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LOG

OAlliTHME), c'en-a-dire que cettc abfciílc e!l 3 la fou–

tangemc com;nc >.'J02:f8)0<) eíl

a

1oooo:;xxx>;

c'etl

fur

ce fondc:mc:ut que Képler a'·oit confiruit fes

tables de

lo~arithmes,

&

pris 2,

3o~r8so

pour le

log<trahmc

do:

10.

)

0 •

Mais fi oo place autremenl !'origine de la

loga–

rithmique,

& de maniere que l'ordonnée

I

ne foit plus

égate

a

la

foutangeme, & que

l'<~bfciífe

coooprife emre

CS

ordonnées

I

&

JO

foil égale

a

I ;

ce qui fe peUI

o6JOUts fuppofer, puifqu'on peut placer !'origine des

x

ou l'on voudra, alors le logarithone de ro fera

1 ,

ou

1

0000000,

&c.

& la foutangeme Cera relle que l'on

aur~

2' 302)8)0

a

¡•unité' comme

1'

0000000 cfi

a

la :va–

leur de la foutangeme, qui fera par conféqueot dans ce

1.

0000000

cas-ci

, •

30

,f~fo

ou o, 43429488. C'efi fur cette fup-

pofitioo que fom calculés les logarithmes de Briggs, qui

foot ceux des tables ordinaires.

6°. Dans dcux

log,¡ritbmique.s

ditférentes, fi o o prend

des ordonnées proportinonelle•, les abfci!fes .corr.efpnn–

dantes feroot entre

~lles

comrne les foutangentes. C'cfr

encare une fu ite de l'équation

'!!:.=

47

"

7

7°.

S_i dans, Ut¡e

m~

me

foga~ithmÍ'fltC

on preod

trOÍ~

ordonnc!"

tres-proches, les dotférences de ces ordon–

nées ferom entre elles

a

tres-peu pres eomme les diffe- -

rences des abíci!fes.

~ar

fpiem

y,

y',

y",

les trois ,or-

donnéos,

&

d x, d x'

les abCciíTes , on aura

'!!:.

=

?__:::_!_

a

r.

es- peu ples .; & de méme

d

=

;!:__~'

ii

4

tr.es

-

t.

u

7

p res. Done puiCque

y

&

y'

ditf~renr

tr.Cs

-peu

ti

une

e"

¡>

autrc'

011

aura

a

m!s- pen pres

d

)(: d

x'

::y' -

y:

y"-

l -

80.

Comme une progrcffion géométrique s'étend

a

l'infi ni des

d<u~

el\tés de fnn premier terme, il efl é"i–

denr que la

lo~a~itbmit¡ue

s'ércnd

a

l'infini

le long de

Con

axe-

/1

X

au-de!Tus

&

au-de(fq t¡s du poim

rl.

ll efl

de plus évidenr qu"

r!

X

efl l'afymptote de la

logarithmi–

<¡uc. Voyez

ASYMPTOT.I!:. Car comme une proucUicin

!(éométriq>~e

va to\ljours el) décrqiífanr, fans néan moins

.arrivcr j;unais

a

'f.éro,

il

s'enfuit que l'ordonncfe

p

m

va

toOjours en décroi!fant ,

fans

jamais erre abfolument

nullc. Done,

&c.

Sur la qnadracur.e de la

lu~ariehmique,

voyez Qu.<:.–

.PRA ·rull~.

LaGAll 1T HM JQUE SPIRALE,

911

SPIRALE LOGA–

lUTHMt QUE, efl une courbe dont voici la confiruél:ioo.

D ivifc2 un quart de cercle en un nombre qu.elcnn<¡ue

de partÍ'"' égolcs, aux points

N, n,

n,_.&c.

(PI. d'a»al.

fi'S·

22.) & retranchez des rayons

C

LV,

a

n,

C

n,

des

partie; continue)lemenr proportionnelles

C M,

9

m,

C m,

les points

M, m , m,

&c. form<ront la

logaritbmi–

que fpir .•le.

Par con)équem les ares

/1

N, A n, &c.

fom

fes

to~arithmes

des ordonnées ou rayo ns

CM, C..,,

&e.

pris fur

les rayoos du cercle, & en partam de fon ceñ–

rre, qui dans cette eaurbe peut etre conlldéré commc

pote. On

peut

done regarder la

logarithmi'{•« JPirn!e

con1mc une

lo.ga

:rithmit¡tle

Qrdina;re dont l'axe

a

~cé

rou·

lé le long

d'nn

cercle

A N,

& dont les ordonnées ont

été arrangées de maniere qu'elles concourenr au centre

a,

& qu'elles

r~

trouvent prifes fur les rayons

e

N

pro~

lon~~s.

Certe

co~rbe

a plufieurs prooriérés fingulieres décQu–

vert~s

par M .

J

acques Bernoulli foo inventeur. 1°. El–

le

faít une infinicé de tours autour de foo centre

e'

fans ja:nais y arriver; ce qu'il efi facile de démontrer:

car les r3yons

CM, Cm, Cm,

&c. de cene courbe

foment une progreffion J(éemétrique dont aucun ter me

n~

f\mroit i!tre zéro; & par aonféquenr la difiar¡ce de la

Jpirale

a

(on centre

C,

ne peut jamois erre zéro. 2°. L es

angles

CMm, C

111m

des rayons

CM, Cm

~vec

¡a cour–

be,

Cont

par-tout égaux - Car oo mmant

CM,

y,

&

N n

d

x,

on aura

"~

=

"

7

,

puifqlll! les ares

/1

N

fonr les lo -

T

garithmes des

Y- Voy•z

ei-de!fus LoGARITHMI QUE–

Or décrivam du rayan

CM

un are que l'oo nommera

dr.

Jx

dz,

on aura

-¡-=--;-•

er. faif;mt

/IC=r;

done¿_,=

rt!:.

rJr..

dy

rdr.

----:,-;

done

~

=7.

Done

d.

y=-.-;

done l'an-

gle

C

~m

efi . confiam. 3°. La développée de certe

o:ourbe, les caulhques par rétraél:ion

&

par ré Bexion, &c.

font d'aurres logarithme$ fpiralcs: c'cfl pour cette raifon

que M.

]

1cques Bernoulli ordonna qu'on mlt fur fon

• tombeu.u 11ne logari•bmique fpirale avec cene infcription,

ead~m

muta

la

refur_g!!_. Voyez

t'aoalyfe

d~s

intinitnc:-ot

peti

r-, par M. de

I'HOpita.l_.

Voyez auffi

D tvELOPPÉE

~

CAUSTIQ.UE.

(0)

Lo

a -

. LOGARITIJMIQIJE, pris aJjeél iv<rneut, (

C/um.)

fe

dot de ce qnt

a

rapport aux logadthmcs.

J.?ovoz

LoGA–

lliTH,·fE., LoGJSTIQ

e:.

C'dl aioft que non, aifons

1'

1\.rirbmétique

logariehw•i–

que ,

ponr dire le c•lcul de6 logamhmcs, ou le cal cut

par le moycn des tablcs des lo'>arithmcs

LOG /\TE, (

Cui/ine.)

gig,;'t de mor;ton

i\

la log,.

te,

efl un g.igor .qu'on a bien battu , qu'on a lardé avet

m<>-yen

l~rd , farm~ ~ p~!fé.

par la po<;te, avec du lard

ou du fam doux, oprcs avmr óté la peatl & la chair du

mancb.e, &

l'a~oir

coupé. Lorfqu'il parolt aíTez donx

c.;u

J'empo~e

avec une cuillerée de bouillon,

affaifonné

de Cel, po1vre, clou, & un bouquet. On l'éroupe en–

f~llte

a vec un cou.vercle

~ien

fero:'é,

~m

le garnit de fa-'

rrne

d~_!.ayée, ~

on le fao_t Clllr arnfi " pctit fen.

. LO

u

E,

f.

!'·

m

Arckrtetlur<:

les

ltaliens appellent

amfi une galene ou poruque fo.rmé d'arcades fans fer–

met~re

mobil<:, comme

il

y

en a de vomécs dans tes

pat:us du Vanean & ce M on tecavallo

&

a

Sofite dans

celui de la chaocellerie

Rome. lis a::.nnem encare ce

nom

lt

une efpece de donjon ou be! veder

au deífus du

cambie d'une mai(on .

'

On appelle auffi

loge,

une petite chambre au rez-dc–

chaulf€e ,

fans

l'emrée

a'

une grande maifon dellinée

pour le Logemem d'un portier ali d'un filiífe.

On donne encare ce nom

:\

de perites falles ba!fes

suremenr

fenné~s

dans un.e mér)agerie' o

u

l'on tiem fé·

parément de¡ antmaux rares, eomrnc

a

la ménagerie de

Verfail les:

haio,

ra'l.Jca.

L oge de cumldic;

c.e font de petits cabine!S ouvert>

par-devant avec appui, rangés au pourtour d'u""' falle de

~héatre,

§t

feparés les uns des aun·es par des cloi.fons

a

JOUr, & décor,és par-dehors avec fculpture, peimnre,

~

clorure.

11

y a ordinairement trois rangs l'un fur l'autre.

LaGE. (

Commerce . )

00

appelle

a

Lyon'

i\

Mar–

fe!lle

1

&c. logc

du

ch~nge_

luge

des

March~nds,

un cer–

ram IJeu dans les places on pourfes oíi les maq:hands fe

rr~JU

venc

a

certaines heures do jour pour traiter des af–

fanes de leur négoce.

L _oge ,

que l'on appelle plus ordinairement

comptoir,

úgnJfie auffi un bureau général .érablo en quclques villcs

des Jodes

po~r

chaqne nation de l'Eurnpe.

~o'(e

clt encare le nom qu'on donne aux boutiques

qur font occupées par les Marchands d:ms

les foires

Difl1onuaire de Com,l'ler&l.

·

Lo GE,

(Marine. )

c'efi le no m qu'on donne aux–

h~gernens

d7 qnelqt¡es officier.s inférieurs dan__s un vai[–

f~ou;

on

dt¡

loge

de l'aumóouer,

logc

du I)1al!re can no–

me¡.

LaG

E, (

'.Jardin.)

veut dire ccllu'e ol}

Ce

logem tes

pepins des fruits,

ca••ité~

ordinairement [éparées par des

clo·fons: le meloo a des

loges

qui !iennem fa

[~menee

rcnfermte.

LOGEiVIENS, f. m.

(Cram.)

lieu d'uoe maifon

qu'on habite; UL)e maifon cll dillribuée en ditférens

lo–

geraenJ.

_LOGEMEN"T,

dans

I'Art

rAilitaíre,

exprime quclquc–

f.Ois

le campemenr de l'armée.

Voycz

CAM P.

Fairc le logemcn&,

c'ell auffi regler ayec les officicrs

municipaox des villes , les ditféreutes maifons de bour–

genis o

u

l'on doit mettre le foldat pour loger.

L'officier maJ'>r, poneur de la mute de fa Mojcfié

& chargé d'aller fair¡::

le

logem(n'

en

arriv~nt

dans

1l

ville &

autr~

lieu ou

il

n'y aura pas d'érar majar doit

aller chez. le maire o u chef de la maifon de

vil!

e,' pour

qu'il fa(f!' faire

le

logemen~'

conformément

a

l'extrait

de la derniere revile, qu'il faut

luí communiqucr. i\IL

de Bombelles,

fervhe

jortrnali~r

de l'infan:.erie.

Lo

G E M E S S

drt- &an:p deJ R omains,

(//re

milit.)

les

mililaires

curieux fli!ront bieo aifes d'en

rrouvcr

ici

la difpofition; les connoiífances que J'en pu<s douner,

fom le fruit de la leél:ure de Polybe, & du Jivre mri –

tulé,

le parfait capitainc.

On do;t ce pe!l!

&

[a vant ou–

vrage

a

M. le dnc de Rohao, col ond

gén~ral

des Suif–

fes & Grifous, mort dat)s le can ton de Beo

n~

en r638,

• des bkOures qu'il

re~ut

a

Rhinfetd,

&

enrerré

a

Gene–

•·e daos une chapelle du temp)e dt: S. Pierre.

11

fm pcn•

danr tout le cours de fa vie le chef des 1-'r·;terlans eu

France, & leur rendir de- grands fenices, loit par fes

négodations, foit

a

la

t~re

des armées. La maifnn de

- Roban étoit 3Utrcfois zélée calvinifle' elle doone

a

pré–

fcnt

des cardinaux au royaume: Je viens

a

rnon fu]er,

do,Jt Je ne m'écat terai plus .

On fait que ks Romains furem lno¡¡-tcrns

a

ne

pa~

mienx po!Téder l'arrangcmcm d'un camp, que le reltc

de la fcienct:- militaire. lis n'ob[<:cvcrent

a

ccr égard de

regl~