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LEM

mo.thc!m~tic:ien

.atre-L bon pour difpute• au gund New–

"

too l'invenrioo du calcul de l'infini,

&

pour faire dou–

" ter

quelque tems entre Newton

&

lui.,. Voyez. auffi

fur ce beau gc!nie l'c!loge qu'en a fait M . de Fnntenet–

le,

Hift.

de l'acadlm;e

roy•le dn

Scie11<<J

1

anlt,

1716,

&

i'art.

LEtBNITZIANISMI!: .

(D.

J .)

LEIPZIS,

f.

m.

(Com.)

Corte de

fergequifef~bri­

c¡ue

a

Amieus;

i

feiz.e buzots, treorl!'-deux parties, lar-

ges

entre deux gardcs de demi-aune de roi moins

~,

&

de longueur hors t'efiille au

m~tier;

les blanches de

~:z.

aunes

&

+;

les mc!lées

de :1.3

aunes, pour revenir

a

~o

:tunes

&¿_,

ou

>.o

aunes '<'!!:...!..,.de roi, appointées

4

&

apprétc!es.

Voye:r.

Di4i~lf11tlire

du Com.

LEIRA

U, (

Glog. )

perite ville de Guyennc en .1\gé–

nois, prochc q'A gen,

&

aujourd'hui démautelée; elle

étoit la patrie de Mathieu Larroque, un des hobiles mi–

ni!tres des Prou;flaRS en Fronce dans le qernier

liecle~

11

e!l connu par <ie bons ouvrages théotogiqucs, fur•tout

par une hilloire de I'Eucharinie, dont on a fait plulieurs

éditions.

11

moqrut

i

Rouen en

1684,

~gé

de

6r

ans,

&

mérita pendant fa vie

1'

éloge qu' Efchyle .:lonne

a

A

mphiarails;

,., tam

jludms

ft~m• e./J~,

'{U

a~

re,

vir

6o1/IU

~

CO»tYtJ alt¡Nf

HUnf ,

.

LE'IRil\,

Le.iria,

(Gia~. ) vill~

de Portugal daos

I'Erlr.:~madqre,

avc;c; un ch&teau

~

un évéché fuffragant

de

Lisboon~,

érf¡¡G

en

1

f44·

Elle; en

ª

1!

licues S.

d~

Coimbre,

17

N.

E.

de

Lisbonn~; ,

entre les

torrens de

Lis

&

de l.inarez'

a

!<OÍS

li~u~s ~~~

la mer.

~qng,

45"·

lat.

39•

4Q•

Leiriq

ert

la patrie d'un des graqds poetcs de f!artu–

gal, de l..obo

Rodri~ues Fran~efco .

!1

f!euritroi! au com–

menccment du dernter liec¡le,

&

fe noya dans qn <;fquif

en revcn;mt

q'uq~

maifgq

de

carnpagne . Sa pieQI' inti–

tulc!e

Euphrqfi,,,

en

1~

come!die favorl1e des Portugais.

Tourcs fes ceqvres Out \!t<'

reCI,leillies

&

imprimées a

Lisbon¡re en

17~1

jn-fol,

LEISNIC~

1

(Giog.)

perite ville d'.l\llemagne, dons

l'éteaor~t

de

.s~{e

en Mifnie,

a

4 millcs de !V.!citfcn,

&

a

r

ele Leipfick fur la Mulde.

Long.

30.

lat.

p.r8.

L

E.IT

!i,

ou

LYTH, (

Glog. ) Durolitum

felou quel–

ques

a\lt~

urs;

ville d'Eco!Te, avec uq port dans la pro–

vinc·e

e Lothiane, fur le galfe de

F

orth pres d' Edim–

bourg

1

gont elle e{\ comme

1~

port .

Long.

14. 34·

lat.

f4. ro.

(P.

J .)

LE

1

f

Q

U

RE, BE.a.UME

DE,

balfamgm (ellorenf,

(

BotatJ.)

connu auf!i a Paris fous le nom de

baume de

Co>~dQ!!i;

mai5 plus encere [ous celtti

Q~

Winfgerl

Voy•.

WINS<;lEl\.,

'

LE

l TU R G R,

~''"""'"" ,

(

Antit¡uit..gre'{.)

les

lei•

turge<

chez les Athéniens,

di~

le

rav~nt

Potter, c!toient

des perfqnnes d'un rang

&

d'uno fortune confidér;¡b[e

h

qui ft; trouvoient en conféquence obligés par

len~

tribu

ou p\l,r toutes les tribus, de s'acquiuer de quelque devoir

import:!,nt au b1en <\e l'ét3,t,

~

meme c\ans

le~

OCC;\fiOnS

preifantes, de fournir

~

leurs .propres

fr~is

certaln(ls cho'

íes

a

la républ(que'

Voy.

Potter.

Ar&h~o/.

grec.

l.

l.<.

If.

LEL.I\l en l;mgue turque lignifie

dame,

(

Herb.

&

Hi/1.

H~Qd, )

ce nom fe <\opne aux grandes dames da¡rs

1'

Afriqu~;

&

c•cn aifez le

~itre

<\'hot¡neur qu'ofl y don•

ne

:l

la bienheureufe Viergc mere de Jefus·C.hri(\, paur

laquelle les Mahamé<ans out

b~aucoup

de

vén~fanon,

auffi-blen que pour fon .fits: c'dl ta remarque de Dié·

go de Torrez.. lis ae¡>elleot, dit· il , parlant des Mau.

res, Notre Seigneur Jc:fu.s-Ghri(t,

údena Ira,

ou

jidnA

lea,

c'en·a·dlre

Notre

Seigneur

Jifru;

&

la Sainte Vier–

ge,

lela Mariam,

c'efi-a-aire

la dam1 Narie.

Riqud,

J~

J'

C»''pÍrt ottOifl411.

L E ' L

E

G E S

LES, (

Glog. nnc.

)

anclen peuple d' A–

fie: Homere le¡ furnomme

b<lliqueu;r,

&

S traben, en

parle beaucoup, /,

XIJJ,

p.

6>.f. On recueille du di!coms

de ce dcrnier, que les

Léleges

étoient un ¡¡euple vaga•

bond , melé enCuite avec les Cariens, IcE Pilidiens

&

autres nations

1

&

que la plus grande partie habitoit le

long du golfe d'Adrarnyte,

aupr~s

des Ciliciem

<\'fiomer~

Les

Llletes

font encore dan¡ Paufaqias un llllCien nom

des Mégartens

&

d<;s

~acédémoni<ns,

qui eurent pour

premier roi de la I,.ac:onie Lélex; d'oú viene que la La–

conie en fut appeltée

Llllgie . (D. ].

)

L E 'M A N,

LE LA,C, (

Gloi

)

Lemamu

laeus,

lac

6tué cmre la Savoie

&

le pay¡ de; Vaud, dépendant de

LEM

la répuolique de Berne. On le nomme communément

Je

/ac de GotC'lJe,

&

nous avon¡¡: déJa die, je ne fais oU

qu ''· a porté le nom de lac de Lau2ane,

lact<s Lau–

~all/111,

La figure de ce lac approche uo peu de celle d'un

croitraor, dom les deux cernes

feroient émoulfées

1

&

dont l'une de& mémes cort\és auroit une grande échan–

crure par-dedans.

11

ell vrai que nous en avons de bon–

n~s

cartes; mais tomes ne reprc!fentcnt pas fa véritable

figure, ce lac s'étend bien plus contre le nord.

&

moins

du cOté de l'orient que plofieurs de ces cartes ne le

marquent.

ll

¡:(l

litué entre le 2.4 degré

10',

&

le

:Z.f

de

lon–

gitude,

a

compter ceue longucur depuis l'iste de Fer,

&

entre le

46

degré

1

:z.',

&

le

46

degrc!

31'

de

lati&ude .

La longueur de ce lac deppis Geneve jufqu'a Vil–

leneuve, en patraót par le pays de Vaud, en de tf

lieues de marine, dont

il

y

en a

20

au degré;

&

ces

lf

tienes font

¡8

licues trOIS quarts communes de Fran–

ce; mais cene dirlance prife en ligne droite par detrus le

Cnablais, n 'excede pas

p

lieues de marine .

La pll)S grande largeur de ce tac ' •

a

le prendre de

Rolle ¡ufqt¡'au voilinage de Thonon, en de trois a qua–

ere licues . o u plutllt

a

caure du biais qui fe trouve en–

tre ces deux eudr

0

its, fa plus grande largeitr doit l!tre

feul ement efiimée enviren fcpt milles toifes de France

de lix piés de rQi chacune, ce qui fait un peu plus de

trois lieqes commqoes du

m~me

royaume, mais ce lac

f<; rc!trc!cit beaucoup enfuite en venant vers Geneve; c:.1r

depu;s Rolle ju('qu'a Gene ve

1

it

n'eíl guere, que je f:r.–

~he,

en ancun endroit plus Jorge d'une 1ieue marine .

La furface du

lac

Liman

efl d'environ

:z.6

lieues com–

rnunes qqa

rrées,

<\ont chacune a

~1.82.

coifes

&

dcux cin•

qui~q¡es

ele

o6.te

.

La praro

ncleu

r de ce lac en dans quelques endroits

tres-conlidérable, particulierement du c6té de Savoie;

cependant on

n·~

point fait en<;ore d'expérieoces fuffifan–

tes pour la jufiifier ,

&

le fait en vaudroir la pdne.

J

e

prie les pljyliciens du pays de conflatcr cette profondeur

c;ar nous ne pouvons faire aucun fonds fur de• témoi–

gn•

ges de p

~chcurs

mal·habiles ;

témoignages d'aurant

plus

fufpeé.ls

que les uns e!liment la plus grande pro–

fon

denr d<; c

e lac, prcs ·de

Metleria,

il

200

b<atres,

tandis que d'autres la font m onter au double. D 'apres

lcu¡

m~m.e

rapport, ce qu'ils appellent le

¡petit lac de

<::e.r.!.ve,

c'e!l.a-dire le lac qui s'étend depuis la ville de

Nion jufqu'a celle de Geneve, n'a nulle part plus de

40

branes de

p~ofoodeur;

encere un coup

leu~

aífurau–

ces demandent 1\ne r6vifian .

11

en

el\

prefqu~

.jÓ

.tn~me

au fu¡et des trombes qu'on

a

ob(ervés

qu~tquefois

fur ce

\'1<;,

pa~ <;~~rnple

en

1741

&:

174~;

tes

trOD;lbQ~

dont nous

p~riOl\~,

Cant cles efpe–

eCs, ·de vapeurs. épai!fes qui s'élevcnt de teros

~

:\lltr<¡

ftir

le lac

~malt. occup~nt

en

larg~q·

<!._es

lf

a

~o.

IQllCi.

ª-

peG pri:s autam en hautcur,

&

fe d1ffipent eofn1te d.ans

un in.fbnt, fans qu'on foit cqcorc; (uffifamm.ent

~<;1'\ÍI~

-fur leurs qufcs, ·

Un

phénomeoe beaucoup rnoins rare que nous offre

le

lqc

L / malt,

efl une efpece. d<! flux.&;

~efiux

qu'on

J

remarq\\C faus te nom vulgaue

&

rrdtcul" de

.[<•~hu;

CQtte c(j>ecc de -dux

&

rcflux, qui fe trouve

d'un~

part

pres de l'embouchurc du RhOne, ou bieo

~

l'au¡rc; eo¡–

tré~ité,

prh de l'embouchure

d,~

I'A,rve, d.<;1it ctrc vraif–

femblablement prodnil par la fonte des qe1ges,

c;o~for­

mément au détail

c:~aét

&;

6

vamment

ra1fOJm~

qu "'1 a

fait M.

J

allabert d.aqs

l'hift.

de

1'

~ea<l, d~~

S{ienc

·4.11"·

04:1..

Le

l«c

I.,lman

en en partie formé par le RhOne qui

le vaverfe dans toute fa 1ongueur, en

Cort

a Gene ve,

&

y conferve feulem.ent fa couleur i.ufq\l'a \lile

c·~rtain.<

c;liílance : ce lac an cantrairc de

pl~heurs a

!t.tr

~~

dé.crort

en !liver

¡

&;

croit en

~té q11_el<¡t\~fo1s

¡ufq11

'\ (

1,111

ptés

&

d,avanrage . I,es neiges fondues des

mom•¡;n~s ~~~ns ce~te

f~ifon,

gro!li.lfem de;

l~urs e~ux,

les ru¡treaux

&

n–

vieres qui

~ntrent

dans le lac,

&

par conféq\leiH le lac

luí méme . l(ne fe gele prefque jamais

da1~s

lc;s plus grands

freid~

1

paree qu'il abonde en fourccs "tvcs .

M~

is

(j

t'oq joiot :\ cet

avantag~ ~a

bellc;

fituat.ion,

l

'a.rp~

é.l

admtrable qu'il proc11re de ma1foqs de plarfan.–

c

e, d

e villes, eje bourgs

~

de v1t1age§, de champs cu.ltJ–

vés

1

de c6teaux, de vigno.bles

&

c;le

Cllm~.agncs

fe!ulcs

l'e)(cell~nt

poitran de

pll,lii~urs

Cortes qu ti

foormt en

abondance {a

grofon

deqr, fon étend\le, la bonté du baf–

lin fur

leq~el

il

rou.lc;

de< eaux pures, lógere•

&

aq¡eJI"

tines, on ne p 0

urra s

'cmpc!cher de la

rcgard~r

pour . un

des plus beaux tacs de l'Eurol?e,

&

de dire a Ca glolfl' ,

avec

~e

premier pocte de nos JOttr& .