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LIV

rlu>' Puno \'ÍVOÍt dan•

tlll

tems .oii l'on 5tfoi&lü les de·

niers d'uo huiticme.

&

c:ependnnt il marque

8

depiers .

pour une once, comme on f4it.oit ayam

lni, &

comme

fon c J.ous uos

auteurs

qnand ils

parle11t

de

nos

monnoies.

Pour moi \·oici mon

ra-ifonnemenc fur

ceue

matiere:

jc

le ti re de• faits

m ~rnes ,

qu'aucune opioion pe peut

CQO!Ctlcr.

Le poids des <lcoicrs a varít c:he-.

les Romaios : le

t'oids de \curs

dra~hmes

n'a pas IOUJoors été unifQrme

a celni de 1eurs dcniers,

qn01que

ces deux mors foient

fynonymcs daos les autcurs: les drachmes ni les dcniers

n'ont

pa~

!OUJOI,ICS éré de poids. Te! des anciens a com–

pré fept deniers

a

.\'once, te\ autrc fept dCI)Íers

&

demi,

&

rel autre huir. PluCieurs d'entr'eux

otH

fonv t!nt con–

foodu dans leurs ouvrages la

liv"

poids

&

la

livre

me–

furc fans nons

~n

avertír

1

attcndu qu•itc;

p!trloient des

chqfes connues de leur rem•,

i¡c

qu'il ne s'agiffi>it pas

d'expliquer a

u~ Boi:z.~rds

:1

venir. T oures ces

raifons

contri)>uel)t dor¡c

a

nom confoQdre fur l'évaluatlon des

¡nonnoíes romaioes, porce qu'on ne peut .établir aucur¡

fyneme que fur des autorités qui fe conrredifent. Voila

pourquoi partni nos favans

J~s

UOS

compJ..eOt JOO

~eniers

¡

~':j.utres

96

1

~

d'autrcs 84

a

la

livre romaine.

.

E ufin

1

non-re·ulerpent les depiers, les drachmes, les

.o

uces, eQ un mot tOl}tes

les

parties c;fe

1a

/it1r~ ~n

or, en

argenr

&

en cuivre,

qu'il~

ont prls poor bafe de

leur~

é

valu~tions

er¡ les pefant, n'ont pas roujours eu le mé–

me pqids fous la

r.~publique,

ni depuis Néron

JufqtJ'~

Scptirpe Severe; mais daos les pieces mt!.mes co.r¡r.empq–

raines

&

du méme

cqnf~¡lat,

il

,en arrivé q1,1e par l'ufer

ou aurres caufes. les mies d'un I

J)t!me

tet;~s

pefent plus

&

les autr_es n:wit¡s.

Apre~ cel~

cro.re?-

que

y~us

trou–

vercz. fb:efl)ent ce que la

l1vre ro

mauu

contenolt de de–

niers,

&

a)l~z

enlulte déterminer la .valeur de cette

livre

en

la

comparant avec la

lit•r~

d.e Paris. l:i<'las, noo's

ne pcrdons nos plus bcaux jqurs, faute de judicíaíre,

q1,1'a de pénible!

&

de vaincs recherchcs!

(D.

J.)

'-!1v RE, ,(

Oq"'"!· )

e'en un poids d'un' cerrain rapport,

qUJ ferr forJ fquvent d'étalon, ou de modele d'évalua–

rion pour détermin'er les pe[anteurs ou la quantíté des

corps.

Voyez

Po1ns.

·

En Angle1crre oo a deux dilférentes

/ivreJ;

le

pomul–

troy,

c·en ·a·dirc,

UD

poids 3

J2

onces

ta ' Jrvre,

&

Je

pottnd-avoir áu poidJ

ou la

/i·vre

nvoir du poids.

·

Le pound tro'{ ou la

litJrc Jroy

confine et¡ 12 onces,

chaque once d

20 dcniers peíant,

&

e

haque dcnicrs de

24 griiins pefant; de forre que 480 grains fon t une once;

&

f700 grains une

lit•re . Voyn

ÜNCE,

&c.

·

On faít uFage de ce poids pour pefer l'>rgcnt , l'or

1

lrs pierres précieufes , romes forres de gr¡¡íns,

&c.

Les a.poticaircs

s'cm

fervcnt au_ffi;

m:~is

1:1 divifion en

efl dilférente. Che?. eux 21 gr'aios font un

f~rnpule,

trois

fcrupules uoe dragme, 8 dragme• une

once,

&

12

on–

ces une

livr~.

f7oyez

S~~tUPULE,

&G.

Le pound :1voir du poids

' ttrt

la

litJre avoir

áu poids

pefe

r6

onces; mais alors !'once avoir du

poid~

¡:n plus

perite de 42 grains que l'on¡:e troy; ce qui fait

i

peu

pri:s la douxieme parrie du tour; de forre que !'once

svoir du poids ne contient que 438 grains,

&

!'once

troy 480.

Lcur ditférence en

a

peu pres celle de 73

a

8o , c'en-a–

s]ire,

qu~

73 OnJ:CS troy font So onces avoír du poids,

1

12 avo1r du poids font un cenr pefant Olf uo quima!.

Voy_ee

QuiNTAL .

·

Oq pefe avec ce poids toutes les grandes

&

grolfes

marchándífes, la víonde, 'le beurre, le fromage, le chan–

vre, le plomb, l'acier,

&c.

Une

li"'re tfVoir dtt poid1

vaut 14 onces

f

d'une

li–

"'" de París ; de forre que cent des prernieres

livru

n'en

font que 91 des fecondes

La livre de

Fra1zce

co~tient

16

onces; mais une

Ji–

une once

f

d'une

livre

100

livru

de París fonr

?J,e

de France vaut une

livre

avoir .áu poiás;

tellem~nt

que

l09

hvres avoir

d:1

poids

~

_On

~i~ire

la

/iv re

de París de deux manieres:

la

pre.

mrere dt?1Cfon fe fait en deux mares, le marc en 8 on–

ces, l'onc.e en 8 gros, le gros en 3 deniers, le deníer

en 24 gratos pefant cbacun un graín de froment.

La feconde diviíion de la

livre

fe fait en deux demi–

/ivres,

la demi-/ivre en deux quarrs

le quart en deux

onces, !'once en deux detni..-onccs

'&c.

On fe fert ordínairemeut de la

pre~íere

divííion

c'en-

3-díre, de la dívííioo en mares,

&• .

pour

pefe~

l'or

l'o rgent

&

d'aurres marchandifes

pr~cieu~s,

&

!Ion fai;

ufage de la feconde pour celle• d'une moiodre valeur .

LIV

!\.

Lyon, la

livr•

el} de 14 onc<S. Cent

livru

de

P~rís

fom

1

16/ivru

de L.yo11.

1'>

Veni(j, la

ltvrr

vnur

8

OI\C<S

f

de la

J,vre

de P'Jllnc.e,

&c.

Quant

~ux

dilféremes

livrr.t

deo

dítfércntes ville¡

&

pay$,

leur ¡;roporríc;m ,

leur réduélion,

lcur divirion:

voici ce qu'en

a

recueilli de ph•s iotérelfJrll

M.

Sonry

d3ns fon

Diélionnairr

á~

c11mmrrcr.

A Amnerdam,

a

Srrasbourg

&

il

Befan9oo,

la

livrc

en égale 3 celle de París . A

G~neve,

h

livre

e(l de 17

onccs, les

100

li1.•rr1

de:: GcnCvc font

i

Parito

11.2.

ltvrn,

&

les ¡oo

Hvru

d~

P¡uis n'en fqnt

a

Geni:v!' que Sr¡.

La

livre

d'Anven en

a

París '4 onccs

T•

&

une

li–

vre

de Paris en

a

i';nvers une

li••re

2

onces

&

Ti

<:le

maniere que cent

liv rn

'd' Anvers font 3 París 88

/i–

vres,

&

qu,e JOO

Jivr<.t

de Paris fout

a

Anvers 113

¡¡.

vre1

...;- .

L~

livre

de i\llibn en

a

Paris neuf onccs

+;

aíníi .100

livrn

de Milan foot

a

París

9S livru,

&

'oo

liv;n

de Paris font

a

Milan

}Ó9

)ivrn

..;.-.

f.!ne

Jivrr

de !Yleffine en

a

Paris neuf onces

f,

.&

une

li–

vr.e

de Poris eij

a

JY¡effine une

livri

JO onces

+

'

de

forte que 100

livres

de Meffine font

~

Paris 61

lit•res,

&

que 100

livres

¡:le París font 3 Meffine

163 livra

-}-. La.'ivre

de )3r¡ulogne, de Turín, d¡e Modene, de

_Raco1¡is, 4e Reggio en

a

París 10 onces

7,

&

une

/i–

vre

de París .en a Boulognc,

&c.

une

livrc

8 onces

.¡-;

de maniere que roo

lfvrn

de )3ot¡lognc,

&c.

font

a

París

.66

/ivrn,

f,l

que 100

liv rn

de Puís font

:l

poulogne,

&r,

Jft

/ivr<J

+•

Une

livrt

de Naple•

&

de Bcrgame en

a

París 8 onces

l...

,

&

une .

livre

de

-

4

.

J>aris en

~

N apies

&

il

J3ergame une

livrr

JI

once<

T;

en forre que 100

livres

de Naples

&

d~

Bergame

pe

font

il

París que

S9 {ivrn,

&

que 100

ltv rrs

de Pa–

ris font

a

~aples

&

a Bergame

~Ó9

livrn

+.

La

li–

vre

de Valence

&

de Sarragolfe en

a

Paris 10 onccs,

&

lo

livrr

de Paris ,en

¡¡

Valence

&

a

Sarr~golfe

une

livre

9

onces

f;

de

fa~on

que

100

li<•res

de

V

alence

&

de Sirrago(fe font

a

Paris

63

liv rcJ'

&

que

JOO

li–

vres

de París foot

a

Valence

6c

a

Sura¡¡o!fc 1

f~

¡,_

vra

+.

Une

fl<,re

de Genes

&

de T ortofe ett

a

Pa–

rís 9 poces

T•

&

la

livre

de Paris en

a

Gene&

&

?.

Tortofe une

livre 9

O!Jces

l...;

de m1níere que

100

li•

.

~

vrn

de Genes

&

de TortoTII foqt

~

París

62/ivrrs,

&

¡oo

livres

de París font ¡¡· Genes

&

il

Tortofe 161

li-

vres .:__

La

/;vr,

de F rancfort, de N nremberg

1

de

B~-

1

le. de Eerne en

i

Paris une

livre

~

celle de Pft-

ris en

¡¡

Fran!'fort,

&c.

t

s

onces

f;

ainli ¡oo

lit•t<s

de

Francforr,

&c.

font

a

París 102

livres,

&

100

livr·u

de

Parí~

fonr a Francfort,

&c.

98

livren

Cenr

llfJrn

de Lisbonne fon¡ 3 Paris 87

liv,-eJ

8 onces

\JR

pcu pl u< ,

&

100

/itJra

¡le Paris ront

a

L isbonne 114

livrcs

!l

onces po

pe~

moíns; en

fort~

que fur ce pié une

livr•

de Lísbonue doit l'tre

:l

Paris 14

once~,

&

une

lit•re

de Paris doir étre

a

Lísbonne une

livre

2 onces .

La

livre

varíe

~inli d~ns

la

piOpart des grandes vil–

les de l'Europe

&

daos le Lev•nt : on eo peut voir l'é –

valuation daos Je

Dillionp.

d~

'om"?.

LJVRE figoitie aum une tnODI]C)je

lm~ginaíre

dont on

fait ufage don• les compres, qui contient plus ou moius

fuivant fes dilférens furnom>

&

les dífféreus pays ou

l'on s'en fert .

Voye::

MosNOIE .

Aínri l'on dít !'n Angleterre une

livreflrr/i,g;

en

France une

liv rr tottrnois

&

parijf1;

en Hollan<jc

&

en Flaodre une

livre

oo

une

fivr~ d~

groJ,

&c.

Ce mot vient de ce que l'ancieone

livreflrrli•g ,

quoi–

qo'elle ne conrYnt que 240 fols comme celle d'i prc–

fcnt; o6al)moins choque

Col

valant

s

fols d' Anglu<rre,

la

/;vre

d'ar~ent

pefoir une

livre-tr•y . V•y a.

So

u .

La

livr•:fterlin¡:

oll la

livre

d'Anglc1errc conricnt

2-:>

chelings, le chehng n

fols, le

fol 4

li3rds.

VoJ•<.

CHELJNG, SoL ,

&c. Vo)•e::;

autll MoNNOJE .

O

o