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Dans In rampagnu
italiq~tn,
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le premier.
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C'efl
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cu borás heureux.,
Qu~
habitf!
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es
h~tmains
la
dhffi lunulle,
L 'ame dn
grands
tra"lHZ~tx,
/'ob¡et de1
noblu
t
1a!ttX ,
Que tour.
mort~l
embraffe, ou dc./ire
Ol'
rappc:lle,
flui
'Vit
dans
touJ
/u
creurJ,
f!J
dont le uom facr/
D aus In
u urJ
do tyratJJ
tft
toJJt
b41
adoré,
La libertl'!
, , ..
(D.
J.)
LP.!IlANA
ou
LEMANUS, (Giog. anc.)
riv ieu'
d' A
n~leterre
· c'efi. la Lyme, d'oii preRd fon
n0m
le
pon de
Ly~e,
nommé par Antonin
Leman_iJ
portr~J.
'i
16 tnilles p:ls romains de
D IITO'Utrnum,
qUl
en
Cao–
torbery; c'eil eocore de-la que tire Con nom
L ymcbill•,
mon1agne
voiftne.
LEiV!ANNON!USstNvs,
(Giog.an.)
dans Ptolo–
mée.
h v . /l. ch.
ij¡ ,
gnlfe de l
'isle d' All>ion , ou ce qui
efi la
m~
me chofe de la grande Brctagne. C'efi veo¡
f.
femblablemont
la
Logb-Tyn, p:utie du golfe de la Clyd
co
E cnflc.
LEMB ... IRE,
f.
m . (
Art. milit. antiq. ) l•mb4riuJ
dan
s V opifcus; cet a.meur donne le unm de
lemba;rn
-au"
lDld:u.squí (ous
le
regn~
d'
Aurtli~n.
combJ.ttoicn!
dan
) di!S bateaux: qu'on armott fur les
nv1cres.
Voyez
a
ce
fu¡ct
la
noto
de Gaullllli(e,
P"l-
381.
aá
hift.
Au–
gu(i. {crip,.
LE
M
BE
R
G,
(
Gl
og.) oo Lcmbour~
par les Alle–
mands ,
Luvow
par
le~
Polono.is,
en
!aun
LtofTOiis-,
&
en
fron~·
'"
Lb
poi,
el!
u e v1lle de Pologne dans
la
perite
~uJfie
au pa!Otinat
de
Lember~,
dont elle el}
l.a
.capitale.
Voy_•z
L fOPOL .
LEM.BKO, (
Glog
.)isle de 1'Archipel
(ur la
có.teorieotole de
l.a
prefqu
1 i.lede Romanie; elle
eJt
d'en–Yiron t7 milles de
ci
rcuit,
avee un bourg de mi!mc
nom,
&
un port. Elle el! entre l'isle de Lamadrachi
.&
eelle de Ténédos.
V~.
la caote de la méditerranée par
Berthelot.
Lcmbro
efl nomméc par les aneieas
lmbro1.
Lonrr_.
43· 3(-
Útt.
40.
2f.
LEMGOW,
(Giog . ) Lcmgovia,
perite ville d'l\.1-
lemagne eo Weflphalie fur la riviere de Begc , au com1é
de la Uppe. Elle étoit autrefois impériole, mais préfen–
teme.ntelle appartieut. au comté d<; la L ippe . Elle efi
a
4 mJ\Ies.;'>· O. de Mmden.
Longt~.
26.
30.
lat.
f2. 8.
Kcempfer (
Engelhcrt),
doaeur en Médecine, naquit
a
Lemgow
en IÓf l'
&
mourut en J7t6.
11
voyagea
pendant
dq
~ns dan~
les Jodes
orient;~les,
a Siam
&
<tu japon,
&
nous a donné l'hifloire noturelle & civile
la plus .vraie
&
la plus int6relfanre que nous oyons de
~e
dernier pays; il l'avoit éerite en allemnnd, mais elle
parut ed fran<yois en 1729 en
:r.
vol.
in-folio,
d
1
apres la
yerllun
ao~lo1fl!
de Scheucbzer; fes
amlnitls
exotiques,
écritcs en latín, [ont pleines de chafes curieufes,
&
mé–
.riteroíent d
7
-2tre traduites daos notre langue.
(D.
J.
J
LEMMJ\,
r_
f. (
Butan.)
plante aqua¡ique tta¡;ante,
.qui ne viem
que
dans les e1ux
douces,
mais
avec
le
m eme Cueces
fous toutes Cortes de climatS différcns,
ch2uds, froids, ou te;ppérés , La pltlparr des Botaniltes
la oommcm
ltmmn
ou
l~t"J len:í~ulnrí.s,
tftNUÍr;¡o,'ia,
par–
ce que
Ces
feuilles font au nombre de quat'e, fnutenues
Cqr une méme queue, (es ra¡:ines ne font que de
p~ti¡¡
filetS garnis de fibri
!J.cs.Ce;tc: pla.ote port
e~~s ~ogu~~
c;)Vo).des,
qui pe font
pas hmplement fes frohs, mais qui renferment :mffi les
fleurs.
Ch~que
loge de
1~
cóquc contient une rleur
¡,ei:–
m .1phrC>dttc, compofée de q11antité de pe¡ice; étamine>,
qui 1épat¡d<nt de< gratns (phériquc.s de pou
ffier~
jaune,
&
de pifiils ovoi'des pofés de ft¡itc fur le m
eme
placenta .
On nc éonnolt qu'une e(pece de
lcmma,
repréfeni:ée
&
décrite plus (crupuleufcment par M. de Jufficu, dans
In
f~Um.
d, l'acad. des Scicnc. an11.
1740· Cependanr
elle etl d'atra peu
d'importánce,
car
el1.e n'a ni
qu~ti(és,
ni vertus en Mcdccine, ni d'ufages a aucun
t!gard .
(D.'].)
.
LEMME.,
C.
m.
en Matblmali'{I/C,
e(J
une pcopofi–
tion pré}imiuaire qu'nn démomrc pour pr.6parer a une
démootlr.>¡inn Glivame ,
&
qu'on place avant
le~
théo–
remcs
ponr
rendre la démontlration moins embartafiée,
ou
av~ot
les problemes, afin que la folution en devicnne
plus courtc
&:
plus aifée. Ainli, lor(qu'il
s·~~it
¡le prou–
ver qu
1
une pyramide eO: le tiers d'un
prifme
ou d'un
parollélépip ·de d< me':me bafe
&
de méme haureur; com–
me
la
Ol
m .Jnnr3tion ordioairc
en
en
difficiJe, Otl
P..C:.Qt
cornm~nc!r
par !'e
lonmc
qui
f•
prouv~
par
la tMorig
LE. M
• des progreíua.M; favolr, que la Comme de' la fuire des
quarrf.!s naturels
o ,
1,
4,9,
16,
1f, 36,
&c.
c:(J:
rod–
jours le tiers c;lu produit du dernier terme par le nom–
bre des r.:rmcs.
Ainú uo
!•mmc
ell
une propolition prt!paratoire, pour
Cll prOUVCr UtlC
3UUC
qoi
appa.rtit!Ot
d:reflement
a
fa ma•
tiere qu'on
traite;
c-a.r ce qui caraélfrife te
lemme,
c'eCl:
que la pro?ofitiou qu'on y démontre n'a pa< un rapport
jmmidiat
/!¡.
direé} au
Cuj~t
qu'pn traite aauellement;
par c<emple, li pour démomrer une propolition de Mé–
chanique, on a befoin d' une propolition de Gt!omérríe
qui 11e foit pas a1fe1- connue pour qu'on la fuppo(j:, olors
on me:t cene propofition de
Géom~trie
eo
l~mme,
au–
devant
llll
t~éori:me
de Méchanique qu'on vouloit prou–
ver. De méme,
(i
daps un traité de
Géométri~
on .éroif
arrivé
á
la rhéor!c des folides,
&
que pour démourrer
que!que propolitinn de cette tht!orie, on elle beloín d'unc
propofition particuliere fur qudque propriété des
lignes
ou Jes furfaces qui o'eút pas été démootrée auparavaot,
on mettroit cette ¡)Thpnfi¡.joo ea
lemmc
uaot
ecHe qu'on
aurmt a démomrer.
(O)
LEMN ISCATE,
C.
f. (
Glomlt.)
nom
qac
les Géo·
metrei ont donn.é
a
une combe qai
~
la
forme d'un
8
de chilfre.
Voyez
jig,
41 .
de l'analyfe.
Si on nomme
A P,
x,
&
P M =Y,
&
qu'on prennc
une Iigne conflante
BC=a,
la courbe qui aura pour
c!qusrion
a
y=
x
V~,
fcra une
lemnifcatc.
Cct~e
courbe fera du quatrieme degré, comme on le voit oí–
(émem en faifant .évanouir
le
radical. C2r on aura
a•
yy
=a4x x-x4;
&
d'ailleurs
il
~fl
facile de voir que toute
l•mnifc4tc
eCI oécelfairemem du quotriemc degré au-moins,
puifqu'une lignc droito qui pafferoit par le point donble
A,
CO!IP.eroit cette courbe en qt¡atre poigts, le point dou–
ble étant cenfé équivalent
a
deu~
points ,
Voy.
CovRBE~
voyez
3)11~
IPOI!;T POVBLE ,
1)
el! facllc de
\'oir que la
lemnifcatc
dl
quarrable;
ear roo élémeot
e!t
yáx= xá:r
vd';=-;;,
doot !'in·
<••-••)¿.
1égraleeft ----- •
+-.Voy.
INTtGRAL
&
QVADRATVRE. lt peut
y
a:oir plulieurs autres courbes
en
8
de chilfre.
VPyez,
par exemple, ELLIPSE
DE
M .
CASSI><I
¡
mais celle donr nous venoos de parler efi la
plus limpie.
(O)
Lj':MNISCEROS,
f.
m.
(
Glopt.)
quelques géo·
metres on¡ dor¡né ce nom a une courbe ou ponion de
cnurbe, dont on voit
la fjgnre,
PI.
d'dnaly]<,
fig .
u,
n°.
2. d'aurres l'ont appellé
nteud
ou
las
á'
amour . (O
)
LEMNISQUE,
C.
m. (
Littlrat.)
en grec """''"
en
latln
lcmnifno,
e(j>ece de couronoc de
6~l!rs
eotortil–
lées de rubans de laine, dont les bmns alfC't longs pen–
dotem
&
flotwient au gré des ''ents. Le
lemnifqru
étolt
une récompetú'e honorable, que le préteur mertoit fur la
t~te
de l'c(clave gladiatcur plulieurs t'ois viaorieux, pour
marque de fa bravoure
&
de foo alfr>nch11femeot.
Voy .
GLADIATEVR,
to>n. f/lf,pag.
607.
(D .
J .)
LEMNOS,
(Giog. auc.)
ile de lamer Egéc, pro•
che de Thrace,
&
a
huir lieues du mont Arhos.
On J'appella
Dipolis ,
paree qu'el1e n'avnit que
~eur
vílles, M
y
rene
&
H..!phzrtia; fa capitale
H".tJ~•,,.,,
eCl:
le
I)OUl
grec de Vulcain'
a
qui l'ile de
LtmH(JJ
étoit
..:on ....
(acrée. Auffi porte-t-¡:lle le (urnon¡ de
V11lchawia
che1.
les
ancicns,jam
)11.mmiJ
Vr¡lctrniafur,e,ie,
l¡emnQs
at¡uil,
dit Va)edus Ptaccus,
Argona11t. l.
11,
v.
78. Homero
déclare
qu~
ce
dieu
~hérit
Lcmno1
par-delfus
tous les
pays du mond¡!.
Onand jupiter
<5!:
Juoon le
précipiter~nt
du
ci~l ., ~
caute de
(o
laideur, il
fut accueilli dans certe íle,
&
méme r¡ourri par Eurynome, tille, de I'Océao
&
d~
Thé~is .
Eq reconnoifiancc de ce bienfait,
il
y
fixa Co1¡
établiffement a\·ec (es cyclopes, pour
y
forger
l~s
fou–
dres du maltre de I'Oiympe
&
les armes des héros .
Cette fiéHon pué tique
tire foo origine de deux caufes;
1°. du rnont Mofyale qui vomit des flammes dnns cct–
te tle
&
2°. du pré]ugé reQu, que les Lemoéeos c!roieut
un des premiers peuples de la Grcce qui s'appliquerenr
a
forger
J.e
fer
.
Mais quelle n'efi poim la longue dun!e das traditions
fabulcufes
?
Belon qui
voya~coit
daos ce pays -ti en
1
r48, , nous alfure qu' il n'y a petit h•bitaot de l'ilc
,
d~
l.:!mnru,
qui ne
~come
:1
(3
fat;on
toute
l'hifioi–
,
r~ ~e
Vutcain, comme
fi
ell~
éroit arrivée de na–
,
goere .u.
Philnltrate écrivnit jadis que l'endroit o(\ ce dieu tom–
ba du del é w;t remarquable par une efpece d,e
terre
qui guc!rit Ph:toa cre de la cruelle morfure d'un ferpent.
L~
1'o\:res om p::101
i
l'cuvi les pelUes que ce hé[os
foutfrit