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LE'l'

J,.l,

&

la vulg3te p•r

di;,itjiu>J1 .cori. !7oyn;

:N

'f.

BE~

&

Co

RE,

Jiflio11,n.

.d<

ja Bible.

LETH, LJ;:Tk-/

E .ol

f

.[,.ATH,

f.

m. (

/1

11

ti'{.

/1,.

~lo-Saxon.)

nom d'

u.ne

¡;nefure ou porrion de terre d•ns

le< anciennes divifiops de )' Anglet.erre. Le roi 1\lfred,

felon l'opiuion de

qu\!lq9.!'~

auteurs, par.tagea le ro:yau–

me en !',Qmtés , comQ'le 11

l'e!t !'ncore.

11

di3'ifa

les

eomtés

~n

!mndr<ds

Oll

tilbings.

L'hundrcd étoit une

por.tion de

P.~YS

otl

iJ

f

avoit cen.t officiers ( nous di–

ripr¡s

.de~

centenicrs ) ¡wur mair¡tenir le bon orqre .

lls

é!toicl)t appellés

fi de¡u/Jorp

pacis,

répor¡dans de la paix;

~

le

l<th

cootenoít tróis ou quaere ,hundreds .

Le

lcth

étoit auffi la jurifdiétion d'un vicomte, otl

ie 'feignFur rer¡qit des efpeces d'alji fes, tous les ans une

fois

~~ns

s;haque village,

au~

!'nvirons de la faint Mi·

~he!.

(D.

'J.)

L

¡¡:

T

¡t,

·!

Gommm<rc.<.)

qu'on écrit

&

qu'on pro–

noncl' auffi

l<eht, l<fl

!')).!

laft,

fuiv•nr les différens idio–

mes ces peuplcs qui fe fervent de ce terrne . ,En

F

can-

¡::~

on dit

l fth .

'

'

·

Le

l!!b

!1gr¡ifie différentes chafes, rantr>r

il exprime

la

c~~rge

entiere d'un navire,

c'efi-~-<lire 1~

quantité de

JOI)IJ!l"UX d!! mer qu'il peut pqrtcr; quelqueFois il

(igni~

fi~

une

c;:errain~ pefahte~r

pe

~elle

O!!

~elle

f"Cpece de

marchand•fe; & d'autrefq¡s

¡1

fe prer¡d pour une

certa~ne Corte de mefure de gr¡!ins plus ou moins forre, fut-

vat¡¡

le~

dívers lieux ptl elle

e(\

en ufage .

.

·"'En

' !iol}and~

1

'<\'qgleterre, Flandres, ·

~~~~magne,

Da–

pema¡k, Suecje! Pqlogne,

&

dans tout le nord , les na–

vire~

sletliment ou mefuren! par' leur

pQrt

ou

cl)~rge

fllr

k

pi~

de

~ant ~e

/.eh!.,

]e

l<th

pefant quatre mlile

li–

vres

1

o u

!l~ux tonqe~l''!

de France de del!

X

!llille li–

vr~s !'h~~!!!l;

¡ti

o

ti

lorfqu'on dit qu'un vaiiTeau ert de

fro!¡

cen~

l<t/3!,

cela doit s'entendre qu'it pel\t porter

fix cens tonneaux ou douze-·cens mil le livrcs pefant ,

Corfqu'il s'agit du fret d'un vaiiTeau,

voici

par erli-

1.nation ce qui paiTe ordinairement pour un

l<th ,

foit

par

rapport -au poids , foit par rapport au volu111< de la

mari:handife: favqir, c ipq pieces d

1

eau-de-vie, dcux ton–

neaux 'de 'vin, cinq pieces de prunes, douze barils de

pois, trehe borils de goudron, qllatre mille livres de

rh, de fer ·au de Cuivre, troi-s· mil le fix cems Iiv res d'a·

mandes, 'fept quartaux ou barique's d'huile 'de poiiTon,

qllatre 'pieccs ou bottes d'huile d'olive,

~~ux

mille lh

vres i!e

· J~i¡1e

.

·

·

En H ó llande

1

le

l<th,

qui etl une cerraine rnefure

ou quantité 9e grams, efl remblable

a

38 boiffeaux me–

fure de J3or:!é:iui, '\ui

~,.viennenr

a

19 feptiers de Pa–

-ris, chaqúe bol

OCa\\

de

B.ord~~~;u~¡

f'efant enviran

1

~o

li-

res pdids de marc; ai11li

~[e

l•tk

de ·grains en Hallan-

de doit 'approcncr du p.oids de

49~

liv:

·

- Le

ldh

o_u" la(l

d'·f\mJlerda.m e!t de' 27 muddes, !e

mudde de 4 fcheppels, le fcheppel de 4 vierdevats,

&

le vi.erdevat de 4 kops.

!7oy<z.

les noms

&

la quanti–

de toutes ces mefurcs •fous leur titre particulier .

Le

laft

de frorncñt pefe o rdioairement 4ÓOO,

a

4800

livres, c'elui 'de feigle 4<!Kl0

a

4200, &

le

laft

d'orge

3200·

>.

34oo. livres.

·

Le

/pfl

e(t auffi la m efure des grains dans prefque

·routes les autres '(ílles & pdncipaux lieux de co,mmerce

q~s

Pro'vinces-unles, ' inals. avec.

~uelque

diver!ité-, foit

de concinenct, foit d'e · dirhinútion : on peut voir ces

d;ffé~én.c'ts

e_xpiimées fort .au long

&

avec la derniere

précdjon dans. l.e

d!flt'rinnrure áe eommer&e.

'En Polo.gne, 1<;.

ldh

fait 40 bo;ITeaux do Bordeaux

~

o u 20 feptibrs de Rar!s ; "enforte que fur ce pié, le

leth

de Pologne ' peut

pe)~r

4800 l!"rc• , ;

En Si!ede

&

en 'Mofcovie on parle par grand

&

petit

leth;

' le grañd·

lcth

e'(}

'de 12. barils ou petits tonneaux,

&

le p_etit

lcth

cfl de

6

de ces bartls.

A

·'Din~iik,

le

leth

o

u, oharge . de -lh'\, efl de 2040

l.

le

ldh

de i1ouólon de 2.830 livres; le

lc#h

de miel ou

de farir1.e en· de: "'- barils,

' &

celui de fe! e(\ de 18.

Le

l<th_

de hareng faJé blanc ou for, celui de ma–

quc:.reau', de cabillaud ou morue verte, e!t de

12.

barils

<>u ·caques.

·

"

·

'

·

Le

lnft

o~

let.h,

~~

Angleterre ou de Londres e!t de

10 b<ariques ou

quartcau~ ~,

le quarteau de 8 boif-

.

4

'

fcau~

ou gallons, le

g~llon -de

4 picotins ; le gallon pe·

fe depuis r.6 ju.fqu•a.·

60

livres: ro gallons ou. boiiTeaux

de

Lond~es

font un

lafl·

d\1\mfierdam.

Le

lafl

'en

E~oiTe

6C en.

~rhnde

efl de to ,

quart~aux,

.-¡-,

011 38

b.oiiTea.ux.

&

le 9oi1Teau fait t8 gallons.

Le

la,fl

de.

Da11r1.ik

ect éga\ au

lafl

d' A m !tordam : on

compto ordir\airei1l,{¡,11:

~u'il

pef'e r6 fchippons; de 340

livres

cl!acun"·pou~

'le, ' blé;

e~-

qui fait 5'440' pour le

l":ff,

poids de

l)am~ik ,

&

íeuleb)ent

If

fchippons pour

le feigle, qui ne fon.t 11ue f190 liv.

!7oyn

ScKtPpOs.

Le

/ajl

.de R iga

e(\

,de 46

loop~ns,

.qui fom

le

Ja{l

d'Amllerdam ,

!7pyn

,LooPEt<. ·Celui de Coppennague

.en de

4~

tonnes.

011 d

e 8

o fcheppels,

&

m~

me juf–

qu';\

96,

fuiv~nt

la qual

i.té

&

~a

natur¡: .des blé•,

f/•·

yu.

Lc;;>oPE~:<

&

6c~}:.J'J>EL,

Le

lafl

<le S1,1ede

l!t

de Sto.kolm e!t de

~3

tonnes;

c~lui

de Hambonrg de

90

(cneppels, dont les

95'

frhep·

pels forn )e

/afl

<)'

4mrlerd~m,

J_,e

/¡zfl

~e

Lubek

ell

de

Sr

fch~ppels,

dom

9S'

foot le

laft

d'

Amllerdam.

I,es ro far¡egas de Séville

&

de r:adix fo¡¡r le

Jryl

d' A

mfi

er<)am.

Voy<:t.

F

~liEGAS.

/.

-.es

216 alquiers, Oll les

t

m

uids de

Lisbonne font

le

l

a/1

d'<\mficrdom,

!7oy<:t.

/}L<

6UI.ER.

Vir¡gt-cinq m ines de

G~oes

fo

nt 11n

Jafl

d'

Am!ler•

dam; 40 Caes de Livourl)e font auffi le

laft

d'~m(Jer.dam

¡

les .deu¡c Caes

fqnt

Ul)~

chorge de

M~rfeille ,

qui

pefe

:¡.9~

hvres.

Voye;.

I\IJil>IE

&

C

KAR

G¡::.

Qu~nt ílU~

mefures <)e Franc·e, i) e.ct aifé de les

éva~

luer avea le

lafl

d'

~mficrda!T),

par ce que nous avon$

dit ci-deiTus ¡les boiiJeaux de j3or¡leaux & des fepticrs

d~.

Pf!ris comparés avec

c~tte

¡nefure J¡o))an¡loife,

p;.

fltom¡, rlt! Oommerf<

&

Chamb<rs .

( G)

LET(iQ!¡US,

fiHvit~s,

{G!qg.

pn,.)

ce nom

cner;

les

~nci~ns

elt

donné

¡9

~

¡me

rivi~re

de

1

1

,/\lje-mineu–

re, qui paiToit encare plqs pres !le la

vil

le; de Magné•

fíe que le

)ylé~ndr~;

?e

~ pn~

riviere de M acé<Joine.

proche

M

!aquelle ou difoit

gu'~fculape

étoit né;

3<>.

a

une riviere de l'jle de

Cr~te,

qui, fel on Srrabon,

trayerfui¡ Gorryn'e; 4

o.

a

une

rivlere que

le m eme

Strabon / .

X/1/,

p.

647. place

~he1.

¡es

~iby~n~ occi~

dentaux .

(D.

J . )

'

·

L E'T

HA

R G 1E,

f.

f.

(MM«.)

!ir<; fop nom deo

mots

gr~cs

"""'"

&

tl•r)'•t;

""1""

ftgnifie

oubli,

&

.eup)'tt'

ell l!n ·¡:ompofé d'">'"

1

trauail, laborúux,

~

de la psr–

¡iculf priyarive · .: . On appeHe eje ce pom uQ hqmq1e

qui meoe une vie tranquille & oHíye ;

¡~inft (fth~r.v;íc

fuiyant ' J'étymolqgie, !ign1ficroit uo

oubli

pa"'ff'"x.

I,..es

anciens '& · les modernos 'atrachont différentes idées

ª

ce

nom. Le; anciens

O.ppeltOient

llt hargiquu

ceull: ... qu( en–

feyelis d·a'1S '

un

pr9f9pd fom¡neil ,

·~toient

paJes, dé–

colorés, \murf<>ufdés, avoient les partks

fou~

les yeux

élevées, les mains trembl.antcs

1

le pouls lent,

¡k

la re–

fpiration difficile. Hippocrate,

roac.

promot.

n°.

34·

fap,

ii¡.

Ccelius '1\urelian\\S,

d< marb.

amf.

lib. 11.

ca

p. x¡.

0'1 donne ·ajoura'hl1i le nom ce

LLthargJe

a

une

~

fpe.cc:

d'aff'ea¡on fopore\).fe cornpnfée, dans laqu9lle on .

obfcr~

Ve Un déJir(} qu'on

Oomfl\~ oub/j~tfX

1

& Une

petll~ p~Vre aiTez femblable ata fieyres

he~Hquc;s. L~

fommerl

~e,ns

cette

m~ladie,

n'eft

pa:s fi protbnd q';'e

dan~ l~po­

pl~~ic

&

le

~a.rus

.. Les malades un pen ?o.g•tés, tiCa•llés,

exéitds Par des cris, s'é.veillcn.t, répondcnt

3 ce qu

'on

kur demande,

com.m~

on dit,

a

barons

romp.us;

li

quelque befoin naturel leur fair dem•nder les

va >ITea~l·>t

néceiTaires, ils les refuCent lorfqu'on les leur préfen.re,

d~s q~'ils

les ont entre les mains, (ls en 011b)ient

l'ufage

&

leurs propres

n~ceffité~,

& s'aiToupi!feot aum–

tót; IC\ll' pouls

~ll

vite, fréqueni, mais

inégol, petit,

&

Cerré : Cette maladie en alfei rare; c'c;fi aans l'hy–

ver des faiCons

&

de

I'~Jie

pri.Qcipalem<¡nt, (uivant H ip–

poqate, qu'o11 l'obferve; elle

att~que

les

p~r(onnes

nf–

foib!ies par I'Agc, ear les mJllad¡es ,

pa~

les

remedes,

&c.

·les perfonnes

l'aQoahyll\~S,

fu.r,tout

lo~Cque

.dnos

ces fujets queJque

ca~(l:

augmente la iorcc de, la

Clrc~latioo

&

la détenrllne

a

la rt<te; elle e(\ quelquefOis

fympt~me

de&.

fievres pnr'd9es, ma}i

g.ocis ,· pelliJcn

.t.i<;)les,

de ·l'hémitritée · d'autre• fols elle ell oceafiono.ée. pa..r. de.

dofes irop·

forr~s

·d,.opium, pár des exces de vin ;· elle

efluue fuite de l'ivrcr(e,

&q.

il'e(l con.(lant qu'il

y •.

dans

le ceryeau .que)que vice;, quelque

d~ra.ngeme!:lt

q.u• dé.–

termine les

fymptome~.

de ce1re malad1e ;, ma¡s. que! ell–

il

?

A. diré le vrai, on l'igno:e; !'.,tiologic; d"s mala–

dies dll cerveau e(\

~ncore

enlevelle daos les. plus pro–

fundes ténebres; nOUS t\11VOnS jufqll'ici

a~CU';'e

théode

tant (bit

pe~J

far.isfai(ante ', de

t<;>~t<~s.

ces alteé\

ton~

..

,Y

es

anciens a..ttnbuo1enr la

lctbarg~<

a une congef}•on de

lymphes ou ·de. férofirés épaiiTes

&.

putré:fiécs

d~n_s

le

cerveau .' Les modernes :¡(f

orent un reli

ch,ement JOmt

i

une ctagnstioi1 ·légerement ' inilammatoi.re de . fan¡:' dans

le ocrveau

~

L,es

obfer~&IÍOnS

ana

tOtl)i'l,UCS failes

ftlf

leS

cadavres des perfonnes qui font martes vi8im<)S de

ce~te mal-3die,'" fbnt contr.aires

3.

ces

opin!of'IS,,

&

fO!lt

VOIr

que ces caufes font, p3rticulieres , mai's_du tour po;nt gé–

nér

ales : F

ore!tus a effe8ivement. obfervé. une. f'o¡s dons

• un

enfá.nt'

mort de

' f!thargi<,

·

les

lobe!·

droir~

du ccr–

veau

& du

ccrvelet corrompus & ·abfaedés,

!tb. X .

c"f''

;tj.

Oo

~

vu

auffi des tumeurs skhirrheufes placées

~~s

/