienr peu de
lux-.
&
ils
íub¡ogucrenr les riches
&
induOrieux A nyrieos. Devenu<
riches,
&
celui des peuplos ad le
luxe
rcgnoir le plus,
les Perfes íurenr (bb¡ug'léS par
le< Mac<!doniens ' reu–
ple pouvre. Ce fom efes íau,·ages qui onr renveríc oo
uíurpé les cmpires des Rom ·ns , des califcs de l'lnde
&
de la Chine. Qoonr au bonheur du citoyen, li le
luxe
donne on plus grand nombre de commodirés
&
de pl3i!irs
vous V4!rre'l.,
en
p3rcourant l'Eoropc
c5c
l'Atie, que ce
n'en pas do-moios au plus grand nombre des citoycns.
Les ccnfeurs du
luxe
fonr égalemenr comrcdits por les
fai1s.
11s difeot qo'il n'y
3
jatn:lis
de
lux~
Caos unt:
eurCmc
inég>lité daos les richelfes, c'en-i-dire, fans que
le
pcn–
ple foir dans lo miferc ,
&
un petir nombre d'homme
l iii
dao s