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LES

L'ar~~_t

reodu le. 27

Ma~s

16ro contre Ravaillac, pour

le pantctde par

1m

commiS en la perfOJl[Je du

'"¡

Henri

1V.

fut donué les gcand'chambre, tournell!'

&

cbambre

de l'édit alfemblées. La peine

a

laquelle Jeao Challel

avoit été condamné fm eocore aggravée comre Ravailó

lac, paree que celui-ci avoit fait mot¡rir le roj

Il

fu¡

ordooné que

(¡¡

main droite íeroit

brül~e

de feu 'de lou–

fre,

&

que fur les endroits oil il (ecoit tenaillé il feroit

jctté du plomb fondo, de l'huile boumame de la poix–

re(ioe boulllantc, de

h

ci¡-e

&

(oufre

fQindu~

en(emblé ·

il (ut

~u

m

ordon~é

'lue , la maifon o

u

il •étqi~

feroi;

démohe, le

pr<>pnér~Jre

préalablement it)demnif4.

fans

qu,e f

ur le foud

s

¡¡

ptlt chre

a

l'avenip conlleuit 'aucun

".ut-re

batimc.nt;

,

li

que daos quinz.aine ppces

~

publica–

tton de I'arr!t

~

fon de trompe

&

cri phblic ·emla ville

d'~ngo_ul~me

(lie11de fa nailfance), (OIJ pere

& .1(¡

mere;

V?tderotet¡t ¡e royanme. ªve5= d¡!fenfes d'y. jamais reve,

O!r',

a

pein~

d

1

etre pendus

~ étr~nglés

¡ins autre forme

01

figu~e

!le pooces.

En~n

ti fue

d~fen¡lu

a..res

~eres·

&

fa;ns,

opcl~s &>••antre~

de porter oi-apres le npm de

Ra.,aillac '·

&

il lenr fut

~n,ioinr

c;le )e ·changer (eus les

11l~mes

pemes;

~

ªu fub!lttut du procureur géaóral du

rOl de fatre p.ljbÜer

&

ex~cnter

ledit

au~t

a

peine de

s'en preadre

a

lui

.r·

._

.

. '

'

La confifcarfon

po~r

cFirne

de

l•fo·ey"i"'fU

au prcmier

chef -app•;r!tt¡f

~u

rqi .reul privativemem

a

tou; íeigoeurs

haurS-JO!ltcters;

lj:

rq¡

pren,cl ces biens comme premier

c~éanc!er priviJ~gié

a

l'exah¡lion de

t'Qll~

.autr:Cs

ic~éan­

C!C(S;

11

les

.P~~t¡c:j m~

me <fans érre renu d'alloune•chat–

ges ou IJypotheques,

qj

m,!'me des •fnbllinuións.

t.

To':lcham le cri!J?e

deJe(e-majeJU;

wj'~

Jul1us Cla–

r':ls,

ltb•.

V.

HIIIIV1ttar.

§.

l.c[-e

maje(Jtttif crimm,.Cho–

ptn •

eratté

dt< domai>u,

lív.

l. ch. 7lii.· ·&

Cut' P.aris

liv .•

/11.

n.

2).

Lebret.

lr.:íté dr

!a Ji¡I!-Wfr.

'/iv l

87. eh:

v ..

.P.apot¡,

</iv.

J(%.{1.

~;,,

1.

Dupui'

1

!r<•il'é

4eJt'qroÍtf

ti11

rot,

p.

J4h

,

.

ti

,

,

..

,, ';"

f/oyez.

auffi

la

d6c)a¡'atioo de Fran<;ois

l. •

du mois

d'

Ao.llt·

1

f3'il')

11

édit de Q.Jbarles

IX:..

du moi; 'de 'Dé–

cem~re ~)63

1

·".rt.

13; celui d'Henri

:-f)!·

du mois de

Janvter 1

f~,

are.

6;

l'ordom¡ance ccm¡nelle de.167o,

t1J.

'J.

art.

H ,

(A)

r

,

L

:ji:

&

E',

~

Jurifprud.)

c'eíl celuj qui (ouffre que!que

léfión,

V,yez.

ci-gprh

LéstON.

(1)

\'

LWS

Jr~

,:

LE'

e

Gt!o~)

en latiQ

Lefura exiliJ.,

Au–

fon~Je

qit

Lefmra;

perite

tviere 'd'A!lemagne dans l'é–

leal}rat de Treves: elle a Ca íource aux confins de l'Eis–

fel,

&

fe rend dans ·la · Moíelle

a

'dém.: perites lieqes an-

"'delfqs- de Trarbach .·

(D .'

J.)

.,

'

·

~ ~~~

l

Q

N;

f.

f-.

(

'111iifprud.)

e!l le préjudice ou

la perte que l'on,f.o.ntfre par le fait dl!lqrrui, ou par quel–

qn':¡4e que l'o

a pª!fé inconfidérélllen¡, ou pac force

on 4Pl . · · '

\

"

·

•· ,

·

Uf!'

~inenr

Ufé par trop de

facilit~

O\\ par le dol de

ceh¡i

·~yéc l~quer

il a contraaé, peor l!ne refli¡ué

a.~cauíe

de

1~

11/ion

li

l~gere

qu'elle foit.

l.¡~

u¡¡.,

a

f!ffet!'íion_

fuffi¡

fJl~me

íeule lorfqu'il

s'~git

de la veme d'qn ia¡meu–

ble l\P.partenanr

~· un

mineur, c'efl-a-<lirl' qu'il feroir que

cer ¡mmeuble ait été veodu fans formalirés

&

far¡f né–

ceiTjJé' pour qoe le mineur pui!Ie

dem~nder

la oulliré

de

¡-

Vente, quand meme elle n'aUfOÍt pas été faite

a

vil prix·.

"

. ..

'

'

11

·!)'en e!l pas de

-m~

me

il

l'éga~d

des .majeurs, la

11-

fion

ÍeJlJe

p~ Íl!fll~ p~s

PC!"l!F 'les

a~t<)¡i[e~

a"

rev~nir con~

tre toures (artes d'en

gagemr<

ns; ama elle ne fatt pas un

~n"!JCl) fu~fao~

pqur

reveP.ir I<O

I!tre

le~

paux

:l.

loyer ou

a

terme an-delfous- de "di>¡ a.ns, ni CO!Jtre les ventes de

meu~Jes,

les VeOteS 8'o1Jice¡;

&

dt; groits fqcceffifs,, les

échanges d'héritage conúe UJle

héri!a~e,

cootre les tranf–

aaions; 'ce qui

a

lie.u ·cjuimd men¡e"la

lf/ion

feroit d'ou–

tre moitié du julle pril:, ce que l'on

~ppelle

une

léfion

lnorrtu~

·

·

· ·

·

C~f¡eJ1dant

lorí¡¡ne la

Ufion

e!l:

tr~s-énor<¡~e,

&

ce que

l'on appelle

dulo proxfma,

on accorde quelquefois dans

ces cas la re!litutioñ; ce qui 'dépeod aes circon!latTces.

Oq_

app~lle

!éfiun

·

du

to¡tt·

au tout

celle par laquelle

un~

des parties

7on¡ra~aqte~

perd. tO\lt ce qn'elle devoit

rettrer de fon bten ou_ de

(~s

d

rot~

.

La

llfi•'?

dlotwe

moiti~

du ju!le prix efl un

m

oyen de

reílirution coorre la vente d'nn immeuble entre majenrs,

liv. U.

co4.

de reffiPd. ·.,.,;die.

mais le- vendeur eá le

feul q11i pui(fe

f~ire

valqir - ce nioyen:

l'aéhetct~r

Q'efi

jamais

écout~

a

fe P\ainqre de la

lifton,

~

moms ·que

l'on n'ait nfé ¡le (\ol pour le fnrprcndre·.

Daos les panages entre. co-héritiers majeurs, la

1/fiun

du tiers au quart fuffit pou,r donner lieu,

a

la re!lirution:

on emend l.'ar

//fion

"dn tiers au quart, qn'il faut que ce–

luí qui fe prétend léfé. (oit en pene d'une portian qni

foit entre le ' quart

&

le riers

d~

ce qui devoit lni reve-

LES

~ir,

il

o~e~

pas

n~c~ffairc;

qu'il s'en fuille d'un ticrs en- ,

tter, mats

•1

f11~r

que la

/l./ion

fQ}t de plus sl'•un qaa,t: ·

Pllr

es~tl)ple_,

s'tl devQit revanir

i\,

l'hériticr n ooo livres

P?Ur fa

pa~t, ~

qu'il n'J)it ·eu

'JDe

8;o:.

)ivr~s,

la¡¿¡¡¿,.

n

~1}

pas d

?~

uers ,- Jeque! _fero¡t

40 00

lp•fi!S, !JJJiis elle ,

e{l de plus

a

lll!

quart, pl!t(<¡UC

le quar ,)le fcr;pit qu_c

3000

hv.

~!(,

qu',elll't:e·trouve de 3f09

livreó~ ~inJi,

danS

~e

cas; elle e!l du ttl'rs au· qnart.

.V•ye.:{.

au .dige(le

¡,_

tiere Je

mh1oríbru,

~

au code ce-.

l1Jt

de m mt¡l(r(lm

reflltuf.i•1f.ifms,

&

ici les!Jil);)l$ €RAIN–

T-E, DoL, FoRCE, lYltNI';V

R ,

¡:JnqG~TI;Q

;&Esct-

Sl<lN,

RESTITVTIO,ll

~!$ ¡5~

T.IE

<\.

(-11)

,

:

bES~OW ,

L e[f19Via

.f

G

lo~.

)

petiJe

place

~e

Polo.–

goe

.dans la!>Volhinie

1

.ll

'l<f•

n¡jlles de L

uc.ko;

elle eíl

remarquable par la yié¡<')ioe que :Jcan

Cauf!!i~,

roí de

Pologne,

y

rremp.otta · en

~6ft

Í1;1r

l'armt¡,e ro'u_nie. des

.Gqfaques

,{Sf;,

des Tart:veg elle ftll incendiée .

4

íacc<~gée

en 16f6 pa( .Qharles

~ ttfl~ve

1

roí de S!lcdc ,

Lyng.

'13·

fS:·

/ae.

)0.

4f• (

D~rJ.

)

:

..J:.E-S<QU,EMIN,

(

G/.OJ!,.)

lle

&

pon de J"';\méríque

:

en.·,Cattada Cur· le ·f!ellve

S.

L~9r¡:nt, pr~s

d<; Ta;lou–

.

f~c:

l'lle

e~

pet¡ de chofe,

&

le ¡¡ort wal

ít'lr

n'el}

frt~

, quel)ré

qu~

par quelques Bafques

~ui

y

vie¡¡neQt

a

la

pe–

:

~be

de

1\l.

b~leil)e,

L mfK:

3"'9·

latl

48. 2;.

tL.ESQU

l

ort

LESE:il, (

Gé~g,1)

peuple ¡arl;tr-e duDa-

!

~nellan.

Voy;z.

LAzE. (

I;J.

J.)

·

·

.

¡

.

~ESSE,

•vqyez

. Ll\

¡ssE . .

¡

LESSJN•A,

(

Gf.ct~

, ) · 1n¡,

corome écrit

M .

Spon,,

!..El? S

INA, nom

m.e

dorue

de I'%1Jcienoe

Ele~¡>lis,

a

q.

tnill.es

d' Arl}cnes. Cene

~ille,

autr<fois fi

cél~brc

par

(a

f&te ii

l'bo

nocu

r de Qérés, t)'o!fre

~-pré(enr

qoe

de~

dé–

combres . .

L.es

oorfaires cl¡rétiens,

boa~caup

'plus i!)hu–

mlli•u

que les Turcs, l'our

Ci

np~r~irée,

que les habi–

¡ons ont généralement defcrté,

&

qu'on ¡r'_y; veit ·plus

qqe ;des

ruitW~ .

Le temp);e

d.e

Céres

&

d¡: froferpine

e~ . r~dui(entua

un

al1J~·

inforr!).e d!' r;:olonnes, de fníes

&'de

corni~hes

de

llJar\l~e rou¡c~

t>ri(ées;

~lel)a<>ÍR(C

du·

líen

peut

1\VQÍr

deu~

mill<!s de to!tJ>c; qne par¡jp ú¡pir pr" –

c.he·

\de- la

JJW.P,

&

une

p~rtie

fur

la

colline ,, a

u

;,eié.

de

laql

telle

~toir,

le

templ ~,,

#a

rt~de

.peut fervtr de port ,

!!t1lnt

~

collverr par l'lle ¡:le Coulomis, qy_i

cj\

l'onclen-

• ne Salomioe.¡

J<~ pl~ir¡c

v¡¡iOue

a r'ap¡

ou huir mille ci'é-

1

¡endue, quatte de largé,

&

e!l labourde. Le Waivode

1

d,u

pays

dirqm

1729

ii

M.

l'ai:Jbé fournw,llr,, qu'il éroit

bién faché" que fes e(ell¡yes ,eu(fent .qétru it ¡oqt récem-.

met)t :l.

L•ffi-nn

plu$

qe

,3)Q

marbres infqirs, t}lais qu'il

y

feroit eqcore fouillcr

~ux

etldcoirs gue

J\4 .

F.Qurmont

indiquerQit. Notre yoyagcur ayaqr profi¡é de awc !JOn·

' ne1eré, jl ralfembla

quol-qu~s

nouveanx

marl:¡re~

précteux,

eotr'autrés 'de ces

infcriptions-.écrit~s

de

1~

dro;>itc

a

la

gauche, que l'on connolr fous le nom de

h~u,flr•phldo11.

Cette maniere d'écrire tótoir en ul'a¡;e cl¡ez

~~~

Grcc;

long-tems

av~nt

la gu

0

rrc de Troie,

&

elle

~duré

plu–

Íteurs (¡celes apres Ho111ere.

''Ll!;SSII'fES, (

Glog.)

pC!it<;

vil!~ d~s

Poys-Bas dons

1~

Jiainaulr, fqr la Dénre,

a

2

lieues

N.

diAth,

6

N. ,

O. de Mons, f S.

O .

de Br9xelles.

Lo!Jg.

2r.

28.

lat\

p.

41. · (D.

J.)

L.J;

;SS 1V

E,

f.

f. (

Chi>11íe.)

C'e(l"ainfi qu'on appelle

une d'

ilfo.lu¡

ioq f'lline qqi

'1

été préporée par le moyen

de

li~ivi'ltion.

f/o•ez.

LtxinATION.

· On

a

coutume

d~

fpécifier les différentes

leifives

par

l~s

noms des

ma¡ier~s

qqi ·ont été leffivées :

c'~ll ai~li

qu'on die

le.ffive

de foude,

le!five

de potaf\e, pour dé–

ngne"r

\IPC

e~q

qqi a

~té

appliquée

a

la

foq~e

9U

a

la

pora(\e pour eq retirer le íel. (

b)

.

*

LES&! VE

du

finge,

(

.Art mlchan.)

1='c(\

la mamere .

de le décmlfor- quana

il

ell fa

k.

Pour cet effet on

a

un

grand

CUVÍÚ

percl au

b&<

latéralement qluq trO(:f(jU'Oll

bouc!\c d'uq bonchon de paillc.

9.1!

rpc¡ lg !lnge fale dans

i:.e cuvier; o.n le couyre d'l\O &r?s drap

q~t

dé; ,ud¡: par–

delfus le cnvter. On cqargc ce \1nge Ol\ drap

d

une

gc~n!le guamité de

cendr~s

·de

bni~

?euf

~

noq

fiou~.

<:;e–

pendaot on a fait 9haQffer d'

1

cau do_nt qt} "rrofe les

cendres, fqr ¡ef<¡uelles on rejette

k~

bo¡ds dq drap,

&

l'on coqyre le

c~vjer

¡d'utt cn,uvercle

~e na¡¡~;

cette

eau 'chaude met eo. ·dilfolqriot\ le

(el

du

~ot~

coo1gnu dans

les ccn<lres; ce (el dilfout' fe

f~pa¡e

des

q:ndr~s' p~((~

a·travers le drap avec l'eau, va imP.regnc;¡ le \t!lge

Í!lti!l

qui eft deaous: la dif\o\UIÍOI!,

QU

reau, de

/effi~e

ton;t.e

au fond du -cuvicr '

&

for~ p~r

le bouchon de p011le qt\ on

a mis au tron ,laté'ral gu

·~uvier' a·o~ ~He

e(\

•>pte d.ans

un'"aurre cuvier plus petit pl.acé

au-qe(fou~

g\l

premter ·

On reveríe cette dilfoJut!on Cnr les cendres on tes arro·

[e

de nouvelle ean cqande,

&

!'{ln fait ett (ane que rout

le íel conteon daos les

cen~res

ío!t 'dilfons

&

d6por¿ rur

le linge'. QÜand on a épuifé les c;endres de íel par l.'eau

chaude

qu~nd

on

a

fait repalfer líl

le.ffiv c

9!<'

f~ ~t ifo,

luuon