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LEN

les auroient pd e:tafer aux viva¡¡s. Celui quÍ

fa~ri6oit

ttoit nuds piés, & faifoit un ligne ayant les dotgts de

la main

).

oints au pouce

s'imaginant par·la empc!cher

que tes

lmurts

n'approcha([ent de tui . Eofuitc il

fe

la–

voit tes mains dans de l'eau de fontaine; & preoªpt des

feves naires, il les mettoit dar¡s fa bouche •. puis les

je~toit derriere lui en proférant ces_paroles :.

J• .

>7'<

á(ft–

'fJtt

par cu

f~vu

moi

&

lt;

m_u ns;

c~~Jurauon

qlll

~"toit accompagnée d'un

ch~nvan

de pocles & de vatf–

feaur d'airain, & de pricres aux

lutios de fe retirer &

de lairrer les vivans en paix.

L E'N A, (

Glog. )

grand fleuve de

la

Sib~rie,

qui

re~oit

un grand nombre de rivicres conlidérablcs; &

:~pri:s

avoir arrofé un& étendue immenfe de p•ys, va fe

jetter daos la mer glaciale,

i

enviran

no

heues de la

'llille de Jakusk.

LENCJCI .,. LANZGHJTZ, LANDCHUTZ,

&

par Deliilc, LENCICZA, (

Glog.)

en latÍn

~o­

derne,

Lettei<ia,

vi

!le

de Polognc, capitale du palatmat

de m

o!

me oom, avec une forteref!e fur un rocher. La

noblelfe de la province y tient fa diete. Elle ell dans

un marais, au bord de la riviere de Bfura,

a

~o

tienes

S.

E- de Gnefne,

3.1.

O. de Warfovie,

H

N. O de

Cracovie.

Lon,l(.

37·

lat.

S'~-

n.

LE'N

E'

E

N,

lm.rMs,

(

Littlrat.)

fu room ordinaire

, de Bacchus, du mot grec ''"', qui !it:niñe un

prtfJoir,

ou plütót la

table á'Mn prt/Joir:

de-la Bacchus a été

nommé

/In/m,

c'ert-a-dire, le dieu qui prétide a

la

vendange. Mais Horace le M!igne plus noblement,

eill–

tmt<m viriái tm•pora pampino,

le dieu couronné de

pampro

verd . Les bacchantes furent

femblablernent

no mmées

/me.e,

lénéennes; les

f~tes

de Bacchus,

1<–

".r",

léoées; & le mois daos lequel oo les célébroit,

''""'•~.

Nous expliquerons tous

ces

mots.

LE' NE'ES

o11 LE

' NE'ENNES, f. f. pi.

(Lit–

lira<.)

en latin

Jen.ea,

en grec ••••••; fétes qu'on cé–

Jébroit tous les ans dans

1'

Attique en l'honneur de Bac–

chus, dans le cours du mois fénéon, en autot'hne. Ou–

tre les

cérémonie~

d'ufage

au~

aotres

f~tes

de ce dieu,

celles-ci étoient remarquables, en ce que les poetes y

difputoient des prix, taot par des pieces compbfées pour

faire rire, quo par le combat de tétralogie , c'ell-a-dire

de quatre pieces dramatiques: de-la vient que dans les

llnlu

on tui chantoit : ., Bacchus, nous

folemnifoos

, vos fétes, en vous préfentant les dons des mufes en

,.,

nos vers éoliens; vous en avez la premiere fl.eur, car

, nous n'ernployons point des chanfons ufées, mais des

•• hymoes oouveaux & qui n'oot jamais été enten–

"'

dus

,, .

L E' N E'O

N ,

¡,,~.,,

C

Littlrat. )

en grec ,.,.,.,,

mois des aocieos lomeas, dans lequel oo célébroit les

f~tes

des Bacchus en Grece. Quelques favans croyent

~ue

ce mois répondoit au polidéon des Athénieos; d'au–

ues le font répondre

a

leur mois anthceflerion: anf!i'

felon !es uns, ce mois fe rapporre a notre mois de Se–

ptembre,

&

felon d'autres,

a

notre mois d'Oélobre: tout

$:Cla me prouve que dans les traduélions

il

faut confcr–

ver les noms grecs lur des ·chafes de cette naturc, fal)f

a

faire les erplications qu'on avifera bon étre daos des

notes particuheres.

(D. ] .

)

L

E'N

1T 1F, E'

LEC TU Al RE,

adj.

(Pharm•e.

1!/

Mat. m•die. )

D'apres

la

pharmacopée de París, prene2

orge entier, r&cine feche de polypode de chéne concaf–

fée, & raitins. fecs mondés de leurs pepins, de chacun

deux onces; JUJUbes, febefles & prunes de damas noir,

de chacun vingt; mmarios deux onc.s; feuilles récemes

de fcolopendre une once & demie, de mercuriale qua–

tre onces, fteurs de

violeHes

récenres cinq onces, ou

a

leur p13ce femence de violeues une once, réglilfe rapée

ou conca(fée une once . Faires la décoélion de ces dro–

gues dans fuffifante quantité d'eau co)TIIllune, pour qu'il

vous retle cinq !ivres de liqueur, dans !aquel!e

vous

fe–

re'L infufer

fcnn~

mondé dcux onces, femence ele fenouil

doux deux

dragrne~.

Pre~ez

trois livres de cette eolature; jertez dedans

deux hvres & demie de fuere, & cuifez

a

con!iflance

de fyrop, dans lequel vous délayerez lix onces de pulpe

de prune11ux cuits avec une des deux livres rellantes de

eolature , & paífez ; autant de pulpe de tamarins prépa–

r<!e avec l'autre livre de colature, & autant de caí[e ·

vous métere1. exaélement fenné en poudre cioq onces'

&

femence d'?nis en poudre deot dragmes.

'

Cet

_éleélna~re

ert un purgatif dour, c'ell-a-dire agiífant

úns vtolence' afiel. efficace pourtaot

a

la dofe d'une

qnce jufqu'a deux .

Toute la venu de cette compolition rélide daos le

fenoé, qui en ell le feul iogrédient réellement purgatif:

toutes les al)tres drogues ne fervent qu'i en mafquer le

LEN

gtonlt &

a

en eorrigcr

l'.aélivit~.

Voyn

CoP.Il!

:CTIF.

C e remede

dl

peu en u

fa~

e.

(

b)

LE' NOX

o11

J..,ENNOX,

(Giog.)

en latín

Ln•i·

n ía

provin~e

de l' Ecolfe méridooak, fur la cOte oe–

cid;ntale; elle e!l entre Mentheith au oord, & la riviere

ele

Cl yd~

au midi: on la nomme auf!i

Dumb4rto111hire,

le

comté de Dumbarton, du nom de fa capitale. Peut–

~tre

o.¡u'elle s'appelle

Llnox

par contraélion pour

LI–

V<JIOX,

de la riviore de

Llwn,

qui fort du lac L omond,

& qui fe jette dans la C lydc. Une parue de cette p;o–

vince efl tri:s-fertile en blé , & fes

monta~

es fournitfent

d'etcellens p:iturages.

L lnox

a donné le titre de _comté,

& enfuitr de duc '

a

une brauche de la famtllc des

Stuords; mais elle a plus fair encore en donnant la naif–

Canee an célebre Georges Buchauan.

(D. ].

)

L ENS

ou

L ENTICUL/1,

(

Hi(l. an<.)

étoit chel'.

les Rumains le nom d'un poids qul faiC<>it la

2.08<.

par–

tie d'une drogme, & qui valoit un grain & demL

Voy<:(,

DRAGME

{!;'

GRAl N .

LENS,

Lcntium,

(

Glog.)

perite ville de France en

Artois, dont les forti6catioos ont été rafées.

11

y

a

long-teros que cene ville porte le nom de

Le11s,

car il

(e

trouve daos les capitulaires de Charles le Chauvc, fe–

Ion M . de Valois, page

t

87

de fa

notia

ga/1.

Cette

ville fut cédée

a

la France par le traité ces Pyrénées.

Elle

el!

fur le ruilfeau de Sonchets,

a

3

licues d'Arras,

4

N. O. de Douay, 46 N. E . de París.

Long.

felon

Caffi ni,

lod

:u'

37".

latit.

fod 2r'

5'8".

La gloire dont fe couvrit M. le prince de Condé en

t648 daos la bataille de

Lms

contre les Efpagnols,

a

été

immortalifée par ces bcaux vers de De_fpréau

x •

C't{l ainji, graná Conál, t¡u'm u eombat cl/ehrt,

O

u

ton hras fit trembler le Rhin,

1'

Efcatlt

&

1'

Ebrt;

Lorf'!u'.,ux plainu át

Leos

nos bataillons poufTis,

Furmt pref'!ue

.C.

tes yeux oHwrts

&

r<nverfls;

'fa valtur arrétant ltJ

troHptJ

fugitivo,

Rallia

á'1111

rtgará !turJ cohorttJ craintivn,

Rlpanáit áans l•urs rangs ton tfprit bellit¡ucHx,

Et for¡a la vitloirt

a

..

Juivr.

'"""

<UX.

(D.].)

L E N T , adj. (

Gramm.

)

tenne relatif au mouvc–

mem; c'ell l'oppofé de

víte

ou

prompt .

On dit que plus

les planetes

f~nt éloi.~nées,

plus leur mnuvcment paroit

lmt;

que le ltevre

el!

v1te & la tortue

lente;

que ce ma–

lade

2

une ñevre

lente;

que ce feu ert

lmt;

qu'un ho:n–

me a l'efprit

lmt,

&c.

LENTE,(. f. (

Hi[l.

nat.)

c'efl l'11:uf du pon, ou

le

pou

m

eme nouvellemcnt produit.

V oyez.

Po

u.

LENTEMENT, adv .

Ce

mot, en

M•<firu<,

ré–

pond

:i

l'italien

aáa.(io,

&

marque un monvemcnt lent

& pofé. Nous n'avons meme, dans la mutique fran–

~oife,

que fon fuperlatif pour exprimer un mouvement

encare plus tardif.

(S)

LENTER, v. aél.

m

lame

J.

ehauáero~"ier,

c'eft

proprement l'aélion de planer en premiere

fa~on ,

& im–

prirner fur urie piece des coups de marteau remarqua–

bles & par ordre .

LENTIBU LA

IRE,

f. f

(Botan. )

plante aquatique,

don¡ M . Vaillant a fait un genre, qn'il caraélérife ain!i

daos les

mlmoira áe l'aeaál mie áa Seiene<S, alfnl<

1719,

pag.

~~,

ou l'on trouvera fa Ó)\ure.

La tleur ert complette,

mono~étale

,

irréguliere &

andrugyne, renfermant l'ovaire qut devient une capfule,

laquelle cnnrienr de< femeoces eotalfées tes unes lur les

amrcs autnur d'un placenta. Les fcuilles fonr laciniées,

& les

fleurs naiilent

i

des tiges limpies, dénuées de

feuilles.

On connoit deux efpeces de ce genre de plante,

len·

tibularia major,

petiv. hcrb. brit. tab. 36, &

lentib•la–

ria minor,

ejufd. pcliv.

Ces deux plantes fe trouveot dans les prairies maré–

cageufes, les folfés & les ótangs . Elles nnt été vues &

remarquées par M. Dent, Dodsworth & Lawfon en

Angleterre .

Le norn de

le"tibulaire

a éré donné

2

cettc plante,

paree qoe fes feuilles font chargées de petires veffies af–

fe?. femblables a la lemillc. (

D.

J. )

, LENT!CU LAIR_E, adj. (

D iope.)

qui a la _6gure–

d ur¡e lcnulle. On dtt

vare lentiwlair<

pnur

d~re

Ull

verre en forme de lentille .

V oyn

LENTILLE .

(O)

LENTICULAIRES, PIERRES (

Hift. nat . Minlr. )

en latiu

lnrtn

lap_id~i,

iapidu

lenticular~s,

nummi

Ja ..

pitlri, n11mmularti

lapidn,

nummi diabo/i(Í,

lapiáu

nrl ...

mifmala,

&c. C'ell •inli qo'on nommc des pierres ron–

des & applatries , rentlées par le milicu, en un mot qui

ont la fopne d'unc lentille . 11 y en a d'unc peritc(fe im.

¡>«-