LOG
<'luí
Cano
; ce qui en évideot p:o,r les dous
pr~:>"refllons
<Tllo
:·on a
citl.es,car aJOllt:tnt 1
i
3,
on a
la
fbmmc
f,
qui elt le
logarithme
du produit
3~,
ce qui doit orriver
• tlcélivemcm; ca< puifqu_e 4 x
8
=
31., l'on aura cette
proportion géomt!trique,
t.
4 : :8. 32., dollt les
l"~arith·
'"~s
doh•eot une proportion
arirhm~tique,
ainfi 1'0n aura
1
t.
1
4:
1
8.
1
3~
(
la lcttrc
1
figm6e Je
logt.,itlmu
du
nombre qu'clle pr.éet'de
)
; m•is
QO
rait qu
e damrme
p~oportion
arirhmétique. la fol¡llme
d«
e~tr~
m.csen
.é.–
g~le
a
la rommc des .moyens; aioli
1
1
+
13.!.
=
1
4
+
1
8 ;
or
le
logflrithme
de
1
-ou
1
.r
:::¡::o
(par la
f~pp.);
done
131.
=
1
4
+
1
8.
C.
(l:
F. D.
Propofirjon
Jeco11Je.
Le
loga.rjthmc
d\1 quoric:nt
JÓ
du
nombre 64 divi(é par 4,
.cll
.égat
~
la ditférenee
qu~il
y
a
enrre le
logt~rithme
de .64
&
le
logttrithme
de 4 ;
c'en-a-dire que /16 =
/64
~
1
_.;
car par la fu.ppQÚ!io¡¡
~
=
r6; done en multipliant
p~r
4, 64
x
r =
~6
x
4,
4
.
ainfi
1.
4 :: 1(>.
.
64;
d.onc
1
1
+
1
64 =
1
4
+
1 16;
Or
1
.•
=
o;
par co¡¡(équent
1
6~
=:;=
1
4
+
J
r6; flonc
enfin /.64..,../<4=/J6.!;.
Q.
f.
D.
·
Pr9p~fiti•!'
J,roifieme.
Le
logarithme
.d'un nombre A'ell
que la .moitié du
logarithme
.4,e fon qllarré.
Plmonflra·
tion;
preoe?.
g,
quarrez-le, vous aure7. 64.
JJ
faut pooe
prouver que
1
8 =
1
~
:
par
1;~
foppofition
~
x
8 ::::;:
Óf
x
1 ; done
1 .
8 :.:
8 .
cS4; ainl)
/r
.
1
8 .:
1
8.
J
6~;
done
/1
+
/64=/8
+
18::::;:
2./8
~
,or
l}
~o;
done
J
64=.1./8,
&
par
~<;m(~queo,t
e9'
divi.f~'.lt
l'u9
&
l'aJitr.e nombre par
1.,
on
~uF~
1
~
=
.1
8 .
.
e.
Q.
F
.D.
Propofitio" quatriemr
1
Le
/ogarithme
d 'un nombre
n•cn que le tiers du
lo.r;arithm¡:
de fon cube,
Dlmp>~·
Jiration
; prene;t le non¡bre
l-
&
fai~es
foo C)lbe
8,
J•
dis que
J
1.
=
1
J.,
eaT puifque 4
x
1.
= 8
)<
~
,
on aura
1.
4 ::
1..
8; don/
1
1.
1
4:
J
2..
1
8;
or par la
d~monnra
tioo
préc~d_ente
1
4 étant le .quarr,é de 2.,
1
4 =
1.
1
2.;
done
1
1 .
1.
1
1.
:
/1..
J
8; par conCéquent
1
t
+
1
8 =
1.
/ 2.
+ /
l.
=
3
J
2. ,
&
COIDIJIC /
J
=
O l 011
~ura
/
8
=
3
/1.; done
1
!.
=
1
2.
C.
Q.
F.
D.
Les prop/
iér.ésque pous
veO(~ns
de démontrer, ont
ferv i de fonde¡ncnt
a
l.a eonnruél\on des 1ables des
Jo–
;:arrth1f!e¡
,' moyennam )efquelles on fair par 'J!:.ddipon
&
la foul}ra_élion, les opérations que l'on fj:rOit obligé (ano
Jeurs feconrs, d'cxécuter avee la multiplicatiot); la di.
vifion
ti
l'extraélioo des racines, s:omme on vp. le faire
voir en reprenant les
de~x
progrefllons
pr~cédeptes:
.. r.
2.
4·
Jl.
r6.
32.
64. n8.
&c.
o.
r.
2.
3·
4·
5"·
6.
¡. &c.
Voulez-vous mulliplier 4 par
16,
cherchez les
loga•
ritbmeJ
2.. 4· qui répondent
a
ces nombres. faites-eo
1~
fomme
6,
elle en le
logarith,..
de leur produit
6-f.
C)lerchez dqnc dans la tab)!' le
nombr~
qui répond au
logariehm~
6,
vous trouven;z 64 , qui .;:n etfeélivemen¡
le
produi~
de 4 par
16.
S'il
~'ogitfoit
de divifer 12.8 par 8, on chercheroit les
lo.{aritpmN
7, 3. pe ces nombres on 6teroit 3 de 7,
le re!le 4 feroit le
logartfhme
de 1e11r
IJUotient,
aoq11~!
répond le nombre 16.
Si on cherche la
r~cine
quarrée de 64, or¡ n'a qu'i
prendre la ¡noitié de "fop
lo¡:arithme
6,
c'e(l 3 auqoel
répond 8; ainli 8 cfl
1~
racme quarrée de
~4-
11
n'efi"pas plus difficile de trouver la racíne cubique
de 64, prcne1. le tiers" de fon
Jogarithme
6,
vous aure1.
1.,
auquel répond 4
1
•
•
•
Ainli 4 ¡:n la racine cubique de 64.
Pn
feroit done
avei: une eurbne fadlité, les
op~rations
les plus l•bo–
rieufes dll calcul,
f¡
l'on avoit les
lugar1(hnus
d'une
grande quami16 dc powbres;
&
c'en
a
!jUoi l'on a
t~ché de paq>enic dans· la connruélion des tables des
lo·
garitbmp.
La déCOlJVerte des
lo.garitbmes
en dtle ílll baron Ne–
per, écolfQis, mort en t6t8.
11
faut avouer cependant
que Stifelius,
arithm~ticiep allem~nd,
ayÓjt remarqué
avant lui la
propriét~
fondamentale des
logorithmu;
ra–
''Oir
qu~
le
fugarilhme
q¡1
P.rQd\li! de
den~
n\)qltm;s en
égal
il
la fomwe de leurs
logtfrithmu.
Mals ceue pro–
polition refia ·nérile entre fes Qlains.
&
il p
1
en tira au–
cun ufuge pour abregcr les
op~ration•,
ce qui fa ir
l'~r
fenriel de la déeouverre de Neper. Kepler dit a.ufll que
Julle-Byrge, afironome da landgrave de ' Helfe, avoit
LOG
imagint! Jos
(ngArit'hmes.;
máis de 1•aveo de l):eplcr n¡e –
nle,
Youvrage o.U Byrge
en
~arloit,
n•a jamais paru .
·Neper .pllblia en
161_.,
·fa .décou.verre dans un livre
intitul6
.II'Í1'4fi~i
1
0
garitbmoru>n c"nonü de[<rip<io.
Les
lo~r.arithwes
.de• nombres qll"U donne daos cer nuvnge,
d1fférent de ceu« que nous .cmptoyoos auJOurd'h ui daus
nos tab\es; .car da
As
les n6tr& 1e
lof!;,zrj;hme
de
~o
ell
l'uni~.
o u .ce quí ,ell
la m
eme .chc\fe.
J •
000000;
&
daos c.etles
de
?KI'~r,
Je
log,...itbme
de,ro en
1,
30H8,ro.
Nous verroo•
.~u
mot
LoGARlT~tQU.E,
.la raifan de
eet\C dilférence. Mais ee.tte rnp
po6tion lui paroi1fan: .peu
eommod.e,
il
iodiqua lui-11:\eme .
d.es.rabies de
logarithmes, '
teHes .que .nous 4es avon' .auiourd'.hút. :Elles farcnt cou–
Jtruites ap,.Cs fa .rnor.t .par _aewi Briggs, dans fon ou–
vr~g.e
intímlé
/fril/,múica l•gar•.thmica.
hd(.ien
U
lacq ,
m:uhématicien des
Pays·b~s.,
perfeélíonr;~a
te travaíl de.
,Briggs.;
,
& pluli<\ltrS au.1res .ont ctraYaillé depui,s fur cette
matiere.
L.esubles de
Jog,srithmes
, qui ont aujourd'hui
~<>
plu$ de r,épu.tatÍQIJ po•u
l'ét~9ue
&
l',eu \lude_, .font
eelles de
G•~dlner, inc4~'.
Celles
.de
M. D .
rcieu.:, de
·l'académie .des 5ciences, méritcnt aufll d'lltre citées .
~oye.?.
l'híftoir. des M'1thlmatifun ,de
.l\1.
Montucl;l,
tom.
1/.
part.
JV.
iív.
/.
Thlprú du logarithma.
Soit propofé de trouver le
/PI{aritpme
d"un noQ\bre quelcouque,
&
de
cor;~(lruire
un
cano.u ou une ta)>le pour les
locariehmes
¡¡aiUtels. 1".
.Comme
.l.,
JO, 100,
)c:xxJ,
10Ópo_,
&c.
confiitnent une
progrefllun géométrique, leurs
lol{arithmcs
pel\
vent
done
ltr~ pri~
.P.ans une progrc!l)on adtbmétiqu.c
~
volooté;
or p.our pouvair expriooer par des
fraé;tio~s
d.écimales les
l•garithm,u
d!! tous Jes nombres
inrermédíaires. nous
prendr.ons la progreffi:m
,o .
.
OOQ0009
>
1.
ooocooo,
2.
,ClOOOQOO,
3
000000::>,
4
OQ()()()09
,
&e.
de maniere
que le prel)lier
de
~es
nombres ou 'l.cro., foit le
lo,(aríthm•
.<te
1 ,
que le fecood foit
le
lo¡{arithm¡t
d!!
10,
le rroilie–
me celui de
100,
&
ainfi .de fuite.
Voyez
UÉCIMAL.
2.9.
)1
en évidel),t qu'on
IIC
i'O.Urr:l pOÍUt
trOU ver des
'•.t;arithma
¡:¡¡aéts pour le<
no,IJlbr~
quj ne font poim
co.mpris da11s )a féri¡! g.éomcrriquc
ei·d~ITu•. ~,
¡o, roo,
&e.
m¡is on pourra
~
avoir de
(l
approchans de la vé–
riré, q_ue daos l' uúge ils fer.ont aufll bons que
?"ils
étoicnt
~xaéls,
Pour rendre ceci renlible, ruppoCons qu'on de–
mande le
logarithme
du nombre
9;
j'mtroduirai entre
1.
000000:9
&
to.
ooooooo,
un moycn proporrionncl géo–
rnétrique,
/ll
cherchant entre
leur~
logarithmes
o.
ooooocoo
&
r.
00000000,
un mayeo prop,ornoooel arithmétique,
celoi
ci
Cera évidemment le
lo¡{aríthme
de l'auJre, c'on-
3-dire d'un llQ.mbre .!jUi
¡:itrpatfera
3
e'up
peu plllS que
16U777
.
~
{1c.
par eon(équent qui f.era
¡:~or¡:
forl tlorgné
·
•
•
t6s~777
de
9·
Je cherchera1 done entre 3
~
&
JO,
un au-
tre
moy~n
proportionnel géométrique, qui approchera par
conféquent plus de
9
que le premier;
&
entre t<!l
&
ce
nouveau moyen proportionnel, J'en chercherai encore un
rroifieme,
4
ainfi de fuite, jr.fq11'a ce que j'en trouve
deux confécutifs, dont l'un foit
immédia~emem
au-def–
fus,
&
l'autre immédiaremen¡ au-delfous de 9,
&
che1 ·
chat1t un
HJOY~O
proportionpel entre
C!'S
dett> nombres
la,
&
puis encare un aotre eptre
calui·l~
4
cclui des
deux derniers qui aura
9
en¡re luí
&
1e préctdcnt, on
parviendra
~ptin
i
un moyen proportionnel qui fera égal
9
~ J~quel
n'ttant pas
¡!loi~;né
de 9 d'une dix
,
J
~ooooo.
mlllionieme partie d'unité. fon
logaritbme
p~ut.
rans au–
cune erreur
r~nfible.
c!tre ptis poqr le
logqrithme
de
9
méme. Je
revi~ns
done
a
mes moyens proportionnels
'léométriqucs,
&
prenant l'un
apr~~
l'autre, le
/Qgarithmc
de chacun
d'eu~
par l'imrodu&lo11
¡l'~ut~nt
de moyens
propor¡ignnels
~rirhmétiques,
je
trouve entit¡ que. o.
9f42'i2.5" ell lp
Joganthnu
du
dernl~r
moyeo pr¡¡poruon–
nel gi5ométrique;
&
j'en con
el
u~
que ce
~Oitlbre
pcut
ttre pris fans erreur renfible. pour le;
lo(drtth'fl~ d~
9.
ou qu'il en approche exuememcnt '
' 3Q·
~¡
on
~rouv~
de mc!me
de~
moyens prgporrion–
nels entre
1. 0000000
&
3· 16p777, que nqus avons
vO. p]us haut
trre le mayeo proportiounel entre
1.
0000000
&
10.
0000000,
&
q\l'Pll
ehereh~
en
m~mc
tems le
/ogarithme
de chocun d'eul(' on
parvl~odra
a la
iin 3 uq
logarit~nr( tres·approchan~
de celui
d~
2,
&
ainn
des autres.
4Q·
11 n'en cependan\ pas nécetfatre de pren–
dre tant de peine pgur trouver
l~s
logaritb"'u
de rous
les nombres, puiCgue les nombres, qui f<>nt le produit
de deux"
nombre~,
.ont pour
/qgarithmo,
la fomme des
log,~;ehmes
de
leur~
produilans ;
&
réc'pr.>qut"TDctlt , U
l'on a le
loganthme
du produü de deu:l noml¡res ,
&
ce–
lui de l'un i:ie fes produifans, oo aura facilement le
lo-
ga·