LE S
!mioo fur le tinge Cale, on enieve le drap a ee les cen–
dres~
oo tire le linge do euvier, on le lave
&
oo le bat
dans
l'eao cl•ire, en le frott:un de favon. Quaod il
eil
blanc
&
bien décralro':, oo le hwe
&
relave dans de reau
el;úre teolemeor;/.·urqu'a ce qu'il o'y reGe plus aucun vc–
tlige· ni d'cau de
~ffivg,
ni d'eou de favoo, ni
de
craffe .
O
u l'éteocl
J'ur
des eordes poor
~e
I•ire
féchrr : fec:, on
le dtrire
&
oo le pl!e , puís on le (erre dans de5 arrnoi.
fes
i
linge.
La
noi(on de cene opi!rarlon elt
aíin
lim–
pie.; Ja
faleté
da
tioge elt une gl'2iffc; le fel des cendres
;tly unit un pcu,
&
forme avec elle une efpeee de fa–
Yon. Ce premier fa•on, formé daos le euYier, s'unil
laclfemeru a.vec celui donr on
(roue
le linge au fortir
do
cuvier: ils fe d
iffolvent c:n(emblc; en
íc
diffolvaot
l'eau les empoue
a.ve<:
1:1 eraffe. D'ailleurs toare cen-
4re r}'elt
pas
booné pour
14
l~ffiv~ :
celles du bois ftoué
11e contiennent prefque point de fel ; il a <":ti! diffous daos
le llot12ge,
clt
tome can o'elt pas égalcmcnt boone poor
la
h/fi'IJ,;
les esuz fi!léoiteufes, p1r nample, font
m~ur
Yaifcs;
Lt
~lénite
•enant
:l
fe diaoudre, Con acide s'unit
au fe! d11 fa.von,
&
l'huile do filvon reGe feulc
&
furlla-
1!"
a
!'esa en pctits ftocons .
L!!SSIV:r:
tin <Jigsilln,
ter•'
ti'
.4i!(Nillitr,
qui lignifie
IA•ur
/u
Aig,.illn
dans de
J'~u
de favon apres qu'ellcs
font palies' afio d'en .cnlevcr la craae
011
camboois qui
s'y étoit
auach~
pcodant le polimeol.
Yoy.
AIGUJLL:r:.
LE$SlVI , (
Jf'rJj,.,.~.)
oo appelle de ce oum l'cag
qul (art de la
/if'.,,
du
tinge~
etctte eau eG pleinc 4e
fcls_, dont elle s'elt chargte en pa(fanl fur les cendres de
1:1
t~lfive,
&
elle Mpofe fes fcls cbns les
ter•~
oii elle
fe mtle. On peor s'en fcrvir paur arrofcr c:cllcs qu'on
pr~?are
pour les
orau~er.s,
citrenicr5 , ou paur mouiller
noe planche oii l'on a famt! des plantes qui demanden!
une terre fubltantielle .
LJ[SSJV,J;
ti'
lmprimtrie.
en la mtme qlle celle donl
on s'elt fervi pour letlivn le tinge; mais pour la rendre
plus douce
&
plus onélueufe, on
y
fait fondre une fuf·
ti
fame quantit<! de drogue, <JUe l'on nomme aulli
pot•Jfr.
e·
efi daos cctte
leffiv~.
'lut
daos le bao u
(a
¡re doit
~tre
c;haude, pour mt!nager J'ceil de la lcttre, qu'an lave le¡
formes avee la brolTe, de
fa~an
qu'il ne dait rcller au–
cun veRfge d'encre fur la leure, fur les gunlrures ni fur
le
chafils.
f?oye:t. 11os Pla1uhas
d'
lmprimerio.
LE S T,
f.
m .
(M..,;,,.)
an donne ee nom
l
des
,chafes pefantes, telles que des pierres , des cailloul , du
fable
1
{5~.
qu'on met :1u food de cale du vailTeau pour
le
fatre enfoncer daos l'eau
&
tui proc;.urcr une
:~ffiettc
folidc. Le
l'.fl
fcrt principalement de conrre-poids au1
trergues
&
aux mits, ·qui étant t!levés hors .du V:lÍO"C<lu,
~ui
feroieJ:?t faire capot au moindre roulis,
&
m!me
a
la
plOrndre tmprcllion du vent.
!--a quantité de
1.¡1
qu'il convient de mettre daos un
sra¡ffeau
~e
dépeod pas feulement de la grandeur du valf–
feau, ma1s cncorl¡l de la forme de fa carene· cor plus
cette carene cll aigue, molos elle exige de
kfl
paree
Cl'!'elle ,enfooce d'aublnt plus
aií~ment
daos
l'ea~:
cela
fa1t vorr. qu'on oc peut pas déterrniner avee exaétitude
1~ quan!flé de
11}1
qu'il faut
a
un vaiffcao: la chofe de–
v.er¡t enc:orc plus ditlicile quand on
y
fait emrcr toute la
mitl!r~ .
L'expl!rience fait counoitrl', en leRant un vaif–
:fea'!,!
de
1~ fa~on
qu'il fe comporte le mieux
a
la mcr
&
~
ti
faut augmepter ao dimipuer
Con 1.¡1.
Il
y
a des
biume11s
:ao~quels
il
fam pour le
l'.fl
enviran la mpiric! de
leur cliarge, d'autres
IF
tiers,
&
quelques-ons
le
quarr:
ccb dl!pend .de Icor
conllru~ion .
On peut voir les rc–
glemens q_u'¡l
fau~
dbfer,ver ¡mur le
l'.fl
daos J)ordonn'!n:
ce de
r6!1J·,
/w,
11/.
ttt.
/1/. 1/qy<>:.
DtLeST
ACI: .
Bc;>u
1.¡1,
c
1
ell le
/.JI
d¡: petits cailloux, qu'on airan–
¡¡e arfl!meo1
1
c'cfi
ordinairem~nt
céloi de• vai(feau1 de
guerre;
le
faod dé cale en cG plus propre,
&
il
n'emb~raffe
pas
IJ'S
pampcs aomme fail quelquefois le
/,ti
de
terre ou áe fable . '
'
'
' '
.. .
r
. Gros
hjl 1
compoft! de
n~s·grolres
plerres, ou de
qu~r
r:ers. de cano
o~
brifi!s. Ce
l<ft
n'elt pas avantageux peor
1 arr':'DageL
&
etl difficile
il
remuer daos le befoin _
Vrcux
rjl,
e'
di
celar qui
a
déja fait un voyage ou
une campagne.
11
efl f.lit défeníes
a
taos capitaines &
maítres de
~nav!r~ dejen~
Jeur vieux
/'.fl
dans les pom ,
canao~,
baffins
&
rades,
a
peine de
fOO
liv.
d'amen-
de,
&<.
Voy~:e
D t Ll!STAGE.
·
L ,'.fl
lavé, c'cG le
l~ft
qu•on lave apres qu'il
a
dtja
fcrvt pour s'en fervir de nol)veau: ordinalrement on mer
du
l•fl
ncuf une fois en deu1 anno':es.
(Z}
'
LESTAGE,
(.
m.
(M..,;,, . )
c'elt l'embarquement
do
/,ft
daos le navire ,
11
y
a
des bateaoi
&
des gaba–
f~
qui fervent pour le
hjtAg<.
11
eG dt!fendu aui
m~í~·~
&
parrons de ces gubares ou
batean~:
lefteors de tta•
l"l•ller
au
l!ft•l'
ou
Jll!ft•:•
pendant la ouir.
~
LES
LESTE. <ldj.
(e,.,,.)
il
fe dit d'on
Y~tern<nt
quí
charge peu le
corp ,
&
qui donne
l
l'lv>m
" un sór
de
ll!gerctl!; d'une
r:roopc
qui n'elt poim emt»rralrl!c
d:an~
fa marche
par
des b:lgagcs qui
1"
nllentiro'cnr ; quelque•
fois des perfonncs en q,¡i l'on remsrquc l
foupleffi·
d.:<
mcmbres,
&
l'si:lh·itl!
des
mouvemen
q11e
d~msndent
les excrciccs du corps.
11
a
aojourd'hui une autte •cce–
priun daos cctte lsngoc
honne~
que les gens do
mon–
de fe fom faite poor dl!rigocr fans rougir ,
&
par conf.!–
quent s'en<>ourager
i
commettre
~os
r rnords d
aClians
maJhtlDO~IC>.
Un homme
141<
dsn< ce dernicr f"ns ,
c'etl un homme qui a acquis le drair de commcttre une
bsffelle
par
le mo.lheureux mlem qu'il
11
d'cn plaillonter:
il noos fait rire d'un forfilít qui di::vroit noos indigner .
Un hommc
le/le
ert
cneore eclui qtri fait f•ilir
I'O<:Cll–
lion, ou de fairc f:1 coor, ou d'augmenrcr fa confid<!na–
rion, ou d'<ljomer
3
f:a fortune. L'homme
l•fl•
n'ell
pas
moios adroir
3
efquiver
i
une chofe dsn;:creuf« qu'i fes
fmtcs. On a· lc ton
lefl~
quand on poffedc fa languc
st.t
poinr qn'on f.llt enreodre au
x sutrestout ce qu'on veut
fans les offeuíer ou les faire rouv.ir.
LE6TER, V,
aa.
(MarÍJu.)
c'cll mcttte des
caU–
Ioux, du fable ou :1mres chofes pef•ntes su fond d'un
vailTeau, pour le fairc enfouccr daos l'cau
&
fe tc:nir
droit de fat;on qu'il pone bi<
n fes voiles, On dfr
,¡,_
btm¡uer
&
ál<bargor
du
l.¡t,,
auffi-bi.rnqu<t
l'.fl,r
&
tU–
IeJI•r.
(Z)
LESI'RIGONS,
f.
m , (
Glog.
-'·)
en latín
L~flrigon"',
en grec
A"'<'l'?¡,,;
peuplc que les ancicns onr
placé diverfemcot. Homerc les met en lt1ll1e, 2.111 en–
vir.ans>dc
1:1
ville de Lamas, ainfi nomml!e par<e que
Lamus., roi de:;
Lt{lrigo"'
&
tils de Ncpnme , l'avoit
bhl<t: fes l!tan o':toicnt alfez l!tendus, Amiphatofs, qui
y
rcgnoi~
lorfqu'U lyffe eut le malheur d'J aborder, l!to:t
un homtne cruel, qul :1uroi1 mangi!,
it O vide, rbus
les députl!s de ce hl!ros s'ils pe fe fuffent fauvl!s aprh
avoir
YO
lcr trille rort de l'un d'eus • De-l:\ vint que
Cl;
montlre • fervi .t'exemple pour dé6gner la
oorbari~
&
l'inhofpitstitl!"!'
Qtút
, ••
A11tipb111em
LeRrlgoD1l
drtJo–
vet!
De-li vinr encare que toas les
Lrflrig•••
paffercnr
pour autant de mangeurs d'hommes .
JI
femblc que
Pli~
ne ajoutoit foi
a
cene traditioo populaire, quand il dir,
lih.
1/ll.
up.
ij.
Eff~
S<ytlt•r•m
ge11ertJ
'f"~
eorporib111
humani1
vefo~rtlllllr
iwJicavimll-l;
id.
ip[Mm
Íller~J;¡,;Jt
ftJrta~,
ni
CO.(Ít~mlls
;,
muiio
orJ,~ lerr~~r~ttm, Sieilit~
&
ltaliti, fuiffe ge11ttt
h11jut
m•11jlri,
Cydop<~
&
ll.a•
llrigo03s.
Ce dont nous uc pouvans pa> douter, c'ell que la
ville de Lamus n'ait prls dans la fuitc le nom de For–
mics: Cicéron, Hor:1ce
&
Plioe le difent tous trois po–
litivemcnl . Ajoute't
a
lcurs témoignagcs celui de Silios
halicus, qui en dcux epdrolts do
r.
Pll.
sppelle la vil–
le de Formics en C11mpanic,
Leflrygo"i~
r11pn.
D'autrcs auteurs pbccnt les
Leftrlgo>ts
avec les Cy–
clopes, daos le terrltoirc de Leonriom en Sicile,
&
aux
environs du monr Ethna. Lycophron nous alfure que
les
LejlriJ(otfs
foot les m<!mes que le pcuple de Sicile .
nommé
Lt!.,¡;,,.
Cependant rcmarquons Jci que les Hillor1ens n'oot
adoptéqu'avce dé6ance la
tradition des Poetcs. Les
no.msde
L~j1rigo11s
&
de Li!ontins ne fonr
pcut-~tre
qu'on mt!me nom; du moius Bochan \'rouvc que
1~ftrigo,.
ert
un mot pht!nieien, Jeque! fignrfie un
lio~<
f"l
álvore.
Ce
nom
a
vraifemblablemeot érll rendu par ce–
luí de
/lo111Í11
0
qUÍ dl!figne la mtma chofe,
&
tnar'!liC
les mteer5 fl!roees
&
Jí!o,J•es
de ces pcuples barbares :
apparemment qu'une partie des
L•flrigonl'
quina la Sici–
le pour s'irablir
fur
les cOtes de ía G:tmpanlc.
O
o
ne
pcut pas douter que L:tmos, qui Mtit
Formiu,
oc
f~t
un
l~flrigo";
fon nom feul le itmolgne; car Lamus,
/,.l,am
'
en phénieieó,
tjgoi6e
álvore-r;
d~-la
memc :1
étl! tirl! )e nom des
Lt>miu,
cf:1 fpeetrcs lmaginaires de
la ll&ble; fur Jefquels
voxe:e
LA>SJ~S.
LES
TWITfllEL,
(Giog. )
ville
i
marché d'An–
gle.~erre,
da.nsla province de Carnauaille, for le fo–
wey.
a
r88 millcs
o.
de Londres . Elle dépure
:IU
p~r
lement. Spced l!crir
L'.fltetbi~l,
Cambden
Lisbty<l
dans
fa drtc,
&
Lofl·Uthi~l
daos
(j¡
tablc . Ce nam, feloo luí,
fi~ifie
une
e•lli•e
11~1~,
paree
9uc ce
bourg
l
tn4r–
cht!, limt! m:liotenant dans la plamc,
twit
2otrt:.1ols fur
la collipc
mi
cR 3Ujourd'hui
L'.fl~>nlrÍII .
Il
i!toit
:~lar•
habitt! p2r te$ Dammooiens.
Long.
u .
j'i.
lar.
sa.
([},
'J.)
· LE
TE C
H,
f.
m. (
Hifl•
.,..,, )
mcfure h6br lqo<',
qui i!roit la moirii! du cbomer,
&
J"i<
coníequcnt de
149 pintes, demi-feprier, un poilfon
&
un
pea plus. On
ne trouve cetrc mc(nre que daos Ofée,
el..
iij.
~. ~.
l,iúJ. /,.rJ•orum,
que les eeptante tnduifeot par
Ne-
•rl,