LLA
LTXIVIEL, (
Cl:imie.)
nam qu'oo dooue au fcl
retiré des cendres des végétaux par la lixiviatioo.
Voy.
5J?:L L¡xrVIEL.
(b)
.
LTZIE R,
S. (
Glog.)
fantltJJ
Lyctri~<t,
&
dans les
u:rns n:culés
Au(J,.ia;
andtonc vil le
de
France en
Guien–
ne,
capitale du Conío!rans, avec un
év~ché íuffrag<~nt
d' Auích. Elle a pris (on no
m
¿,
S. Liúer,
un de fes
cvéques, qui mourut en 7f2. Le dioccíe a íeulement
quatre-viogt-deux paroirfes, & vaut
18000.
Hv.
de ren–
les
a
fon prélat. Ce n'efl que daos le douz.ieme ñecle,
que les évéques de cette ville ont quitté le oom d'évé–
.ques d'
A
uflrie.
S. Lizier
ea
fur le Salat,
a
7
lieues de
li'amlets,
a
~o
S.
E.
d'Aufch,
t7f
S. O.
de
Faris .
hP
11
g·
J8. 41l·
l,t.
43·
J.
(D.
J .)
LL
LLACTA-CAMAYU,
f.
m. (
Hi{l.
mod.)
e'efl
.,;.,r,
qu'on !)Ommoit chez.
les Péruviens du tems des
Incas, un officier do11t la fonélion étoit de monter Cur
u¡1e petite tour, a6n d'anooncer a
u
peupie arfemblé la
partie du
travail
ií
laquelle il devoit s'occuper le jour
fQivaot. Ce
t.rlvail
avoit pour objet
Pa~ricnlture,
les
ouvrages pubhcs, la culture des cerros du foleil, de cel–
lcs deo veuves & des orphelins, de eelles des laboureurs,
& enñn de celles de J'empereur.
LLAMA,
í.
m,
(1-lifl.
nat.
du a1tin1. d'Amlrit¡.)
le• Efpagnols mouillent la premiere fyllabe de
tous les
mo
t~
qu'ils écrivent par deux
1/.
Animal
3
quatre piés
du Pérou:
il
etl ainfi nommé par les lodians du lieu.
L es Efpagnols appellent les !lamas,
eanuro1
dt
t;erra,
n1outons ?a pays; ce ne font poortant pas
des
mouton~,.
Ces oormaux ont enviran quatre
ii
cinq piés & demi
~e
haut; l_eur t<':te efl petite
i
proportion du corP•,
&
trent en quelque chofe de celle
e!
u cheval & de celle du
mouton. Leur levre
íup~rieure
etl
feodue au milieu
comme celle des lievres.
11&
ont le col long, courbé
~n
bas comme les chameaux
a
lo nairfance du corps , &
liS lellr reaembleroient arfe2l¡ien
a
cet c!gard, s'il5 avoiellt
une boa
o
Cur le dos. Leur pié efl fendu comme celui–
des moutons; ils ont au de!Tus du pié un éperon
done
ils fe
ferYent
pour s'accrocher daos les rochers.' Leur
~orps
ell: couvert
d~
laine, qui rend une odeor force
&
méme deíagréal¡le; elle etl longue, blancbe,
~rife
&
rourre par taches. arrez be!le, quoiqu'on la dife inférieure
a
celle de
vi~ogoe.
Les lndiens en font une eípece de
ñl, qu'ils teignent avec le íuc de certaiues plantes, mais
ce u'ell
p~
Con íeul uíage.
·
1\
vant que les Efpagnols eurf-ent conquis
le Pérou,
les
llamas
y étoient les feuls animanx dont on íe Cervoit
pour porter
les fardcaux ;
i
préíent ils partagent cette
fatigue avec les chevaux, les
~nes
& les mules. On les
emploie quelquefois dans los minieres pour porter le mi–
nerai au moulin , & plus fréqucmmeot encore pour
portcr le
;:ua11a,
ou tiente des oife:1ux, qui fair en par–
ríe les richerfes d'Arica,
&
qe plufieurs autres
1
ieux qui
foot íur la c6te, Les
llamns
en portent juCqu'il cent li–
vres peíant dans une efpcce de beíace, que les Eípa–
gnols appcllent
fforcaJ:
Des qu'on les a chargés, ils
marchent de boone grace, la
t~te
levée & d
1
un pas ré–
glé, que les coups
oc
peuvent hiter; quaod on les bat
pour
y
parvenir' ils
(e
couchcnt
a
terre'
0\1
prcnneot
la fuite, & grimpent jufqu'au haut des
pr~cipices
dans
des endroits inacceflibles.
lis ne
COtltCOt
rien pour l'enrretien, car
ir
OC
faut 3
ces •nimaux , ni fer, ni bride, ui bits.
ll
n'ea pas be–
foin
d':~voine
pour
l~s
nourrir; ou n'a d'autre foin
a
prendre
que
d~
les décharger le Coir,
lorrqu'on arrive
su lieu oU on doit coucher;
ils
vont
paitrc
d::ms la cama
pagne , oo les ramene le matio au lieu oií on les a dé–
chargés, qo
l~ur rém~~
leu r
ffor(aJ,
&
ils continuent
VOionriers leur COUte, quien chaque JO\lf d'envirOD qua–
tre licues d'Amc!rique.
O.o peut voir la repréCentation de cet animal daos la
relatron de la mer du Cud de Fré?.iet; le
P.
Feuillée re–
coono!t qu'elle efl
tres-tid~lle .
(D.
J.)
L
LA
e(
TU,
C.
m. (
Hifl.
mo'd.)
c'étoit le nom que
les PéntVICOS
donooi~nt
a
une baodelette d'un doig¡ de
(1) S'il eA: .rai qae
la
puret~
&:
l'ob(erunc:e de 13
vraie Rcligion
co_n~arent
a
la
poret~
de. mamu •
8c
qu
l'ane
&:
1'-autte
font les
pnnc1pale. c;aufes
~e
la
Yraie
fMicit~
des bommes.
ce
dont
rout
le
~onJe ~nYICnL,;
JC ne pof•
corr~prendre
q_u'on puil'fe .:aroir
J.a
ba.r–
dtetre _d av.a_ncet '\ue le Tnbanal de l'lnqollh:.ioo, doat la principale
&
ttnZfiUC JDfpetl:1oa
eft de-
ma.ía.!enir
la
¡nueu!
de la
n-a.ieRe·
L
L I
l~rgeur, ~ttachée
des deu·x cótés
fu.r
les tempes par un
ru\Hll
ro\t~e ,
qui
fervoir
de d.iadt:me
aux
loos
ou mo–
narques do Péroo.
LLEREN
A, (G!og.),·ille d'Eíp3'\DC d•ns I'And.t–
loufi~,
Cur
íe<
frontier.es, au midi
.je
la Guadian>.
l\1.
Baudrnnd qui
etlropie trop fouvent
les noms ,
oppdl~
ceue vil!
e Ellnma
.
Elle Cut
b~tio
en
'1
~-1'
,
plr le;
mo!tres do l'ordre dc S. Jacques,
&
déclnréc cité en
1640
par Pl¡i!ippe
1
V.
Les
cbevalicrs en
f<,ut
fc'~;neun,
&
y
entrctienncnt oo évéque
de:
leur ordre,
rt1~vant
immtdiarement du faint
r.ege. Cctte vitle ea ti¡uée
a
t8
lieues
S. E.
de
Mérida,
&
10
N.
E.
de !>6•ille dnn$
une bellc plnine, abond•ote eu tont ce qui pcut comri–
buc:r aux donceurs drl la vie; mais
le tribunal de l'in–
quifition établi dans cette ville, ne concourt pas
3
fa
fé–
licité.
Lo"f·
ll.
4)·
l11t.
38. 8.
(¡)
LLITii ,
í.
m. (
But. <xot.)
arbre qui yient en plcin
vent au Chili,
&
en plulieurs endroits de I'Amérique.
]e
r¡'en connois que la deícriptiou du P. Feuill<'e , qui
ca
tres-incompletre, puiíqu'clle ne dit ríen de la Beúr,
du fruit & des graines; ron tronc
ii
quatre o u cioq piés
de circonférence; íon bois efl blnnc, fort dur
1
& de–
vient rouge en fe íéchant; íon écorce
ell
vcrafttrc,
&
donne. en la coupant
un~
eau de la meme couleur. Ses
branches font .chargées de feuilles aherues, longucs d'uo
grand pouce
&
un peu
tnoins
larges, IHfts,
vcrd·gai,
ovales, & a(fez. femblables
:1
celles de la lauréolc. L'ea<1
qui découle de cet arbre en le coupnnt , etl d'une qua–
lité caullique & vénéneuCe, faifant enficr les parties du
corps humain tur lefquelles elle tombe; mais le bois
d~
l'arbre íeroit admirable pour la cootlruaion des navi–
res, car
il
devient encare plus dur dans-
l'c:\U;
les na–
turels du pays en font
~ivcrs
uflen61es domefliqucs ,
(D.
J.)
LJ..,IVIA, (
Glog.)
ville d'Eí'pagoe daos lo Cotalognc
au comté de Cerdagne; elle efl tres-ancienne; mnis
e~
n'ell point
13
Li/ia, Lylia, L ybia
d' Antonin, ou
1'0/iba
de Ptolomée.
Lilivia
feroit plutót l'ancicnne
J~<lia
LJ•–
bi<a
du peuple
C•rr.tla>ti,
au
pi~
des Pyréoées, íur l<s
frontieres de France.
J11/ia Lybica
etl
dont¡~e
pour villc
unique des Cerretains, &
L/ivia
a éré
la
capital!! de la
Cerdagne; mais íon ancicn lutlre
a
pallc,
&
íes muroil–
les méme ne fubfitleut plus. Elle efl Cur la Si:gre,
:1.
t lieue de Puicerda,
2
de Mont-Louis,
&
If
de1'erpi–
gnan.
L o11g. 19.
39·
lat.
4.2.
31.
(D.').)
. LO
LO, LOO, LOHE,
(Giog.)
ces mots dcmandcnt
a
~trc
expliqués' paree qu'ils
le
rencontrent íouvent
dans ce diélioonaire en fait de géographie. Lazius pré–
tend que daos le haut allemand.
r•.
lou,
ou
lahc
veut
dire la
.tiamm•,
&
qu'on appelle da"s cctte langue
1~'
cornees d'Hohenlo, on d'Hohenloo,
ou
d'Hohcnloh,
ceux qu'oo nomme co
l~tin,
'omito a'e alu; ftammd
·
dans la barre Allemagne,
/u,
ou
loo
6gni6ent un
¡¡,,
11/
vi,
litué pres des eaux & des marais ; c'efl en ce ícno
qu'on les prcnd dan$ les mots de
Lo~n,
Loo'lleen,
v~~nJq
Stadt-Lom,
&c.
11
y
a plufi<nrs noms dans les Pays·bas
formés de cetre maniere , comme
Ton¿er/oQ
,
Cdl/qo
f.f7ejl<rlpo,
enfio
loo
Ggnifie quelquefois un
/"u
ambmxi
& boifé .
(D. '].
)
LO, S .
Fanum S.
Lau.ii(
Glog.
)
petite ville de
France, en l:¡a(fe Nor
maodie,au dioceíe de Coutances,
chef-lieo d'uoe éleélioo d•ns la généraliré de Caen .
Quelques écrivaios prétendent qu'clle c(l ancicnne,
&
que íon premier oom écoit
Briov;ra,
compoCé des
deo~
m~ns,
bria
ou
briva,
un
pont,
&
b'er11,
1:}
rivi~re
de
Vrre. Mais il paro!t plus vraif!erpbloblt;, qu'elle doit fon
orr¡(ine & Con pn!mier oom
:l
une égliCe
b~tie Cou~
l'in–
vocatioo de S. Lo,
S. Lau.i111,
on
Laudo,
évéque de
Comances, né dans le chh<t1u du
Iieo,
& qui •ivoit
íous le regne des enfans de Ctovis; il
y
a de nos jours
a
S.
Lo, uoe manufaaure de Cerges, de
rn,
&
d'em–
peignes de fouliers, qui en prconent le oom. Ceue villc
efl
fur
la Vire, daus un terrein fertile,
2
6
lieú<s de
· Couraoces,
;8 N. E.
de Paris.
Long.
16.
32-.
lat.
49· 7
L'abbé
ligion
:k
de.s
n:u~DfS
qoi en
diptnde.nc.ne COD.COVfC point
1 1:1
re:;:
cit! det
pC11ple.
eh~
lcfque
ls elle ert~tablit::
ceJa ne poarroic pro..
vc-.irque de
lo1
n6gligenec: de• Juget qai
l'e.s~:rcenc,
-'c
qoi
~an•
qaelques
lieu~
tuuu¡uent
l
ltar dtToir.
Voy~
J'artlcle
I~UI'lSTl!ll.f
&.
la note . ( Z)