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LOB

radicule & dans la plome. Ces

/,bes

enruite groffitrent

& fortell! de la terrc pour former les fcuilles, qui ue fonr

autre chofe que les

lobes

me me éteudus. fonis de la

terre & changés en feuilles .

LOI3ETU M, (

Glog. an<.)

villc de l

'Efpar.nc

Tar–

ra.~oooire,

relon Ptolomée,

liv. 11. <h.

vj, e ell

pré–

fentem~nt

Albar,.cin

.

(D.

'.J.)

LO

B

R E'G A T, LE,

(

Glog. )

nom commun

ii

deux riviercs

d~Efpagne

en C atalogne; la premiere, en

Jarin

R.ubric.stsu,

tire fa fourcc des montagnes, fur la

fronriere de la Cerdagne, &

re rend dans la M<!diter–

ranc!e,

a

deux licues de Barcelone au couchant; la fe–

conde coule daros 1'Ampurdan, & re jette daos le golfe

de Lyon auprcs de la ville de Rofes: c'ell le

Clodia–

"'"

des anciens . (

D .

J.)

LOBU LE,

lobellus,

"'

Anatomie,

ell un petit

lobe .

Voye:::.

LoBE.

Chaque lobe du poumon ell divifé en plu(ieurs lobe<

plus petits, ou

lobules,

qui font attachés de chaque có tc!

aux plus gro!Tcs branches de la trachc!e artere. Chaqul!

lobule

ell comporé d'un grand nombre de perites vdli–

c ules rondes , qui toutes communiqueot enremble . C'ell

daos ces vefficules que l'air eorre par la traehée·artere

dans le tems de l'inrpiration; & il en fort daos le tems de

l'expiration.

Voye;¡; nos PI. d'Anat.

&c.

Voy e:r:.

auffi Pou–

MON, TRACH EE·ARTERE,

&<.

LOCI\ L, A LE, adj.

probl~me

local,

en

Methlma–

úq:<e,

efl un probleme dom la conflruétion fe rapporre

2

un licu géomc!triquc.

Voye:r:.

LrEu. C e mor de

pr o–

bl<me lo<al

n'ell plus guere en ufage .

Le probl emc

local

ell ou (imple, lorfqu' il a pour lieu

des

li~ne-s

droires, c'e0-3-dirc:

lorfqu'it

fe réfoud par

l'ioterreétion de deux droite<; o u plan, lorfqu'il peut re

réro11dre par les

interfeétions de cerc:es & de droites;

011 folide, lorfqu'il ne peut fe réfoudre que par des io–

recfeél:ions de feél'ioos coniques ott entre elles,

Ol1

a

vec

d es cercles; o u bien en6n, il ell fur-folide, ou plus que

f"olide, lorfque fa rolution demande la dercriptio n d'une

ligne d'un ordre plus élevé que le fecond .

Cham–

bers .

t

O)

LocAL,

(.''fNrifprud.)

fe dit de ce qui conccrne fpé–

cialc•nent un

lieu: nn :tppellc

co11t11me

local~,

cclle qui

~rt

particuliere

a

une feu le villc,

i

une feigneurie.

Voyez

CouruME.

Ü J1

aDpelle

le local,

ce qui concerne la difpoficion des

üeux .

( A)

LOCd RNO,

(Gio¡:.)

cu htin moderne

L ocarnum ,

les A llcmands 1' appellent

Luggaris,

vil! e commerc;;aote

de SuirTe, capitale d'un bailliage de

m~me

nom, fu r le

loe Ma¡eur,

lago

ll~a;:giore,

pres de la r iviere de Ma–

gia. L e bailliage de

Locar>Jo

contient quaraote·neuf pa–

roiffi:s, & cfl cornporé de vallées fertiles, arrorées de

r1vieres.

11

re parrage pour la pol ice en quatre commu–

naotés . L e gouvernement civil,

en

aricto-démocr:uique,

compofé de nobles, d'anciens bourgeois & du peuple.

La ville de

L ocarno

ell

fitu<!e au pie! d'une m ontagne

au centre du pays, qui ahonde en paturages, en vins,

en frui1 s,

:l

18 lieues N . de Novarrc, 17

W.

O. de_

Milan .

Long.

26. 16.

lat .

.¡.6.

6.

je ne connois d'hon1mes de leures oés

3.

L oc4rno,

e:¡

ue Thaddée Dunas, médecin, qui tleurilfoit daos le xvj.

liec le. ll s'acq•lir daos ce (iecle une grande rl!putation par

í"cs ouvrages; on les a

imprim~s

plulicurs fois

:i

Z urich,

ou il s' étoit ret iré

a

caufc de la religion .

(D.

'.J.)

LOCATAJRE, f. m .

(

'.Jurifprud.)

cfl celui qui tient

quelque chofe 3 Ioyer, colnlne une maifon o u autre hé–

r •tage, ou méme que!que chofe mobiliaire .

D aos tous bau¡

a

loyer

Oll

a

fernle' le

locataire

ea

appellé

pr~neur ;

mais dans le difcours ordinaire, le

/r,–

eat aire

d'une ferme ell plus communémenr appellé

fer–

m ic:r .

Pour les regles des fermes

&

des louages.

Voye:r:.

FER–

:ME , Lo u AGE, LoYER,

(A)

LOCATI ON, f.

f:

(

'.}uriffirud.)

fignifie l'aéte par

Jeque! !'un donne quclqae chofe

a

tit re de louage, &

J'autre le prend

:1

ce

nt~me

titre, ce qui s'appell e

co11du.–

élion .

C~s

lermes:

location

&

conduélio11

font relatifs.

f?oy_.

aux

I nfllttH~s

le

t itr~ d~ location~

&

co11d11éli11Je,

&

ci–

"p'N,s

LOUAGE

&

LOYER. (

./1)

1

LOCCHE_M ,

Locbemttm ,

(

G eog.)

ville

des

Pays–

bas H ollando•s dans la Gucld res, au

com~é

de Zult–

phcm fur la Berckel ,

a

3 licues de Zultphen. Les Fran–

<;ois la prirem en 1672., &

l'abandonnercnt en 1674,

apres eo avoir raf<! les fortifications.

Long.

2.3. :r8.

lat.

p.

13· C

D . '.J. )

LOCHE, f. f. (

Hifi·

nat. I élhiolog.)

poi!Ton rond .

R ondelet en diJliogue qu-at[e fones; la prernic::re

cobit~J

¡iuviatilis, e!lblo<h<

fraocbe, ainfi no mmc!e, paree qu'cl-

LOB

le n'a point d'aíguitlons, & qu'elle ell ¡>lus

tendre

&

plus fainl! que les amres; on la trouve dans les ruiCfeaut

& lÜr les bords des rivieres; elle ell de la longueur du

d->i~t;

elle a le b7c allongé; le corps ell jauni tre, mar–

qué de raches no1res , rond & charnu.

11

y a deux na–

geoires aupres des ouies, deux au ventre, une au-dela de

1

'3nus,

&

une íur le dos .

La feconde efpeee de

loche,

cobit~J

12cN/eata;

differe

de la premiere en ce qu'elle ell plus grande

&

plu< lar–

r.e; fon corps elt rond & non pas appl:l!i .

11

y a un

aiguillon

:J.U

couverc\e des ouies .

La troitieme efpeee,

cohittJ barbatttla,

loch~

nu

loc.het–

f<,

efl ;tuffi appellée

mouteil/e. Voye;¡;

M ouT E 1L LE .

Ces rrois efpeees fe trouvent

d30S

l'eau douce.

La qllltrieme,

aphia cobieu ,

fe trouve daos les

~tangs

de mer; elle ne differe du goujon qu'eo ce qu'elle e!t

plus perite; elle differe auffi de la

loche

de riviere, en ce

qu'elle e!l plus courte & plus grolle.

Voye:r:.

Rondelet,

Hifl. des poi/Tons.

LOCHES, (

Glog.)

en latín

Luce.e,

pelite ville de

F'rance en Touraine, remarquable par

f~s

mouvances.

Elle efl fur l'lndrc,

:l

8 licues S. d'Amboire,

l Q

S. E.

dcJTo,u rs, .,r:r S . O. de París.

LoHg.

18d. 39". 12".

lt~t.

47 . 7. 37 .

C'efi daos le chceur de l'églife collégiale de Notre–

Darne de

Loches

qu'efl le tombe3u d'Agncs Sorelle, la

belle Ag ues que Charles VIl. n'eut pas plutót vu, qu'il

en devint éperduement amoureux . La to mbe de fa mai–

rreJTe eft de tnarbre noir,

&

deuK anges liennent l'oreil–

lcr fur Jeque! repore fa tétc. On lit autour de ce torn–

beau cene épitaphe: ,. Cy gill noble demoifelle

Agn e~

,,

Seurelle, en fon vivant dame de bauté, R ochefleric,

,

Iffodun, Vernon fur Seioe, piteufc: envers taos , don–

" nam largemenc de fes biens aux églifes

&

aux pauvres

,

laquelle trépa!Ta le neuvieme jour de Février 1449 , ,.

C harles VIl . !'adora pendant fa vie,

jufqu'~

quitter, pour

l'amour d'elle!, tout le foin du gouvernemenr . Ce

prin–

ce lni furvécuc douz.e

30S,

&

n'eut point de p::trt

s.ux

prodiges de fon

re~ ne,

la fortune feu le las prodnif

it en

dépie de

foil

indifférence pour les

affaires publiques,

( D .

7. )

L OCHER,

(Marlch.)

fer qui

loche,

fe dit en ¡:>ar–

!onr d'un fer de cheval qui branle & qui efl

pr~t

a fe

déracher ton t-a·fait .

LocaER,

en

term~

de R11jinerie,

c'cft détachcr

le

pain

de 1a forme ea le fecouant fans l'en drer. Sans cela on

riíqu~roit

de cafler les tEtes en plamotant .

Voye:r:.

P LA–

MOT E R .

LOC E<HA, (

Glo~.

"nc.)

""-¡.,,,

.ix1•,

promontoire

d';Egypte aupras de Pharos, reta n Strabon,

liv. XVII. p .

79f· Ortelius penfe que c'ell aujourd'hui

Caflelleto .

( D .

.

7.)

LOCHQUHABIR,

Lettcopibia, ( Glog.)

province

maritime de l'Eco!Te feptentrionale . Elle ahonde eo pa–

turage, en lacs

&

rivieres , qui fournitfent bcaucoup de

poi!Ton. La capitale efl ln verlochi.

LOCHTO.'\, (

Glog

)

riviere de F inlande dans la

Horhnie orientale. Elle a fa fource dans une grande chg[ne

de montagnes, qui féparent la C a¡anie de la Thavatlie,

& va fe perdre daos le golfe de Bothnie.

( D .

'.J.)

LOCKE, PHtLOSOPHtE DE, (

Hifl. de la P hilo[ophi.

moder.)

jean

Lo<lu

naquit

a

Wringtoo,

a

fcpt ou huir

rnilles de Brillo!, le 29 A out 163' : ron pere fervit daos

l'armtfe des parlemenraires au tems des guerres civiles;

il pric foin de l'éducation de fou fils , malgré le tumul –

te des armes. AprCs les pretnieres 6tudes , il

l*envoya

a

l'univer(iré d'Oxford, ou il fit peu de progres. L es exer–

cices de collége lui parurent frivoles; & cet exC!ellent

efprir n'eClt

peut-~tre

¡am•is ríen produit , fi

le hafard,

en luí préfeotant quelques ouvrages de D efcartcs , ne luí

eO.t

montré qu'il

y

avoit une doétrine plus

fa tisfaifantc

que ce! le dont on l'avoit occupé; & que fon dégotlt,

qu'il prenoir pour

inc3pacité narurc;lle, n'éroit qit'un

mépris fecret de fes ma!rres.

JI

palfa de l'étude du Car–

télianifme a celle de la M édecine, c'ell-3-dire, qu'il prit

des coonoifTances d'

1\

nato1n ie,

d'Hifloire naturelle

&

do

Chimie, & qu'il con(idéra l'homme fous une iniinité de

points de v(Je inrére!Tam . ll n'appartiem qu'a celui qui

a pratiqué la Médecine pcndant long-tems d'écrire de

la M é taphy!ique ; c'cll luí feul qui a

vil

les phl!nome–

ncs , la machine tranquille Qu furieofe, foible ou vtgou–

reufe , f3ine ou brif6e, délirant" ou •églée, fucceffive–

ment imbécille, éclain!e, flupide, bruyame, muette, lc!–

thargique, agiff'anre, vivante

&

marre ,

lJ

voyagea en

Allemagne & dans la Pruffe. JI examina ce que la paf–

(ion & l'intér€t peuvenr f11r les cara

~eres.

De rctour

i

Oxford,

il

fu ivit le cours de fes étudcs dans la retraire

& l'obfcurité. C'ell ain1: qu'on de\'Íent favanr & qu'on

rene

1