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LOA

L'abbé Joachim le Grand, éleve duP. le Cointe,

naquit

a

S. Lo

en t6f3. 11 fut

fecrétaire d'ambalfade,

en Efpagnc

&

co Portugal; fes ouvrage. hi!loriques font

curieux

&

profonds.

11

en

a

compofé qllelques-uns par

ordre du m;ni!l:ere. Üll lui doit une exeellente traduél:ion

fran~oife

de la Relation de

1'

.'\byffinie du Pere L oto,

jéfuite.

11

l'a enrichie de lettres, de mémoires,

&

de

ditTcrtati01os curieufes.

U

avoit d éja dooné, long-tems

auparavam, nne traduaion de l'hifloire de 1'ile de Cey–

htn, du c•pitaioe Ribeyro, avec des additions.

[1

mou–

cut en

t

733;

agé de 8o ans.

Voyn

le

P.

Niceron,

.Mt!m.

des homm.s il/uflres, tom.

XXVI. (D.

J . )

LOANDA,

(Gibg.)

petite lle d'Afrique, Cur

la

cóte du royaume d' Angola, vis-a-vis de la ville de S.

Paul de Léonda. C'e(t fur ces bords que l'on recueille

tees petires coquilfe¡ appellées

z.imbh,

qui fervent de m on–

noie courante avec les Negres; maís le droit de recoeil–

lir

ces Cortes de coquillages n'appartient qu'au

ro~

de

l"ortugal, car

il

fait une partie de fes dom•ines . Ülltre

cet avantage, cette ile en procore un autre, celui de four–

nir Ja ville d'e-3u dou

ce.

Les

Portu~ais

ont

Jci

plulieurs

habil:l!tions, des jardins ou l'on éleve des

palm;er~,

&

des fours

il

cnaux qui [out conflruits de coquilles d'hui–

tres.

(0.

J.)

LoA

si>.~,

S.

Paul de,

(

Glog.)

ville d' '\frique, ca–

pitale du royaume d' Angnla, dans la b•lfe G ..iné', avec

un bon port, une fortereffe,

&

un évl:ché

(uffrag~m

de

Lisbonne. On

y

compte un m illier de maifon• d'Fnro–

péens, un plos grand nombre encore de maifons de Nc–

t;•res, qui font l•s naturels do pays,

&

quantiré d'efcla–

ve_s. On

y

.trafique pa_r

é~hanl(e,

&

l'on .

y

mauge du

p3tn

de m:toro". Les z•mb•s fervent de pet•te

m ~nnoie

&

les Negres tiennent lieu de l:t grnffe monnoie dans

1~

trafic.

Lo"/{·

31.

lat. mt!r;diunnle,

8. 4f·

(D.

J.)

LOANGO, ou LOWANGO,

(Gio~.)

rovanme

d' Afrique dans la balfe Guinée, for la cóte de I'Océan

~thiopique.

11 commence au

c~p

Sainte·Cath-oine , par

les

1-

d"1:rés de

lat~ude

méridionale,

&

fin it par les

¡–

degrés de la méme

laeitude,

ce

qui fui donne 3

de~ n!s

ou

7)

lieuos des cótes nord

&

fud .

e;

on ottendue efl

&

ouefi dans les terres efl d'cnviron roo lie.•es.

11

efl fé–

paré du royaumc de Congo par le Zaire, la capitQie

5':tppelle

Loango.

L es habitan< de cctte contrée fom noirs ,

&

plongés

dans l'idolitrie; les hommes portent aux bras de lorgcs

bracelets de cuivre: Hs ont

auroor

du corps un

morceau

de drap, oo de peao d'animol, qui leur pend enmme un

tablier; ils font nuds depuis la celntu re en haut mer–

tent fur la

t~te

des bonnets d'herbes, piqués av;c une

piunte deffi¡s,

&

-one queue de buffie fur

l'épaule

ou

d:tns llt. moio, poor chatTer les mouches.

'

Les femmes ont des jupons ou

lav ou_{tts

de paille qui

couvrent ce qui d.lllngne leur (ere,

&

ne les

em~ou­

vrent

qu'ii

moitié, le refie de leur corps efi nnd par le

ilaut

&

par le bas. Elles s'oignont d'hoile de palmier

{V

de bois rouge mls en poodre; elles pottent toújours (ous

le bras une petite oatte, ponr s'alfeoir delTas par-tout ou

elles vom.

C<; font elles qoi gagnenr la vie de leurs maris, com–

me tont toutl:s les amres fe m mes de la c Ote d'Afrique ·

e11es cultivent la terre,

femeAt, tnl>iU:>nneut,

ferv c:nt

Jeurs hommes

¡

tablc,

&

o'unt pas l'honneur de man–

ger avec eux.

lis vivent les otls

&

les autre& de poi!Ion,

&

de vlande

a

demi corromptre. lls boivem de l'eau ou du vin de pal–

mier., qu'ils tirent des arbres.

Le roi e(t defpotique,

&

ce Cl!roit

on

crime digne de

mort d'ofer le regarder boire; c'efi pour cela qu'avam

qae fa majerlé boive, Otl Conne une clochette,

&

trus

les

a(fiflans baiffent le v1fage contre terre; quand fa ma·

jeflé. a bO , on fonne encare la

m~rne

clochetre,

&

eha–

con

[c.!

releve; d'ailleurc, le

rai

mange

raremenc

en' pré–

f.:oce de fes tujets,

&

me

me ee

n'e{}

que les JOUrS de

fe

tes qu'il fe tnomre en public .

Les revenos de l'état font en cuine, en denrs d'é–

ltphans, en halrirs d'herbes qo'on nomme

/,voug us,

&

dont le mona;que a des magafin&; tnais

les principales

richelfes oo!lnfrem en bétail,

&

en

efclaves des dettx

fex es .

Ce pays

nourri

t des l!léphan;, qoanrité de buffies, de

baoofs, de

cer.fs,

de biche., de pourceaux, de vo1aille.

11 aóonde eo tigres, en léopards, en civ.:ttes,

&

autres

betes qoi foumilfent de belles fourrures. On y voit des

finges

i

queue, que Van·don-Broeck a pris pour des

bommes f;10vages.

Les funérailles tlo peuple de

Loang•

Ce font alfez fin–

gulieremem; íls placent le mort

fitr

une efpece de bu·

cher, dalli la. pofrure d'un homme affi,;, le coovrent

LOB

d'on h:tbit d'herbes, allument du feu tout amour,

&

apri:s avoir eotierement delfeché le cadavre, ils le po,r–

teot en terre avcc pompe

.

Dan< ce royaume, les fils du roí ne font par les hé–

rmers de la couronne, ce fon t ceux de fa fceur o

u

de

l'alné de les fceurs.

11

a tant de femmes

&

d'enfans,

qu'il

y

auroit tofijours des goerres entre eux

la fuc–

ccffi ,,n pouvoic les

re~

arder.

(D.

J.)

LoANGG,

(Giog.)

cnpitale du royaume de ce nom;

le roí y réfide avec Ca cour

&

fon ferrail; l'enclos de

fa demcnre ou de fon palais, efl d'une paliflade de bran–

ches de palm;ers,

&

forme un quarré d'uue tres-grande

étenduc; on

y

rrouve les maifons de fes femmcs

&

de

fes coneubines; on

reconnoir

les unes

&

les antres

i

des bralfelets d'ivoire,

&

elles fonc

~troitemem

gardécs.

L es bhimens des autres hab'tans Cont fur le m odele de

celui du roí; ils ne re tOuchent pas,

&

font bordés

&

entourés de bananas, de pal miers,

&

de bankoves .

Lo.-ngo

Cll

enviran

a

deux lieues de la cóte de I'Océan éthio–

pfque.

L o11g.

2.;.

lf.lae. mt!rid.

4 30.

(D.

J . )

LOANGO,

J,aie

de,

(

G/og.)

elle fe reconnolc aifément

par les hautes montagnes rooges qui font du cóté de la

mer, car il n'v en a point d'autres femblables Cur l:t cóte.

Cene boie paáe pour étre bonne; ccpendant

a

fon en–

trée, vers l'extrémité feptentrionale, il fe trouve un banc

qui court depuis la poince, pres d'une demi licue, le long

de la c6te.

Voyu.

Cur cette baie Van-den-Broeck ,

f7uy_ag-'

de la Comp.

des

lnder orimt. tom.

117.

p.

3

t

8.

(D.

J . )

LOANGO-MONGO,

(Giog. )

contrt'e d'Afrique

dans la baffe Ethiopie, cootigue

a

la province de L oan–

giri , ou LO\'angiri. Cette conrrée, dont on ignore les

bornes orientales, cfl pleine de palm1ers qui y produifent

de l'hllile en abondanc-e.

(D.

:J.)

LOBA

W, (

Glog.) Lobavia,

petite place de la Prulfe

polonoi[e, qui donoe fon nom au cs.nton circonvoifin.

L obaw

ell

a

•3

milles S. de Culm.

L•ng.

37· 3·

ha.

p .

38 .

LOBE, AOBO:r,

f.

m.

c;hcz

les

Antrtomijla,

fe dit

de chacuoe des

q.:ux

portions qui cornpofem le poumon–

Voy_n

PoUMO!'l:

Cette féparation en

lobes

fert

a

la dihuarion du pou–

m o n, par leur

m

oyen il

rc~oit

une plu• grande quamitl!

d'a;r, d'ou il arrive qu'il n'ofl pas trop preflé lorfque le

dos efi courbé. C'efl pour cela que ks animaux, qui

fonr

tOUJOUI

s penchés vers la terre, onr le poumon com–

po fé de plus de

lubes

que l'homme;

&

méme leur foie

en parta)lé en plufieurs

lobu,

au tieu que celni de l'hnrn–

me efl un corps continu.

Voyez

ROS

plan<hes

d'

Anato–

mie,

&

leur expl. Voyez atif!i

Fo1E.

Chacune des portions latérales du cerveao efl diflin–

guée en deux extrémités, nne antérieure

&

une porté–

ríenre qu'on appelle

lobu

du

cerv~aH,

entre lefquds

il

y

a intérieuremem une g rolfe protubérance

i

laquell;: on

donne le

m

eme nom; de forte que chaque porrion la–

te rafe a trois

I•IJes,

un antérieure, un moyen

&

un po–

!l~rieur

.

L es

loba

:mcérieurs font appuyés Cur

les parties de

l'os frontal, qui contribue

il

la formation des orbites

&

des finus

frontaux, c'efl-u·dire aUl: endroits qu'on ap–

pelle comrnunémemfoffe;

antlriures de la

baf~

dt1 cr:me.

Les

loba

pollérieurs

Cont

pofés fur la rente du cerve–

let,

&

les

loba

m oyens logés dans les folfes

bt~rale$

o u moyennes de la ba[e du crane.

Voyez

ÜRBIT¡;:,

FRONT.\L,

&c.

Le

lobe

antérieur

&

le

l•~e

moyen font Céparés par

un fillon tres-profond

&

fort étroi¡ q<1'oo appellefi.Ourc

de Silvius

ou fimplemeot

la

grande fiffure

dt~

urveau-

Voy•>:.

CER VEAU.

,

.

.

Lo

11 E

te dit aoffi da bout de

1

ore11le, qm efl

pllt~

gns

&

plus charnu qa'aucune :llltre parrie de l'oreille .

Vo\•e:<.

ÜREILLE.

bn Laurent dit que le mot de

lobe

daos ce dernier

fen s

vient du grec

A•/lur ,

couvrir

J~ hont~

ou

itre

~on­

fus

'pare~

qu'on prétend que cette partie rougit dans

J.:s 'perfonhes qui om de la honte.

.

.

L osE s'emploie auffi en parlam des fruus

&

des grarns.

C 'efl ainfi qoe la f6ve erl compofée de deux portions

apl'ell<!es

lob~>s,

qui font

en~eloppées

de la peau

ex.té–

rieu rc . T ous les •utres graiOS, meme les plus petlts'

[0.111

parta~~s

ainfi que la féve, en deux

lubts

ou por–

tlons égales , 'comme le doél:eur Grew l'a fait voir dans

fon

,.,aeomie des pla11tes. f/oyez

FR UIT.

Lonss

d''"'" graúu,

(

Jarat>~age.)

une graine femée

Ce

partage ordin:tirement en deux

lobes

qui co mpofent

Con corps rneme,

&

qui reo;;oivent chacune

it

tra

vers la

membrane appellée

fecondine,

un des filets de la

~

rai.ne,

Jeque! fe divife

1

en deux tilamens, done l'un fe dlllnbue

d<1ns toute l'é¡endue du

lobt,

&

l'aurre s'en va

dan~

la

rad1-