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LUN

U2C!

de c:ercle

A F B,

.4

E B

FA

fera )a

fttwu/e

d'Hip–

pocrare .

ür puifque le

qoarr~

de

Be

en do uble de c:eloi de

e

B

(

'floye.:;

HYPOTHENU

E)

le quan de cercle

A FB

e

íera égaf au demireercl

A E B;

tHant done de pan

&

d'autre le fcgmeqt common

(1

FB G A,

13

t,nule

A

e

B FA

Ce ¡rouvera t!gale

~u

rnangle reéliligne

A

e

B,

ou

20

qu>rrt!

dJ::

G B.

Chamberr .

Voy

a.

fur la

lrmHie

d' H ippocrate

&

Cur H ippocn1e

méme, les

m~moires

de

l'ac:ad~mie

des fclences de

Prur~

fr,

4nnle

17-} •

Voyn

auffi

l'arúrh

GfoMÉTRIE.

D iftérens

g~ometres

o nt

proov~

que non-[eulemcnt 1•

/;mu

le

d'Hippqcrarc troit quarrable, n¡ais encare que

l'on pouyoit

uarrer différentes parties de cette

lttnu/,

·

ce

_dét3il.

nous mco.c;rC?il:"" trap loin. On peut confuhcr

u~

pcut écnt de M . CJatraur le cader, qui

3

p~"'~nr

tirrc,

Ji..

'lJerf~s

'flladrature!

&irculair~s,

¡llip1iquer

&

byper6o/i–

'JU<I.

(0)

.

L UNUL~,

lunu/4,

(

Líttlr: )

ornement que les patri–

ctcns portoJent fur lcurs fouhers, commc une marque

de Icor qualicé

&

de

l'ancieonw~

de Icor r:ace Martial

no..Js le prouve lorfqne pour caraaérifer une viei11e no–

blea:e

il

dit, liv.

1

l.

épig. 2.9,

won hefterwa foáe< lin.a–

:a

ft~tgllla

piAMtlll.

. Cet orncmtnt, in ver¡

par N

urna~ ~toit,

felon l'opi–

nrnn

la plus

~~ncralel)lent

recrue, une e[pece d'anncau de

l>ouclc d'ivorre qu'on atrachoit fur la cheville du pié.

Ptararque,

d:tn5

fes quefiions romaines, regardoit cerre

boucle lun;tirc comme un fymbolc qoi !ignifioir Jlincon–

flaoce de la forrune, ou que ceut qui

portqient

de ces

IHmda

teroient apres leur morr

c!lev~s

au-delfus de l'anre

pon<

!'ll~s

étoient l'imag\!; mais lfidore,

Orig.liv. XIX.

ch. xxx;v .

pr~1cnd

plus

iimplement que cet orne1nent

rcprt!fcnroit la lettre

~ ,

pnur conferver le Con veqir de

cem fénntct¡rs

t!to~lis

p>r Ro mulus.

(D. ].

)

LUNUS_,_ (Ar< nmncr)

L e dieu

Lunru ,

appell6

M" pa r jes LJrecs, paro!t !ur plulieurs

m~dnilles

de Sar–

des ; il efi repréfeoté

a

vec un bonncr phrygien fur fa

téte

&

une

pqmrn~

de pin

a

la main: il porte quelque–

fois un croi(fnnt fur les c!paules, cotnme fur deu · mé–

daillcs

d~crires

par Haym. On voir d'un

cOt~

h

téte

du q.icu

Lunu1,

avec le b onnet phrygicn

&

le:

cro1ffunt:

on tu aurour

tHN

ACK.H~oc;

de l'autre cflté

un fteu–

ve couehé

&

appuyé fur Con urne, tient de la droirc

un

rofeau,

&

de la gauchc une corne

d"a~ondance,

avec

l:o.

légende K'\P<>l<\NOS

s.

senKoPn~

,

&

:\

I'Qxer~uc,

!'PMOC. L'au<re médaille dont parle Haym, a

13

m~me

t t!tc avec la mt!me légendc,

&

au revcrs un gouvernail

&

une corne d\abo.mdance pof'é< l'un fur Jlamrc en rau·

toir, avcc la légenQe,

~.-.P~t.,.Nn~

s .

t:t anxotlnN.

Ces

deux médailles ont été

frapp~es

fous le regne de

Sepri~

me Se\:ere. L e nQm d'ACKHNOC efi une épuhete du dieu

J,rmru,

a

qui les peuplcs de

1'

A lie donnoient

diftéren~

furnoms,

com1ne

de

~~PNA1I:.Ol:

daos le Pont, de

"-APO•

ou

K A~H % ,

en Carie, de

KAMAPElTH~

a Ny r:.

d'APKA10l:

en

Pilidic:,&

Cuiv:;nt ces méd;lilles

,d'Al:KHNoi

en Lydie. Hay m penfe que ce nom ell

compoC~

d'un

1\

privatlf,

&

de

~J::H~H,

lelltqrium,

&

qu'il figui6e

men·

fis

ji

v e

L unus

fine tenuri•,

p3.rce que la tune ne

s·~rr2·

te jamais ,

&

elt

tou1ours en mouvcmcnt. Tous ces

noms p3roiffent érre des tnots b:trbares' dont

it

en

inu–

tilc de rechercher l'étymologie dans la langue grecque.

Quoi

qu'~

en Coi<,

le culte du dieo

L"""'

étoit

~19bli

en Syric, en M 6Coporamie , daps le Ponr, en plulieurs

aurres prQvinces de I'Oricnr.

Mlm. áu l nfoript.

,.,..

X f/I/1.

p.

13f.·

(D.

J . )

L v

v

S ,

.

IR· (

MyJho/.

Litt.4-. Mldai/1.

)

divinir~

poyenne qui n'efi autre chofe que la hine; c'en S por–

tien qui nous l'apprend dans

b

vis: de Caracalla.

D ans plulieurs languci

e I'Qrien¡ cer afire a un nom

mafculin, dan¡: d'ature.¡ un

f~minin;

&:

daos: quclques–

uncs, comme en

h~brcu,

H

~

deux genres, un ma(cu·

fin

&

un

f~minio.

De lil viene que plulieurs peuples en

ont c'ait un dieu, d'autres un<:

¡léeife,

&

quc;.lques-uns

une

divinir~

hermaphrodite .

·

On pe<\< en voir

1~

preuves

t.n

lifant les

~uh<rc.

~~~ri~Nf. el'a-~ttit¡.

de M

Spon,

ca.r

je n'ofe

adr~ff"er

mes

leéleurs

il

Saumaiíe , ils feroient trop eff.lrouchés de l'éru–

¡lition qu'il a pris

pl~ilir

de pr diguer

il

ce fujet d•ns fes

nores (ur S portien, fue Trebcllius Pollio11,

&

fue Vo–

pifcus .

C'eO alfe:z. pour nous de remnrquer que. le• E gxp<iens

font les premiers qui de In méme divinicé oHt fJit

un

dieu

&

uue déeflc;

&

lem exemple nyant

été

fu iyi par les

'i.utres nsuion , um: parñe de:t habit3ns de

1'

fie

&

ceux

de

13

Mélbpotamie en p3rticulier, · honorerenc la lune

· commc dieu, taudi q ue les G ..ecs, qui tui avoient don -

place enuc les déetr

l'adoroieot fous

le nom de

D{<~w< ,

Tome IX.

·

LUP

.

~.

's

entre les peuples qoi nairent

b

lone au rang des

dr~rmc~s m~l~,

les hab'tans de Chures en

l~fo¡>ot:a­

m re ne doiveot

pas

~rre

oublic!'s;

ils lni rcndoieoc de

(i

grand

hooocu.,;, que Caracalla

6<

un voyage cxprcs

dans cene ville poor en &Te

ti

moio .

Le$ m6dailles

frapp~<s

en Curie, en Phrygie, en Pi–

lidie, naos offrcnt

aCTC't

fou vcot le Wcu

LuwNs

rcpr~fenré roas la forme d'un jeune homme' porra

m

fue

ra

t.!

ce UO bonuet

8.

l':trm~nienoe

1

Ul} Cr\,)iffant for le dos,

tcnaot de

13

main

droite une bride, de

la m

a..

u

gaucbe

on fia·nbe:Iu,

&

ay:>nt un enq

:1.

(es

pit!s.

Trirta.n a eu raifoo de croire qa•une fiJture toute fem–

bla&le qu'il <raova fur une

rn~daille

d'Hadrieo, devoic

~tre

le dieu

LH'IMJ;

cct ameur n'a

pa~

coujours auffi

bien renconrré . C'<!l auffi

fans doore le dieu

Lunus

qo'on voit fur uf)e pierre gr2,•ée du abinet du Roi : ce

dieu efi en habit ohrygien,

Con

bonnet, fa runique, fon

O')totcau,

fa chauCfure, indiqoen t

le pays od fon culte

a dll prendre nailfance;

&

le croilf:ot qui en derriere

fa

h~te

le caraBédfe

3

ne pouvoir pas le méconnoitre.

Une loogue h>lle (ur laquelle il s'11ppuie, efi une mar–

cjoe de rn pui(faoce.

11

pone dans

r~

main une perite rnoo–

t~oe,

ou paree qoe c'"ell derriere les montagnes que Je

dieu

L:orHs

difparoic

:l

nos yeux:, on paree que c;:'eft

IOUJOO<S

fur les hauteurs que

f~

font les

Obferva~ions

• fironomiques.

(D.

J.

)

L

U

J>

A N N

A, (

Gl~gr.)

fle de la mer Adriarique

dans

l'~rar

de la eeme

républi~ue

de Ragufe, proche de

l'ilc de Me-,;o. Cette perite ile a un alfe2. bon pon,

&

elle en tres-bien cultivce par les Ragufains. (

D . J .)

LQPE~CAL,

f.

m ,

(Littlr.)

nomde lagrottcoii

la fable die que R émus

&

R omulus avoienr t!té alanés

par une louve. Cene

~rotrc

étoic

:10

pié du moer P:l–

I:Jrin, prCs de l'cndrnit oU Evandre, oatif

d~Arcadie,

avoir loog-tems auparnvant b3.P un temple au d ieu

Pan~

&

érabli les

1

yc~es

o u

les lupercales en Con honneur.

Ce

remple prit enCuite le nom de

lupercttl,

&

les luper–

ques inOituées par R omulus , condnuerent

d'y

faire leurs

facrifi.:es

3\t

méme dicu.

LUPE~C~LES,

r.

f.

pi.

l~<perralía,

(

L ittlr. rom.)

fere infiiroée

:1.

R ome en l'hqnneur de Pan. Elle fe cé–

lébroir, felon O vide, le troijieme jour apres les id<> de

Févri~r.

· R o mutus n•a pas

lité

l'invemeur de

c~ttt~

fC:tc, quoi

qu'en dife Valere-Mnime; ce fut Evandre qui

:•érabli~

en l talie ,· oU

il

fe retira foi:\:tmc ans apres la guerre

d~

Trote. Comme Pan éwic la grande divinicé de

1'/\rc~die, Evaodre, narif d'Arcadle, fonda la fete de•

l~<pcr­

cqlu

en l' honneur de ceue divioité, d:tos l'endroit

oll

il

bitit des m1ifons pour

la

colonic qu'il avoit menéc,

c'efi-3-dire Cur le mom Palarin. Voilil le lieu qu'it choi–

fif

pour élever un tcn1p}e 3.u dicu Pan, enCuite

il

ordon~

na une f.!te folemnelle qui fe célébroir par des facriti–

c s oftorts

ii

ce dieu ,

&

par des

oourfé~

de g ns nuds

por<ant des fouets

:i

la main dont ils frappo!ent

ar

amu–

fement

ccu¡: qu'ils rencontroiont

fur

leur

ra!,ltC

Nous

ar.prenon'!; ces déraits d'un

paíl~ge

curieux de Jullin,

ltb. XL!ll. Gap.

j.

[,,

b:._ius

(

>noHtis Pala¡ini) r_aár<i,

hi(J

t~mplum

Lycd!o,

'1~~111

Grcrci Pana,

~uma".t

L11·

perGum appellanl, conjlísro:

E;vanáe~·.

lp[um á

a fi.,;¡:t -

14chn~m

nuáum, caprina

p~/18

dntillum

~fl,

tj.JIO hobi;u,

ntt,;c R.qmte

lupercalibus

ál!olrrirur.

Tout cela fe paUqit avam q1.1e Romulus

4

R ~mus

ayent pu fong:er a la fondation de (\ome; mais comme

l'on

prétendoit

qu'une lou vc les

avon nourris

daos l'en.,.

droit

m~nte

qu'Evandre avoit confacré au dieu Pan" il

ne fuut pas doucer que ce haf.>rd n'air e11gagé R omulus

a

conciquer 1'\

f~r<;¡ qe~

lttp<rr¡r/e¡,

&

a

la reqdre plu•

cé–

lebre.

Ey~ndre

avoir tiré cetre ftrc de la Grece avec .ron

indécence groffiere, puifque des bergers ouds courou;nc

13fc.ivenlc:nt

d

cOté

d•aurre , en Trappanr les fpeéla–

teurs de leurs foucr;;. R on1ulus inOitua des luperques

t;:XT

pres pour les pcépo fer

:111

col re parriculier de Pan;

il

l<s

~rigea

en colléges; il babill'\ ces prérres.

&

les

pca~n:

des vi8.ltnes itnmalées leur fo rmoienr

d~

ceintures,

cur–

lti

pdlibi(S

immoltuarl(m

hofti•r• I'D

ioca'ltcJ obz,iam p:–

liv~run,

..

die Uenys d'H:lliC1lrn:tUe.,

lib.

J.

Les

luperq~~s

devoienr done c!tre

Yé?tus

&

ceints

de

peaur

de bn:b1s ..

pour e.rre

3\l.tOrlf~s,

en co.urant dans 1es

TUe$.,

:l

pouy

lÍr

infulrer les curieqx

fur

leur palfage,

~

qui f:ufoit ce

jour· la l'amu("ement du petit pcuplc .

Cependant la céré.monie des

lupercales

tomhant de

mode íur

l.:l

fin de ,.._ roópQbliqu<;, quoique les deux

~ol­

légc< de

lupcrques fubti,fl.alf"nt avec tous leurs biens ,

&

que Jule -Céf.1r

e(l~

créé un rroiliemc colkge d-s

me!mes prftres.,

Au~ufic

ardanna

~ut::

les

.up~rcar~s

fuf–

fent rcmifes en vigueur,

&

dtfendrt fcuh¡ment

l .l)•

¡eu•

G g

s

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ne¡