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po

LEP

n·e:c

d'

gir; le m4!ch2n:frn;: de_l'

u,

hn,

qui

"!'

~n

h

fuilc, u'cll

psi

didtreot de celur

ele<

•u

~res

rn2lodtcs t!ru–

púv~.

1/•y•::.

~u

m•t

PETIT I! Vtci\OLI!, GAL!,

&c.

Taut

ce

que nous fuom de cerlllin

1

c'ell que

1

lrfn

cfl

une

maladk coougiouli:,

&

que IC$

,.,,afmtJ

qu1 pr pa–

gem

IJ conragion, ne font pas

2o!Jj

tixe.s que

ccu~

de

la vtrale. Avicenoe prt1end qu'rls fant

~f<t. vol~tll­

poor infeéler l'a;r,

&

qu' ioli la

~epre

fe communrque

par la limpie fréqueot non oo vorrrnage de>

p<!rfon~

rnfcél<'es; ceue.

id~c

.!toit oniverfcllemc!'t re9<1c, puif–

qu'on él it aolrr;t de

f~parer

de

111

facr~tc!

&

de

re~{er mer ceux qu1

en

c!tatent altllqnc!s; Mor fe tic des lots

pour ardonner cene fé

r:nion,

¡¡¡

réglcr 1• maniere d

m

e lle

devaic

te

foire,

&

nous lifon

d:uu le¡ livres

f: -

crt!s

que fa fcellr

e!

12m

aa:aquc!e de ceue maladie , fut

m ife

'hor~

d<J camp pour préveoir les faites fuoefies de

la cantauioo· on a

b~ri

daos plu!ieurs pa¡-s d

hópi–

tau:r

ap'¡,ent~

de

.

Lat.are,

danr la fondation c!tait de

dan~er

i

~

malhcurcut des fecaars qui leur c!toienr

refufé~

par des pareo' au domcfliques ¡ufiemcnt • llar–

m~s

pour leor propre

film~.

Cene

maladi~

?U la difpo–

lition

a

cene mahldle fe tranfmet h<!rtdtrauemcot des

parcos aux eafans; elle fe communique par le colt,

&

par le limpio: couchcr; Scultetus racome que plolieurs

perfoomes ant conrraa<! eette maladie pour avoir man¡;c!

de la drair de lépreu:r. Le méme auteur

:~lrure

que l'o·

fa¡¡e

d<

la chair humaine m6me fJine, produit le

m~me

ell

.

Por111.

"'""'·

rhi""l· obforv.

ooo.

~'an

cr:ügt_roit

auffi

b.:~ucaup

Mrtrefais, pour la mi! me

ra~fon,

la

YHIJl–

de de cochoo,

&

l'ufage immodén! du potlro'?;

&

c'ell

dons le ddfein de prévenir le

rnvages que faot ccue af–

freufc maladie que le prodenr législateur des J oifs leur

d~rendit

ces

~ets.

Ces lois s'u(curenr • for·taut

a

l'c!–

gard do cochon, encare aujaord'hui

tres-~igoureufemtnt

che'!. les malheur<ux r.fies de

cette nana

o . Quelques

aureurs alfurent que des e-¡ds fréque.ns

en

liqocors

ardentes aromatiqoes, en vins fur·tout aigre<, en

vi3n·

des épicées, endorcies par le _fel

&

la

fum~c,

fur-tout

daos les pays chauds, difpafaoent beaucoup

a

ceuc mo –

ladie · c'ell

il

un pareil rtgime que Willis artribue

b

lepr.'

commune aut Carnooailliens; mais ces caufcs oe

fant pas conllatécs,

&

mi!me

ti

l'a';l vcut

pucou~ir l~s

nations chez lefqoelles

la

lepre

r!tott commc

en~.;éiTTI·

que

il

Cera facile d'y obfervcr que ce genre de vte ,

qu'.;n ro!garde comme caufc de la

l•pn,

n'y étoit point

fuivi ou moins que chez d'autres peuples qui en l!toieot

cxempts · il

y

en a qoi ant avance! que le cai"t a:vec

une fem:ne dons le tems qu'elle a fes r<!gles, <!tai¡ une

des cauf<>

les

plus ardinoircs de

la

J.pre;

il n'efi per–

fonne q1ti nc

fctrte

le ridicule

&

le faus de cette arfcr–

ciun. On a aulfi quelquefais, camme

il

arrive daos les

chafes forr obfcures, eo recours pour trauver

les cau–

fes de ceue maladie , aux canjonfl'ons particolferes des

arlres ,

&

3

la

''cuge~nce

immédiate des <licut,

3

l'igno·

rance : la íup<!rfiirian, aii m!me la politique peuveot

faire recourir

a

de femblabln caufes.

D•ns les tcms

&

les pays ou la

f•pre

étair tri:s-com–

mone,

il

n'6coit pas poffible de s'y m<!prendre , l'habi–

lude fullifait pnur la faire difiinguer des aurres moladics

curanée¡ avec lefquelles elle pouvoit avair quelquc ref–

femblonce ; li elle parai!Toit de nos ) aurs, qoelqu

1

inac–

c:>utmné• que naus fayons

:1

1J

varr, les defcripricons

d6oaill~es

que nnus en avans, mais plus que rout uu

gtn:e

e

nragicu

<

épidémique, pourroicnt aifément naos

fa

f~ire

reconnoirre; d'ailleurs il n'y aoralt pas grand

r ifque

a

la canfondre avec les aurrcs !Tl21adies

co1.2o~es;

la

v~rnle

pcur auffi, daos certains

cas,

en impofer pour

la

lcpre .

J'ai vu ooe jeune femme daor tootes les par·

ties du ca rps étoient couverres de pullules écailleufes

afih

larges. femblables

a

cclles qui parailreht daos la

lepre;

pendant l'ufage des friaions mercur'elles que ¡e

Iuis

lis admooillrer, rous les aurres fymptome¡ vénériens

fe dilliperent, ces pufiules s'applanirenr par

la

chute de

gralrcs c!cailles,

&

la

peao

rcvim enfuite, mayenoant

quelque bains, daos fon état narurcl . Jc fuis

tr~s-per­

fuad<! que daos parcil cu une crrcor daos le diagoollic

De peut avoir aucune fuitc funetlc.

Malgr~

l'appueil effra)':tnt que

pr~feme

la

lepu,

oo

a abfervé qu'elle

~roir

rarement marrelle,

&

qu'clle o't!–

tait accamp>gnte d'aocun d•uger pre!fonr. On a

vu

des

léprcut ' ivre pcndanr plulieur<

annt!~,

fan>au:rc incom–

mad•to~

no plutbr n'•r•m que le déf•grtment d':sPair la

pe•o Qinli déñgorc!e .•Lorfquc

la

lepr.

ne fait que corn–

meoctr,

qu'eJic ctl encare dans

le prernier degrt que

nous avons •ppellé avec ltS L• ·as

imp<til•,

an peor fe

tlauer de la goüir; les remedes que les :mciens empla–

yaieot réutli rfa;eot or

dioairc

ment. Dans le feeand de–

gr~,

ou ll

J,p,.

tl~s

Grc.er,

an ne ¡¡uérüfo¡r que ure-

LEP

1nenr

&

a

la

Ion

e,

&

·~

~é,.;r.

n lt,ú

1~

piar

f1

·ent trC.·t

ri• r ; poJr

la

Ir

rr

t1r1

A•

n

ou

1'1/ -

pl>••ru<fi,

rconeJes qu'on

luc.:~

lreu

'

&

e •Dtl nc

~ifnot

rcgardcr c<>mme plu

a

pr

pr~s

l

e ltc m

l•d·•

d•os les cam encemens, ne pr .Juilo>icnr

d•n~

e<:

dcr·

ni«l tems aucun

dJn,

ru

m~

me le molndre chsn

c–

ment en b'cn,

at

1

rcnur

Yr-.

tco·enr tnthldoeoiO. ;

c'cll paurquoi

Ce

fe coolcille dons ce

c:as

de ne poínt

U•

t"¡:ucr le malade

u

d •

remcd~

daot l'·not lite!

ctl

ti

conllotc!c.

Dm~

la curat'ao de

¡,

l•f", lu

"ocien' •"nicnt Pfin·

c·palemenr tgtrd

l'humcur mébncal'que qu'ol

re·

r–

daienr comme ls caafc de ccue m lad e; cene id<'e n'ell

po'rlt [0Ul·l-f1'1

(:SOS

roodement,

elle

ell fur-IOUt

tr

S•

urilement appllqu>

k

211 mirement de1 aurrcs malad'es

cutané

; en conftquence ih fe fervoiénr bcaucoup de

,..1/,.,u

ol'"'•

de> hépatlques

f

ndlnS,

de

l'sk.. , de

l'ellébore, de

b

coloqulnre, de l'urrall de fumererre,

&r.

il• jnigno·enr

a

ces

remedes plus pan·cuhers

l'ufa~e

d'one qoanritc! d':mtres remedes

.;~n~raux

dant on

a

en–

care anllmenré le car logue dnns les derniers tems;

1

purp;stiiS' l:t

e

lgno!e. le

peth·l~it

haute dofe. le•

cau

acidules.

le~ fue~

d'herb<:s,

1

décoaions fudoliñqu<l,

1 maniaux

&

le mcrcurc font ceuz qu'on cmployolt lo

pl"' fréqoemmcnt;

ti

ns doutc oo

en

2\

oit oblen·é d

mcilleurs

rftet<

¡

plrmi les fudaritiques, on

a

beaucaop

vant~

les

•!J>~res:

Aret.!c, GQiien

1

ctius,

A";

cnnc,

Rhncs,

a!furent que

d~n'

h

t.!¡

re

ml!mc

c::onñrm e,

c'cfi

on

remede rrb-erticncc; il> ne promencnt de lbtl

ufage rien moius qu'un renou\•eltemcnt toral de

111

CN>n–

llitudon du

co~

¡

la connailrance de

lcurs \Crtns

ell

dl1e, foivant G•lien, au hu.ard

¡

c:et aurrur rsconte .¡uc

quelques perfonncs tauehéc de camp:tffion enven un

m

iférable

léprcux

1

&.

fe croyam dans

1

'impoffibilité do

le

gué.ir-

, rl!falorent de menre 6n

~

res·

fnulfr3nccs

en

l'empoífoontnt; pour cet cffrt,

ils

tui donntr<:nt de l'eau

dsns lequclle on avoit lailri lnng t.:ms une vipcre; l'cllct

ne répandit paint

a

leur attente,

&

le remedo

loin de

prtcipiter la mort apéra une p•rfaíte

~uirHi

n,

pJ..

¡;,

petra

a11llore1M.

ll s'en &ut bien que

1

hlir d< vipc–

rc:s mang<!e, ou mi(e en

d~cnfliou,

praduife des cfii:rs

auffi íenlibles.

Vo •:.

VJPI!RE .

Ls man'ere doot Sole–

nander les emplo oit

ue

pue>!t pas, taure 6ngu1itre qu'ellc

cll, leur donucr plus

d'etficacir~;

cet Aureur prenolt

dcux ou rrois vip&es, ou

i

leur dél":lur, d

s

fcrports ,

qu'il caupoir tau< '''Ylln< par morccnux

1

&

les

m~lo

t

enCuite

..vec

de I'IJrge; il f11ifoit bouilllr le rout JUiqu'

ce que

l'or~e

s'outr1t, alors

il

'en fervoit p<"Ur

nour–

rir des jeunco paulet;; nc leur dan111n1 aucune

urro

naurriruro; •pras

.que.lqu~ jou~

les

plum~

tomboient

aur poulets,

&

d~s

qu'cltes ·troient r=vcnu«, rl

le. tooit

&

en faifoir manger la cloalr

&:

prendre le bouillon au11

malades; il aUure que par cerre mérhode, il

a

trt

-fou–

vcm

~uc!rf

des lc!preux. Les fds vnlot•l qu'on retorc de

la vipcre, a u de lu carne de cerf, parnilfent mo!rtter

l

plus JUile titre taos ces

éln~es;

leur aélion ell incnntC!–

fiable,

rr~s-forte,

&

vraifemblablemcor llvant>gcu!c, d•n•

le

C3i

dont

il

s'J¡¡ir. Quelqu' iudiqut!s que paroilfenr le

mercuri•ur dans ccue molodie,

1~

erpér'ences que

Wrl–

lis

en

a

fait

ne fonr paint en lenr tiaveur; il

les

o

con–

pluy<!s dans deux as oii

il•

n'onr

operé qu'un cffer psf–

f•¡;er, ils n'anr fau qu'adau.cir

&

paillcr paur un t · ms

le

fytnpr!lmes qui ant recommenct

apr~s

de nouvc

u

&

m~mc

ave

plus de force. Tourcs les apphcarinnr

extirieures doivcnt,

2

mon

avl1, Etre

ti:tonics

de

la rr•·

tique daos cette maladie;

li

ell~

nc lonr qu'adouclnan.

tes, elles ne peuvent lioire aoco

o

bien, elles fonr

e a&c–

meot inotiles; pour

pea

qu'elle

foieot •élivcs

cllu

cxi–

gc:nr bcaucoop de cJrcanfpe8inn d•ns leur ufa&c:, qui

peut dan< bien des cas étre <bogercu¡

&

qui '

'el!

¡a.

mais enaemcnr contif. L ec b>ins !imple , ou com–

pofts d\·cc des

e.tux

mincntles

lulphurcnfe~

,

tcll<5 que

cclles de Barre¡:cs, d<:

Bannie~s,

&<.

fonr le¡ remedes

les plus 2pprapriés)

foir

p~or

Op<!rer

la guérifon, foir

pour la rendre putllite, en dannanc

:r

la

paro

(a

conle"r

&

fa faupl<:!fe natorclle: ces mllmcs eaux pdfes inré–

ricuremcnt nc peuvent •uffi qu'trrc

tr~s-avant<tgeofc..

U

ne fur cependant

pu

díffimuler que l'effet de

I"O•

ces

remedes n'ell

psi

eonllant, encare maitu univcrf<l ;

OOQ'

o.vons

d~¡a

remarque! que la

Üpr~

con6rméc

r~lillo.

apiniirrcmem

2

tootes forre& de remedes, ce qoi dépenct

rob~blcmenr

mains d'ane incurabilité tbfaluc, que do

détiut d'uo «lrit.:lblc fptci6quc . (

M)

LE

PRO E R 1E,(.

f. (

L/tfl.)

1!1.

LADRE–

R

1

E; mais ce rerrnc oc fe fau m r plat que d<tn• le

lly le du pabis, dans les tc'lc•

&

dln• les riues

,., r

li¡:ni6cc une

m,/ttlirrrir

en gtnr!nl. En cffet, il

n~

s'2p–

pliquait aouefais qu'•u

fnah bbpitm , dcllonél pour

!el