LEO
4°. Le
/~,tif'!•lt {<~Ut:ag<,
:1ppeUé
¡;¡evi
par le' mé–
mes
Grcc:s.
f
0 .
Le
lottiP¡tu
["Rvage,
que les Grees nornmeot .,••
l~>nai .
6°.
Le
lo•li['{llt ,.,;11,
on peut voir ceue cfpece dans
les jardins
d~
T
rianon.
L es cínq dernieres efpeces font encare trcs-rares. C'c(t
dans l'ile de Scio qu'on les cultive
po.uren tirer le nu–
Aic;
O!l
.ttouvera uu plus ample
déta.ila
ce fujet daos
le
lr.•
i~l
áu
arhrtJ
de
M.
Dubamel.
LE NT ISQUE, (
Mat. ml.l.)
on recommande fort la
venu attriogente, fortifianre
&
balfamique do bois de
ltnt;¡'{"',
dans les éphcm. d' l\llemagne,
duad.
3·
nn.
9·
&
to. D iofcoride avoit déJa reconou la premiere de ces
vertus dans to\)tes les parties de cet arbre. La
~co&ioo
de bois de
lmti['{•.e
a été
c~lébrée
fous le oom
.Por po–
tahlt vl.gltal,
comme une paoacée
fin~uliere
pour gué·
rir la gootte, les foiblelfcs d'enomae, appaifer les vo–
m i([cmeos opiniatres, diffiper les vents, exciter les ori–
nes, chatTcr les calculs, affermir ies dents chaocelantes,
&
forritier les geociYes,
&•.
·
Les Pha.rmacologifies compteot parmi les propriétc!s
médicioales
du
i;IOÍS
de
fntt.i['{kt
t
b
VCrtU
des
enreden{~
'}U'on en fait pour ra1fertcir les gencives.
11
e!l dit daos la PharrJ)acopée d!' Paris
qu'o~1
f<tit une
~o
difiillée
du
bois de
lmtifl¡tte,
&
uue
buile par infu–
tion
&
p~r
décoélion
~vec
fes
baies: cene
~~
doit étre
2romarique .
&
par confé<¡uent mtdie.1meoreufe,
&
cette
buile do11 étre charg,ée de par,ties balfamiques
&
rc!fineu–
fc.s, priCef .daos le$ óaies employées
a
l:t
préparer.
Cet
~r\)re
fouroit encare une drogue limpie :\ la
ll}é–
decine, fa,yoir le ma(}ic.
Voyn.
MASTIC.
(6)
LE~TZBOl)
RG, (
G.!og.)
petíte viltc de Suirre ,
capitale d'un
baillia~e
de
m~me
nom, au canroo de Ber–
'!e,
dans 1'
~lg¡tw.
-;lle en dans \me valle plaine\
¡¡
deux
lreues d' Arau, ¡¡u ptc! d'un l00!1t fort élevé
QU
n le
ch~reau
d11 bailli, qui étoit amrefois
la
rélidcnce des
eomres
!;le
Lmizbourg;
el!
ch'lte~
cfl
fort,
&
fitué tri:s–
;¡vantageufement; on dit qu'il
y
a un puits rnillé dans
le roe,
~
la profondeuo de
390
piés . Le bailliage
d~
I.mt:;;;boJ•rg
e(l un des plus grau<ls
&
des plus riches de
la
républiq·ue de
Bcrne:
c'dl dans ce bailliage que font
li>s bains de Schin¡enach .
Loñg,
de la ville de
Lmtz:
~purg
2.f.
3.1·
latlt.
f4.
2.f. (
/).
J.)
LE'O, (
Aftr. )
nom latin de la con(lell:uion du lioo.
Yo¡'e?:.
L!ON .
·
'
Lto
foini,
(
Glo~.)
Leonir .f.mum,
pctrte mais for–
Je ville
d'ltali~,
dso
l'érat de 1 6glife au duché d'Ur–
l;>in, dans lé pays de Momefeltro, avec
Qtl
évéché dont
l'évéque fait fa rl!"udence
a
PeQI}a de Bflli. Elle dll'ur
uoe
r;n"'m~goe'!.
a
3
lieues S .. O. de Sau-Marino,
6
~·
0.
d Urbtn.
Lo11g.
~o.
lattt.
4~·
p.
,
LE'QCQCROTTE,
C.
·m.
(Hift.
nat.
fnlml . )
~n
latin
l(o,ocrotta,
ietuocrotta~
' ou
leQ~rocottn; c~r·
QT}
trouve ce mot éctit de toutes ces manieres différeotcs;
f;c.
il
imporu;rqit pen de rechercj¡er
~vec
Saumaife, Vof–
:Uns
& '
le
1?'.
Hnrdouin quel!e e!l la le.yoo des meilleurs
mam!rc.dts'
pour
un .animal
i~agioaire
d'Etbiopic;
l?li~e
nous
dt~
dans fou
h!ft<>trt,
ltv.
V{ll.
e-•
.¡oc.
que le
leq–
e-o<rotte
ep.
fort léger
a
la c¡n¡rfc' qulil en de la grot'–
f¡;ur d'un ·Ane
fau:v~~e,
ayan't la téte d'un taitToo, la
cruupe du cerf, l'eocolure, la·queqe, 'le poitntil du Jion,
)e
p1é
fo~rchu,
h
_gueule fen.:!ue
}ufqt¡lau~
arcilles,
&
form!ll}t un os contu¡u
1
qui lui prend tOUFe la mlchoire
~
qui ell déoué de dents. Le
m~mc
Pline, dan
0
uo des
chapitres. fuivaus,
e-hap.
~xx.
prétend que ce monnre
en né <le l'llccouplement d'ul)e lion!J'e
&
d'une hyet¡e
m
a
le; que
fe~
m$chqires coupenr commc u
o
r~foir;
4
que, p<lur
emp~cber
qu'en les i'rottaot cotúinuellement
l'u~e
COntrc Pautre, etlcs n.e perdcot leur uillant. il res
r~trre.
en-d.edans, comme daos uo
~tui.
Enfin 11' méme
)ultonen 3JOílte que le
l!o<u<ru$tt
comrefait la voL!: des
J'rornm!!S
&
des béres. C'en ell aiT'q pc¡ur cooch¡re que
cet an1mal efi un de ceux doqt l'e¡ifieoce efl tres-fu·
f peae, ou, pour mieux dire, fabuleufe. Les
Grcas
n'en
~leot
pofnt, mais ils parl1'nt arre1. fouvem do erocotte,
acuna!. bharq, né d'uoe chienoe
&
d!un loup;
&
tout
~e
qu
~ls
en qifent, fent é!R"Iemeot
1~
fable.
.
LEqG'ANE
1
(Giog.)
ville
~
plaine de IIAméri–
que, qur pedt a\loJr
u.
a
'3
licues
¿.,
loogueor de l'etl
l l'ouen, fur
2,
3 & 4 de 1arge du oord au fud . Cene
belle plai"!e commence anx mon!agnes do graod
~nave,
& fi.m.t
a
celles du cuhie-fac. C'e!l
UD
pars uoi' arrofé
de nvreres,
&
qui f'ouroit tout ce qu'oo ··veut lui
f~ire
porter , caooes , cacao, índigo, rocou tab2c tQutes for–
JCS
de fruiff, de poi'
&
d'hcrbes pota'gei'CS · 'tous les en–
viroos fonr fr;>rt!.ts de
~caoyers; cepeo<la~t
la chaleur
y
~!l u~raordiQaire, qoo1qu~ !;Ct~
pl::ffie foit au
!Be
qe-
LEO
1
gré de btiru e
c'~fl-l-dire
:¡
oo
+
d,-grt! pi
<
(cpten–
trioo!le
~ue
1
~hrriniqu~
4:
1~
Guadtloupe,
lll\IS
c'e
qu'clle
e(l
privée de
vent~
aliJes,
:1
oule
d.:s h.\Ote; rnou–
t-agMs qui
b
e mv.-e t.
Au~li
l'air
y
etl nul 1\tin,
1'<
k>
m;tla<lie.< épi.:!..< ·niq"
fré.¡u·mes. C.:
P.'
Y' e
ll~ Fr~n
ce depuis r
69
r ,
&
il ne
fe
p~upk
point.
LE'
,
Le~io ,
(
Gl>c.)
ancienoe ville de F'nnce
dan la
b~lfe Brera~oe,
c:tpit<tle du Léonrth ,
avec
011
él·éché
(iltfra~anr
de
To~r;.
Un u mm.!
P41 Aar.lli<• ,
<Llns
le
vj.
li:cle, t'ut le
f
uJ.ucor
&
le prc'lli r é1•t!<juc
de cettc ville, ce qui la
ñt
app
·ller depui
(,.;.,,
P.l
.f<
Llon;
i1
~rablit
le
lie~e épifcop:~l
des
O
rifmicns,
le
plu
célebre$ entre les
Armoriqu~s, ~u
les appelle
0/if"';;
&
Oximii:
l'év~cbé
de
Lb•
occupe tOUt<! la longucor de
la córe de la
turre
Brctagne, depui
In
rade ele l3re
,jufqu'i la riviere de Morlaix. I,.a villc de
1.1""
ell prl:s
de la mer
ii
n
tienes N.
E'.
dt: Bre!l ,
1
t9 S. O. de
Paris.
L ong.
13d. 39'. 39".
latit.
4SJ.
40'.
r6".
L É
Q
~,
(
Glog.)
province d'ECp;l.'ne,
av~c
¡itte de
r.oyaUll)e,
bocnée
N.
pnr l'Afluric ,
O.
J,>~r
la G•lice
&:
le Portugal,
S.
&
E.
pnr la vieillc
C~ffille.
Elle
ll
eu–
viroll
¡o
licues de long, fur 40 de large.
Le
Duero la
parrage en deax
p~rties
prcfqne é¡ples. ElfF ahonde
e11
tour
ce
qu1
c!l
néce([lire
a
la vie.
Llo•
ea
ell
la
capi–
rnle;
A
norga, Salamanque, Palencia,
Zam
<:1,
&
que!·
ques surres vil!es
y
fonr h norécs du titre de cité .
L ÉoN, (
Glog.)
ville d'Efpl ne,
cap;t~lc
du. royan·
me du mi:me nom. Elle fut bhie p1r les
R
maim du
tems
de
Galba,
&
appe!lée
Ltgi9 fepti"'"""
GcrmatiÍca,
~ c:allf~
qu'on
y
mit une légiou romaine
de ce
no¡n,
&
c'eU de-lil que le mot
L/011
s'cn formé
p:u
corru–
ption . Sen· éveché futfragall! de Cornpollclle , m2i•
exempt de
.fil
juri(di&iQQ ,
&
des plus au9ien<
d'Efpagn~,
fut la réúdence des
rnls
jafqu'en
J02.9 ,
que le
ro
•aum<t
fut uni
a
celui de Ca!lille pnr la rnort de Vérc!rn•Jnt 111.
~ou é~li(G
cnthédoale
furp~([c
en bquté tQt!fes celles
d'Efpa!I"IIC pou.r la nruauce.
C'etl Pélage, prince des rois Goths d'Efpagne, qui •
apri:s une gnmde yiaoirc remportée fQr
les
Manres, leut
enleva la ville de
Llon
en
72.2.,
llr
y
établit le
tie~e
d'un
uouveau royaume. Cette ville en entre les
deu~
rnurces
de la riviere d'Ezla,
a
:z.o
licues d'Ovi.,dq,
:z.r
N.
O.
de
Vallado!id,
38 N. O. de
Burgos,
ff
E.
de' Com–
ponelle,
77
'ti·
O. de Madrid.
Long.
t:z..
:n.
la1il.
42. 4f·
, Llio::'
/~ 110<IVeat~ roya~<me
J.,
(
Gl!{·)
roynu11~e
<le:
,1/)ménque
f~prentrionnle
daos
lA
nouvellc
Efpa~ne,
mal'
royaume enti'IJ'emcnt dépeuplé, qui n'a
en
parrage
que
c¡uclques mines dont on tire peu de prolit, eles monta.–
gnes nériles; poim
G\1
villes ni de
coloni~s.
LÉo':'
de
Níenra~""•
(
Glu,t;.)
ville de
1'
At:Qériq~¡e
fepteotnonal" dans
la
non
v~llc
Rfpagne dans la provfn–
ce de
Nicaragt<a.
C'e!l la rélidenc" do
~ouverueur
de
la provioce
&
Je llege de
l't:V~qne
de
Nmm•~ua.
Les
fl ibu!liers anglofs la pijlerent en r68f 3 la v¡¡e d'une
ar~
t»6e e[pagnole qui n'qfa les attaquer, quoique
fh
fois
pltts forte. Elle
cfl
fur un ¡¡¡rot¡d lac, quj
a
lj.t¡.t
&
te–
flux comme la mer,
il
12.
lieucs de la mer
a
u fud.
Lo11g.
2.91. 2.6. lae.
ll-
2.f.
LE'O~ARD,
Lli !<lODlE SAINr,
(Giog. )Noii–
lia~um, ancieon~
petite ville de Fraoce daos
le
Liman–
fin,
avec une 'manufaaure de papicr,
&
une autre de
drap. Elle e!l f¡¡r la"Vienoe,
a
f lieues
N. E.
de Limo–
ges, 78
'i..
O. de
P:~;ris.
Long.
19 .
10.
lalit.
1f·
ro.
L E'O
N
1CA, (
Glog.
""'·)
ville de I'Efpagne
ci·
térieure au pays des Hédétains, felon Piolomée, /.
Jl_
<.
-oj.
Les
bab;rans R>ot n.ommés
Lconiu1J(u,
par Pli–
ne,
l. !{l. c.
3· C'e,ll: préfenteme111
AlraJJit:r.,
fur 1• ri·
viere de Guadalupa
da¡1s
1'1\ouagon.
(D .
J.
)
LEON!CERE,
Leo11icera,
f.
f.
(Botan.)
oom don•
né par le P. Plunlier, M. VaiUant
&
autres Bot<toiRes,
i
un
~enrc
de plante que L ino"'us appelle
lorambru;
yoi–
ci fes c;rljéleres .
11
y
a deux cªliee.s qui Cor¡t IOU$ deux oreox & non
divi[és. La Jleur e(t mooopd'¡ale, de 6gqre exangul.ire,
dl!coupée
Cian~
les bords en fix fegmens menos
&
prefque
é~aux.
Les t!tamioes formeot 'fix: 61ets pointus, les uos
un peo plus graods que les autres , mai$ toas
~
peu pres
de la toogueur de la 6eur. Le germe <lu píltil en 2rroo–
di; le nyle en de la grandeur des étamincs. Le nylt: du
pinil en obtos. Le fruir e!l
oq~
baie fphéro'ldc avec une
feule loge, qui conticot fi1: gtaioes conyexes d'nn c6té,
&
aoy,oleu!e~
de l'autre.
LE'O
N
1D E'E S,
C.
f.
pl.
(
Linlr.)
f~tes
inlliru6u
en l'honoeur áe Lt!onidas, premi•" roi de Lacédémo–
ne, qoi re fit tuer avec lt)Ote Ca troupe, en dt!fendant
intrépidemenr le pa([age des Thermopiles,
&
s'immo–
~~
en quc:lque
fa~on
pour ob6ír
a
l'oracl.e
~
mais
fts
pe
u-