LER
0
u
Lrr••r
des ancieos. Elle
a
une forte de f'orterdfe,
uec une
g¡r
oifoo d'invalides , poor
y
go.rder les prifoo–
nieu
d'~121.
L~2ntre
ite
dl
nom01~e
des
:~ndem
Lui•a, L""i••J!W
LenNIU.
Taci
1e, l.l.
tlr fn A•walu,
r:1ppone qu' ñu–
gane
y
avoir
rel.gu~Agñp¡n fon nt
eu.
On l'sppelle
aotourd'hm
1'
;/,
f~~ti-•1
Ho••ral,
pt.rce
que
ce
fainr en
4
ro lo choiGr pour fa re1r11i1e
&:
y funda le mo0110ere
de
LlriiU,
qu1 foil
la
r~le
de
lilinr Beoott. L 'ile filint
Honorat en da cOu! de l'ooell, plus balfe
&
plus
peri–
te
que 1'1le
f~inre
Margueri1e.
L~RME,
(Giag.)
peri1e
ville
d'Efpa¡;oe, d•ns la
-vieille Caflille, trig6e eu duché par Phihpp«
111.
en
1
f99, eo favcur de foo fn•on
&
premier miniOre le duc
de Lerme, qui deviot cardinal apres la morr de
fa
fem–
me,
&:
qui y bitit le chftreau de Lerme. La ville e!l
fur la petire rivi<;re d Arlon'l,on,
i
6
lieues de Burgos ,
&
il
12
de Valla<lolid.
L•"X·
14. 1
f·
/al.
fl.
36.
LERNE, (
Glog.
""'·
JI.1,Y.tbol.
&
L•lt. )
marais do
Pt!loponni:fe, au royaume d
1\raos.
fl
e0
C~lebre
daos les lelOS f;);uleuX
1
par le meutlre
des 61s d'GEgyptuS; car ce fur-li, dh Paufanias, /.
ll.
<.
xxJV.
que les filies de Dwaüs, leurs 6ancées, les tgor–
t¡erenl,
&
leurs corps
y
furenl inhumts, mais leurs 1eres
turem por1ées
a
Argos,
&
l'on y montroit leur n!pultu–
re Cur le chemin de la c•tadelle.
Lerne n'eO pas moins célebre daos les écrits des Poe–
tes, par cene hydre
a
fept tc!tes, dont H ercule uiom–
pha; ce qui f)gnlfie, nous difen1 les MythologlOes, au–
tonr de fources qui
fe perdoient daos ce marais,
&
qu'Hercule détouroa poar le ddfécher.
Quoiqu'il en foi1, ce lieu étoi1 rtpuu! mal-fain,
&
le~
:üfaffinau
qu'on
y
a.voit
co1nmis.,
oblig-(!rent
ploficurs
fois de le purifier. Ce font ces
puritication~,
qui
fuivllnt
Strabuo • donnerenr ruüfi'"aoce 3 uoe expreffion prover.
biale,
""''"'
lf.s..:.. ,
L~rn~ J~
maux,
eXpreffion, ajoute ce
g<!o~rophe,
que les moder9es imerpretes des proverb<s,
commc Z énobius, Diogén,anius·,
&
autrei,
ont préten–
du erpliquer. en fi•ppofant qu'on voituroit
a
Lrnu
IOUS
les
immo~dices
d'Argos.
L e mauis de
Leou
s"c!cooloit d3ns
une
pe
"te rivie–
re qui
~ntranr
daos la
Lnconie,
port91t
fes eaux dans
la
me~,
&:
au nord de fon embouchure.
·
Emrc: lo
~l,•iere
de
L•nu
&
les con6ns d'Argos, <!toit
une peute v•lle du
m~me
nom
Lenta,
que le marais
&
la riviere. C'eO du moins de ceue manjere, que M. de
L iste, dans
fo belle car1e de l'ancienne· Grece
conci–
l ie les divers aureurs qui parlent de
Ler11~,
les uns com–
me viUe, d,autre'
comme
riviere,
&
d'Gutre-s
enfiq
com–
me un marais infeét
&
mal-lain . M. l'ab
bé FÓurmonr
eo
172.9,
n'a va. ni vdle, ni riviere, ni mara.is, mai
une
fimpl~
f!!Diaine qu'oa oomme
Lenu,
& quien
a
200
pa<
dé la mer .
LERI'fECA '· (
Glog.)
aneienne v_ille de Chvpre, qui
2
dd
~!re ~UtrefOIS confid~rable,
:l
en juger par fes ruines.
Elles formeot encore un villlge de ce nom, fur
)9.
cOte
méndionale de l'ile de Chypre; ce village a une boo–
n e rade,
&
un pe!"! fort pour
ra
d fenfe.
(D.
:J. )
LERNE'E , (
Liedrst.)
f~res
ou mylleres qu'oo cé–
U broit
3
L eroa, petite
vil!
e
prc~'
d' Argos, en l'ho•lneur
de Baccous
&
' de
Cér~s.
La dtelfe
y
a,·oit un bois fa–
crt, too! en plarane<,
&
au m:lleu do boí; étoit fa
lb–
toe de
m~rbre
qui la repréfemoir
atlif~;
Baccha<
y
avoir
outli fa
O:~tue;
mais quant aur facri6ces noéturnes qui
s'y
foot
IDUS
les aas
a
l'honneur de ce dieu. dit Pau–
fan'as •, il ne m•ect pas pcrmis de les dfvulgoer.
(D.
:J.)
LE RO · , (
Glug.
a11c.)
le nom moderne ell
Llro
?le d' "'fie
1
daos la mer Eg<!e,
1'
Ardnp.l,
!'une de;
fporades,
1
or la cOte de Cane; c'<!wi< une des colonies
des Miléliens; fes habitans avoiem 3!fn mauvaife ré–
put::~tion
du cOlé de' la pro,ité,
li
noo• en Jugeoos par
une <!pignmme de Phocydide
1
quf Ce trouve dans l'ao–
thologie; ma1s ao liea de l'onginal que
pcu
de kéteors
emendrnieot,
j'y
fubOituerai la tr2duétion qu'en
a
faite
l'vl.
Chevreau dans fes
Oe*VY<1
mi/In.
p.
36?·
Ce11x
~~~
Llrtu tu
tJt~lew'
rirn
Hors
Pauqa~
potsrta'IZ fNi
m«-'rrl
f•
••ilfJ;c~
A P;tffl ptf'l ,.'ici po11r
N>f
bomnu tle biu1;
ftfdu
fll411d
av~c P~tercrl~,
o•
~ ft~~it cDn,•iff~~~tte.,
E1uore
s't~pper¡oit-fJn fU~,¡
Jinlt Ju
Llrie11.
L o,g.
de L éro 44· 40,
Ita.
37·
(D.
:J. )
LEROT,
f.
_m. (
Hijl.
·~t.
'{ll•tlrttp.)
;,,.,
aNIImt&–
r•m
mat~r,
Ra1,
h"•/'·
an1m.. flladr.
rat dormeur un
pea plus
peti~
qoe fe loir; il en dilkre priocipalement en
ce
qu'il n'3 de longs poil< qo'au- boor de la qoc:ne.
es
.,.eax foot emourts d'uoe baad\ noirc qlli ¡'c!teod
en
LES
a,..nt
JDfi
u'l la mouOache,
&
ea nreoe
jofqu'
-de
de l'orc•lle, en
tñnr por- eOus l'CP'l L
face
fu~ñ"'ne
du corp etl <le
e
olc:ur tiu'e,
m~lle
de cendro! b<un,
&
de brun noirilr'C , la
facc:
nlo!rieurc
une coa>cur
blanche, avec de; tcintcs J1un1rres
&
cco<lr<!e-;.
l..e
1<
1
etl
ptu
commun que
le loir;
on
1'~
pelle •otfi
~~!
'••r;
il fe 1roove dans le-; J:>rdins,
&
quelquci is dan
Ir
mtifans;
l1
fe oiche daos
d~
1rou de mu
lle- \
p•i:•
d.-.
arbres en efpalier, doot il
m111Jo:é
le-
fru ,l ;
JI
timrc
sutli fur les trb<es <!levts, tel que 1
poi•'ers, ln
a
ri–
coriers, les pruni«s,
&
lorlqoe ''" fruit> lui man!IUcnl,
il mange d<S :¡mandes, des noifcttes, des noi ,
.;..~e.
&:
mi!me de¡
~:raines
lo!gumineufc:s; ce rat
tronfpnne des
provolions daos des 1rous en <erre, dans des creo• d'u·
brc:s, ou dons des feotes de vieux murs, qu'il
~arnit
de
moutfe, d'herbe,
&
de feuilles.
11
rerle en¡¡oordi
pe–
lotoon<! doront le frnid .
11
s'nccouple au printems
¡
la
fe–
melle me1 bas en .!11! cinq o
o
fi
x
l"eci1
i
"haq u
e
por–
tte. Le
/.rol
a une autli maov3ife odcur que 1
rot !lu–
me!tique: suffi fo ch3ir n'efl
pn
man!1,C<Ible .
n lrOOVe
des '"•" d>ns 1ous les climats remp<!rl! de
1'
l:.urope,
&:
méme en l?ologne, en Prutfe,
f:/&.
JJ,fl,
•••·
.z.t.rlr .
&
parr. tom.
f/[11.
Voy<::.
R
A T Do R >tE u k
f::t
u
-
DRUPEDE.
LE ' BO
, (
Glo
. ,.••. )
ile de
h
mer Egé!e, fur la
c01e de !'Afie mineure,
&
plus parriculierc:ment de 1'./Eo–
lie. Stro.bon loi donne r
37
milles
&
d mi de tour,
&:
Plir.e, fc:lon
1"
penf<!e d'lfldore, 168 rn•lles .
Elle 1cnoir le Ceptiemc roog entre
1~
plus grandes tles
de la mer M ódhorran<!e. Les Grecs Cous 13 condu•tc de
Grnüs, arriere pc1it-ñls d!Orene, 61s d' .'\;: momnon,
y
établireot une colonie qui devint li puilfa11tc, qu'elle
&
la ville de Comes paíferent pour la mtcrnpole de touter
les colooies greques qui compofoient 1'JEolide,
&
qui
é!toiem enviran au nnmbre ·de trente. Ptuf:tnias ptt!tend
que Pemhilus 61s d'OreOe, fue celui qui
~·emp>ra
de
l'ile de
L •Jbot
.
Elle ovoi1 eu plolieurs noms; Plioe en rtpporre lir,
&
néanrnQ.ins
i1
ne dit ríen
!le:
celu• d'ltfa, que . tra–
bon n'a pos ooblié. Ce uom d'lifa lui venon d'lllu
61s de Macnrte: le nom de
M"'"r'"
lui venoit de
Ma–
carée pere d'llfos,
&
perit-61s de )upi1or, qui y avoi1 fa
rtñdence. Avam Maoaré!e. ceue !te p<>rh>it le nnm de
Pdafki"',
po.rce qu'elle avoir <!<t peopl<!c
p:u
les Pél rgcs,
fes plus anciens habilons. On fai1 que
Con
num de
Lubos
lui '''"' de
L•sb~ts
1
polit-61s d'lE<;>le, gcodre
&
fuccelleur de M.acarée.
Cene lle cu1 ¡ufqu'il neuf villes coofidérables; mnis
au 1ems de Straboo
&
de Pline,
:1
peine ro reOo•t-il
quarre, Mt1hymoe, Erefe, l'yrrha
1
&
Mytllenet d'ou
'e!l formé le nom moderne de
L<1ba1
qut
dl
ftJeulu•.
Voyu.
METELIN,
&
MvTtLENE.
Thucy<lide,
l.
111.
nc.usnr
prcndque
les L esbieos
ab>'ndonn~rent
le parri des i\Jhé!
nte.ns, pcodont la gucrre
du Pétoponnefc,
&
qu'ils en fureoc chtu<!s ñ,¡oureufe–
mem . Peu s'en fullu1 que 13 fenrence qui condamnoJt :}
mort 1ous les m!les de Mytittne au delfus de
l'~¡;e
de
puberu!, ne fíll mife
a
e \f<:a1ion .
Par bonheur, le
contr'ordrc des .'\théniens arri\•a, lorfqu'on fe prtparolt
il
cet horrible mlirfacre.
Lnbot
<!1oit fameofe par les perfoones illoOres qu'el–
le avoi1 prodoi1es , par la fenilil<! de fon terroir,
~r
Ccc
bons vins, par fes marbres,
&
par beaucoup d aut!CS
chafes.
Plurarque Dous aOore que le• Lesb'e'ns
~1oienr
les plus
gra11Js rnuliden• de la Grece . Le r'ameux A rfon, dont
l'avanture fur mer 61 tant de brui1, twit de M6thymnc .
Terpandre qui remporta quatre fuis <ie fulte le pnx aux
jeux Py1hiqucs, qUJ calma lo f<!dition
· de
Lactdémane
pM fes chants mélodieur, 1coompagnt!s des foos de la
cí1har< ; en un mor le
m~me
Terpandre qui mil le pre–
mier fept cardes Cur la lyre, ét<>it lesbien, dit
la chro–
oique de Pa.ros. C'eO ce qlli donn
licu
3
la
fi
hle de
poblicr qu'on avoit cn1endu parlcr dan•
cene
ile la
1~1e
d'Orphée, aprh qu'on l'cu1 1ranchée ea Thrace, com–
me 1 e<pllque
in~l'nieul;,ment
Euflothe, daos
fes
ootes
fur Deny< d'
leundrie
Piuacus l'un des fep1 f2r;es, le poere
A
lct!e, qul vi–
voil
dans la
44<
Olympiade , l'aimable Sspho, le rh<!·
1oricien D •ophanes, l'hitlonc:n Théophwe, <!roient na–
tifs de
M
y1ileoe. L1l ville d' Erefe fot la
pa~rle
de Thto–
phraO"
&
de Phaoias, difoples d'Arillotc:
le
poe1e
Lefchtz,,
~
qui l'on aurlboe la peril< lliade, naqoit
l.
Pyrrha. S1rabon aJOUte aux illullre< Lesbiens qoe oous
a"ons nommés, Hellaoicus l'hiflorien,
&
·
•lli••
qui 6t
d~
notes lnu!reffiuues Cor les poélies d'Alc<!e& de
apho .
Si l'ile de
Loit>~
prodotfoi¡
des
gens célebres, elle
o'c!roit pas moilU fertile eu tow
ce
qul peut
éuc
ntcef–
fuc