Table of Contents Table of Contents
Previous Page  326 / 792 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 326 / 792 Next Page
Page Background

LEO

4°. Le

/~,tif'!•lt {<~Ut:ag<,

:1ppeUé

¡;¡evi

par le' mé–

mes

Grcc:s.

f

0 .

Le

lottiP¡tu

["Rvage,

que les Grees nornmeot .,••

l~>nai .

6°.

Le

lo•li['{llt ,.,;11,

on peut voir ceue cfpece dans

les jardins

d~

T

rianon.

L es cínq dernieres efpeces font encare trcs-rares. C'c(t

dans l'ile de Scio qu'on les cultive

po.ur

en tirer le nu–

Aic;

O!l

.ttouvera uu plus ample

déta.il

a

ce fujet daos

le

lr.•

i~l

áu

arhrtJ

de

M.

Dubamel.

LE NT ISQUE, (

Mat. ml.l.)

on recommande fort la

venu attriogente, fortifianre

&

balfamique do bois de

ltnt;¡'{"',

dans les éphcm. d' l\llemagne,

duad.

nn.

&

to. D iofcoride avoit déJa reconou la premiere de ces

vertus dans to\)tes les parties de cet arbre. La

~co&ioo

de bois de

lmti['{•.e

a été

c~lébrée

fous le oom

.Por po–

tahlt vl.gltal,

comme une paoacée

fin~uliere

pour gué·

rir la gootte, les foiblelfcs d'enomae, appaifer les vo–

m i([cmeos opiniatres, diffiper les vents, exciter les ori–

nes, chatTcr les calculs, affermir ies dents chaocelantes,

&

forritier les geociYes,

&•.

·

Les Pha.rmacologifies compteot parmi les propriétc!s

médicioales

du

i;IOÍS

de

fntt.i['{kt

t

b

VCrtU

des

enreden{~

'}U'on en fait pour ra1fertcir les gencives.

11

e!l dit daos la PharrJ)acopée d!' Paris

qu'o~1

f<tit une

~o

difiillée

du

bois de

lmtifl¡tte,

&

uue

buile par infu–

tion

&

p~r

décoélion

~vec

fes

baies: cene

~~

doit étre

2romarique .

&

par confé<¡uent mtdie.1meoreufe,

&

cette

buile do11 étre charg,ée de par,ties balfamiques

&

rc!fineu–

fc.s, priCef .daos le$ óaies employées

a

l:t

préparer.

Cet

~r\)re

fouroit encare une drogue limpie :\ la

ll}é–

decine, fa,yoir le ma(}ic.

Voyn.

MASTIC.

(6)

LE~TZBOl)

RG, (

G.!og.)

petíte viltc de Suirre ,

capitale d'un

baillia~e

de

m~me

nom, au canroo de Ber–

'!e,

dans 1'

~lg¡tw.

-;lle en dans \me valle plaine\

¡¡

deux

lreues d' Arau, ¡¡u ptc! d'un l00!1t fort élevé

QU

n le

ch~reau

d11 bailli, qui étoit amrefois

la

rélidcnce des

eomres

!;le

Lmizbourg;

el!

ch'lte~

cfl

fort,

&

fitué tri:s–

;¡vantageufement; on dit qu'il

y

a un puits rnillé dans

le roe,

~

la profondeuo de

390

piés . Le bailliage

d~

I.mt:

;;;boJ•rg

e(l un des plus grau<ls

&

des plus riches de

la

républiq·ue de

Bcrne:

c'dl dans ce bailliage que font

li>s bains de Schin¡enach .

Loñg,

de la ville de

Lmtz:

~purg

2.f.

3.1·

latlt.

f4.

2.f. (

/).

J.)

LE'O, (

Aftr. )

nom latin de la con(lell:uion du lioo.

Yo¡'e?:.

L!ON .

·

'

Lto

foini,

(

Glo~.)

Leonir .f.mum,

pctrte mais for–

Je ville

d'ltali~,

dso

l'érat de 1 6glife au duché d'Ur–

l;>in, dans lé pays de Momefeltro, avec

Qtl

évéché dont

l'évéque fait fa rl!"udence

a

PeQI}a de Bflli. Elle dll'ur

uoe

r;n"'m~goe'!.

a

3

lieues S .. O. de Sau-Marino,

6

0.

d Urbtn.

Lo11g.

~o.

lattt.

4~·

p.

,

LE'QCQCROTTE,

C.

·m.

(Hift.

nat.

fnlml . )

~n

latin

l(o,ocrotta,

ietuocrotta~

' ou

leQ~rocottn; c~r·

QT}

trouve ce mot éctit de toutes ces manieres différeotcs;

f;c.

il

imporu;rqit pen de rechercj¡er

~vec

Saumaife, Vof–

:Uns

& '

le

1?'.

Hnrdouin quel!e e!l la le.yoo des meilleurs

mam!rc.dts'

pour

un .animal

i~agioaire

d'Etbiopic;

l?li~e

nous

dt~

dans fou

h!ft<>trt,

ltv.

V{ll.

e-•

.¡oc.

que le

leq–

e-o<rotte

ep.

fort léger

a

la c¡n¡rfc' qulil en de la grot'–

f¡;ur d'un ·Ane

fau:v~~e,

ayan't la téte d'un taitToo, la

cruupe du cerf, l'eocolure, la·queqe, 'le poitntil du Jion,

)e

p1é

fo~rchu,

h

_gueule fen.:!ue

}ufqt¡lau~

arcilles,

&

form!ll}t un os contu¡u

1

qui lui prend tOUFe la mlchoire

~

qui ell déoué de dents. Le

m~mc

Pline, dan

0

uo des

chapitres. fuivaus,

e-hap.

~xx.

prétend que ce monnre

en né <le l'llccouplement d'ul)e lion!J'e

&

d'une hyet¡e

m

a

le; que

fe~

m$chqires coupenr commc u

o

r~foir;

4

que, p<lur

emp~cber

qu'en les i'rottaot cotúinuellement

l'u~e

COntrc Pautre, etlcs n.e perdcot leur uillant. il res

r~trre.

en-d.edans, comme daos uo

~tui.

Enfin 11' méme

)ultonen 3JOílte que le

l!o<u<ru$tt

comrefait la voL!: des

J'rornm!!S

&

des béres. C'en ell aiT'q pc¡ur cooch¡re que

cet an1mal efi un de ceux doqt l'e¡ifieoce efl tres-fu·

f peae, ou, pour mieux dire, fabuleufe. Les

Grcas

n'en

~leot

pofnt, mais ils parl1'nt arre1. fouvem do erocotte,

acuna!. bharq, né d'uoe chienoe

&

d!un loup;

&

tout

~e

qu

~ls

en qifent, fent é!R"Iemeot

1~

fable.

.

LEqG'ANE

1

(Giog.)

ville

~

plaine de IIAméri–

que, qur pedt a\loJr

u.

a

'3

licues

¿.,

loogueor de l'etl

l l'ouen, fur

2,

3 & 4 de 1arge du oord au fud . Cene

belle plai"!e commence anx mon!agnes do graod

~nave,

& fi.m.t

a

celles du cuhie-fac. C'e!l

UD

pars uoi' arrofé

de nvreres,

&

qui f'ouroit tout ce qu'oo ··veut lui

f~ire

porter , caooes , cacao, índigo, rocou tab2c tQutes for–

JCS

de fruiff, de poi'

&

d'hcrbes pota'gei'CS · 'tous les en–

viroos fonr fr;>rt!.ts de

~caoyers; cepeo<la~t

la chaleur

y

~!l u~raordiQaire, qoo1qu~ !;Ct~

pl::ffie foit au

!Be

qe-

LEO

1

gré de btiru e

c'~fl-l-dire

oo

+

d,-grt! pi

<

(cpten–

trioo!le

~ue

1

~hrriniqu~

4:

1~

Guadtloupe,

lll\IS

c'e

qu'clle

e(l

privée de

vent~

aliJes,

:1

oule

d.:s h.\Ote; rnou–

t-agMs qui

b

e mv.-e t.

Au~li

l'air

y

etl nul 1\tin,

1'<

k>

m;tla<lie.< épi.:!..< ·niq"

fré.¡u·mes. C.:

P.'

Y' e

ll~ Fr~n­

ce depuis r

69

r ,

&

il ne

fe

p~upk

point.

LE'

,

Le~io ,

(

Gl>c.)

ancienoe ville de F'nnce

dan la

b~lfe Brera~oe,

c:tpit<tle du Léonrth ,

avec

011

él·éché

(iltfra~anr

de

To~r;.

Un u mm.!

P41 Aar.lli<• ,

<Llns

le

vj.

li:cle, t'ut le

f

uJ.ucor

&

le prc'lli r é1•t!<juc

de cettc ville, ce qui la

ñt

app

·ller depui

(,.;.,,

P.l

.f<

Llon;

i1

~rablit

le

lie~e épifcop:~l

des

O

rifmicns,

le

plu

célebre$ entre les

Armoriqu~s, ~u

les appelle

0/if"';;

&

Oximii:

l'év~cbé

de

Lb•

occupe tOUt<! la longucor de

la córe de la

turre

Brctagne, depui

In

rade ele l3re

,jufqu'i la riviere de Morlaix. I,.a villc de

1.1""

ell prl:s

de la mer

ii

n

tienes N.

E'.

dt: Bre!l ,

1

t9 S. O. de

Paris.

L ong.

13d. 39'. 39".

latit.

4SJ.

40'.

r6".

L É

Q

~,

(

Glog.)

province d'ECp;l.'ne,

av~c

¡itte de

r.oyaUll)e,

bocnée

N.

pnr l'Afluric ,

O.

J,>~r

la G•lice

&:

le Portugal,

S.

&

E.

pnr la vieillc

C~ffille.

Elle

ll

eu–

viroll

¡o

licues de long, fur 40 de large.

Le

Duero la

parrage en deax

p~rties

prcfqne é¡ples. ElfF ahonde

e11

tour

ce

qu1

c!l

néce([lire

a

la vie.

Llo•

ea

ell

la

capi–

rnle;

A

norga, Salamanque, Palencia,

Zam

<:1,

&

que!·

ques surres vil!es

y

fonr h norécs du titre de cité .

L ÉoN, (

Glog.)

ville d'Efpl ne,

cap;t~lc

du. royan·

me du mi:me nom. Elle fut bhie p1r les

R

maim du

tems

de

Galba,

&

appe!lée

Ltgi9 fepti"'"""

GcrmatiÍca,

~ c:allf~

qu'on

y

mit une légiou romaine

de ce

no¡n,

&

c'eU de-lil que le mot

L/011

s'cn formé

p:u

corru–

ption . Sen· éveché futfragall! de Cornpollclle , m2i•

exempt de

.fil

juri(di&iQQ ,

&

des plus au9ien<

d'Efpagn~,

fut la réúdence des

rnls

jafqu'en

J02.9 ,

que le

ro

•aum<t

fut uni

a

celui de Ca!lille pnr la rnort de Vérc!rn•Jnt 111.

~ou é~li(G

cnthédoale

furp~([c

en bquté tQt!fes celles

d'Efpa!I"IIC pou.r la nruauce.

C'etl Pélage, prince des rois Goths d'Efpagne, qui •

apri:s une gnmde yiaoirc remportée fQr

les

Manres, leut

enleva la ville de

Llon

en

72.2.,

llr

y

établit le

tie~e

d'un

uouveau royaume. Cette ville en entre les

deu~

rnurces

de la riviere d'Ezla,

a

:z.o

licues d'Ovi.,dq,

:z.r

N.

O.

de

Vallado!id,

38 N. O. de

Burgos,

ff

E.

de' Com–

ponelle,

77

'ti·

O. de Madrid.

Long.

t:z..

:n.

la1il.

42. 4f·

, Llio::'

/~ 110<IVeat~ roya~<me

J.,

(

Gl!{·)

roynu11~e

<le:

,1/)ménque

f~prentrionnle

daos

lA

nouvellc

Efpa~ne,

mal'

royaume enti'IJ'emcnt dépeuplé, qui n'a

en

parrage

que

c¡uclques mines dont on tire peu de prolit, eles monta.–

gnes nériles; poim

G\1

villes ni de

coloni~s.

LÉo':'

de

Níenra~""•

(

Glu,t;.)

ville de

1'

At:Qériq~¡e

fepteotnonal" dans

la

non

v~llc

Rfpagne dans la provfn–

ce de

Nicaragt<a.

C'e!l la rélidenc" do

~ouverueur

de

la provioce

&

Je llege de

l't:V~qne

de

Nmm•~ua.

Les

fl ibu!liers anglofs la pijlerent en r68f 3 la v¡¡e d'une

ar~

t»6e e[pagnole qui n'qfa les attaquer, quoique

fh

fois

pltts forte. Elle

cfl

fur un ¡¡¡rot¡d lac, quj

a

lj.t¡.t

&

te–

flux comme la mer,

il

12.

lieucs de la mer

a

u fud.

Lo11g.

2.91. 2.6. lae.

ll-

2.f.

LE'O~ARD,

Lli !<lODlE SAINr,

(Giog. )Noii–

lia~um, ancieon~

petite ville de Fraoce daos

le

Liman–

fin,

avec une 'manufaaure de papicr,

&

une autre de

drap. Elle e!l f¡¡r la"Vienoe,

a

f lieues

N. E.

de Limo–

ges, 78

'i..

O. de

P:~;ris.

Long.

19 .

10.

lalit.

1f·

ro.

L E'O

N

1CA, (

Glog.

""'·)

ville de I'Efpagne

ci·

térieure au pays des Hédétains, felon Piolomée, /.

Jl_

<.

-oj.

Les

bab;rans R>ot n.ommés

Lconiu1J(u,

par Pli–

ne,

l. !{l. c.

3· C'e,ll: préfenteme111

AlraJJit:r.,

fur 1• ri·

viere de Guadalupa

da¡1s

1'1\ouagon.

(D .

J.

)

LEON!CERE,

Leo11icera,

f.

f.

(Botan.)

oom don•

né par le P. Plunlier, M. VaiUant

&

autres Bot<toiRes,

i

un

~enrc

de plante que L ino"'us appelle

lorambru;

yoi–

ci fes c;rljéleres .

11

y

a deux cªliee.s qui Cor¡t IOU$ deux oreox & non

divi[és. La Jleur e(t mooopd'¡ale, de 6gqre exangul.ire,

dl!coupée

Cian~

les bords en fix fegmens menos

&

prefque

é~aux.

Les t!tamioes formeot 'fix: 61ets pointus, les uos

un peo plus graods que les autres , mai$ toas

~

peu pres

de la toogueur de la 6eur. Le germe <lu píltil en 2rroo–

di; le nyle en de la grandeur des étamincs. Le nylt: du

pinil en obtos. Le fruir e!l

oq~

baie fphéro'ldc avec une

feule loge, qui conticot fi1: gtaioes conyexes d'nn c6té,

&

aoy,oleu!e~

de l'autre.

LE'O

N

1D E'E S,

C.

f.

pl.

(

Linlr.)

f~tes

inlliru6u

en l'honoeur áe Lt!onidas, premi•" roi de Lacédémo–

ne, qoi re fit tuer avec lt)Ote Ca troupe, en dt!fendant

intrépidemenr le pa([age des Thermopiles,

&

s'immo–

~~

en quc:lque

fa~on

pour ob6ír

a

l'oracl.e

~

mais

fts

pe

u-