Table of Contents Table of Contents
Previous Page  518 / 792 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 518 / 792 Next Page
Page Background

ro-5

LOE

L'u{il,¡.! des

lo(/r

&

""''""

ne

pet¡t

ür.e plus

llneien

~uc

celui des

b~ux ~

ecos,

qui

¡t

produic la .<li!lm$-ion

des hé<'rages roruriers d'avec les Jiefs,

&

a

donn~

oc–

c~fion

de perccvoir des

loas

&

7Utr~tr

aux muta\ions par

ven~e

des hc!rllages roturiers; on ne' trouve méme Jlutre

d'aéles ou

il

foit parlé de

/ods

&

vmta

avant le xij.

liecle.

·

Les

/ptls

&

"''"la

,

on

/od1

limple,ment, font dl'ls

pour

k-s

mmations par vent'e oa par comrat équipolent

i

venrc .

lls fe

per~qivcm

3

proportion du prix porté par

le

t:ontr~t;

(i

le

.fdgve\tr trguve ce pri x trop .foible, il peut

ufcr du retrait féodal, fi c'cfl uo fief; ou du retrait cen–

fuel,

G

c'efi une roture,

&

que le retrait cenfuel :1it lieu

d~ns

le pays .

La coihume d'

ñuver~.ne

donne au [eigneur le droit

de fujet, c'efi'a-dirci de f:tire furenohérir l'.!téritage.

11

efi :uffi dd des

lodr

en cas d'6ohange, fuivant les

~dits

&:

déclarations qui ont affimilé les .échanges aux

'lUIII~.f .

'

·

~

Le decret volqotaire

()U

forcé, le controt de ,bail

a

rCAte rachetable, Ja vente

a

faculté de rémeré, Je

COO–

trat appcllé

datio

in

foli.tNm

,'

&

la do9ation

a

titre onéc

reux, pro?uifem des

loás

-~

vmtu.

.,

'•

Mais

il

n'en é!l pas .dtl pour une vente

a

vie, ni pour

un bail ,emphytéot.ique,

a

moius qu'il

n'y

ait eu des

d~~

niers ,doQr;¡és pou.r en¡_rée .

·

·

IL n'en efi

p~•

d

í1

non plus i'QUr la réfolu,tion du

conrrat de vente, Jorfqu'elle efl faite pour _une caufe in–

hérel)te ,au _CO)ltrat meme, mais feulen¡en¡

lorfque le

contrat el! réfolu vo1omairement poor une caufe pofié-

.rieure au contrat.

' ·

'

··

:-

'

Les privilégiés qui font

e~empts de~

.droits [eigneu–

riaux en général dans la mouvance dll roi, fom con–

féquemme,nt

~u

!TI

exempts des

lods

f.![

ventes.

La quotité des

loás

&

vmtes

efi différente

1

feIon

les codmmes .

·

-

·

Dans

. cc't,J~;

d'Anjou

&

Maine, le droit de

vmtes

efl

de

2 0

deniers tournois pour livre, finan en quelques con–

trées ou il y · a

vent<J

&

ilfues, qui fom de

3

f.

d.

pour livre.

Quelques codtumes, comme Lagny, .difent que les

loas

d

vent<r

fom de

3

f.

J,·

d. & fe

pa~m 'par

le ven–

deur; & quand

il

efi dit,

rd>UJ

d<Hurs

,

l'acquéreur

doit les venteroles, qui font de

20

deniers tournois par

livre

1 •

'

~

:~

'

li.

París & daos plufieurs au1re1

~outumes,

les

lods

&

v -.itn

font de

1 2

cJ';•li~rs;

daos d'autres colhumes, ils

font plus ou moins forts;

·

1

· Daos le pays de Drnit c!crit, les

lods

font com.muné–

mem du

¡i~ieq)~ pl~s

ou moins, ce qui ,dépend des ti–

tres '& éle l'uf:1ge,

il

y a des cas ou

¡¡·

n'ell dd qu'uu

milod .

J"oy(~ '

M

ILOR :

"

'

Les c01r,únealj,ateurs' des cof!tun¡es ont la ptüpart.Jrai–

té des

loar

&

ve11tes

fur le litre ·des fiefs

&

cenh ves.

M. ,Goyot,

to>ne {11.

de fes traitps ou

diUertation~

fu~

le.s ')?f¡tjeres

féo~~les,

a fai¡ uu !pité paniculicr d11

qumt & des

lods

&

vmtn.

Voyeo:.

Cl::NSIVE, FIEF

f.!!

MurAnoN, SEtGNEuR, RoTuRE :

(A)

Lo'

É

W

E N S T E 1N ,

Lov<flenienfis eomit.ttur

1

(

Géoi

~

peti¡ ·c;vq¡té' d'Allc!magne en Franconie, long

de

qa~atre

lieues fur deux de Jarge,

&

n'ayant ríen de

remarquable,

· '

>

ll

n'en efi pas de

m~me

du chi teau de

Loewe.¡¡,;,

en liqlfanaé' t¡'rué

a

la poince de t'ile dtt Bomenel ,

entre la Meufe'

&

Jé Wahal'; vis-a-vis de Workum :

Ce

ch~r~a·u

réfervc! de nos 'jours pour les prifonniers

d'c!tat, efl 'píen au,replent cl¡er aux hal¡itans des Provio–

ces- Onies, pour avoir été le fremier ljeu ' qul affraoc:hit

les

p~upl~¡

J?c!giqa¡_es du jol!g

yp

1

muique 'cfpagno:.

l!

n

nommé Henra Ruyter, nom

heur~ux

aux HolJando!s,

homan!' plein de bravoure, tit en

¡

S7', une· qes 'aéHons

les plus hardies, dqnt il foit

parl~ 'dans

l'hiflnirs.

11

ofa

le premie[

1

&

lui 'qoarrieme, lever

l'éteñ'c;l:lrd ge la li–

be!té con1r!' roure la

puiq'"~nce

du duc d' Al be..

11

fur–

pnt ce

eh~

teau de

L uhllenfteiH,

y

entra en habat de cor–

delier,

~:v~c fes~

trojscotppagnons, égorgea

1•~arnifon,

& fe reod•J n¡ame de

1~

· place. Le duc d' A lbe envoya

des troupes quÍ le eanqt¡nerent,

&

fondireot dcdans par

la breche. Ruyter o'efpér>Ínt aucunc capitulation, fe jett«;

dans le

ma~afin

des poudies;

ti

tenant d'une main

le

fabre dont rl étoit

arm~,

épuifé

&

perct de coups , il

LOF

mit de l'autre main le fe11 :un pondrcs,

~

.lit fauter avee

!ni

h

plns grande partie

de

fe;$ ennemis. Cet exploit re–

Jcv¡¡

fin~olie¡¡:ment

1¡:

c¡ourag!' des confédérés.

D<~ors

on ne vir

plu~

de leur ,p:u;t .q\le des ar::r¡ées

en

campagnc,

des llnttcs fur · m!'r, des villes anaqnées

&

emp,oraécs

d'alfaut . •Ce int un fe11 .9ui

._~:ourut

toutc lo Fhndres.

L~

Zélande, la Gueldres,

1

1

<)v..érilfe1, la Frife occidenrale,

embrallerem le partí de la Hallande; &

l'emier¡: c!éfe–

étioc d¡: la tyrli!JDie d'Efpagne s'acheva l'année fuival'–

te .

(D.

'J)

.LOF,

f.

m .

.

.(Mari'?.~)

c'e(l la .¡noitié du vailfc-au

conJiMré par une ligne qui le divifernit également de prou;:

a

poUR,e, lai.lfaq_t .une g¡oitié

.a

!lrit¡ord du grand

m~·l

>

.& l'autre mó\rjé

.i

bas-bord;

&

cellc qui fe trouve au vent

s'appelle

l~f:

,Ce terme a différences lignifications, fui–

.vant qu'il efl _joim a d'autres, dont voici !'es

_princip~lcs:

_.A"

lof,

commandement d'aller au plus pres du vent.

Bouter le lof,

c'efi mettre les voiles en _écharpe pour

p¡endre

~"

venr.

·

·

Etre

1!"

lof,

¡:'e_fi

étre fur le vent , s'y maintenir •

Dans la Méditer.rannée on dit

,étre au laf,

qnand on

parle du dlté du vailfcau qui efi .yers la mer,

&

i~re

..¡

_riv<,

lor.fqu'on efl du c6té qui ,regarde la ,terre.

Tenir

l.

lof,

c'efi fcrrer le .vent, prendre le vent de

cóté .

Lof

ftgnitle encare le point d'une ba([e ••oile qui efl

vers le ve.r;u; ainfi

lever le

gr~Jnd

lof,

c'efl Iever le

lof

,de

13

grande ,voile.

Lof aH lof,

commandement de mettre te vaitrcau de

Jclle forre qn'il le falfe

y~nir

vers le

lof,

c'efl·i-dire

,vers

JI!

,Yent

1

Luf

p~ur

l9f,

commandement

d~

virer veut

arri~re,

en me¡tant au vent '\In

~6té

du ':!l•lfcau pour

1

'autr.e.

LQFN

A, (

Mythol

ogi<.)

c

'e.fi

aiofi que les anciens

Goths appelloient

UQ~

déeJ.fe

,

don

t Ja fonétion étoit de

reconcil,ier les c!poux·

&

les am

~ns

,les p,lus de.fonis.

LOG, f. m. (

M<J. juive.)

mefure des liquides chet.

les Ht!breux, qui conrenoit un .caph & un ticr¡, c'efl-

3-dire cN,q fixiemes d'une pinte di Aogleterre.

ll

efi fait

m~ntior¡

dn

log

au

l/.

liv.

des Rois,

vi.

:r.r,

co¡nme d'une mefure de tous liqp,ides . I?ans le Léviti–

qu~,

chap. xiv. v.

12,

ce I].IOI ·lignifie paraicutieiement

la mefure d'huile, que les Lépreux étoient obligés d'of·

frir au

te~ple

apres leur

guér~.fon.

Suivant les écrivaia¡s juifs, le

lo

g fa

ifoit la qlla.trieme

partíe d'un

capb,

)a dóuzieme d'uo

h.in,

la foixanrecdou–

'Lieme d'un

bath,

ou

épl;a

·,

&

la fep

t ce

ns vin¡:ticme d'un

ehoron ou''¡homrr

."Cei' article, pour

le

di

re

en JI31Tant,

'contiene plus d'erreurs que

de

li~nes

daus le

di~bonnair~

de Trevoux.

P'•yu.

l'appréciation dn

log,

au

mot

JYIE–

SURE.

(p.

'J.)

LOG ARITFJME,

f.

m. (

Arithmlt.)

nombre d'une

progreffion arjthmétique, Jeque! rlpoild

a

un aurre nom–

bre dar:ts une 'p.rogreípon

~;:éométrique.

Pour faire comprs:ndre

13

r¡ature des

logarithmer,

d'une

¡naniere bien claire

&

bien diflinfre, prenons le§

deo~

efpeces de

¡¡ro¡sr~ffion

qui onr donné oai!lance

a

ces

nombres; favoar la

proKr~ffio"

gt!ométriquc

,

& ·

la

pro–

greJ!io,;

dr͡pm{l:i'f'":

fuppofons done qne les termes

de

!'une foient

dire~emem

pofés ·fous le•

terme~

de l'autre,

comme on le :voit daos l'exemple fuivaut,

J,

2. 4· 8. !6. 3'!.- Ó4- [28.

o.

J.

2.

6.

7-

f'D

ce cas, les

nombre~

de la progreffion iofé¡ie!JrC , qui

e!l arithmétiqu!!; font ce que

¡:oq

appelle

le~

lo.g,arithmn

des termes de la progreffion

g~ométrique

qua efl en–

delfus; c'efl-il-dire que o efi le

'logarithmc

de

1 ,

t

dt

le

logarithnu

de

:¡,

2

ell le

/ogarithme

de 4,

&

ainti de

fuite .

· ·

·

·

·

' Ces

loz•r.ithmer

ont été inyenrés pour rep<lre le cal–

cut plus exp¡!ditif, comme on le

y~rra

pius

ba~ .

Le mor

lo,rarithme

e!l formé des mor$ grecs

''>'",

,,,ifon,

&.

tltlll-l-ó',

n~mbr~

l 'c'ell-3.· diie

rai(on dr

nombrn.

'

1\

fin

qu~

l'on entende maintenant la doél:rine

~

l'ufa–

ge des

logarithmn;

il

faut fe rendre bien ar¡entif au

~

propolitions fuivanres .

'

'

P~•po.fitiun

'pr<miere

1

En fuppqfant que

1~ lo.t;a~ithm•

de

l'unit~

fqit o, le

logqrithn~e

du produit de de11x nom–

bres quelconques, tels que 4 & 8, Cera

tOQJOUrs ég1t

il

la fomme

s

des

log4ri:hmn

des deux racines ou pro-

.

duifans¡